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La dispersion rotatoire magnétique de l'eau dans l'ultra-violet

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Academic year: 2021

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La dispersion rotatoire magnétique de l’eau dans

l’ultra-violet

G. Bruhat

To cite this version:

(2)

LA DISPERSION ROTATOIRE

MAGNÉTIQUE

DE L’EAU DANS L’ULTRA-VIOLET

Par M. G. BRUHAT.

Sommaire. 2014 Comparaison des mesures

publiées

récemment par l’auteur avec les dernières mesures

faites par les méthodes photographiques.

Dans un article

publié

récemment dans ce

journal (1)

en collaboration avec M.

Guinier, j’ai

donné une série de mesures de la constante de Verdet de

l’eau,

faites par

une méthode de

polarisation photoélectrique,

et

j’ai

comparé

ces mesures aux mesures antérieures faites par les méthodes

photographiques.

J’ai

omis,

dans cette

comparaison,

de citer les mesures très

précises

faites

récemment par Miescher

(’),

à

Bâle,

à l’aide

d’un

pola-rimètre

Cotton-Descamps,

mesures que

je

ne

connais-sais pas : le tableau ci-dessous a pour but de combler

cette

lacune; j’y

fais

figurer également

les

me-sures de Roberts

(_),

que

je

n’avais pas citées parce

qu’elles

sont très voisines de celles de

Stephens

et Evans.

La

première ligne

donne les valeurs pBG des

cons-tantes de Verdet trouvées par M. Guinier et

moi;

ces

valeurs sont un peu différentes de celles

qui figurent

à la page 206 de l’article

précédent,

parce

qu’elles

sont

rapportées,

comme celles de Roberts et de

Miescher,

à

lavaleur de

Rodger

et Watson

(1895)

pour la raie

D,

0,1309,

tandis que les

précédentes

étaient

rap-portées

à la valeur de Siertsema

(1891)

pD =

0,1303.

Les deux

lignes

suivantes donnent les valeurs PR et pM données pour les mêmes

longueurs

d’onde par Roberts et

Miescher ;

quoique

ces auteurs aient

employé

comme

nous les raies du mercure, les

longueurs

d’onde

aux-quelles

se

rapportent

leurs mesures

peuvent

différer de

quelques

angstrôms

de celles

auxquelles

se

rapportent

les

nôtres,

à cause de la différence des

procédés

de

sé-paration

des

raies ; j’ai

donc

corrigé

leurs nombres par

(1) G. BRUEAT et A. GUINIER, J. Phys. (1933), 4, 691.

la formule

3p/p

= - 2 à

À/À,

pour les rendre

compa-rables aux nôtres. Les deux dernières

lignes

donnent,

en

millièmes,

les différences relatives entre leurs

nom-bres et les nôtres.

Nos mesures sont faites avec une

précision

du

mil-lième ;

Roberts

indique

que ses lectures sont faites avec une

précision

qui

va de

5/1000

pour le début de l’ultra-violet à

2/1000

pour les dernières

raies;

Miescher

indique

une

précision

allant de

1j100 pour le

violet à

1/400

pour les raies des

plus

courtes

longueurs

d’onde.

On voit que les constantes de Verdet données par

Miescher sont bien d’accord avec les nôtres dans les limites des

précisions

indiquées,

tandis que celles de Roberts

paraissent

un peu

grandes,

surtout pour les

dernières raies.

(1) E. MIESCHER, Helv. Acta, (1931),

4,

398. (3) R. w. RoBERTS, Piatl.

Mag.

(i930), 9, 361.

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