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Thèse de doctorat/ PhD Thesis Citation APA:
Gossez, J.-P. (1969). Opérateurs monotones dans les espaces de Banach (Unpublished doctoral dissertation). Université libre de Bruxelles, Faculté des sciences, Bruxelles.
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D 9 ?^
UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES
Faculté des Sciences
OPERATEURS MONOTONES
DANS LES ESPACES DE BANACH
Thèse présentée en vue de l’obtention du grade de Docteur en Sciences
(Grade légai)
On peut caractériser par des inégalités simples
les opérateurs de Carathéodory qui appliquent l'espace
1
BIBLIOTHÈQUE DE MATHÉMATIQUES
ET DE PHYSIQUE
Université Libre de Bruxelles Faculté des Sciences
&
OPERATEURS MON01*ONES
DANS LES ESPACES DE BANACH
Thèse présentée en vue de 1®obtention du grade de Docteur en Sciences
{grade légal)
IntroductioHc 1
X. OpératGttrs monotones. Rappels et compléments. 6
4. Opérateurs monotones. Sous^différentiels
et soun«°différentiels approchés. 7 2. Application de dualité et application
de dualité approchée. 13
3. Sélection et seiai^continuité inférieure. 16
II, Résolvante approchée d*un opérateur monotone
de type dense. 23
1. Opératetirs monotones de type dense. 25
2. Exemples. 27
3. Résolvante approchée. 33
4. Propriétés de la résolvante approchée, 37
5. Autres résultats. 43
III. Applications. 46
1. Propriétés de convexité. 47
2. Propriétés de surjectivitê. 53 3. Opérateurs monotones localement bornés. 58
IV« Ensembles virtuellement convexes et
opérateurs monotones o 63
i« Ensessbles finiment et virtuellement
convexes. 64
2. Thêorêrae de virtuelle convexité» 66 3, Application à un problème de point fixe» 69
Les méthodes classiques d'analyse fonctionnelle non
linéaire telles que le théorème de point fisîe de Schauder
ou la théorie du degré topologiquo de Leray^Schauder
s'appliquent essentiellement à des opérateurs compacts»
Dans plusieurs problèmescette condition de compacité n'est
pas satisfaite» Différentes classes d'opérateurs non linéaires
non compacts ont été introduites et étudiées ces dernières
annéess les opérateurs monotones? les opérateurs accrétifs?
les applications non^expansives»» » Parmi elles9 la classe
des opérateurs monotones (et de lexirs généra 1 isations^ cf»
secablc la plus importante du point de vue des applications»
La théorie des opérateurs monotones/, développée
initialement par BROWDER et MINTY, peut être considérée
coomte ime généralisation de la méthode directe du calcul des
variationss 1® succès de la méthode variationnelle pour
résoudre des équations fonctionnelles dépend en fait d'une
condition de monotonie que peuvent vérifier des opérateurs
ne dérivant pas nécessairement d'un problème d'esîtremura
2.
méthode do monotonie/, voir j^44p333 K Elle est aussi
étroitement liée à la notion de sous^différentiabilité: le
sous<>âi££érentiel d'une fonction convexe„ qui coïncide avec
l'application gradient là oà la fonction est différentiable.,
constitue l'exemple classique d*un opérateur monotone» Ses
applications concernent les problèmes aux limites pour des
équations (ou des inéquationsI aux dérivées partielles non
linéaires (cf. ^9o26o6„29„.,^ K le contrôle optimal de
systèmes gouvernés par des équations (ou des inéquations])
aux dérivées partielles non linéaires (cf. ^27p28<,
Actuellement/, la plupart des résultats de la théorie
générale des opérateurs monotones sont établis dans le cadre
des espaces de Banach réflexifs ( |4lJ constitue l'exception
majeure). L'objet principal de ce travail est d'étudier les
opérateurs monotones dans le cadre des espaces de Banach
quelconques»
Le développement de la théorie dans les espaces de
Banach réflexifs est basé sur l'étude de la résolvante
(AJ T) d'un opérateur monotone T, Le résultat d'existence
fondamental dit que sous certaines conditions., cette résolvante
est partout définie; il n'est plus vrai sans l'hypothèse de
réflexivité. On introduit ici pour chaque c > O une résolvante
dans le cas général un résultat d“escistonce analogue à celui
connu pour (XJ + Tj dans le cas réflescifo Cette étude
conduit à distinguer une classe particulière d"opérateurs„
les opératoiirs monotones de type dense « condition qui
apparaît dans la recherche des prolongements d“un opérateiir
monotone au bidual de l'* espace et qui semble devoir jouer
un rôle important dans l^eKtension de la théorie aux espaces
de Banach quelconques. On montrera qu“entre autres les
opérateurs monotones dérivant du calcul des variations sont
de type dense. Le chapitre XI traite ces questions.
Les applications de dualité approchées „ quoique non
laonotcneSÿ se comportent souvent conane 1 “ apî»lication de
dualité Jo ce qui pfermet alors d'*utiliser la résolvante
approchée de la même façon que la résolvante. Le chapitre IIï
exploite ce fait pour généraliser au cas non réflexif
plusieurs propriétés des opérateurs monotones connues dans
le cas réflexif.
D®un autre point de vue,, cette étude a potir conséquence
de dépouiller certains théorèmes de leur formulation
variationnelle pour ne retenir que leur caractère plus
général “ monotone. Illustrons cela par un exemple. BïSHOP
et PHELPS [$3 ont montré que les hyperplans d®appui d“un
4c
ensemble (fortement^ dense dans le dual. Cet énoncép
visiblement variationnelp appara£tra coomte «n cas particulier
du théorème disant qu®un opérateur monotone de type dense
coercif â°un espace de Banach dans son dual a ime image
(fortementJ denses
Le chapitre I rappelle quelques définitions et étudie
los questions de sélection et de semi^continuité inférieure
au sens de Kuratov;ski des opérateurs monotones. Ici aussi
on est amené à généraliser au cas monotone certains résultats
connus dans le cas variationnel des sous-^différentiels.
Enfin le chapitre IV donne une déiaonstsration
plus simple d’un résultat de convexité do ROCKAPELIAR
Son intérêt réside surtout dans les majorations préliminaires
qui lient la résolvante d’un opérateur monotone à l’image
de celui-ci.
Je suis heureux de pouvoir exprimer ici ma profonde
gratitude à M,T.LEPAGE dont les conseils et les encouragements
me furent très précieux.
Je désire aussi remercier vivement M.J.L.LIONS et
M.R.T.ROCKAFSLIAR pour tout l’intérêt qu’ils ont porté à
mes recherches.
m’a souvent conseillé judicieusentent et m’a fait
bénéficier de l’ambiance stimulante de son séminaire^
et à M.JcSONNENSCHEIN qui m'a fourni d'intéressantes
indications.
Enfin je remercie bien amicalement E.IAKl DOZO avec
qui j'ai eu de» discussions fréquentes et profitables.
Ces remerciements seraient incomplets si je ne
mentionnais pas l'aide matérielle que m'a accordée le
CHAPITRE I
OPERATEURS MONOTONES. RAPPELS ET COMPLEMENTS
Le contenu de ce chapitre est dovibleo D^une part il
rappelle brièvement les notions â°opérateur monotone« de
sous-différentiel... et énonce plusieurs de leurs propriétés.
autre part il établit quelques résultats n"entrant pas
dans le cadre des chapitres ultérieures la proposition l.i
qui permet de calculer directement le sous-différentiel
approché d^tme fonction convexe à partir de son sous-
différentiel, et le N*3 qui étudie les questions de sélection
et de semi-continuité infériexare au sens de Kuratottrski des
opératexirs monotones. On y montre en gros gu “un opérateur
monotone non lanivogue ne possède jamais de sélection
continue et n"est jamais semi-continu inférieiurement;
comme application, on apporte un complément à certains
résultats d’ASPLUND et ROCKAFELLAR j‘4] concernant la
i. OPERATEURS MONOTONES, SOUS~DXFB'ERSNTIELS ET
SOUS-DIFFERENTIELS APPROCHES.
Soit (EjP) un couple âVspaces vectoriels réels en
dualité; le produit scalaire entre E et F est
noté ,
Un sous-ensenible G de B F est dit monotone si
- y<, X* » y*> > O V(x„x*)C;Gp V(y*y*îê.G;
G est dit monotone inaxitaa] s "il est maximal parmi les sous-
ensembles monotones de E x F ordonnés par inclusion. Un
opérateur monotone (resp. monotone maxima 1 ) T:E —9'F est
une multi-application de E dans F dont le graphe
gr T = ^ (XoX*î G E X P; x* & Tx |
est un sous-ensemble monotone (resp. laonotone maximal} de E xF.
Le domaine et 1"image de T:E—F sont définis
respectivement par
D(TÎ *= I xeE; Tx videl o R (T) « l_i Tx »
^ ^ xfiD(T)
—1
l'opératexir inverse T :P—»^E par
T *x* “ |^xC:E;x*GT3e| .
3,
1”opérateur (raonotoneî de domaine D(T^*^T2Î “ A
défini par
(T^-KP2nxî =* |x| + :c| ? x*cT^x et x|e.T23c|.9
Une application (univoque) A;S—^F est dite hémicQiitinue
en x€D(A) si la restriction de A à chaque segment de
D(A) passant par x est continue en x à valeurs dans P„ C'(^fE);
A est dite héraicontinue si A est hômicontinu en chao[ue point
de D(A).
LBMME i.i(c£. î. Un ot>ératev?.y monotone hémicontinu
T:E—^P de domaine D(T)=»E est monotone maximal*
Pour la théorie des opérateurs monotones,^ voir les
travaux do BREZÏS^BROWDERo LIONS„ MINTY^ ROCKAPELLAR^.o.
On trouvera dans fl
Soient maintenant E un espace localement convexe
séparé rêelc B* son dual et E** son bidual; E s“identifie
à un sous-espace (r(E**oE*)-den3e de E**.
Soit £ une fonction convexe définie partout sur E»
à valeurs dans „ non identiquement égale à +0^
et semi-continue inférieurement sur E (d“où sur E^O (E5E*))p
en abrégé une fonction convexe propre s.c.i. sur E.
On désigno par dom £„ le domaine effectif de f» l'enseinable
convexe
|xi«E; f(x) < +«o| .
La malti^application ^f:E—^E* définie par
■^f(x) = |^x*êE*i f(y) ^ f(x) -î* <y“Xff x*>
s'appelle le sous°dif£érentiel de f. Il est clair que si
f est diffêrentiable au sens de G^teauat en Xo c®est-=>à“dire
si xcdoHi f et s'il existe x*6 E* vérifiant
11» £<ïî£ïh£i2l O Vy^E,
s-'iO r
alors "^f(x) =» où x* est le gradient de f en x«
On vérifie aisément que l'opérateur Df:E E* est
monotone. MINTY [32j et MOREAU £s4l dans des cas particuliers
puis ROCKAPELLAR |39p4C^ dans le cas général ont montré
que si E est un espace de Banachc alors "SfsE—^E* est
monotone maximal.
Rappelons que la conjuguée de f est la fonction f*
sur E’*' définie par
f*(x*) a sup ^<^XeX*)> “ £ (x) ; X C E | ;
c'est une fcnction convexe propre <T(S*(,E)«“S.c.i. Il est
4i f(xî + £*(x*) VxCE„
iO.
l'égalité ayant lieu si et seulement si x*^ hf(x). On
définit de la même façon la conjuguée f** de f* et le
sous^différentiel «>f*:E* —et on sait [36^ que f**
est la régularisée s.c.i. de f sur E** pour 0'(E**«E*K
c'est-à-dire la plus grande fonction CT(E**(,E*i-s.c.i«
sur E** majorée par £ sur E. La restriction de f** à E
co£ncide donc avec f et celle de ( î>£*) avec Bf.
Par exemple, si C est un ensemble convexe fermé non
vide de E, la fonction indicatrice de C définie par
Yç(3t) “ I O si 3:e.C
I ❖ c© si 3C
4-est une fonction convexe :^opre s«c.i. sur E, et on a
^ désigne la <T(E**,E*)-fermeture de C dans
E**î si E est un espace de Banach et si f(xî « ||3£| ,
alors €* est la fonction indicatrice de la boule unité de
et f**(x**î =» •
LEMMË i.2(c£. |36»37j ). Soient g j|t h deux fonctions
convexes propres s.c.i. sur E. On suppose cu^il eatiste un
TX>int de dom g H dom h où l'une des deux fonctions est
définie pour > O par
(i.l) *<£>-f(x) a ( E*; f(y) ^ f(x) ^y-x„x*\ ° Vy^sj
= Sx*(SE*; <x,x*> >, f(x) + f*(x*î “g l .
L ‘ ^ J
D*après le théorème de Hahn^Banach» D( = dora f. Le
lerame suivant est fondamental dans la théorie de la sous»
différentiabilité.
LEMî'îE 1.3 (cf. K On suppose que E est un espace
do Banach. Soit f une..fonctj .or» urc’jro G>c..i. sur E,
Soient X* € "^g^f(x) et ^([>0. Il existe x G.E et
x*C.E* vérifiant x* Ç, bfi'x)e ([x » x|| ^ ®;t ||x* - x*|.<; . A
Le sous“diffêrentiel approché est habituellement
défini comme ci»dessus à partir de la fonction f. La
proposition suivante montre qu'on peut le calculer directement
à partir du sous~différentiel 'df,
PROPOSITION i.l. On suppose que E est un espace de
Banach. Soit f une fonction convexe propre s.c.i. sur E.
12.
/x-x ,X*\ + /x -X . »x* +...+/x.-x,x*V ^ f:.
pour toute famille finie de couples {x^eX'p dans _Xe
graphe de l>fo
DEMONSTRATION. On sait |39940^1 que détermine f
à une constante additive près. Il résulte donc de Ci.lJ que
c)^£ ne dépend que de c)£. D° autre part puisque £ est la
régularisée s.c.i. de f ®
déduit de (1.1} que x'*' 4 l>ef(x} si et seulement si
s»
(1.2) f(y} £(x) y-x^x*) «- £ Vye.D(^f).
Or d'après |39,4o1 „ si y* 6 t>£(y)«, on a pour tout z cE
£(z) = £(y) + sup ..+<,x^-y„y*;>| ^
le supremum étant pris sur l'ensemble des familles finies
de couples (x^»xp dans gr ^£. Cela montre que (1.2)
équivaut à
O ^ <x-x^ex*)^+...■«• <x^“y«y+ <y“X,x*)^-» £
pour toute famille finie de couples (x^^^x^) dans gr c)£
et pour tout (y»y*) dans gr “^f. Q.E.D.
REMARQUE. La proposition précédente n'est plus vraie
si E est un espace localement convexe quelconque. En effet
certain espace préhilbertienî une fonction convexe propre
a.c.i. telle que 2>f(xî soit partout vide. Pour cette
fonction^ c)^f calcul-é au taoyen de la proposition 1.1 ne
peut qu^être trivial» tandis que le théorème de Hahn~Banach
entraîne que c!sg.£ défini au moyen de (1.1) n“est pas trivial.
Pour la théorie des fonctions convexes et de la sous”
différentiabilité» voir les travaux de MOREAU» ROCKAFELLAR»...
On trouvera dans j35»36j une importante bibliographie.
2. APPLICATION DE DUALITE ET APPLICATION DE DUALITE
APPROCHEE.
Soit ifs une fonction continue strictement croissante
de dans R^ telle que <|j(0)e*0 et «|>(r) quand
r —^ application de dualité J (de jauge ) d'un
espace de Banach réel X dans son dual X* est définie par
Jx = fx-'é X*; <x,x*;. = %x\\ et jjx*| = «|>(i|xg)| .
D’après le théorème de Hahn~Banach» D(J) = X. Si X* est
44.
et 3î* impliquent ||(4~t):«* *î* tx| | < 1 VtC^Oo^f]*;
alors J est xmivoque. Lorsque X est un espace de Hilbert
(identifié à son dual| et ^(r)=r(, J est inapplication
identique I.
Notons y la fonction réciproque de et posons
( i3^(s|ds . *
ASPLUND ^2j a montré que J est un sous^différentiels J
où j(x) = L’opérateur JsXest donc
monotone maximal» ce qui par ailleurs peut se prouver
directement à partir du leiisme l.i (généralisé afin de
s’appliquer amî opérateurs raultivoques„ c£. îi résulte
de [l] que j*(>t*) =» et que j**(x**î =* <^(|x**|K
En particulier ôj* est l’application de dualité de X*
dans X** ayant pour jauge ^ .
Pour un exposé des propriétés de l'application de
dualités voir [j20^. Voir aussi
On définit l’application de dualité approchée comme
le sous-différentiel approché de j: sc*€.J«;X si et seulement si
<^X,X*^ ^ j(xî + j*(x*1 - t .
Pour chaque x&X«, l’intérieur (pour la norme de X*} de J. x
contient Jx. On déduit de l’inégalité de Young
que x*£Jg^x entraîne <X9X*>^|x| [j x*| -£ .
LEMME 2,1, L’opérateur (non iponotone) îX —»■ X*
transforme un borné de X en un borné de X*«, et est coercif
c°est~à°diro
L’énoncé du lemme résulte alors facilement de la définition
de J^.Q.E,D.
On vérifie aisément que le graphe de est fermé dans
XîtX* pour la topologie produit de H II ©t de «f(X*oXî. II
en résulte que la laulti-application est semi-continue
supérieurement (en abrégé S,C,S.) de X^l| || dans X*j, 0 (X*cX) „
ce qui d’ailleurs est un cas particulier d’un résultat de
concernant la semi-continuité supérieure des sous-
différentiels et des sous-différentiels approchés.
Les propriétés précédentes valent aussi pour J,
—^ lorsque x*S J^x «
DEMONSTRATION, On déduit de
16c
3. SELECTION ET SEMI~CONTINUITE INFERIEUREo
Soit (E,F) xin couple d'espaces vectoriels en dualité.
Un point x d'un sous-ensenû3le D de E est dit quasi°interne
dans D si 1° ensemble des y tels que le segment
soit contenu dans D engendre dans £ un cône convexe
(T (EoF)‘*’dense. Par exemple,, si x est interne dans 0»
c'est-à-dire si'l'intersection avec D de toute droite
passant par x contient un segment auquel x est intérieur«
alors X est quasi-interne dans D. Un sous-^ensemble D de E
est appelé quasi-dense si chacun de ses points est
quasi-interne dans D. Par exemple» im sous-espace Q“(E»F)-
dense ou un sous-ensemble ouvert (pour une topologie
d'espace vectoriel topologique) sont quasi-denses.
Rappelons qu'une sélection d'une multi-application
AîE —»-F est une application (univoque) A;D(A) —-»P telle
que Ax&Tbc )lx C,D(A), D'après l'axiome du choix» toute
multi-application possède une sélection.
PROPOSITION 3.1. Soit TîE-^F un opérateur monotone
qui n'est pas univoque en x s:D (T). S± x est quasi-interne
dans D(T)b alors T ne possède pas de sélection hêmicontinvie
DEMONSTRATION» Supposons que T possède une sélection
Î*:D(T)—>F hémicontinue en x. T n’étant pas univoque
en Xe il existe x*ÆTx avec x* ^x. Soit y tel que
x+ty(£D(T) Vt C-jjbfflI. Puisque T est monotone» on a
<^(x+ty) » X» T(x+ty) - x*)> O Vté£o»l]»
d'où
^ y, T(x+ty) » x*y O Vte^O<,iJ.
Conune ¥ est hémicontinu en x» on en déduit lorsque t'Vo
y» Tx - X* > ^ O.
L'ensemble des y pour lesquels ceci a lieu engendre dans E
un c5ne convexe Q'(E»P)-dense» d’où la contradiction
Tx = x*.Q.E.D.
REMARQUES. 1. Au cours de la démonstration précédente»
on a prouvé qu’un opérateur monotone héraicontinu T:E—vF
ayant un domaine D(T)=D quasi-dense est monotone maximal
de D dans P (c£. |idj). Ceci contient en particulier le
lemme 1.1.
2. Une hypothèse du type x quasi-interne dans D(T) est
nécessaire dans la proposition 3.1; prendre E=*F=R, D(T)=[o»l^»
i8.
aussi quo l*hypothèse x presque^interne dans D(TÎ (voir
ci-descousl ne suffit pas.
COROZJliAXRE 3,1, jSgüit X un espace de Banach, Si.
1°application do duaUté J n^est_j5aa_uni^og^ x, alors
J ne possède pas de sélection hèmicontinuc en x,
REMARQUE. Certains théorèmes de point fixe concernant
les applications non^^expansives dans un espace de Banach X
supposent l’existence d'une sélection de J séquentiellement
continue de X,«’(X,X*) dans X*„(T(X*.X) (cf.£i2]). Le
corollaire 3.1 implique que cette hypothô»® ne peut être
satisfaite que si J est univoque. L'univocité de J équivaut
à la différentiabilité au sens de Gâteaux de la norme de X
(c£. ahff lorsque X est réflexif (ce qui est le cas
dans lés théorèmes de point fixe en question)„ à la stricte
convexité de X* (cf. (45^ ).
Un point x d’un sous°enseroble D de £ est dit oresauo»-
interne dans D si l’enseoû>le des y tels que le segment
J^XoX*5yJ soit contenu dans D sépare les points de P. Un
point quasi^interne est presque<=-interne « mais l’inverse
Une multl^applioation Aest dite hêmi^aenti”
continue inférieurement {en abrégé hémi<-S.C.I.) en 3CCD(A^
si la restriction de A à chaque segment de D(A) passant
par 3c est S.C.I. en sc à valeurs dans F^CTCFoEK
PROPOSITION 3.2, Soit T:E ~^P vm opérateur monotone
oui n°est pas univooue en k€D(tK Si x est presaue-interne
dans D(T) p alors T n°est pas hémi°S.C.I. en 3C.
DEMONSTRATION. Par translationp on se ramène au cas
X O. T n” étant pas univoque en Op TO contient x| et x^
avec x^ ^ x|. Puisque O est presque»interne dans D(tK il
existe y CD (T) tel que le segment |0{>y3 soit contenu dans D(TÎ et
(3.1) ^ yp xJ » xJ ^ O .
Notons 6 la droite rSR^p i 1° injection naturelle de
6 dans E et i* Inapplication duale de F sur 6^. L°opérateur
S:G —de domaine D(S) *» ^«yj défini par Ss « i*Tiz
V 2 £ tEonotone? il n^est pas univoque en O car
i*xj C SOp i*x| € SO etp diaprés (3,Dp i*x* i*x| .
En orientant convenablement les droites G et G^p on trouve
20
< i*x| „
i*x| ^ Sz Vk€]o„2^c
ce qui entraîne que S n"est pas hémi^S.C»!. en O. Csci
montre que T n®est pas hénti°S.C.I. en O. Q»E«Do
remarque. Une hypothèse du type x point presque»
interne dans D(T) est nécessaire dans la proposition 3.2:
prendre D(T) « |yêE; <fy,3t*'^»* oi avec 3î* fixé non nul
dans P et Ty *= |rx* s r€.R
COROLLAIRE 3.2. Soit X un espace de Banach. Si
1°application de dualité J n^’est pas univoque en x, alors
J n^est pas hémi»S.C.I. en x.
COROLLAIRE 3.3. Soit f une fonction convexe propre
e.c.i. sur 1°espace localement convexe séparé E. On suppose
que f est ïnaiorêe sur un ouvert de E. Soit x s rad f »
l*ensenûîle des points internes de dom f. Si. "i^frE-^E* est
hêmi~S.C.I. en x, alors f est différentiable au sens de
Gâteaux en x.
DEMONSTRATION. Il est classique que la fonction £„
sur l’intérieur (visiblement non vide) de dom f. Cet
vide en les points y où f est continue (conséquence du
théorème de Hahn-Banach), x est point intérieur (d’où
presque-interne) de D(^f), La proposition 3,2 appliquée
à l’opérateur monotone î’E* montre alors que
est univoque en x. Ï1 résulte de cela et de la continuité
de £ en X que f est différentiable au sens de Gâteaux
en X (cf. [36j). Q.E.D.
Ce corollaire apporte un complément au résultat de
qui dit que (sous les hypothèses du corollaire 3.3) f est
différentiable au sens de Gâteaux en x ei et seulement si
On en déduit que (sous les hypothèses du corollaire 3.3)
f est différentiable au sens de Gâteaux en x si et seuleme-it
si ^£ est hémi-S.C.I. en x.
COROLLAIRE 3,4. Soit £ une fonction_çpnvexe propre
», sur,_1 ’espace localeiaent convexc_oépjiré E que l’on
suppose tonne lé. Soit x C. rad f. Si ^£:E—>E* est
hémi-S.C.l. en Xj, alors f est différentiable au sons de
Gâteaux en x.
intérieur coïncide avec rad f. Comme ^£(y) n’est pas
DEMONSTRATION. D*après » «ne fonction convexe
propre s.c.i. sur un espace localeittent convexe séparé E
est |i(E,E*)“Continue en chaque point de rad f. Cowme
E est tonnelé, la topologie de E coïncide avec la topologie
forte P>(E,E*). Les conditions du corollaire 3.3 sont donc
Soit X im espace de Banach. La régolvante (Xj + T|
d^un opérateur B»notoae T:X—>X* a été étudiée d° abord ix3ur
X Hilbertien puis pour X réfleKif* Le résultat d®existence
obtenu n®est plus vrai sans l’hypothèse de réfle>sivitê.
Dans ce chapitre on introduit pour chaque £>0 une résolvante
approchée (Kjg^ t T)”^o et on dêaaontrô pour l\J^ <■ dans
le cas X quelconque un résultat d’existence analogue à celui
connu pour (AJ ïj dans le cas réflo:ïif.
Considérons d'abord l’caiemple (important} du cous»
différentiel d’une fonction f convexe propre SoCoi.
sur X, Si X est un espace de Hilbert (identifié à son dualK
alors d’après |34| „ Xl •fr'bf s X—^X est surjectif
MX>0
(cf. |S2j pour un cas particulier}. Ce résultat a été
étendu aux espaces de Banach réflexifs par BROWDER |^17j quip
en »© basant sur [39j , prouve qu’a lors Xj v'«>f : est
surjectif VX>0 (cf. pour un cas particulier}. On taontre
au N®3 que quel que soit l’espace de Banach X, Xj^ -s*sX»-^X*
34.
Considérons plus généralement vm opérateur monotone
maximal T:X*~ï>3C*. On sait que Xï T:X~’^X est surjectif
la condition d®être de tvne dense. Cette conditions
introduite au tî”! et étudiée au est essentiellement
liée à la non=réflexivité (éventuelle^ de 1"espace X. Eli®
apparaît dans l’étude des prolongements soonotones T’îX*2^X*
d°un opératexsr monotone TïX--^X*« On verra qu’elle est
satisfaite eritre autres par les sous^différentiels.
Les applications de dualité approchées ^convergent”
vers l’application de dualité J lorsque £ 4 O. Au N®4 on
effectue ce passage â la limite dans la résolvante approchée;
cela permet de retrouver les résultats rappelés ei°dessus
concernant la résolvante et de mieux comprendre le rSle
joué par la réflexivité dans ces résultats (comparer les
corollaires 4.1 et 4.2K
Enfin le N*5 donne une réponse affirmative mais
partielle au problème (réciproque) de savoir si un opérateur
i&onotone T:X—>X* tel que R(Xj^+T) ® X*' VX>Op T^o est do
Dorénavant X désignera xm espace de Banach rôelt, X*
son dual et X** son bidual» X s “identifie à mi sous='espaee
d© X** qui est dense dans X** pour la topologie la taoins
fine sur X*’*' rendant continues les applications
X**-3^Rï X**î--- V3C*<S.X*„
X**-^Rï ---s>jjx**|j
Cia densité se déduit du fait que la boule unité de X est
Ç’(X**oX*)«dense dans la boule unité de X**K Cette topologie
sur X**o noté© %>^o est plus fine que <T(X**oX*) et îooins
fine que | | ; ce n'est généralement pas une topologie
d® espace vectoriel topo logique o On désigne par
topologie sur X**ît X* produit de et de ^ |f «
Soit G un sous°ensemble monotone de X»X*. D'après
l'axiome de Zorn^ G est contenu dans (au moins} un sous=-
ensemble monotone naaiciiaal G' de X**x X*..
DEFINITIONS. Un sous~ensemble monotone G de X«.X* est
de tvpe_dgnjg® s'il existe un sous«ensembl@ monotone
irtaximal G° de X*’*j^ X* contenant G tel que G soit dense dans
D 3 ^
9q.xnufq.u00 :tBd e uo '(ç-ç) ofjxxfA (j*^x%çX)
xe *quaHJ9SÆOAUi *(ç*f) anfofidinf 0 3 anb quapfA9 qso jr. ^©uoqouow queqf* ^ ’aqfnsug '©nsaop-fo quatnamiosfejr np aqins^q SRïraax np ofqjred asçfuojîcï &i *iïOIJiVHÆSNCWaa
■03 O < = ^7Z "iS- ç«iX>
fs quenainae
^“fs O 3 |;çtX%.;pX) snt«ï“©â “<iX suep o ap afetaifXBia
ôuoqouow uofsuaqxa anjDfuUoT ^ea o e^oxv X ®P asuap ^Xq €>p oüdqoudbi ax^™^<’U9'‘°)B'no8 xm o qfog Sîi^^ai
•r^K XyçX SWBp
'XBrafxam auoqouosn qsa ^ fs quaœax^s® '^9 T® asuap ©d^q ®p
ouop qs© 0 *0 quafquoo 9 ®p swep ®x®®?-sera auoqouora
uofsuaqssa aqnoq ^jo^p ‘’avïoqouora qaa auoqouora sxcpaasua
un„p ©.xnqeyszïsg: ®x Jcnoa ^x'î^^çiX nufqî,îOD qea <'' >
©3fex®93 qfïipojocT ©x swlbsfud jmod j^x^w-X eusp a^mqaraaaj
es 9 qo aiX ^ X 9p auoqouoQ m 0 quaf og
»P asu©p ad^q ©p ©uoqouosa ©Xqaiasua-snos un qa© ^ |s 3t& i^\x) î C^3s®x)1 -dsaÆ)
”SZ
ce qui laaontre que (a:**,x*)CG puisque G est loaximal. QoE.D.
On note T la fermeture de T pour «2* gr T = gr T.
L'opérateur monotone TsX—est donc de type dense si et
eeulenent si l'opérateur Ksonotonc "TiX**—^ X* est masciiaal.
Notations analogues poxxr un opérateia: S:X*~-^X,
REMîUïÛUESo i. Si l'espace de Banach X est réflestif,
tout ox>érateur monotone maaîiaal T*X~»X* est visiblement
de type dense; de plus T « T.
2. Un opératetir monotone de type dense n'est pas nécessairement
maximal* prendre X»R<, D|T) *»|x<C.R; xÿfo ]; et Tst=0 VsscdCTK
2. EXEMPLES.
THEOREME 2«i, Soit f une fonction convexe oroorc^ s^c.i.
sur X. Son sous-différentiel ^£:X—?*X* est un opératem:
monotone de type dense. De plus ^f =
Ce théorème précise un résultat de [^4oJ qui dit que
2B
généralisée d'éléments de gr c>f qui
converge vers (x**e,x*î> dans X**k X* pour la topologie
produit de a^(X**aX*î et de (| || et telle que i<sï].
soit borné dans X.»
liEMîŒ 2.10 Soit f une fonction convexe propre s.c.i.
sur X. Pour tout x**dX**<, il existe jme suite généralisée
|x^; ^ dans X telle que
x^~-3«x** pour (r(X**„X*K (2.1Î
et f{x.}—=ï*f**(x**K
•X
On sait [*36^ que f** est la régularisée s.c.i. de f
sur X** pour CT(X**,X*). Le lemiae 2.1 montre que f** est
aussi la régularisée s.c.i. de f sur X** pour la topologie
(plus fine) *4^.
DEMONSTRATION DU LEMME 2.1. On note K= dom f, K' la
fermeture de K dans X et K la fermeture de K dans X** pour
r(X**»X*). Soit x**ÆX**. Si f**(x**) = la conclusion
du lemme suit de ce que^ pour X est dense dans X** et
f** est s.c.i. Supposons donc f**(x**) fini® d'oü x**CK.
existe une suite généralisée
(
2
.
2
)
[x., iê.l]i (f. I } dans X telle qvîe
pour (T(X**,X*), l|x^l|^|x^*| -5-a l/iCi
et f (x^)f ** (x**)
Tout d’abord il existe xê.K avec ||x|5 < ||x** | + é , En
effets coimne x**^Kp un tel x existe si inf l|y| qui vaut y eK
inf fjyll est égal à inf
yfeK’ y^»4 l?
c'est-à-dire si
inf g(y) = inf h(y**) y&X y**c.X**
oà g(y) =
f}yf|
+V
k“
h(y**) = ||y**||-v'- V^(y**)c
(resp. Y|-) étant la fonction indicatrice de K“ dans X
(resp. K dans X**); mais cette égalité est satisfaite
puisqu'on appliquant le lemmc X.1.2« on trouve g** « h.
Désignons par B (resp. B) la boule unité dans X (resp. X**)
de centre O et de rayon ||x**|| + g. « et calculons (f-î-Yg)**,
Puisqu®il existe x^EK avec |x|| 51+ î; » on peut
appliquer le lenaae I.l,2e ce qui donne (f+Ys^**® Y‘b“ En particulier
f**(x**) » (£ -5- y_)*’*'(x**). •• £>
Couane (f+ est la régularisée s.c.i. de (ft sur
X** polir 0'(X**cX*)o on déduit de cette égalité Inexistence
d'une suite généralisée dans X vérifiant (2.2),
30,
fino rendant continues les applications
X**~9>R; Vy*<£X*,
ÿ.R: y**v—^.|y**| .
x**-«ÿJ«o5,vcç] : y*Wf**(y**>.
La serai^continuité inférieure de la norme sur X** pour
r(X**j,X*| et (2.2) impliquent que tout voisinage V de x**
pour cette topologie contient un point de X. La suite
généralisée V voisinage de 3c**| répond alors aux
conditions du leznme. Q.B.D.
COROLLAIRE 2.1, Soit C un ensecûjle convexe de X.
Les fermetureo de C dans X** pour (T(X**„X*) et pour
coïncident.
DE^K)HSTRATION. Appliquer le letome 2.1 en prenant
f =» fermeture de C dans X, Q.E.D.
DEMONSTRATION DU THEOREME 2.4. Puisque (^fX*
est un opérateur monotone maximal5 il suffit de prouver que
àf, la fermeture de pour *î»2« coïncide avec
On vérifie aisément que gr d£ c. gr («>£*) . En effet.
gr converge pour ^2 vers (x**çX*î ^ on a
f{X|^î f*(xj) » <x^^x£’> Vie.1,
d“où
f**(x**î + f*(x'*^î 4 (f (x^|‘î“f*(xp5 '^x**px*^p
CG qui montre que x**£. c)f*(x*K
Znversémontfi soit x**4 ^f*(x*). Considérons une
suite généralisée vérifiant la condition (2,1)
du lemme 2.1 et posons
6,^ « f(x^) * f*(x*î >“ <X^oX*>^ O .
Pour chaque iêl» x*é ^ £(x.)t, d"oiX diaprés le lemme I.1.3o Ç J dm
il existe et y?i£,X* satisfaisant
y*e^f(y^K 11 y^ “ x^li 4 „ jlYi “ 5«*S!4\f£r * D®autre part ^ O car 6^—=^. f**(x**5 £*(x*) “ <(^x**ffX*^
qui est nul puisque x**^ c)f*(x*). On en déduit que la
suite généralisée ifel| d^êléments de gr
converge vers (x**e,x*) pour ^2* conséquent
gr c. gr Q.E.D.
PROPOSITZOH 2,1. Soit S:X*~~ÿ»X un opérateur monotone
hémicontinu de domaine D(S) »» X*. Alors S est monotone de
32
DEMONSTRATION. Il suffit de vérifier que S:X*-^X**
est monotone maximal,, ce qui résulte â°im argument bien
connu basé sur 1”hémicontinuité de S (voir lemme lol.D.Q.E.Oo
Considérons un exemple simple. Soit A = (A^„...,A^) : N N
R —^ R un opérateur monotone hémicontinu de domaine
N 1
D(A) =» R , L^opérateur S: 1 —<ïui applique (u^„.. pU^o«»)
sur (A^(u^p. o^Ujj) 0..«Ajj(u^p.. „Ujj) , «.) satisfait
les hypothèses de la proposition 2.1. De plus on vérifie
que S est un soua»différentiel si et seulement si A en est
un. En prenant par exemple A linéaire antisymé^triqueg on
obtient un opérateur S *X* —>> X monotone de type dense
(avec X non réflexif) qui n'^est pas un sous°>différentiel.
On rencontre aussi des opérateurs vérifiant les
hypothèses de la proposition 2.1 (àHec X non réflexif) dans
l’étudê de certaines inéquations variationnelles elliptiques
[7^0 aiAsi que dans 1”étude des problèmes aux limites
elliptiques pour des équations dont les coefficients ont
une croissance non polynomiale 013.46^ . \ f. ; .»■ i A . •• V..fc ’\.i
j * ' ‘
j'i' ■
REMARQUE. Les résultats précédents suggèrent la
conjecture suivante: tout sous^enoentble monotone maximal
3. KESOLVAOTE i^PPROCHEB.
Lorsque X est réflexif„ la résolvante (XJ + T)“ o,\>0,
d“un opérateur monotone maximal T:X—VX* est partout
définie (cf. ^47^5. La proposition suivante montre qu*cn
général ce résultat n“est plus vrai sans l^hypothèce d©
réflexivité.
PROPOSITION 3.4. JîX—>X*
est surjective 8i_et__8euloatent si X est réflexif.
DEMONSTRATION. C’est essentiellement une conséquence
du théorème de JAMES |j24”] qui dit qu’un espace de Banacîi Y
est réflexif si et seulement si toute forme linéaire
continue sxir Y atteint son supremum sur la boule unité
de Y. Q.E.D.
Par contre» on vérifie facilement que l’application de
dualité approchée Jg^;X—^X* est toujotars surjective. Ceci
suggère do définir dans un espace de Banach ngn {néçeasa iretp.ent
•“4
réflexif la notion de résolvante aipproghée (XJ^ <- T}
THEOREME 3.4. Soit T*X“^X* un opérateur monotone de
La démonstration du théorème 3ai utilise le leirtme de
prolongement de DEBRUNNER et PLOR
généralisé par BRCWDER |”i6^ (voir
1^19^ tel qu“il a été
aussi |^13o33j)o
LEMME 3,1 (cf. [le] >. Soient E âS. S* deuK espaces
localement convca<eg séparés mis en dualité par un produit
scaj aire < ^ > que, _1 °_on suppose mntXnu _aur_lea produits _de
compacta. Soient K mjspiXV'^Ke- compact do E gt G ua-Sous“
ensemble_ monotone do K%P, Soit A:K—^P une multi°
application, S^C,S_, telle crue hx
QQUg_ «chaque x « K et jç ^ soit contenu dana un convexe
compact de F. Mors il cxiate (x„x*î dans le graphe, de A
tel que G (J J(XpX* «oit_en_coge monotone.
DEMONSTRATION DU THEOREME 3,1. Pour X>0 et x*€X*o
l'opérateur x l—^ (Tx ■= x*î vérifie les mêmes hypothèses
que T, Il suffit donc de montrer que O <S + T) V£>0.
Soit S" l'ordonné filtrant croissant des sous'^espaces
P de dimension finie de X. On note ij, l'injection naturelle
de P dans X et i* l'application duale de X* sur P*, Prenons
P€.^ etr>0« D'après le lemme 3,1 appliqué a\ix espaces
finidimensionnels P et F*, au compact convexe |^x£E*; ||x||4r
monotone et ScCoS.» il oKistc x_ P et x* _ê.X* i? fl t i. fl jT vérifiant jj <. r.
<*F,r - -*l.r - y*> > °
pour tout (y<,y*) 6 gs^ ^ avec yé. P et Hy|| r» On passe
aisément à la limite lorsque r —car la coercivité de
J implique que x_ reste borné dans l'espace finiclim©nsion“ K cZ
nel (fixé) P. Il existe donc s P et vérifiant
x| € JXp et
(3.1) <*p - V . -=‘1 - Y*> >0
pour tout (y<>y*) c ^ avec y€.Pc La coercivité de J
entraîne que Xp et x^ restent bornés dans X et X^
respectivement lorsque P parcourt 3” « D®oîi en prenant une
suite généralisée partiellej, on peut supposer
(3.25 X** X* €1 X* pour pour <r(x**,x*| « (r(x*,x)c
Montrons que x**(^D(t5 et oü T désigne la
fermeture de T pour ^2* ^'owt d"abord on a
4 lim inf
^Xp^x*)-puisqu'il suit de (3.2Î et de x*€JXp « ^j(Xp) que
<x^*.x*> 4 j^*(x**5 + j*(x*5
On en déduit «jue
-X* “ ^ O V(ypy*^€gr T
car (3,i) et (3.2) entraînent
(3.3| iiro sup <^3SpcK|) ^<[yoy*) H-<(yp5c*> *=■ <;:{*y
pour tout (y/pÿ^^Cgr T. Conaae T est raonotone d© type d&nBQv
on conclut au eaoyen du I.enæie l.i que “K*c^**«
Montrons maintenant que "dj*(5c*K Tout d^abord
on a
lim 3Up <2îpvX|> ^ <35**.
Bn effetç le produit scalaire < » > étant continu poux
il suit de (3.2) que
lira SUp <3Cpo3£p> <y**oy*> -5- <y**e3C*> “
pour tout (y**,,y*) 6. Tr en y remplaçant (y**®y*) par
(x**e‘»3î*) € gr Te on obtient la relation cherchée. On déduit
alors de
<X**o3î*> ^ .•i**CSE**) j*(x*)
✓ lim inf
4 lim SUp <Xp„x|> 4 <2€**„X*>
que }c**i« c)j*(«*).
; i<ÊÏ J d° éléments de gr T gui converge pour
vers Or les fonctions j** et j* sont continues
sur X**fl et X*, î| lll respectivement. D®où
O 4 + j*(3sp ”
3**(x**î -S- j*(x*î » <2€**„X*>
qui est nul car x**& c>j*(x’'*K Etant donné £ > il
existe donc un indice tel que
O 4 j(5£i ) j’"(3c| î » <x^ oxl > 4 ^
O O O O
ce qui montre que x| ê . Comme par ailleurs
O O
-xl C Tx^ 0 on oÎ3tient O € J x^ •{• Tx. , Q.E.D.
O O ‘^O O
COROLLAIRE 3.4. Soit f une fonction convexe propre
SoC.i. sur X. Alors R(Xjg^ + bfj « x* VX>0» Vf.>o.
4. PROPRIETES DE LA RESOLVANTE APPftQgHF.R.
les propositions suivantes fournissent des indications
sur l°ensemble des solutions x de l°équation x* € (XJg -s* T)x
38.
PROPOSITION 4.1. Soit T:X-^X* \m opérateur raonotone.
L°enaanble des solutiona x de x*é (XJg^ + T)x est borné
daos
X,
et cette maloration est vmiformex*, X
etû
varient tout en ^/éxXMsï\t (Jx*|j 4 X ^\>o et e ^
DEMONSTRATION. Soit X C(\J^ + T)"°^x* c'est-à-dire
X* «Xy* + Z* avec y*€.J£X et z*êTx. Fixons (UoU*)cgî: T.
La monotonie de T implique
<X-UpZ*-U*^
ou
<3Cpy*^ ,< ^x-u P x*-u*> + <[upy*> .
Or ^Xpy*^ jjy*î( -£ car y*^J^x, Par conséquent
lorsque x*, X et fe varient suivant 1'énoncé„ on a
iiy*i| 4 lixll + C2 II y* Il + C3
où Cj, C2 et C3 sont des constantes positives. Comme y*C Xo
|x(|-~^+«« si et seulement si j|y*jj —ÿ +«« (lemme 1.2.1).
On en déduit que x reste borné dans X. Q.B.D.
PROPOSITION 4.2, Soit T:X—?'X* un opérateur monotone
maximal. Soient x*€.X*p X > O ^t £ >0. L'ensemble des
DEMONSTRATION. Soit i&Z^ une suite généralisée
bornée d'éléments de (XJg + T) x* qui cewiverge en norme
vers X. Posons x* ** Xy? *5* zt avec yfCJpX. et z*CTx..
D'après le letome 1.2.1, yt reste borné dans K*, â'oè en
prenant vine suite généralisée partielle, on peut supposer
que y| —^y* pour 6^(X*<,X). Comme Jg est fermé de X,|j |1
dans X*, {? (X*,X), on a y*c.Jg3c» En passant à la limite
dans les inégalités qui expriment que T est monotone
maximal, on déduit de x*-Xy|[ que x*-Xy*CTx, Par
conséquent, x G(Xjc + T)”^x*. Q.E.D.
REMARQUES. 1. En général l'ensemble (XJg. + T)” x*
n'est pas convexe, même si T est un sous«*di££érentiel. 2
En effet, M construit sur X » L (0,1) une fonction f
convexe propre s.c.i. telle que D(ôf) ne soit pas convexe.
Soient alors x et yGD(^f) avec ^^^D(^f). En choisissant
6. suffisamment grand, on a
X et y ê(J£+’^£)~^0 = |^ze.X; “^(z) A JgZ ^ vide
mais il est évident que ^ t"àf )°°^0,
2, Les propositions 4.1 et 4.2 valent aussi, avec les mêmes
40
Lorsque ^ ^ 0„ les graphes des Jg, diminuent p et leur
intersection coincide avec le graphe de J« En passant à la
limite lorsque £ io dans la résolvante approchéep on
trouve le résultat suivant oû J désigne la fermeture de J
pour ^2» c®©st=>à«=dire (théorème 2«1) 1“inverse de Inapplication
de dualité t>j*.
PROPOSITION 4,3. Soit T:X—^X* \m opérateur monotone
de type dense. Soient x*<S.X* gt X>0. Pouy ê>0 prenons
<Sans (Kjg + % reste borné .dans X
lorsque £ i O. De plus il existe ur.e suite généralisée
partielle telle que pour (T(X**„X*Î et |!xç »
35** satisfaisant x**G(K<Xg+ T) âî 3C** est strictement convexe., ce qui précède a lieu lorsque £^Op sans prendre
de suite généralisée partielle.
Un exemple simple d'espace de Banach non réflexif
ayant un bidual strictement convexe est donné par 1“espace
c_ muni de la norme o 00 sup n=lp2 U n«
+ (
hâl )
n=l nDEMONSTRATION DE LA PROPOSITION 4.3. Il suffit de
considérer le cas x*=0 et X =!• On a donc S {+ T) ^O
c’est-à-dire ^ avec ^
Puisque reste borné dans X lorsque i.^0 (proposition 4.1)
y* reste borné dans X* (lemtce 1.2.1 ) « d’où en prenant une
£
suite généralisée partielleon peut supposer
{x_----î^x**S.X** pour r(X**„X*), y* ^y*€.X* pour r(X*,X).
Montrons que x**êD(T), -y*<&Tx** et y*É.Jx**, Tout
d’abord on a
/x**ay*> ^ lim inf <Xg^„y* >
puisqu’il suit de (4.1) et de y|^Jj.3Cg “
■<^x**By*^ 4:, j**(x**) + j*(y*)
4: lira inf ( j (x^)+j* (y*) )
4 lira inf «x^oy*> +&) - lim inf<Xg,y^.
On en déduit, comme dans la démonstration du théorème 3.1,
que -y*4T^**. On prouve alors, comme précédemment, que
lira sup<x^,y|> <x**,y*>
et que y*€, Jx**.
En prenant éventuellement une nouvelle suite généralisée
42.
j**<x**) + j*(y*) » lim^Xgoy*'),
lim inf ( j (Xg^)•^j* (x|)» & )
;j.lim inf j (x^^) •> j*(y*) <,
d*où j**(x**) ^ lim inf jCx^K Vu la formo explicite do
on en déduit ||x**|j lim inf llx^lj* ce qui entraîne
fjx**|| *a lim inf |xg^(Jc d®où l“6noncé.
Enfin si X*’*'' est strictement convexe1®opérateur
j' +’t est strictement monotone car J l®eot X* est
dit strictement monotone si ■^u**-v**oU*“V*>- > O lorsque
u*feJu**» v*€.Jv** et u**^v**). Il existe donc au plus
un X** solution de O é(J *î- T)x**« ce qui achève la
démonstration. Q.E.D.
COROLLAIRE 4,1. Soit TrX-^'X* un opérateur monotone
de type dense. Alors X J + "t : X**—%»X* est suriectif V X>0.
COROLLAIRE 4,2 (cf.|^17"||. On suppose 1°espace de Banac'h
X réflexif. Soit T:X*~^X* un opérateur monotone maximal.
5. AUTRES RESULTATS
On dit qu®un opérateur T®: X**-«^X* est injectif
si U** V** implique T®u*^* H T®v** « vide? o®est le cas
par exemple si T® est strictement monotone. La proposition
sxîivante établit une réciproque partielle du tbéorêrae 3.1.
PROPOSITION 5.1. Soit T:X-~>X* un opérateur monotone
tel que R(KJfe T) =* X* VX>Oî, Vê>0. On a_up]:x>3e que T
admet un prolongement T*:X**-~^X* monotone maximal iniectif.
Alors T est de type dense.
DEMONSTRATION. Il faut montrer que gr T est dense
dans gr T' pour %2* Soit x*€.R{T’), Par hypothèse
x*êR(XJj, + T) VX>0 c’est-à*=dire x* + 2^ avec
*^1
y* ^ et z^(6T x^. Pour chaque x**C(T') x*o on a
<^x** - X* - 2j> > O
ou
<***. >y ■
ce qui entraîne j**(a:**) 3
-X
. Lorsque X^Ob onen déduit j**(x**) lira sup j (xj^) c d’où» vu la forme
44
“1
chaque x**G,(T*) x*, on obtient
(5.1) inf |^|x**|\; x** C (T'lira sup ||x^||o
Il suit de (5.1) que x^ reste borné dans X lorsque Xl' O.
En prenant iine suite généralisée partielle^ on peut donc
supposer que x^ z** pour 0*’(X**pX*)« Diaprés le lerarae Io2,l„
yjj' reste borné dans X* lorsque X^O. En passant à la
limite dans les inégalités qui expriment que T° est monotone
iQ2ixiroal« on déduit alors de x*-Xy£€.T"Xj^ que x^Ê-î^z**.
Cecio joint à (5.4) „ implique que jjx^|| —En résumé*,
(x^ezpcgr T converge pour ^2 vers (z**oX*)€.gr T".
Par conséquent*, lorsç[ue T® est injectif*, gr T est dense
dans gr T® pour ^2» Q-E-D.
On peut aussi étudier la résolvante approchée d®un
opérateur S:X*—^ Désignons par S l'opérateur translaté
de S par x€.X (S î X*«-»>X8 y*MP-Sy* + x) et par G«
l®opêrate\ar inverse de (D(6^) ■ X*). Le résultat suivant
se démontre de la même façon que le théorème 3.1.
THEOREME 5.1. Soit S:X*—ç^X un opêrateiar monotone
tel que soit de type dense pour chaque xCX. Alors
COROLLAIRE 5.1. Soit S un opérateur monotone
domaine D(S)=X*« Alors R(XGg^ •{• S) a X
VX>0, Va>o.
COROLLAIRE 5.2. Soit f une fonction convexe propre
X. AJLosis. R(\Gg^ + » X VX>0, Vfe>0.
DEMONSTRATION. Poser S » et appliquer le
théorème 2.1 à S « (ôf oè f est défini par f (yî=f(y"XÎ
A X ^ X
CHAPITRE XXI
APPLICATIONS
Dans ce chapitre on utilise la résolvante approdiée
pour étendre aux espaces de Banach quelconques plusieurs
propriétés des opératetirs monotones connues dans les espaces
de Banach réflexifs. Las opérateurs ïoonotones considérés
seront toujours supposés de type dense.
Le N**l établit quelques estimations liées à la résolvante
approchée qui contiennent comme cas particuliers les
estimations de [22J relatives â la résolvante. Consme dans
[22I. on en déduit des propriétés de convexité qui
généralisent certains résultats de £43}.
Le N^2 étudie 1°extension du théorème disant qu°un
opérateur monotone maximal coercif d’un espace de Banach
réflexif dans son dual est surjectif (cf. |[l5^ dans un cas
particulier^ [iT^ dans le cas général}. Sous certaines
conditions0 on montre que 1“image de 1®opérateur est
(fortement} dense dans le dual; on retrouve en particulier
fermé borné démontrée par BISHOP et PHELPS
W
Aw N®3 on utilise leo résultats de conveasitê du N®4
pour généraliser plusieurs théorèmes de ROCî^^FELLAR (41
relatifs aux opérateurs roonotoncs localement bornés.
io PROPRIETES DE COMVEXITE.
les éléments de 1’’image d’un opérateur monotone maximal
d“un espace de Banach réflexif dans son dual» On étend ici
ce résultat au cas non réflexif on utilisant la résolvante
approchée.
PROPOSITION 1.4. Soit T:X--^X* un ooérateur_.moKotone
de type dense» Soit x^C^C*. Fixons f. >0 et prenons ^
X > 0(, x^Ç.(XJ|. T) ^x*. Alors x*CîR(T) ai et seulement ai
reste îjorné dans X lorsque X v|f O,
Supposons d’abord que x* €.r(t) : x*C;Tx**. la cîonotonis
48
de t’ implique
- x^c 3£* - 2jf> >0
c'est-à-dire
<***. y{> >/ <«v ïx> "
ce qui entraîne j**(x*‘*) ^ ^ - ^. On en déduit que
reste borné dans X indépendamment de X > 0«
Inverséaentj si x^ reste borné dans X lorsque X
on peut supposerc en prenant une suite généralisée partielle^
que x^—^ X** pour <r'(X**„X*). La monotonie de T implique
<x-,^ - U# (x* - Xy^ ) - u*^ O V(ujU’^) dgr T„
d'oà à la limite , puisque
^x** - Uj, X
reste borné dans X* (lemme î<>2.1)
* - u*> O V(UrU*)€gr T.
0
ce qui„ d'après le lemme 11.1.1, entraîne x*{S.Tx**. Q.E.O.
Appelons simplexe l’enveloppe convexe d'un nombre fini
de points et désignons par conv C l’enveloppe convexe
de C. Pour simplifier^ on va utiliser ci^^dessous la jauge
particulière ^(r) « r; donc ^j oû j (x) = J ||x|s w
et I liscff “ Il x*| I 4 lorsque x*«2.Jgj_x. La proposition
suivante, qu’il est intéressant de comparer à la précédente,
PROPOSITION lc2. Soit T:X—Î^X* un c»jêgatoTO: monotone
de type dense. Soit x*£X*o Fixona £ > O et prenonsr, x^w.
X > O
932^6. (X
j^ t
si x*Ê.
convR(
t5
o alorsr:oBfce borné dann S loroque X If et cette maioration est
uniforme lorsque x* x>arcotu:t un aimplexe de conv R (T) «
DEMONSTRATION. Considérons x* dans un simplexe fixé
S de conv R(T)s x*C S N i=i N X? X 1. ri 1=1 = i
oCl x?êR(T), On peut écrire (théorème II.3.1) x* “ t
avec y^feXxv et z? ê.Txv ainsi que x? = Xy? v + 2*
A ^ A A A 1 X (1^ XfX
avec ^ *^€^1 \ X ” proposition
l.lo chaque x. . reste borné dans X lorsque X4^0. Coaarie
XoA
T est monotone P on ©a pour chaque i*»lp...oN«
<=‘5. - =‘iA "
-
K-
s'tx’ > ^
N G*est-à=*direo en posant x* =* 5^ M. xf 0 ix * ^ A .=1 <v’‘iA ' Pj *j *En multipliant la première inégalité (i®i) par JJL^g la
deuxième (i«2î par et en additionnante on obtient
50.
d“où
ci-dessus les constantes Cc dépendent de
x|a...oX* (c’est-à-dire de S) mais ne dépendent ni de x*e S
ni de X > O, CoRune y* 6.avec Jg. = J H
on en déduit
^ 4 «5
Xcg
-î-Xc^
lix^llavec de nouvelles constantes CgpCg et c^. Il en résulte
que 11^x11 ^®ste borné lorsque X ^O, uniformément
lorsque x* parcourt S. Q.E.D.
THEOREME 1.1. Soit T:X~?X* un opérateur monotone de
type dense. Alors cl R(TÏ est convexe (cl désigne la
fermeture tx>\ar la norme I.
DEMONSTRATION. Il suffit de prouver que conv R(T) C
cl R(T). Soit X* Ê conv R(T). Fixons €>0 et écrivons
(théorème II.3.1) x* = Xy* + avec z^eTx
en utilisant la jauge particulière <|?(r)=r. D’après la
proposition précédente « x^ reste borné dans X lorsque
X 4^ O» d'oè \/X y * reste borné dans X* lorsque Xio. On en é\
zéro lorsque
X i-
0« ce qui montre que x*SLcl R(T). Q.E.D.COROLLAIRE 1.1 (cf.[43j). On SUPPOSA X réflexif.
T:X—^X* un opégateur monotone maximal. Alors cl D(T) et
cl R(T) font convexes.
Banach réflexif Y possède une norme équivalente pour
laquelle Y et Y* sont strictement convexes. La démonstration
On peut étudier de la même façon un opérateur SîX*—>X
et démontrer les résultats suivants (la proposition 1.4
suppose que l®on utilise la jauge particulière <b(r)=r).
PROPOSITION 1,3. Soit S:X*—'pX un opérateur monotone
maximal tel que S soit de type dense pour chaque xcX.
Soit x<tX. Fixons c > O et prenons. pour X>®«
Alors x£R(S) si et seulement si reste borné dans X* donnée ici s 'inspire directement de {22
PROPOSITION 1.4O Soit S:X*—un opérateur ntonotcnQ
tel cjue S soit de type dense _POur chaque Soit x€Xc
V *“4
Fijcona £>0 et prenons^ pour \>0c Ê, (Xg^ t S) x.
Si xcconv R(SÎ , alors reste borné dans X* lorsque Ot,
et cette majoration est uniforme lorsque x parcourt un
simplexe do conv R{SK
THEOREME 1.2. Soit S:X*—un opérateur monotone
tel que S_. soit de type dense povu: chaque x€X. Alors
JÇ «OMaMwwsa.
cl D(S) ^ cl R(S) sont convexes.
COROLLAIRE 1.2. Soit S:X*—»X lan opérateur monotone
hémicontinu de domaine D(S)«X*. Alors cl R(S) est convexe.
COROLLAIRE 1.3 (cf. [cj). Soit f une fonction convexe
propre s.c«i. sur X. Alors cl D(^fî et cl R(9fî sont 52 O
2. PROPRIETES DE SURJECTIVITE.
Iiorsque X est réflexif» im opérateur taonotone maximal
T:X—»X* est surjectif s'il est coercif (cf. Ce résultat
n^est plus vrai sans 1"hypothèse de réflexivité» même si
T est héraicontinu et partout défini: appliquer la proposition
II.3.1 à l'espace muni de la norme (équivalente à la
norme usuelle de c ) duale de
O
|(Uj,U2,..)|j = |« j ■'•(Il
n=»i n=l
4
oû *^^2 * * “ * ^ ^ ^ ®
THEOREME 2.1, Soit T:X—^X* un opérateur monotone de
type dense. On suppose T coercif c'est-à-dire,, pour un
certain x € X» ■ -î- &> lorsque x€. D (T) » x*C Tx
O Hx(|
et [|x|J—^ +CO, Alors R(T) est dense dans X^ cour la
norme de X*. De plus R (T} =» X*.
DEMONSTRATION. Il suffit de montrer que R (T) == X*»
la densité de R(T) résultant alors de la définition de T,
Soit x*G X*. Fixons ^>0. D'après le théorème II.3.1» on
peut écrire x* = \ y* + sf avec yfé.J«x, et .
A A A ^ ^ X A
54
<x^-Xo,x*> = * <V='o'=|.>
^ ^ Xj*(yJ) =“ Xe ^ Xj(x^5 ° Xj*(y^î
<x^~x^„3^> » X£ “• Xj(x^K
ce quip joint à la coercivité de T„ entraîne que k,. resta
A borné dans X lorsque X i O» D'après la proposition lol<,
x*ê.R(T). Q.E.D.
REMARQUE. Soit T:X-“ÿ'X* un opérateur monotone de
type dense. Soient k*ê X* et <S„ (Xj^ -î* ï)” x*. En général
ne reste pas borné dans X lorsqu© X 'h O. Cela arrive
cependant lorsque ï est coercif (cf. démonstration du
théorème 2,1) ou lorsque x*c.R(T) (cf. proposition i.i),
COROLLAIRE 2.1 (cf. ^17^). On suppose X réflexif. Soit
T:X—^X* opérateur monotonejnaximal coercif. Alors
R (T) *= X*.
Un énoncé plus précis que ce corollaire a été obtenu
par ROCKAFELLAR |4i^ qui donne une condition nécessaire et
suffisante pour que, X étant réflexif» l’opérateur monotone
maximal TîX~^X* soit surjectif (voir au K*3 une extension
COROLLAIRE 2.2. Soit f une fonct_io_n_ convexe propge
s.c.i. sxir X. On suppose que f (x)/ ||x|| + Oî? lorsque
xC'âom f et |x|—4v + «©. Alors R(^f) est dense dans pour
la norme de X*. De plus D(^f*) =» X*.
DEMONSTRATION. L“opérateur étant monotone
de type dense (théorème II.2.1)^ il suffit de vérifier qu°il
est coercif. Soit x^£E dom f. Lorsque x*ê: ^f(x)ç on a
ce qui entraîne que est coercif. Q.E.D.
REMARQUE. Voici une démonstration directe du corollaire
2.2. La condition de croissance sur f entraîne que doc*, f X*o
continu sur X*, |3(X*eX)^ c'est-à-dire sur X*^ || .
Il suit alors du théorème de Hahn-Banach que DOf*) = X*.
COROLLAIRE 2.3. L'image de X par l'application de
dualité J est dense dans X* pour la norme de X*. <x - x^, x*y f(x) - f(x^) „
R(^f) est dense dans
X*, 15 î| . Par ailleurs on déduit de [^38^ que f* est
fermé C de X est un élément x*£ X* tel que la forme linéaire
:;ontinue x* atteigne son aupreraum sur C. Cela revient à
dire que x* appartient à 1®image du souc^différontiel de la
fonction indicatrice de C.
COROLLAIRE 2,4 (cfofsj). Soit C un en3emb],e__.convexe
fermé borné de X. L®enseroible_d63 hvperolans d®«ppui de C
\
est dense dans pour la norme de X*.
La proposition suivantet, forme locale du théorème 2,i(,
a été donnée dans [^42^ dans le cas particulier où X est
réflexif et T monotone maximal.
PROPOSITION 2.4, Soit T:X—^X* un opérateur taonotone
de type dense. On suppose gu® il existe x^c. X et c( > O tels
que ||x|| > cC o x6D(T| et x*CTjî impliquent <^X“X^i,x*^ 0,
Alors O £. cl R(TK De plus 0€R(TK
DEMONSTRATION. Il suffit de montrer que OGR(ï).
Fixons ^.>0. Pour rappel, où j (x) =* c^(\\x*5) •
Choisissons suffisamment grand pour que ^ et
^ (|î) - Ê - ^ ^ théorème II.3.4, on
Si » alors par hypothèsct, ^Oo
c'est-à-dire <(Xy-x^oY^y ^ 0« Mais par ailleurs si
on a
5^X> “ <'‘X* ^>.> ■ <*o‘
~ â » j(x^) "j*(y^)
^ ÿ(f^) - €. - j(x^) > O .
D’où 4 ^ pour tout A >0» En particulier Xj^^ reste
borné dans X lorsque X ^ 0„ ce qui* d'après la proposition
i.le entraîne que OfeR(T). Q.E.D.
On peut aussi; en utilisant la résolvante approchée
(Xg^ -}• s) démontrer des résultats analogues aux précédents
pour un opérateur S:X*—9-Xc entre autres démontrer que si
K.
S est un opérateur lîionotone maximal coercif tel que S
soit de type dense povtr chaque xaX; alors R(S) = X. On
58
3. OPERATEURS MONOTONES, LCK^A BQRWP.H.
Considérons pour un opérateur roonotono T:X--^X* la
condition
(3.i) int conv D(T) vide
(int désigne 1®intérieur pour la norme)o Les opérateurs
monotones vérifiant (3.1) ont été étudiés par ROCKAFELLAR
qui a prouvé entre autres le résultat suivant oü T est
appelé localement îaorné J25^ en x s’il existe un voisinage
(pour la norme) V de x tel que TV = U Ty soit borné y Ê;V
dans X*.
PROPOSITION 3,1 (cf. [41"]). Si l’otaérateur
monotone
maxima 1 T:X—?>X* vérifie (3,1) c alors T est localement
borné en xccl D(T) si et seulement si x cl int D(T).
De plu3„ l^lj montre que lorsque X est réflexif^ la
condition (3.1) est satisfaite par l’opérateur monotone
maximal T:X—^>X* s'il existe un point de cl D(T) où
T est localement borné. On va étendre ici ce résultat au
cas non réflexif.
Désignons i^ar ï l’opérateur translaté de T par
PROPOSITION 3,2. Soit un opérateiJr monotone
maximal ..T soit de type .de^ pour chaque
■ ■-I t» r7-—~-“-«I \~wni
Si T e3t_ localement borné en un point x de ci D(T) » .alors
xÊint D(T) (d°oft la condition (3,1^ est satisfaite).
DEMONSTRATION, Lorsque X est réflexif (dans c© cas
est automatiquement de type dense pour chaque x&X)^
cette proposition est prouvée dans [41^ . I4ais la réflexivité
n“intervient effectivement dans la démonstration de [41^
que par l'intermédiaire de pour montrer que cl D(T)
est convexe. Ici cette convexité est assurée par le
théorème 1.2. Q.E.D.
Au moyen des propositions 3.1 et 3.2, on peut établir
diverses propriétés de 1®image d’un opérateur S:X*~=^X.
Les corollaires suivants ont été donnés dans dans le
cas particulier oè X est réflexif. Ils s’appliquent
entre autres à un opérateur monotone hémicontinu S:X*-^X
de domaine D(SÎ = X*.
COROLLAIRE 3.1. Soit S:X*~»î»X .\m_jopératcur monotone
60
Alors O S int R (S) si, «at ssiilaraeT>t si O C cl R (S) et il existe c(> O tels crue x e Sx* et ||x*|| ^ c( irnplivment
1!^
W
>.^
•DEMONSTRATION, Posons T=S , D'après les propositions 3.1 et 3.2(, O € int D(T) si et seulement si O S; cl D(T) et T est localement borné en 0. Cette dernière condition signifie qu'il existe ci( > o et ^>0 tels que x*£Tx et ||x| impliquent |fx*|| < . Q.E.D.
COROLLAIRE 3.2. Soit S;X*-»>X un opérateur monotone tel que S soit de type dense ix>ur chaque Xi£âX« S'il existe
x^ C Sx| (i=>i »2 «... ) vérit iant |j x| 5| —+ 00 ^ ^ x dans Xj, n [IJ alors x est point frentière de R(S).
DEMONSTRATION. Posons T=S . L'hypothèse entraîne que X C cl D\T) et que T n'est pas localement borné en x.
Soit T*:X—^ X* l'unique extension monotone maximale de T (l'unicité résulte du fait que T est de type dense); il est clair que T' est de type dense pour chaque x^iX, D'après
la pi'oposition 3.2„ x int D(T') car T' n'est pas
COROLLAIRE 3o3. Soit Sî2î*-^>X un oii74»ratevu: roonotono Pia^imal tel que soit de type dense pour chaque x^X. -Alora R (S) = X ni et seulement si la condition suivant®
est vérifiée; C Sx| (i=:i;2,...) et ||x||| —
entraînent que la suite x^,X
2
0
*.. ne converge pas tx>ur la norme de X.-1
DEMONSTRATION. Posons T=S . La condition de 1“énoncé signifie exactement que T est localement borné en chaque point de cl D(T). D’après la proposition 3.2^ ceci implique que cl D(T) = int D(T), d’où D(T) «* X, Inversément la
proposition 3.1 montre que si D(T) = X„ alors T est localement borné en chaque point de X. Q.E.D.
La condition nécessaire et suffisante du corollaire 3.3 est satisfaite lorsque x^ £ Sx| (i=»l„2,.,.) et ||x?||—ssts entraînent |jx^{| —9»“» en particulier lorsque l’opérateur S est coercif. On retrouve ainsi un résultat qu’on aurait pu obtenir directement à partir de la résolvante approchée
(KGç + s) en raisonnant comme dans la démonstration du théorème 2.1.
opérateurs monotones ne sont pas SoC.I.o cf. N®3 du chap,
'L
PROPOSITION 3.3. Soit T:X—»X* tan opérateur monotone maximal. Alors T est S..C.S. sur int D
{T} o
f| l| à valeuKs dans X*„ <r(X*,XKDEMONSTRATION. On peut supposer int D(ï)
^
vide.D’après la proposition 3.1, T est localement borné en chaque point de int D(T), d’où transforme un compact de int D{T)p en un relativement compact de X*» 6^(X*bX). Il suffit donc de vérifier que le graphe de la multi-application
T: int D(T> .-T—3P*X* est fermé.
Soit |(x. eXŸ); ie.iv une suite généralisée telle que
t, ^ J
Xj^jcint P(T)„ x^—>x feint D(T) pour |\ \\ et