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Brunschwig Brunschwig

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Aide suisse aux réfugiés

La tristesse du SANS-PATRIE P ho los Anita Niesz

.1 Churwalden (ili, îles enfants invités par Caritas viennent respirer le bon air et reçoi¬ vent une. alimentation que leurs parents, réfu¬ giés très pauvres, ne peuvent leur offrir.

Quelqu'un nous a demandé: « Vingt ans après la fin de la guerre, il y a donc encore des réfugiés en Suisse? D'où viennent-ils, qui sont- ils? »

La réponse est simple: il y a des centaines de milliers de réfugiés en Suisse, ils viennent d'un peu par¬ tout. Le réfugié est un individu que les circonstances ont obligé à quit¬ ter sa patrie pour chercher asile dans un pays où sa vie n'est pas menacée, où ses opinions politiques et sa foi religieuse sont respectées, où il trouve un gagne-pain. En vingt ans, des centaines de milliers de ces sans- patrie ont réussi à s'intégrer dans la communauté active d'un pays. D'autres, âgés, malades, ne l'ont, pas pu. Leur sort est infiniment triste. A Vevey, dans un foyer pour réfu¬ giés Agés, nous avons rencontré les vieux Juifs victimes du nazisme, d'anciens Russes vivant depuis plus de quarante ans en exil, des réfugiés d'Egypte, arrivés récemment. A Saanen, dans le foyer interconfes¬ sionnel créé par l'Aide suisse aux réfugiés, il y a un grand nombre de sans-patrie Agés, malades ou infir¬ mes. De même à Wesen (près de Walenstadt). A Churwalden GR, il y a une maison où les enfants invités par Caritas — enfants de réfugiés très pauvres vivant en Autriche — viennent prendre deux mois durant un grand bol d'air indispensable ft leur santé.

Pour ces vieillards, ces malades, ces enfants, la Suisse effectue cha-

I.es œuvres suisses d'entraide privée ont fondé en divers points du pays des foyers pour les vieux sans-palrie. A Vevey, dans le foyer rituel juif des « Berges du Léman », les anciennes victimes du nazisme voisinent avec les Israélites qui ont été contraints récemment de quitter l'Egypte.

que année sa collecte nationale. Si 20 000 sans-patrie vivant sur notre sol sont parvenus à regagner leur indépendance, quelques mil¬ liers d'autres ont besoin d'une assistance. Le peuple suisse la leur offre, afin qu'ils n'aient pas à désespérer de lliuiiiuiiUé. Ilenie. Scnn

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Ce clocher, cette flèche de bardeaux émergeant de la cime des sapins, là-haut, à l'est de Fribourg; plus près, surface familière des molasses vertes s'alliant au charme des ogives, c'est Bourguillon. Est-il chapelle-sactuaire plus cher au cœur des Fribourgeois? Pourtant, ce que l'on ne sail pas assez, c'est (pie Bourguillon en est à son 500e anniversaire. D'après le témoignage des historiens les plus dignes de foi, dont le professeur Strub, Mgr Waeber et l'abbé Alovs Comte, la chapelle a été en effet construite en 1405. Elle fut consacrée l'année suivante, soit en 1466, par Mgr Joffred d'Arcis, suf- fragant de l'évêque de Lausanne. Puis, en 1572, la tour lit son apparition. Enfin, avec le temps, s'ajouta la nef, objet de plusieurs modifications et perfectionnements successifs.

Bourguillon a été ainsi le témoin de tant d'événements concernant le pays et la cité, notamment d'événements malheureux comme fléaux, épidémies et guerres. Aussi en a-t-il vu défiler des visiteurs, visiteurs de tous genres, pèlerins anonymes et isolés se suivant en série plus ou moins ininterrompue, délégations de villages et localités venant apporter leurs hommages et leurs suppliques, pèlerinages locaux, cantonaux ou diocésains, parfois foules denses, compactes au point de déborder le cadre de la place, de ses abords, voire du hameau.

En conséquence, comment décrire l'accumulation de misères et de dé¬ tresses déposées aux pieds de la Madone? Quelles ne sont pas la variété, la

A l'intérieur du sanctuaire. Photos B. Hast, Fribourg)

La chapelle ite Bourguillon.

multiplicité quasi illimitée des accents, des implorations qui montent vers elle ! En retour, comment ne pas évoquer le regard d'indicible bonté qu'elle arrête sur nous, le faisceau, la jonchée, le foisonnement comme illimité de grâces et de faveurs qu'elle fait descendre sur le pays ! Que de larmes taries, que de plaies cicatrisées, (pie d'âmes affaissées relevées, (pie d'existences retournées au bon chemin, de destinées rendues au vrai bonheur, irradiées aux perspectives de l'éternelle félicité !

A y réfléchir, quoi de plus touchant, de plus émouvant que ce semi- millénaire? Aussi comment ne pas le souligner, le proposer à l'attention du public? Cela d'abord en y pensant, en y portant son attention et ses regards. A cet effet, il n'est d'abord que de se procurer l'excellente plaquette que le chanoine Cliuard a fait paraître pour cette occasion, intitulée Bourguillon - 500e anniversaire. On y trouve tout. Bourguillon, sa Madone, son sanctuaire, son pèlerinage, ses fastes, ses merveilles, pour un prix modeste, accessible â toutes les bourses.

Cela ensuite en faisant en sorte (pie ce semi-millénaire corresponde avec un regain, un renouveau et, accroissement de dévotion, de confiance, d'amour et de recours à la Vierge de Fribourg. Il en est qui disent: pareil anniver¬ saire doit être célébré par une manifestation. D'autres déclarent même: une telle circonstance doit-étre marquée par une rénovation du sanctuaire. Cer¬ tainement on y pense. Témoin: le Pèlerin de Bourguillon, qui aflirme dans son numéro de mai l'.)65: il conviendra de fêter cet anniversaire lorsque la rénovation de la chapelle sera chose faite; mais manifestation et rénovation exigent du temps et une préparation. En attendant, l'on peut toujours amé¬ liorer son attitude envers la Madone.

A l'ordre du jour donc, Bourguillon et son pèlerinage. Que I*.»(*."> et 11)00, années du 500° anniversaire de la construction et de la dédicace, soient en quelque sorte celles de Bourguillon, et la Vierge de là-haut fera descendre sur nous un surcroît de faveurs et de bénédictions.

Bourguillon 500e anniversaire SOMMAIRE:

Chanoine Henri Chuard Cinq cents ans - Vers Bourguillon - Ce clocher que voici - La Madone - Une église - Les pre- 114 pages miers habitants de Bourguillon - Le pèlerinage de Bourguillon - Gardienne de la foi - Un personnage d'avant-garde - La livrée de la Sainte vierge - Hommages - Rectorat et recteurs - Les avis du guide - Durant les guerres mondiales 1914-1918 et 1939-1945 - Les grandes journées annuelles - Le langage des ex-voto - Rayonnement - Après cinq cents ans

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Encore une manifestation de la vitalité de nos traditions fribourgeoises que ces « Fêtes régionales des musiques » ! Dès lors, quand il s'agit d'une Fête cantonale, les populations y participent par dizaines de milliers, tant les « cuivres » font partie intégrante du village ou de la ville. Certes, nous ne battons pas les records de nos voisins et amis valaisans qui réussissent à constituer souvent deux corps de musique dans la même commune, soit 1111 pour chacun des partis politiques qui se par¬ tagent le pouvoir. Mais, à cette différence près, nous soufflons dans nos instruments comme ils respirent l'air de la politique. La fanfare a acquis droit de cité, au même titre que la « cécilienne » paroissiale. D'ailleurs l'une et l'autre sont si étroitement liées qu'une personnalité de la Radio nous déclarait ré¬ cemment: « Grâce à vos sociétés de chant et de musique, le peuple fribourgeois chante encore beaucoup et chante bien ! » Comme il se doit, notre journal donne de larges échos de la Fête cantonale des musiques dont... l'écho s'est précisément répercuté jusque dans nos l'réalpes et au-dehors de nos limites can¬ tonales. Nous ne transformerons donc pas cet éditorial en une chronique musicale, mais nous voudrions replacer cette fête grandiose dans le cadre de nos traditions et rappeler la place qu'elle tient dans le cœur des Fribour¬ geois.

On dit que la trompette fut l'instrument préféré des anges. C'est déjà une référence pour nos musiciens. Mais ils peuvent se pré¬ valoir — les musiciens et non pas les anges —

65 fanfares et 3000 musiciens étaient à Hutte en ces jours <te liesse, ce qui constitue un record pour une fêle cantonale. —Ci-dessus: La Fanfare paroissiale de Féligny et (ci-dessous) la Société de musique de Châtel-St-Denis.

L'Harmonie de lu Ville de Huile, organisatrice de la 12e Fête cantonale des musiques fribour- geoises, défilant le dimanche après-midi dans le cadre du magnifique cortège des musiques f ri bourgeoises.

de plus d'un titre de gloire. Ils jouent d'abord par amour de l'art, par plaisir. Nous en con¬ naissons qui achètent leurs partitions, qui consacrent chaque soir une demi-heure ou une heure aux exercices d'entraînement,. Et s'ils arborent fièrement la casquette et le cos¬ tume, ils ne voudraient pour rien au monde sortir sans leur instrument. Ils s'astreignent, un soir par semaine, à une répétition collec¬ tive, sans maugréer contre les arrêts brusques du directeur, les reprises de « passages » flous ou carrément faux. On Unit par surmonter les difficultés et à « poutzer » un morceau en prévision du prochain concert. Vous savez comment ça se passe, un concert. On a réservé depuis longtemps la salle de l'auberge com¬ munale. Sur le podium improvisé et devant la population réunie, on égrène les notes et on recueille des applaudissements mérités. Puis, la semaine suivante, on se remet à la tAclie. II y a, en effet, le concert de PAqucs en plein air, puis la Fête-Dieu et la promenade. I.a Fête-Dieu, sans la fanfare, c'est un peu une messe solennelle sans orgues et sans chœur. I.es marches lentes impressionnent toujours. Les fidèles attendent pourtant, après la cérémonie, les autres marches, pres¬ tement enlevées. Lorsqu'un membre de la société se marie, la fanfare joue l'aubade 011 la sérénade sous les fenêtres. Fidèle à ses amis, elle se retrouve derrière le corps inerte que l'on conduit au cimetière. Ah I oui, la « musique » du village mérite bien cet adjec¬ tif: fidèle. Dans les bons et dans les mauvais jours, dans la joie et la tristesse, dans les succès comme dans les échecs.

Avez-vous déjà rencontré une musique militaire ou assisté au passage d'une fanfare de régiment? Dans ce domaine, la perfection semble atteinte chez nous par la fanfare de la Remonte fédérale. Mais, sans chercher à l'égaler, nos simples soldats réussissent à constituer d'excellents ensembles. Pendant le cours de répétition, ils travaillent à la fusion des instruments, à la précision dans la note, dans l'attaque d'un morceau, dans le geste. Le rôle des fanfares militaires a évo¬ lué au cours des décennies. D'un instrument propre à encourager durant le combat, elles (Suite à la page 9).

REPORTAGE EXCLUSIF Photos Pierre Charrière, Bulle

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(Suite île lu ixuje 7).

passent au rang tie messagères de la troupe. On les rencontre devant le siège du gouver- nement à la fin des manœuvres, près des ofli- ciels au moment du défilé, dans les rues à la veille du licenciement. Les musiciens-soldats forment-ils encore aujourd'hui la réserve pour les troupes du service de santé, comme ce fut le cas il y a vingt ou vingt-cinq ans? Peu importe, car — soyons-en certains — ils contribuent à la santé morale de la troupe. Ils aident à mettre en pratique cette maxime: « Un soldai relève la tête lorsqu'il entend la fanfare. » Fanfare en tète !

l.a jeunesse affectionne particulièrement la musique de cuivres. Cette jeunesse frihour- geoise ne danse pas toujours aux sons de ces instruments, car la bénielion cède aussi aux exigences modernes. Mais quand la société de jeunesse organise encore « sa bénielion », il n'est pas rare de voir tourner les couples aux sons de trois ou quatre «cuivres». L'atmo¬ sphère y trouve son compte. Et. les petits sapins garnis de (leurs en papier ne sont pas les derniers à vibrer !

Nos « fanfares » com pleut beaucoup de membres au sein de la jeunesse. Plus on com¬ mence loi, plus on s'y attache, déclarent les chevronnés. Ce mot semble de circonstance, puisque les années de mérite se mesurent au nombre de chevrons... Kl puis, il existe quel¬ ques « musiques » groupant, uniquement des jeunes. Que ce soient les cadets, que ce soient les élèves d'une école ou les étudiants, les applaudissements crépitent toujours au pas¬ sage d'une telle fanfare. A l'ardeur juvénile s'ajoute le sérieux dans l'exécution. On joue peut-être plus pour la « galerie », mais qu'im¬ porte, là aussi le résultat compte. Ce résultat? Des heures consacrées à un art. particulière¬ ment cher au cœur des Fribourgeois. Des heures qui dispensent au musicien un plaisir sans mélange, non point factice comme cer¬ tains disques qui hurlent, à longueur de jour¬ née, mais réel et. véritable, parce qu'il est né d'un effort consenti par des gens de chez nous. Si nous devions classer dans l'ordre des pré¬ férences les genres de musique, nous pensons que beaucoup d'entre nous placeraient la « musique » en tète. C'est d'ailleurs là qu'on la retrouve souvent. A moins qu'elle ne par¬ ticipe pas à la fête ! Alors elle fait tourner la lète ou tourner tout court !

l'rihour;/ - /lluslré Heftels /ribourtjeois

I.es concours de marche se déroulèrent à lu Grund-liue <pii. pour lu circonstance, avait été fermée à la circulation ft abondamment paroisée.

I.es fontaines, elles aussi, exprimaient un <iccueil chaleureux aux :S000 musiciens remis de toutes les régions du canton. — Ci-dessous: Une réalisation de la FOlili.

La réception de la bannière cantonale permit une fois de plus de mettre en râleur la mai/nifhpie place du Monument-Hovel, tpie les liullois consacrèrent il ;/ a i/ueli/ui's années au cœur de leur ville à l'inoubliable barde f ri bourtjeois.

Après une belle fête La 12e Fêle cantonale des musiques fri- bourgeoises, qui s'est déroulée à Huile les 3d et 31 mai dernier, fut une grandiose réussite malgré l'incertitude du temps. Le matin, dès (i h. 3d, les Mullois se réveillèrent aux accents de la (liane jouée par l'Harmonie de la Ville. Cette première journée fut essentiellement consacrée aux concours d'exécution, qui se déroulèrent simultanément à l'Hôtel de Ville et uu Cinéma Prado, el au concours de marche, <{ni eut pour cadre la Grand-Hue.

Le dimanche matin fut marqué par la céré¬ monie de la réception de la bannière canto¬ nale, qui eut, lieu sur la magnifique place du Monument-Hovet. A midi, le banquet réunit quelque 3d0d participants et invités dans la grande halle de fête aménagée dans les nou¬ veaux dépôts que la Maison K. Glasson & Cie S. A. mit généreusement à la disposition des organisateurs. Des allocutions furent pronon¬ cées par MM. Pierre Rime, président du comité d'organisation, Albert Vonlanthen, président du Grand Conseil, et le Dr Joseph Pasquier, syndic, de Bulle. Les plus hautes autorités du canton étaient présentes. Enfin, il y eut ces deux sommets: le grand cortège nocturne du samedi soir et le défilé des musiques fribour- geoises le dimanche après-midi, suivi de la clôture solennelle.

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Chasseurs de l'époque préhistorique que suivaient des femmes, gardiennes du feu. Le jeu des Iiois a Bulle. L un des deux chameaux venus du Zoo lmboden de Viètje VS.

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«Au clair de la lune». — Ci-dessous: Trianon ou le char du l'auvre Jacques.

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l.e tourisme: tin Iransparenl tie Xellon liosson.

l.e vilrail tie saint Lmirent ei la Confrérie des pêcheurs île la lirotje.

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« Le vieux chalet », de l'abbé Hovel. Artisans et travailleurs du pays: le ferronnier d'art.

I.e llième de ce grand cortège nocturne était « Keu et lumières à travers les âges ». I.es quelque 150(1 participants illustrèrent ainsi une succession ininterrompue de tableaux se rattachant à la préhistoire et à l'histoire, au folklore et à la légende, au sport et au tourisme, aux jeux, aux travaux d'hier et d'aujourd'hui, ft la technique et enlin à l'armée. Quelque 700 torches égrenaient tout au long de ce détilé leur foyer de clarté et d'autres lumières appa¬ raissaient encore sous des formes les plus diverses pour éclairer chars et groupes costumés.

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I.e lait: tradition et industrie = le luit (iuigoz. — Ci-dessous: I)'au¬ trefois à aujourd'hui : la pompe de Lessor.

Les cantonniers veillent sur le trafic

Ces quelques illustrations, choisies un peu au hasard, restituent bien imparfaitement quelques-uns des multiples aspects de ce grandiose défilé qui se voulait avant tout un spectacle ambulant pour sublimer, par le feu et la lumière, la poésie du passé et les dures réalités du travail moderne, en d'autres termes, conduire la vie en cortège, avec le rêve et la réalité. Malgré le temps maussade et, la pluie qui avait mouillé drapeaux et ori¬ flammes quelques heures plus tôt, malgré la température froide qui avait envahi les rues du chef-lieu gruérien, quelque 'io 000 spectateurs assis¬ tèrent, émerveillés, à cette illustration vivante de la terre de (iruyère, de ses traditions et de ses activités.

La musique des mineurs = In Société de musiijue de Yautruz.

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Tambours el ftfres de Bâle. Les mousquetaires el arquebusiers.

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Soldais de la Cour du seii/neur de Crut/ères.

Kt co grandiose défilé, éloquent témoignage <le la belle vitalité de la Société cantonale des musiques fri- bourgeoises, aboutit à la place du Marché où se déroula la manifestation de clôture. Les morceaux d'ensemble furent exécutés sous In direction de MM. J.-Pli. (lodard, directeur de fête, et L. Aliprandi, sous-directeur, alors (pie chaque bannière recevait une couronne de laurier, frange or.

I.e printemps en chanson et (ci-dessous) le mulet et le magnifique troupeau noir et blanc qui terminaient ce défilé.

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La llroi/e avec la Persévérance, d'Estavmjer-te-l.ac, et le charmant sourire de ses demoi¬ selles d honneur.

(Photos P. ('.barrière. Huile)

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L'une des nombreuses fan/ares ijruériennes en costume <r<irmaillis.

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Le groupe des barbus de la Crtiyère et (ci-dessous) la cérémonie finale.

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Les champions fribourgeois 1965

de la musique et de la chanson

/.es Cheijennes, de Matrun, qui ont remporté line nouvelle fois le litre en catégorie orchestrale.

C'est à Huile el. devant mie salle comble que s'est déroulée la deuxième grande linale (lu Championnat fribourgeois amateur officiel de la musique et de la chanson, la première ayant, eu lieu l'an dernier à Corminbœuf. Le comité d'organisation était présidé par M.

Hené Quazzola, cafetier à Fribourg, alors que le comité de patronage avait à sa tète M. Kmile Zehnder, vice-président, du gouvernement fri¬ bourgeois. Raymond Colbert, bien connu des jeunes auditeurs de Hadio-Lausanne, était

Arlelte /Cola, de Friboury, vedette de la .soirée avec l'orchestre Les Archimèdes, qui s'exécutèrent tous deux hors concours.

présent et André-Pierre fut un excellent pré¬ sentateur. Le jury, composé de MM. Louis Henevey, Joseph Bertschy, Kugène Delley et, Albert Wandeler, décerna les titres de cham¬ pion fribourgeois l!)(jr>. r m y ♦ M „ i v. .

Le Duo Maggenherg, de Tavel, champion

en catégorie « Jodel ». Cheyennes. La coupe remise à l'orchestre Les dans les deux catégories « Chanson el Pierre Supcik, champion fribourgeois Fantaisie ».

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7'oi/s te.s- participants se rendant en cortège d'Ecuvillens à I'osieux. — Ci-dessus: I.e Chœur d'hommes d'Autigny. — Ci-dessous: Un char évoquant l'abbé Hovel et ses petits chanteurs.

Ci-dessus: Le Chœur mixle de Kossens, dirigé par M. Clovis Morel. — Ci-dessous: Im calèche conduisant les officiels.

(Photos I*. Cliarrière, Huile)

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Avanl le départ jtour Stuttgart, les l>(> jeunes représenta ni l'ensemble de la jeunesse rurale du canton niellent, en commun leurs activités et- leurs échauffes de cet, hiver et s'interrogent sur leur rôle de jeunes chrétiens dans la communauté humaine.

EUROP-FESTIVAL 22000 jeunes ruraux se retrouvent

à STUTTGART

l.e grand rassemblement des 22 00(1 jeunes ruraux callioli(|iies d'Kurope va certaine¬ ment marquer pour longtemps l'ensemble du mouvement de la Jeunesse rurale catholique (.nu:).

Par ces quelques photos, nous aimerions partager avec tous l'ambiance riche de contacts, de connaissance, qui a présidé ù la préparation et au déroulement du (''estival.

I.es jeunes (.ICH) de la {paroisse de^Sâles ((Iruyère)Jdansent le « sukiyaki ». Le sukiyaki sera au festival le symbole de l'Kurope une et diverse, car il sera dansé en même temps par un groupe de jeunes de chaque pays selon sa manière propre. V I t' H üäf1 i i V 'if ; gSij H ' t

Trois cent cinquante-quatre jeunes de Suisse romande s'en vont en chantant.: Quittons gaiement nos riantes campai/nés En emportant nos joies et nos labeurs. C'est en chantant qu'il faut gagner l'Alle-

[ magne Yimjl-mille copains y vont de tout leur cœur.

(Sur la mélodie L'odeur du foin...)

Les jeunes se connaissent Les jeunes s'expriment Les jeunes s'engagent

A travers des manifestations dynamiques, les jeunes démontrent qu'ils sont aujourd'hui une force sur laquelle il faut compter pour bfttir l'Kurope.

L'amitié est née entre nous, la rencontre des uns et des autres peut continuer. Il suffit de poursuivre la route...

Nous nous retrouverons ! c'est nécessaire ! Nous nous retrouverons chaque jour dans l'effort pour bâtir des communautés authen¬ tiques, au village et dans notre lieu de travail. Nous nous retrouverons chaque jour dans l'effort pour améliorer ensemble nos condi¬ tions de vie.

Nous nous retrouverons chaque jour dans l'effort pour être ouverts à tous, pour com¬ prendre les autres.

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scoutisme fribourgeois

Avec la célébration du 50e anniversaire de l'Association fribourgeoise des éclaireurs, Fri- bourg a vécu deux jours durant des heures ani¬ mées de couleurs, de chants et de jeunesse. Le Groupement des éclaireuses s'était joint à ce jubilé pour fêter son 30e anniversaire, et les délé¬ gués de la Fédération des éclaireurs suisses te¬ naient encore à Fribourg leurs assises. Le samedi soir, de juvéniles productions animèrent divers quartiers de la ville, avant le cortège aux flam¬ beaux et le grand feu de camp qui rassembla tout le monde à la place du Petit-St-Jean. Le dimanche matin, après les services religieux, un cortège précéda l'acte officiel de la présentation du scoutisme fribourgeois sur la place de l'IIôtel- de-Ville.

L'imposant défilé des louveteaux, éclaireurs, petites ailes et éclaireuses.

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Le chef suisse Hugues de Itham félicitant le scou¬ tisme fribourgeois pour sa belle vitalité.

(Photos

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M. Georges Ducolterd, président du gouvernement fribourgeois, qui s'adressa également aux scouts

et éclaireuses rassemblés, et Georges Thalmann, Pendant l'acte officiel, devant l'Hôtel de Ville. président de l'Association fribourgeoise.

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En exclusivité pour Fribourg-lllustré Reproduction même partielle

interdite

Expédition suisse 1965

Safari scout il

RIO GRANDE

Claude Lauper, opérateur son.

Après d'intéressants travaux sur la (lore et la faune du sud de la Floride, le convoi du Safari, convoi composé de nos trois véhicules, reprit sa route en direction du Colorado où se trouvent les sources «lu rio Grande del Norte. Notre itinéraire prévoyait une escale à New Orleans, ville cjui fêtait le 110° anni¬ versaire du Club suisse de la ville ; nous fûmes naturellement invités aux festivités, ce qui nous permit de rencontrer différentes person¬ nalités, parmi lesquelles notre ambassadeur aux Ktats-Unis, M. Alfred Zehnder. Nous avons également fait, la connaissance de M. l'aul Miiehlemann, un Fribourgeois de la Masse-Ville, qui vit aux USA depuis 19*20. Il occupe la fonction de directeur de la Manque de Commerce do la ville. A la suite d'une de ses invitations, nous eûmes — les trois Fri¬ bourgeois le plaisir de visiter la ville en sa compagnie; il nous offrit, notre grande sur¬ prise, le jambon et les choux, plat de notre canton. J'éprouvai un plaisir particulier fi parler le patois avec lui ainsi qu'à chanter des refrains de l'abbé Hovel. Lors de notre visite de la ville, nous avons eu la chance d'applaudir I.ioncl Hampton, le célèbre musi¬ cien noir.

Une visite à la « huitième » merveille du monde

Notre route continue par le Texas, plus précisément Houston, où nous passons deux semaines. Programme de travail chargé, étude et décisions définitives en ce qui concerne le «plan d'attaque » du rio Grande. Durant notre séjour dans cette ville, Macheret se déchire les ligaments d'une cheville, ce qui lui vaut un beau plAtre. Avant de quitter cette cité, nous effectuons une visite à la « huitième » merveille du inonde, selon les Texans: l'extraordinaire astrodome ! Stade

circulaire de 6~> 000 places assises, couvert et avec air conditionné.

Après deux longues étapes, nous attei¬ gnons Albuquerque dans le New Mexico, ville de 300 000 habitants dans laquelle nous établissons un camp de base. Nous nous sépa¬ rons d'une grande partie de notre matériel en vue de l'ascension aux sources, les Montagnes San Juan. Nous nous rendons alors à Creede ; Colorado), un village fantôme qui se trouve à environ 50 miles de la source la plus éloignée du rio Grande; la population nous réserve un accueil chaleureux et plus chaud que la tem¬ pérature qui est d'environ —10 degrés ! Notre campement est sous la neige !

Camper sous la neige

La montée aux sources s'effectue en trois étapes dont une, Ci laquelle je prends part, a lieu en « snow-cat » et luges. Cette élape, le vendredi 23 avril, nous conduit assez haut, et nous permet de réaliser un excellent travail sur le plan cinématographique et photogra¬ phique; la température est clémente (—1*2 degrés) pour une altitude de 3700 mètres environ.

Le lendemain était un grand jour pour l'expédition car, pour la première fois, trois de nos embarcations touchèrent l'eau glacée du rio Grande... Moment solennel ! Ce pre¬ mier parcours comprend une distance de 41 kilomètres de rapides qui s'effectuèrent pour le mieux; Philippe Droz, de Mienne, fut le premier safariste à passer involontairement dans l'eau du fleuve, et je suivis son exemple en tin de journée ! Le lendemain, nous des¬ cendions sur Monte Vista. Puis ce fut. l'entrée du fameux canon noir du rio Grande, canon traversant la frontière des Etats Colorado et New Mexico. Huit scouts, dont Claude l.auper, de Fribourg, font partie de l'équipe de l'aventure qui se lance dans l'inconnue de

is r »i*

lioland Doui/oud, collaborateur de notre revue, qui remplit les fonctions de photographe et de cameraman.

ce cafton, tandis que le reste des gars établit son camp à Taos et réalise de très bonnes séquences cinématographiques sur les Indiens Pueblo qui habitent la région.

Une première: la descente de 220 rapides Après deux jours de calme navigation et deux très belles nuits étoilées, l'équipe navale allait s'attaquer au plus dur du parcours. En sept jours, elle allait devoir affronter plus de 220 rapides dans des conditions très difficiles. Il y eut des blessés (Keller, de Zurich, et Borgognon, de Lausanne), un terrible acci¬ dent qui, par chance, n'eut des conséquences que sur le plan matériel (environ 2000 francs de perte) ; les gars étaient littéralement brûlés par le soleil et leurs mains saignaient à force de maintenir les cordes des embarcations dans les rapides les plus difficiles ! Certains jours, leur avance ne dépassa pas 1 kilomètre ! Pendant tout ce temps, je restai au som¬ met du cafton en compagnie de mon ami Claude Macherel, de Fribourg, et du reste de l'équipe; notre mission consistait à lllmer et photographier l'exploit de nos camarades. Claude Macherel, cameraman et public relations.

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Après neuf jours de lutte, le canon était vaincu et le Safari scout il inscrivait une première dans son Livre d'or ! Notre popu¬ larité est grande, grâce aux nouvelles que diffuse l'avion de la Rescue (Service de sau¬ vetage aérien) qui survola l'équipe réguliè¬ rement deux fois par jour. Les gars sont tous très fatigués, Lauper est littéralement exté¬ nué, et ils attendent avec impatience un jour de repos.

Les blessures des scouts se soignent lentement

Nous regagnons Albuquerque où nous récu¬ pérons le matériel (pie nous y avions laissé. Nous restons quelques jours dans cette ville, afin de remettre en état notre matériel qui a beaucoup souffert. Les blessures des scouts se soignent lentement : il faudra que tous soient en forme en vue du Big Bend ! Départ pour Kl Paso avec escale aux White Sands et à Alamogordo. Nous avons l'extraordinaire privilège d'assister au lancement de la fusée J.ittle Joe II, porteuse de la capsule Appolo qui transportera trois homines (trois astro¬ nautes) sur la lune. I)e la mise à feu jusqu'à l'explosion préméditée de l'engin, je réalise une série de photographies documentaires d'un gros intérêt pour la documentation de notre expédition. Nous rendons ensuite visite aux White Sands, ces fameuses dunes de gypse uniques au monde; je suis particuliè¬ rement impressionné par la vision de ces sables blancs comme la neige !

"XL.., B .7.*-' * r - iw Les safarisles au fond du canon du rio (Irnnde. Ils sont en plein effort dans un superbe rapide.

Les safuristes mettent leur matériel en ordre à Albuquerque en nue d'effertuer la descente par haleau jusqu'au réservoir Caballo, en amont d'EVPaso. Photos Holand Dougoud, F ri bourg)

En «conversation» avec les singes de l'espace

A la base d'Ilolloman, près d'Alamogonlo, nous avons évidemment rencontré les techni¬ ciens et ingénieurs suisses qui testent le trop fameux Mirage IIIS, .le peux parler avec le chef de la délégation suisse, M. Molf Imincn- hauser, ef j'apprends quelques détails de la plus haute importance concernant l'avion en question; les résultats des premiers essais dépassent de beaucoup tous les espoirs per¬ mis. Nous visitons également, une partie des installations de cette base (sa superficie est égale au tiers de celle de notre pays I), et je suis vraiment stupéfait de découvrir certains objets ou d'apprendre de précieux renseigne¬ ments sur la technique aéronautique et spa¬ tiale des Ktats-Unis. Je visite le centre d'en¬ traînement des fameux singes de l'espace; ces derniers ne sont guère polis puisqu'ils se font un plaisir de nous cracher au visage.

Nous gagnons ensuite Kl Paso et nous éta¬ blissons notre camp dans une loge des Boys Scouts of America. Sur la route qui nous a conduits à cette ville, nous avons à plusieurs reprises enjambé le rio Grande. Ce dernier n'a plus d'eau depuis le lac artificiel de Cahallo, lac. destiné à l'irrigation des cultures de la plaine. Nous retrouverons l'eau et la naviga¬ tion quelque 100 miles avant le National Park Big Bend (à la jonction «lu rio Conchos) ! Déjà quatre mois d'expédition

Durant, la soirée (lu 20 mai, nous avons fété le quatrième mois de l'expédition, les anni¬ versaires de Fahrni IW ans) et Borgognon (lit ans) et, malheureusement, le départ pour lu Suisse de notre camarade Kinile Tlielcr, de Sicrre. Kn effet, pour de graves raisons de famille, Theler doit regagner immédiatement son domicile. La TV ayant relaté notre arri¬ vée en ville et le départ précipité de notre camarade, une dame inconnue lui offrit un billet de passage à bord d'un avion à réaction en partance cette nuit encore en direction (Je Houston ! Nous regrettons tous le départ de notre compagnon qui était considéré comme un des meilleurs éléments de ce Safari scout 11. Actuellement, nous pensons rétablir l'équi¬ libre de notre bourse ei, reprendre notre route en direction de Brownsville et de la Suisse, avec une ferme intention de pouvoir annoncer aux lecteurs de Fribourg-Illustré: « Le Safari scout II - Hio Grande a accompli avec succès ses buts I »

Les membres du Safari et plus particuliè¬ rement les trois Fribourgeois saluent leurs amis suisses très cordialement.

El Paso (Texas, USA), le 24 mai 1905. Holand Dougoud.

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Le nouveau bâtiment de la «Winterthur»

La « Wînterthur-Accidents » à Fribourg La première concession délivrée à la Winterthur-Accidents, l'autorisant à pratiquer l'assurance en Suisse, date du 27 mars 1875. Fait curieux, ce document porte la signature du célèbre poète Gottfried Keller qui fut en ce temps chancelier de l'Etat de Zurich.

Voici donc plus de 90 ans que la Société œuvre avec succès en Suisse et dans le monde entier. Grâce à son dynamisme et son sens d'organisation, grâce aussi à sa manière conciliante et loyale de régler les sinistres, elle tient une place d'honneur au sein des grandes compagnies européennes.

Son encaissement de primes en Suisse a atteint à fin 1964 210.6 millions, la plaçant au 1er rang des Sociétés travaillant les branches accident et responsabilité civile dans notre pays. Très tôt déjà, l'activité de la Winterthur-Accidents s'est étendue au pays de Fribourg. A l'image de son Canton, l'agence générale de Fribourg a progressé ces derniers temps d'une façon réjouissante. Le développement constant de l'économie en général, de la motorisation, l'implantation de nouvelles

"Me?

Photos: L. Hilber, Fribourg

industries, l'évolution favorable de l'agriculture ont grande¬ ment contribué à cet essor.

Son installation dans le nouvel immeuble aux vastes locaux aménagés de façon rationnelle permit également de modifier sa structure. Sous la responsabilité de ses anciens titulaires, Messieurs Ducrest et Perroud, le service des sinistres a été rat¬ taché directement à l'agence générale. Le contact plus direct et plus étroit avec la clientèle permettra de la servir encore mieux que par le passé.

Au 1er mars 1965, l'agence générale de la Fédérale, Compa¬ gnie anonyme d'assurances, affiliée depuis 1963 au groupe Winterthur, a également transféré ses bureaux dans le nouvel immeuble. Sous la Direction de Monsieur J. Schmutz, agent général, cette entreprise spécialisée dans l'assurance incendie - vol - eau, transport et crédit, permettra de pratiquer certaines branches que la Winterthur-Accidents n'exploite pas ou dans une faible mesure seulement.

Ainsi, avec la Winterthur-Vie, tous les rejetons de la famille Winterthur se trouvent regroupés sous le même toit, œuvrant dans le meilleur esprit au développement des affaires dans le Canton de Fribourg.

Bâtiment administratif et commercial de « Winterthur » Rue de Romont 33, à Fribourg Depuis plusieurs années, la Société Suisse d'Assu¬ rances contre les Accidents à Winterthur cherchait un terrain au centre de la ville, dans l'intention d'y construire pour son propre compte un bâtiment administratif et commercial.

Le choix de cet emplacement s'est arrêté sur l'ancienne propriété de l'hoirie Louis Comte à la Rue de Romont 33-35, qui fut acquise en 1960.

Le programme demandait, entre autres: une uti¬ lisation maximum du terrain à la suite de la cession de bandes pour respecter l'alignement sur Rue de Romont et Rue du Criblet; 2 niveaux en sous-sol, rez-de-chaussée et 6 étages; simplicité et flexibilité de la distribution permettant une adaptation facile aux modifications des organigrammes des travaux; espaces libres de parties portantes massives, ce qui a impliqué l'adoption d'une ossature de béton.

L'immeuble couvre une surface bâtie de 550 m- et occupe un volume de 12 500 m3.

La construction a duré environ 1 an et demi, dès les fouilles terminées. La grande partie des travaux ont pu être adjugés à des entreprises de la place et des environs qui ont donné entière satisfaction au maître de l'ouvrage. M. Colliard

La «Winterthur-Vie» et ses agences générales à Fribourg C'est en 1923 que la Winterthur-Accidents créa la

Winterthur, Société d'Assurances sur la Vie.

La jeune société se développa dès le début d'une manière ré¬ jouissante. Son expansion régulière et ses progrès constants qui lui permirent d'accéder au groupe de tête des compagnies suisses d'assurances sur la vie témoignent de la gestion dyna¬ mique et pleine d'initiative de la Société.

Pour offrir si possible à tous les milieux intéressés la protec¬ tion d'assurances dont ils avaient besoin, la Winterthur-Vie s'efforça constamment de trouver de nouvelles

formes d'assurance. Une grande partie de son succès est certainement dû au fait qu'elle a tou¬ jours su marcher avec son temps et satisfaire, dans l'assurance, aux besoins de l'homme mo¬ derne.

Peu après sa fondation, la Winterthur-Vie a étendu son activité également au Canton de Fribourg. Le développement économique et l'importance croissante de l'industrie au cours des années écoulées ont éveillé, dans le Canton de Fribourg aussi, un besoin accru de protec¬ tion par l'assurance. Cela se répercute dans l'organisation des agences générales du groupe Winterthur sur la place de Fribourg. L'exten¬ sion continue des affaires et le besoin de con¬ seiller et de servir les clients avec soin incitè¬ rent la Winterthur-Vie à rendre ses agences générales indépendantes. Aujourd'hui, elle est représentée à Fribourg par deux agents généraux, soit:

— Monsieur Louis Bulliard, auquel incombe le soin de s'occuper des assurances indivi¬ duelles grande branche et de conseiller les entreprises intéressées à la prévoyance de leur personnel.

— Monsieur Siméon Jaquet, qui est spécialement chargé des affaires de la branche familiale.

Dans les bureaux spacieux et aménagés rationnellement du nouvel immeuble du groupe Winterthur, tous deux seront maintenant en mesure de conseiller leurs clients avec une effi¬ cacité accrue et ils se feront un plaisir de les servir.

Puisse ce bel édifice contribuer à améliorer encore la position importante que la Winterthur-Vie occupe sur la place de Fribourg.

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Comment est née la chaîne des salons de coiffure

«

OLY„

Lorsque, le 3 février de cette année, on annonça l'ouverture du Salon Oly-coiffure, au (5e étage du bâti¬ ment SBS, au numéro 35 de la rue de Homont à Hri- bourg, ce fut une véritable ruée. Et il fallut bien la présence des agents de Securitas pour contenir ce raz- de-marée. On se serait cru à l'ouverture des soldes dans un grand magasin. Kt, comme dans ces maisons de commerce, on aurait pu dire: « Ne vous pressez pas, il y en aura pour tout le monde ! » Grâce à son orga¬ nisation impeccable, le Salon Oly-coiffure de Fribourg put en effet, dès le jour de son ouverture, « prendre en charge » six clientes toutes les dix minutes, soit trente- six clientes à l'heure. Et ce tour de force se répété pour ainsi dire chaque samedi et chaque veille de fête, qui sont évidemment les jours les plus chargés.

A Oly-coiffure, en effet, il est possible de se pré¬ senter sans avoir pris rendez-vous au préalable. Sous l'oeil du gérant, coiffeur diplômé, bénéficiant d'une longue expérience et qui n'a d'autre fonction que de conseiller la clientèle, quelque quinze à vingt employées, toutes spécialisées par un stage à l'Ecole de coiffure, travaillent la main dans la main selon des méthodes modernes et d'avant-garde. Il y a tout d'abord les shampooneuses, puis les permanentistes et les teintu¬ rières et enfin les coiffeuses. Dès sa seconde visite au salon, chaque cliente est déjà considérée comme une ancienne cliente; dans le fichier de la Maison, elle a sa propre carte où sont annotés ses désirs et diverses autres références.

Toutes issues d'une école de coiffure où elles ont été suivies et conseillées sans cesse par des maîtres qui sont à leur entière disposi¬ tion, les employées d Oly-coiffure, par des cours très fréquertts, ne cessent de se perfectionner toujours et de rester ainsi en contact étroit avec les évolutions de la technique et de la mode. Non seulement elles reçoivent ainsi la dernière formation, mais sont encore toujours au courant des dernières nouveautés. Malgré ces avantages évidents, auxquels s'ajoute celui de bénéficier de produits des meilleures qua¬ lités, les prix pour chaque service sont très raisonnables.

MM. Itobcrt liöni (à (jauche) et André Ulrich (à droite) s'cnlrelcnanl des multiplen problèmes que pose, leur raste entreprise. //.<•■ peuvent être fiers du chemin parcouru en si peu d'années el de la véritable révolution <pi'ils ont faite dans l'onjanisation des salons de coiffure pour dames.

Si le nom d'« Oly-coiffure » est né un peu du hasard, l'organisation de cette entreprise par contre ne l'est pas. Bien au contraire. Elle est le fruit d'une collaboration sincère et efficace qui s'est établie depuis plusieurs années déjà entre les deux patrons, MM. Hobert Bflni et André Ulrich, (pie nous nous sommes plu â interviewer à l'intention de nos lecteurs. Ayant fréquemment vu des annonces pour Oly- coiffure dans le journal Construire de Migros, nous avions un premier doute à éclaircir. Oly-coiffure a-t-il une certaine parenté avec Migros? Nos interlocuteurs eurent ce sourire commun aux personnes qui no

Seuls un personnel suffisant et des installations ad hoc per¬ mettent d'accueillir el de servir rapidement les clientes, sans que celles-ci doivent se sou¬ mettre à des rendez-vous préa¬ lables.

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Un métier d'avenir... coiffeuse! A vous, jeunes filles qui désirez apprendre un métier qui vous attire... un métier d'avenir, nous vous offrons la possibilité, par un cours rapide, de devenir coiffeuse. Par nos méthodes modernes, nous vous assurons une excellente formation.

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tiennent pas à dévoiler complètement certains mystères. « Tout le monde le croit, puisque nous faisons notre publicité dans Construire et que notre organisation s'inspire un peu de certains principes qui régissent Migros. Grâce à la chaîne des salons que nous avons ouverts successivement à Lausanne, La Chaux-de-Fonds, Bienne, Genève, Fribourg, Sion et, prochainement, à Martigny, qui occupent au total plus de 120 employés, nous bénéficions d'avantages évidents en ce qui concerne la stabilité du personnel tout d'abord, les achats des produits ensuite que nous payons au meilleur prix bien qu'ils soient tous de haute qualité, et en ce qui concerne enfin la publicité qui est la plupart du temps commune pour tous nos salons. Nos clientes peuvent se déplacer d'une ville à l'autre, elles retrouvent dans tous nos salons Oly-coiffure les mêmes avantages, les mêmes styles et les mêmes prix. »

Dans le domaine de la coiffure, MM. Ulrich et Boni sont certaine¬ ment des novateurs. L'un spécialisé pour hommes, l'autre pour dames, tous deux firent jadis un solide apprentissage. M. André Ulrich débuta dans la profession comme ouvrier coiffeur, occupant encore ses soirées et ses samedis à couper des cheveux à Prez-vers-Noréaz où il avait loué un local et installé un modeste salon à l'auberge. Il ouvrit ensuite son propre Salon Figaro, au numéro 34 du boulevard de Pérolles. C'est à cette époque que M. Ulrich rencontra M. Boni qui fit une car¬ rière analogue, coupant également les cheveux des paysans le soir dans un petit hôtel de Suisse allemande, alors que, de jour, il suivait les cours de l'Ecole de coiffure de Zurich. Puis, après avoir travaillé à Neuchâtel et, fait un stage de quelques mois à Paris, il ouvrait son premier salon en Suisse allemande, avant de s'établir à Pérolles 15, à Fribourg, à l'enseigne Haute Coiffure Robert. Tous deux ont des titres à faire valoir, de champion romand et de champion d'Europe de la coiffure. Dans de passionnantes discussions, il leur arriva plus d'une fois de construire des châteaux en Espagne. Pourtant, peu à (Photos Frédy Minder, Belfaux, et Pierre Charrière, Bulle)

coiffure

I.e salon que A/. André Ulrich exploita naijuère à Prez-vers-Noréaz ! El M. Robert Boni débuta de pareille façon en Suisse allemande. On mesure le chemin par¬ couru depuis lors.

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Le Cercle fribourgeois de Lausanne

fêtera l'art prochain ses 65 arts

Au premier plan : M. Demierre, ancien président : M. Dela- combaz, caissier ; Mlle Mauron, secrétaire : M. Jiussey, muni¬ cipal, membre d'honneur: M. Chavaillaz, président: Mme Karlh : M. Karth, directeur : M. (irandjean, membre d'honneur.

I.ausanne, A l'instar de maintes villes, a son Cercle fribour¬ geois. Nombreux sont nos compatriotes qui habitent lu capitale vaudoise. 11 est pour le moins surprenant, de cons¬ tater qu'une intime partie seulement connaisse l'existence de ce Cercle ou s'y intéresse. Kt pourtant, n'avons-nous pas, nous Fribourgeois, des raisons de se serrer les coudes, de se rencontrer au lieu de s'ignorer? Lausanne est une ville accueillante. Que de Fribourgeois s'y sont établis pour y chercher le travail qui manquait dans un canton aux res¬ sources modestes, aux possibilités limitées et y fonder un foyer !

Le 1(> février 1901, une soixantaine de Fri¬ bourgeois se sont réunis pour jeter les bases d'un cercle qui engloberait la ville et ses envi¬ rons. I.e '^.r) mai de la même année, le Cercle fribourgeois existait ofllciellement. M. Cou- choud, imprimeur, en devenait, le premier président.

I.'article premier des statuts définit claire¬ ment le luit: « Héunir, à Lausanne, les ci¬ toyens fribourgeois, sans distinction de partis politiques ou d'opinions religieuses. »

L'article VJ précise: « Le Cercle cherchera à atteindre ce luit :

a) par des conférences sur des sujets scienti¬ fiques, d'économie sociale, etc.;

Ii) en offrant à ses membres et à leurs fa¬ milles des divertissements, tels que jeux, promenades, concerts, etc. »

Au cours des années, l'activité du Cercle s'est étendue et les bienfaits réalisés ont ap¬

porté un appui moral surtout aux vieillards, aux malades, aux membres plus spécialement éprouvés.

Comme tous les cercles, le nôtre a connu des époques fastes, comme aussi des périodes moins lumineuses.

Actuellement, le Cercle compte 150 mem¬ bres actifs de tous âges et de toutes profes¬ sions. Le comité, composé de neuf membres, est présidé par M. Marcel Chavaillaz, trans¬ ports, avenue des Figuiers 1. Son premier souci est de maintenir les idéaux des fonda¬ teurs, les saines traditions, l'esprit de cama¬ raderie, l'entraide fraternelle.

L'Kxposition nationale, par ses manifes¬ tations patriotiques et folkloriques, les jour¬ nées cantonales, celle de Fribourg si parfai¬ tement réussie, a apporté un regain de vita¬ lité à notre Cercle. Un chœur mixte est né spontanément et compte pour l'instant vingt- cinq chanteurs et chanteuses. La direction en

a été confiée à M. Alphonse Karth, un authen¬ tique Uruérien, qui, après avoir réalisé une belle carrière dans le canton de Fribourg, saura insufflé l'esprit vivifiant du terroir.

Lors de sa dernière assemblée générale, le Cercle fribourgeois a eu le plaisir de nommer membres d'honneur, pour services rendus à la cause des Fribourgeois de Lausanne, M. Alfred Hussey, municipal, directeur des Fi¬ nances de la Ville, et M. Willy (Irandjean, expert-technicien, pour vingt-cinq ans de lidélité.

Kn 1!)(>6, le Cercle fêtera ses 05 ans d'exis¬ tence. Cet anniversaire sera marqué d'une pierre blanche. Le comité ne saurait manqué cette occasion de raffermir les liens d'amitié et, intensifier une propagande de recrutement. La bannière noire et blanche doit rallier sous ses plis tous les Fribourgeois dont l'Ame vibre encore au souvenir du pays natal.

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1000 étudiant.s en 795-5 et 3000 en 1965. Atw (irunds-l'laces, où mirait dû s'ériger le l'oi/er uni¬ versitaire, on brûla une première pierre en carton, rap¬ pelant celte bénite à Home.

¥ ** - M' ■ -t. - P' f' l.e vice-président de

M. William Dul>eij. V Academia,

2000 ÉTUDIANTS ONT MANIFESTÉ Il y a quelques années, une manifestation groupant '2000 ét udiant s aurait été considérée comme impensable à Fribourg. Tout (l'abord, parce que l'Université ne groupait pas encore "2000 étudiants, et puis, surtout, pour beaucoup d'autres raisons !... Mais aujourd'hui qu'ils voient leurs effectifs croître d'année en année ils seront certainement. r>000 d'ici cinq ou six ans —■ les étudiants universitaires de Fribourg ne peuvent pas admettre, et ils n'ont pas tort, qu'aucune solution n'ai! été apportée leur problème, combien capital pour eux du logement et de la nourriture. Il faut en effet savoir que l'Université de Fribourg est la seule de Suisse qui ne possède encore ni foyer ni même restaurant universitaire, l-es étudiants sont pourtant, conscients qu'on ne peut, pas demander des sacritic.es plus grands au peuple fribourgeois, chaque Fribourgeois — y compris vieillards, femmes et enfants pavant déjà chaque année 10 francs pour l'Uni¬ versité. Aussi le président îles étudiants, M. Jean-Daniel Delley, dcnonça-t-il un certain fédéralisme mal digéré, pour inviter les mandataires du peuple fribourgeois .'i envisager désormais une « politique universitaire suisse ». ICI, le texte d'un télégramme fut voté il l'adresse de M. II. P. Tschudi,

président de la Confédération. l'Academia. M. .Ieun-I)aniet Delleg, président de

Les étudiants de Fribourg ont af- firmé à cette occasion leur attache¬ ment ft leur Université; c'est la rai¬ son même pour laquelle ils ont pro¬ testé contre «la politique cahotante, si ce n'est le manque de politique » des autorités fribourgeoises à l'égard de l'Université.

(Photos P. Charrière, Huile) l.a couronne déposée en « Hommage à Georges l'gthon » prouva <[ue les étu¬ diants savent apprécier les hommes politiques « capables ».

Même les étudiants en théologie, qui n'ont pourtant pas les mêmes problèmes que leurs camarades laïcs, ont tenu à marquer leur solidarité. — Ci-dessous: Sur la place Georges-Python.

M

-*■ V «4.

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ères

L'art du moniteur est de savoir faire travailler loul h■ monde au maximum.

On n'a plus 20 ans, mais on a encore... 20 ans. K , ■ *

■Se concentrer, se donner à fond : vouloir = réussir.

Comme le tennis, le volley-ball est un sport complet.

en pleine régénération

dans le canton de Frilionrg

Une fois de plus, et avec combien de gentillesse, Friboury- Uluslré et Reflets fribourgeois nous réserve deux pages. Nous lui en sommes infiniment reconnaissants.

Ce petit reportage sera consacré à certains événements mar¬ quants de l'année, à savoir:

Le cours cantonal de répétition des moniteurs Nonante-sept moniteurs y ont pris part, les 23 et 24 avril, à Kribourg. Salués à l'ouverture du cours par M. Joseph Haymoz, le dynamique président cantonal, ils se répartirent dans les classes suivant les âges pour commencer le travail, qui dans les bois de la Faye, qui dans les forêts de Grandfey. La deuxième journée dut se dérouler en partie en halle, une pluie froide ayant décidé de nous tenir compagnie. Là le test de Macolin, auquel tous les parti¬ cipants se sont soumis, a permis à chacun de se donner à fond sans tellement s'en apercevoir. Chaque discipline s'est avérée d'un très grand attrait pour tous les âges, (.'ensemble de ce test a prouvé, on ne pourrait mieux, qu'en définitive ce n'est pas tellement le poids des ans qui compte, mais surtout la façon dont on les porte. 11 était en effet surprenant de constater à quel point des moniteurs ayant dépassé la cinquantaine et même la soixantaine se sont lancés dans un engagement physique total.

L'après-midi (est-ce par lassitude ou condescendance?), la pluie abandonnait la partie, permettant au tournoi de volley-ball de se dérouler en plein air. Ce fut certainement un magnilique tournoi aux luttes sévères et acharnées, les joueurs continuant de faire travailler leur musculature et tout autant leur adresse, et les spec¬ tateurs fatiguant leurs cordes vocales. On se serait presque cru à la « finale de la Coupe 05 » à Herne.

Le cours se termina trop vite, tellement il fut intéressant, pas¬ sionnant môme. Le licenciement survint, laissant à chacun un brin de nostalgie. C'est assez dire l'ambiance qui le caractérisa. Le cours cantonal des moniteurs

Parallèlement au cours de répétition, l'Office cantonal avait organisé un cours de moniteurs, dont les rangs étaient surtout fournis par les associations et sociétés sportives. Cinquante et un nouveaux moniteurs y ont participé et l'ont réussi. Je pense qu'il est permis d'affirmer que, par ce cours, l'KPGS fribourgeois a fait une salutaire cure île rajeunissement.

Pour permettre un contact immédiat entre les anciens et les nouveaux, la première partie des deux cours était identique. La deuxième par contre donna l'occasion aux «néophytes» de se familiariser avec l'enseignement des disciplines de base.

Des visiteurs de marque

Les deux cours ont eu l'honneur de la visite du conseiller d'Ktat Georges Ducotterd, président du gouvernement, de M. Simonet, chef de service la Direction de l'Instruction publique, de MM. les inspecteurs scolaires du canton, y compris M. l'inspecteur de gym¬ nastique. Chacun put constater l'énorme travail accompli dans

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Face à l'immensité, l'homme reste yrand. la joie et la spontanéité, connue aussi l'excellence du programme dressé avec soin et compétence par M. Otto Peissard, chef tech¬ nique. M. Fins Pallv, inspecteur fédéral, retenu par la maladie, s'était, fait excuser.

La montée s'est bien passée ; la panse est appréciée.

Uu cours d'alpinisme d'été

L'Office cantonal KPGS a conlié une fois de plus l'organisation de ce cours à la Section Moléson du CAS, à Fribourg.

Il aura lieu du 11 au 18 juillet à la Cabane du Sustli, dans la région du col du Susten. I.a direction générale sera confiée à MM. Ilans Schmid et Holf Minder, alors que MM. Pierre Danalet, guide, et Fernand Winckler en assumeront la direction technique. La participation est limitée à trente. Les inscriptions sont à en¬ voyer au plus vile à l'Oflice cantonal EPGS, ruelle Notre-Dame, Fribourg. Les premiers inscrits s'assureront leur participation.

Le cours de l'an dernier à la Cabane du Trient a rencontré un énorme succès. Nul doule que le même sort sera réservé à celui de l'.Kïf). Lu qualité des dirigeants comme celle des instructeurs en est une garantie absolue. Notons la présence au prochain cours, en qualité de moniteur, de l'abbé .Joseph Formet, du Pensionnat de Bertigny.

Jeunes Fribourgeois de 15 à lit ans, ne manquez pas l'occasion ! Des cours de natation

sont prévus à Fribourg, Huile, Broc et probablement Portalban et Kstavaver-le-Lac. Les dates vont être fixées incessamment et, paraîtront dans la presse. Là encore, jeunes Fribourgeois, ne laissez pas passer la chance sans la cueillir !

La course cantonale d'orientation

se déroulera le dimanche 17 octobre. Un fait important intervient cette année pour la première fois: l'Ecole fédérale de gymnastique et de sport de Macolin vient de la doter d'un challenge de grande valeur, affecté obligatoirement à la catégorie B, c'est-à-dire celle réservée aux jeunes gens en Age KPGS.

Comme de coutume, l'Office cantonal EPGS pourvoira à une parfaite organisation. Le cap des 700 participants» déjà été franchi largement. Jeunes Fribourgeois, songez dès maintenant à cette grande manifestation sportive ! Une belle région de noire cher canton vous attend.

En conclusion

11 est non seulement permis mais parfaitement indiqué de dire que l'EPGS progresse dans notre canton, grâce à l'initiative tou¬ jours en éveil de notre Office cantonal, à la collaboration des chefs de districts, au travail des moniteurs et au bel esprit sportif de la jeunesse actuelle. Lnij.

Par ta prudence, l'énertjie de l'homme a raison îles pics les plus redoutables.

Ces jeunes l'isat/es reflètent les beautés de l'alpe.

(Photos P. Charricro, Bulle - F. Minder, Belfaux - Wehrli, Zurich) La Cabane du Sustli où se déroulera le cours 1905. La Cabane, du Trient.

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Schenk Intérieur

présente ses félicitations à Monsieur et Madame Fischer à l'occasion de l'ouver¬ ture du Restaurant Rex, Fribourg.

SCHENK INTERIEUR BIENNE Rue du Débarcadère 47

a réalisé la décoration d'inté¬ rieur au Restaurant Rex, Fribourg

Menuiserie et agencement F. JUTZET LE MOURET Tél. (037) 3 31 93 g"VX7r ASCENSEURS GENDRE FRIBOURG

La cuisine du Restaurant Rex a été L'aménagement

de ce buffet-bar a été conçue et réalisée par la maison Rohr-Röthelin -|- Cie réalisé par la maison spécialisée C. + H. Schmid Fabrique de réfrigérateurs Berne Mattenhofstr. 8 Tél. 031/4611 32 Zurich Schöntalstr. 28 Tél. 051/27 46 98 schmid kuhlmôbel C. + H. Schmid Arbon Tél. 071/46 39 22

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FRIBOURG Pérolles 5

Vue yen fraie dann le restaurant. Après plusieurs mois de travaux, le Res¬

taurant Rex ouvrait à nouveau ses portes, au numéro 5 du boulevard de Pérolles à Fribourg, le 24 mai dernier. .Mais quelle métamorphose ! De l'extérieur déjà, 011 se rend compte des importantes transforma¬ tions qui se sont opérées. Ht, en pénétrant, le client ne peut être (pie ravi. Le nouveau propriétaire, M. Robert Fischer, en colla¬ boration avec les architectes, MM. Geitel¬ de Zurich, Liidi du bureau de M. Schenk, architecte d'intérieur à Bienne, et Hans Bachmann à Fribourg, qui s'occupa de la surveillance des travaux, 11e s'est point contenté de moderniser cet établissement qui jouit d'une situation privilégiée, au centre de Fribourg, à deux pas de la gare et en bordure de ce boulevard de PéroÏÏës si fréquenté. Il y a fait du neuf, certes. Mais il y a surtout donné un cachet des plus sympathiques, par un style inédit à Fribourg et si profondément marqué de l'empreinte rustique. Le bois estjjutilisé avec abondance, le chêne surtout, bruni, foncé, comme dans une « vieille » auberge cossue. Et, comme des taches de lumière, de grandes surfaces blanches faites de bri¬ ques peintes à la chaux apparaissent ici et là, taches qui font mieux ressortir encore l'authenticité et l'abondance du bois.

Car celui-ci est partout. Tout d'abord dans ces grandes poutres barrant le plafond et entre lesquelles se profile un éclairage bien étudié. Mais les parois sont aussi en bois, et le bar et les tables qui alignent leur carré de chêne dans un ordre parfait. Une seule couleur apparaît: c'est le bordeaux des chaises et des sièges du bar. lit puis, un peu de bleu qui se dessine sur d'antiques catelles.

Le bar, qui se prolonge dans toute la profondeur du restaurant, forme un grand L dont l'angle serait arrondi. A l'extérieur, les tabou¬ rets, puis les petites tables facilitant le service. A l'intérieur, le comp¬ toir et, les cuisines, antre de la gastronomie. Car la carte est riche.

Habillée de dessins noirs, verts et blancs, rendant hommage à la céleste vigne, elle présente son assortiment allant des délices des mers aux spécialités fribourgeoises, énumérant enlre deux ses toasls et hors-d'oeuvre, ses grillades et ses spécialités dont l'entrecôte Rousseau, Grand Prix de la Chaîne. Mais des assiettes populaires et tout aussi bien faites pour satisfaire les palais gourmands échelonnent leurs prix entre 2 francs et 1 fr. 50. La carte des vins est à l'image des niels: grands vins du Valais, ceux de l'Etat de Fribourg et foute une gamme de vins blancs suisses parmi les meilleurs précèdent les bordeaux, les CiMe-d'Or et les vins blancs d'Alsace et d'Allemagne. Et un choix égal

Les installations électriques, la fourniture de tableaux électriques d'appareillage et de distribution, la fourniture et la pose de la lustrerie, les installations de téléphone, sonnerie et sonorisation, ont été exécutées par

'</ ■>.

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Henri Spicher S.A. Installations sanitaires Ferblanterie, couverture FRIBOURG schmid kuhlmôbel Buffets de bar Buffets frigorifiques Chambres froides C. -|- H. Schmid Fabrique d'armoires frigorifiques

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La Fabrique renommée pour ses agen¬ cements de bon goût a collaboré à [la réalisation du nouveau Restaurant REX.

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BULLE Tél. (029) 2 75 77

Visitez ses vastes expositions, vous y trouverez CHOIX et QUALITÉ aux

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Coup d'œil sur le bar.

(Photos P. ('.barrière, Huile) .1 lu salle à manger. de vins rouges conduit aux mousseux et

champagnes.

Tout cela vous le retrouvez encore au premier étage, à la salle à manger, où le style rustique est plus accentué encore et où tout invite au péché — qui n'est point mortel — de gourmandise. Sur l'épais tapis recouvrant tout, le sol, les chaises antiques, venues d'Kcosse, sont autant d'invitations à prendre place. Mais le connaisseur ne pourra pas s'empêcher, au préalable, de jeter un coup d'œil admiratif à la table centrale, réservée aux services, et qui, taillée dans le chêne toujours, cons¬ titue une vraie pièce de musée. Du fer forgé, des cuivres complètent le décor. Mais déjà les garçons, revêtus de blouses du pays évoquant l'Oberland, sont là, prêts à vous conseiller dans votre choix peut-être un peu difficile. Tant de bonnes choses s'offrent, à votre gourmandise, alors que votre esprit est encore absorbé par ces mille réussites qui créent cette ambiance si sympathique. Sur un point dans tous les cas votre décision sera vite prise: au Rex, vous y reviendrez, et avec vos meilleurs amis, tant il est vrai qu'une joie totale ne s'apprécie que lorsqu'elle est partagée. Plus que jamais, le Hex mérite bien son nom !

Joseph Spicher, Fribourg

Serrurier diplômé Derrière-les-Remparts 22 Tél. 2 50 48

Tous vos imprimés soignés en typographie, comme en offset, sont effectués par l'imprimeur

de FRIBOURG-ILLUSTRÉ Imprimerie Fragnière S. A.

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