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Étude expérimentale de la conductivité du germanium de type n à 4,2 °K en fonction du champ électrique

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HAL Id: jpa-00206586

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Submitted on 1 Jan 1967

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Étude expérimentale de la conductivité du germanium de type n à 4,2 °K en fonction du champ électrique

Jean-François Le Hir

To cite this version:

Jean-François Le Hir. Étude expérimentale de la conductivité du germanium de type n à 4,2 °K en fonction du champ électrique. Journal de Physique, 1967, 28 (10), pp.805-814.

�10.1051/jphys:019670028010080500�. �jpa-00206586�

(2)

805.

ÉTUDE EXPÉRIMENTALE

DE LA

CONDUCTIVITÉ

DU GERMANIUM DE TYPE n A

4,2

°K

EN FONCTION DU CHAMP

ÉLECTRIQUE

Par

JEAN-FRANÇOIS

LE

HIR,

Centre National d’Études des Télécommunications, Issy-les-Moulineaux.

Résumé. 2014 Nous avons relevé à 4,2 oK les

caractéristiques j (E),

densité de courant en

fonction du

champ électrique,

sur une série d’échantillons en

germanium dopé

à l’arsenic, les concentrations ND - NA variant de 6 x 1013 cm-3 à 3 x 1017 cm-3.

Lorsque

la conduction

se fait par sauts, ces

caractéristiques

sont de la

forme j

= E03B2 pour des

champs électriques supérieurs

à E ~ 0,1 V cm-1; par contre, pour des échantillons montrant une conduction par bande

d’impuretés, j (E)

est linéaire presque

jusqu’à

l’établissement de l’avalanche. Nous n’observons aucune

magnétorésistance

en dehors de la

région

d’avalanche pour une intensité maximale du

champ magnétique

de 6 160 G ; nous en concluons que les variations de la conduc- tivité sont dues à une variation de la conductivité par

impuretés

en fonction du

champ électrique.

Nous trouvons pour le

champ

d’avalanche

Ea

en fonction de la concentration ND - NA :

Ea

~

(ND 2014 NA)1/2.

Abstract. 2014 We have measured at 4.2 oK the

characteristics j (E), density

of current

versus electrical field, on a set of

As-doped germanium samples

with

impurity

concentrations ND - NA from 6 x 1013 cm-3 to 3 x 1017 cm-3. When the conduction mechanism is

by hopping,

for electrical fields

higher

than E ~ 0.1 V cm-1 and up to breakdown we

have j

= E03B2

in contrast with characteristics obtained on

samples showing impurity

band conduction for

which j (E)

is linear almost up to breakdown. A

magnetic

field of maximum

intensity

6 160 G

does not affect

the j (E)

characteristics

except

in the breakdown

region,

we conclude that the observed variations of

conductivity

are a variation of

impurity conductivity

with electrical field.

The breakdown field

Ea against

the concentration ND - NA is :

Ea

~

(ND - NA)1/2.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 28, OCTOBRE 1967,

1. Introduction. - A la

temperature

de l’helium

liquide,

il

existe, d’apr6s

la theorie

classique

des semi-

conducteurs,

tres peu de

porteurs

de

charge

libres dans le

germanium

et ce

materiau,

non

d6g6n6r6, presente

une conductibilite

electrique

tr6s faible.

Neanmoins,

en

presence

d’un

champ electrique,

les

quelques

elec-

trons libres de la bande de conduction

peuvent

acqu6rir

une

energie cinetique

suffisante pour ioniser par chocs les atomes neutres

d’impureté.

Sur la

caracteristique

densite de courant en fonction du

champ 6lectrique,

l’ionisation par chocs se

traduit,

aux

basses

temperatures,

d’abord par une deviation de la loi

d’Ohm, puis

par le

phenomene d’avalanche,

ac-

croissement extremement

rapide

de la densite de

courant pour une valeur

critique

du

champ électrique.

La croissance de la conductibilite avec le

champ electrique [1]

et 1’etablissement de l’avalanche sont

des

proprietes

bien connues du

germanium

n ou p

aux basses

temperatures.

L’avalanche fut mise en

evidence pour la

premiere

fois a la

temperature

de

1’helium

liquide

par Burstein et al.

[2]

en

1953, puis

Sclar et Burstein

[4]

en donn6rent une etude detaillee.

Depuis lors, l’étude

de ces

propri6t6s

a ete

l’objet

de tr6s

nombreuses

experiences [3

a

14],

le

germanium

conte-

nait soit des elements des colonnes III et

V,

soit des im-

puret6s

créant des niveaux

plus profonds [4], [12], [14].

Sur

dix-sept

6chantillons en

germanium dope

a l’ar-

senic dont la concentration varie de 7 X 1013 cm-3 a 3 X loll

cm-3,

nous avons mesure le coefficients de Hall et la resistivite en fonction de la

temperature.

Ces me-

sures nous ont

permis

de determiner

1’energie

d’ionisa-

tion de 1’arsenic dans le

germanium,

la concentration des donneurs

ND,

celle des

accepteurs NA (d’ou

la

compensation K

=

ND/NA) et

ont montre que la conductibilite due aux electrons de la bande de conduc- tion devient

negligeable

devant celle due au mecanisme de

transport

par « sauts »

(ND

1 X 1016

cm-3)

ou

par bande

d’impuret6s (1

X 1016 CM-3

ND

2 X

1017

cm-3)

au-dessous d’une certaine

temperature,

va-

riable suivant les valeurs de

ND

et K

(5

a 7

-K) [15].

Nous donnons ici les resultats d’une 6tude

experi-

mentale de la conductivite des 17 echantillons

prece-

dents en fonction du

champ electrique,

a

4,2

OK. A

cette

temperature,

dans un domaine du

champ

elec-

trique

ou la loi d’Ohm est

v6rifi6e,

la conduction par

impuretes

est

dominante,

la

magnétorésistance

n’est

mesurable sur aucun echantillon ainsi que la tension de Hall pour

ND

6 X 1016 cm-3

[15].

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019670028010080500

(3)

TABLEAU I

Nous montrons d’abord

(chapitre II) qu’à

une

temperature ( T

>

4,2 °K)

telle que la conduction par electrons libres est

dominante,

le comportement des echantillons en fonction du

champ electrique

est

conforme aux resultats

d6jA

connus. Nous terminons par une etude

experimentale

du

champ electrique

d’avalanche

(chapitre IV).

Durant le relev6 des

caracteristiques j (E),

densite

de courant en fonction du

champ électrique,

une

condition

s’impose :

ne pas 6chauffer le reseau cris- tallin. Pour

cela,

a

partir

d’une certaine

puissance dissipee

dans

1’echantillon,

variable suivant le

dopage,

la methode de mesure en courant continu est

relayee

par une m6thode de mesure en

impulsions,

la

largeur

de

celles-ci et leur

frequence

de recurrence

permettant

de determiner la

puissance

limite a ne pas

depasser ;

les

mesures sont effectuées avec des

impulsions

d’une

duree de 2 ys. A

4,2

OK les 6chantillons

trempent

dans l’helium

liquide

afin de rendre

optimales

les condi- tions de refroidissement.

L’echantillon est enferme dans une enceinte en

cuivre

qui

le

prot6ge

de tout rayonnement

parasite.

La

preparation

et la forme en «

pont »

des échan- tillons ont

deja

ete decrites

[15]. Rappelons qu’ils

sont

pr6lev6s

dans des

plaquettes parall6les

au

plan (111)

et que leur

longueur

est

parall6le

a 1’axe

[110].

II. Conductivitd en fonction du

champ dlectrique

a une

tempdrature

telle que la conductivity par dlec- trons libres est dominante. - Les mesures du coeffi- cient de Hall en fonction de la

temperature

nous ont

montre que pour une certaine valeur de

celle-ci, superieure

a

4,2

OK et variable suivant les

echantillons,

la densite des electrons dans la bande de conduction

devient assez

importante

pour masquer

compl6tement

la conduction par

impuretes [15].

Sur

quelques

échan-

tillons

port6s h

une telle

temperature,

maintenue

constante, nous avons mesure la r6sistivit6 et le coeffi- cient de Hall en fonction du

champ electrique ;

de

telles mesures ont

d6jA

ete

ef’ectuees,

en

particulier

par

Koenig [8].

Nous

rappelons

d’abord bri6vement

1’6quation

d’6-

quilibre

due a Price

[6]

et

generalement

utilisee pour

expliquer

la

multiplication

des porteurs libres en fonc- tion du

champ electrique [6], [8], [16], [17], [18].

II.1. DENSITE DES ELECTRONS LIBRES EN FONCTION DU CHAMP

ELECTRIQUE.

CRITERE D’AVALANCHE. - La densite des electrons dans la bande de conduction du

germanium n

pour un

champ electrique

constant et une

temperature

de reseau donnee

peut

etre d6ter- minee en considerant

l’équilibre

entre les différents

taux de

generation

et de recombinaison des porteurs :

ou

AT

est le taux de

generation thermique (en s-1), AI

le taux de

generation

par chocs des electrons

sur les

impuretes

neutres

(en

cm3

s-1) ;

les taux de recombinaison par les processus inverses sont:

BT

taux de recombinaison

(en

cm3

S-1),

BI

taux de recombinaison par effet

Auger (cms s-1) .

AT, BT

et

BI

sont fonctions de la

temperature

de

reseau et de la fonction de distribution en

energie

des

electrons f (E) ; AI

ne

depend

que

def(E).

(4)

807

Aux basses

temperatures :

et

1’ equation (1)

devient :

Tant que n reste

petit,

le terme en n2 est

negligeable (correspondant

a une densite de courant

pour les echantillons moyennement

purs) ;

en

regime permanent,

on a

2013

t = 0 et

l’équation (2)

q

2 )

donne :

Pour les faibles

champs electriques, AI

est

petit

et n

varie en sens inverse de

BT :

Le taux

BT

d6croit

quand 1’energie

des electrons croit

[6], [8],

ainsi n

augmente

avec le

champ

elec-

trique.

Pour des

champs 6lectriques plus 6lev6s, AI

n’est

plus negligeable, BT

decroit en fonction de E et le d6nominateur de

(3)

tend vers zero. Dans cette

region,

une faible variation

de /(s),

done de

BT

et de

AI,

en

fonction du

champ electrique applique,

fait croitre n

tres

rapidement,

d’ou

avalanche;

cette croissance de n a lieu tant que le terme en n2 est

negligeable

dans

(2).

Le crit6re d’avalanche est donc sensiblement :

11.2. RGSULTATS EXPGRIMENTAUX. - Nous donnons les resultats concernant 1’echantillon Z 176

( fig, 1 )

à

la

temperature 7,9

OK : densite de courant

j,

resis-

tivit6 p, densite des electrons libres n et mobilite y en

fonction du

champ electrique

E. Nous avons

suppose

r =

{l.H/{l.

= 1. En fonction de E nous

distinguons

trois

regions :

a)

Pour les

champs electriques

inferieurs à

0,35

V

cm-1,

la loi d’Ohm est

observee, j est

propor- tionnel a

E ;

n, p et 03BC restent constants ;

b)

A

partir

de E ==

0,35

V

cm-1,

la densite de

courant croit

plus

vite que ne

l’indique

la loi

d’Ohm;

cette croissance de la conductibilite est associee a une

augmentation de n, y

restant a peu

près

constant.

Dans cette

region,

dite de «

preavalanche »,

le taux

de recombinaison

BT

decroit en fonction de E et n croit

d’apr6s (4);

FIG. 1. - Z 176.

(5)

c) Lorsque

le

champ electrique

atteint

Ea

=

4,4

V

cm-1,

la relation

(5)

est

vérifiée, n et j

croissent

tres

rapidement,

le

champ critique Ea

est

appel6 champ

d’avalanche.

L’energie acquise

par les elec-

trons n’est pas enti6rement c6d6e au

reseau,

les por- teurs ne sont pas en

6quilibre thermique

avec ce

dernier,

ils sont dits « chauds ». Dans cette

region,

on

suppose que

1’energie

moyenne de 1’61ectron est de l’ordre de

grandeur

de

1’energie

d’activation Sj de

l’impurete,

ce

qui explique

que la

multiplication

des

porteurs

se

produit

pour un

champ electrique

relati-

vement faible dans le

germanium

contenant de 1’arse-

nic ;

il en est de meme des autres elements des colonnes III et

V,

en

particulier

pour les faibles concentrations

d’impuretes,

car alors aux basses tem-

p6ratures

la mobilite est tres elevee.

Nous n’avons releve que le d6but du

palier

vertical

de j (E),

mais la

multiplication

des

porteurs

se

poursuit jusqu’a

ionisation

complete

des

impuretes

et la densite

de

courant j peut

etre

multipliee

par un facteur 105.

Nous

appelons

cette

region

«

region

d’avalanche ».

La

caracteristique j (E) poss6de

une

quatri6me region

a

pente positive lorsque

le terme n2 dans

(2)

n’est

plus négligeable.

Nous n’avons pas 6tudi6 cette

region.

La mobilite 03BC est obtenue a

partir

des mesures du

coefficient de Hall en

presence

d’un

champ magn6- tique

de 500 gauss et de celles de la resistivite. Pour les

champs electriques

inferieurs a

0,35

V

cm-1,

elle

reste constante : {1 =

7,6

X 105 cm2 V-1 s-1. Dans la

region

de

preavalanche,

la mobilite des electrons decroit lentement

quand

le

champ electrique croit;

dans cet echantillon et a cette

temperature,

les elec-

trons sont surtout diffuses par les

phonons

et 1’accrois-

sement de

l’énergie

moyenne des electrons entraine unc diminution de la mobilite.

Les mesures sur l’échantillon K 1036 sont faites

en

presence

d’un

champ magnetique

de 2 000 gauss.

Son

comportement

en fonction du

champ electrique

est

analogue

a celui de 1’echantillon Z 176.

Koenig et

al.

[8] signalent

un maximum de la mobilite entre

0,2

et 1 V cm-1 pour des echantillons tres peu

dopes (ND - NA

4 X 1013

cm-3)

a des

temperatures

situ6es vers 7 OK et 9 OK.

L’amplitude

de ce maximum devient

plus importante

vers de

plus

basses

temperatures

et pour des concentrations

plus

6lev6es

[5].

Ce maximum ne semble

gu6re perceptible

ni sur 1’6chantillon Z 176 a

7,9 OK,

ni sur Fechan-

tillon K 1036 a

7, 14

OK.

Sur la

figure 1,

nous observons une

magn6tor6sis-

tance

importante

dans les trois

regions

de la caract6-

ristique j(E).

Cette remarque est valable pour tous les echantillons dans

lesquels ND S

6 X 1016 cm-3.

III. Conductivitd a

4,2

OK en fonction du

champ dlectrique.

- Nous avons relev6 les

caracteristiques j(E)

sur tous les echantillons a

4,2

OK en l’absence et

en

presence

d’un

champ magnetique longitudinal

et

transverse d’une intensite maximale de 6 160 G. Elles

presentent

les trois

regions precedemment

d6finies

pour

ND 1,25

X 1017

cm-3,

mais leur allure diff6re suivant la teneur en

impuretes.

Un caract6re

general

est l’absence de

magn6tor6sis-

tance dans les

regions

lineaire et de

pr6avalanche.

Une croissance de la r6sistivit6 ne se manifeste que peu

avant

l’avalanche.

Puisque Apjp rr

0

(voir

ex-

pression 7,

reference

[15]),

nous en deduisons que la conductivite due aux electrons

libres,

0’0’ reste tr6s faible devant la conductivite par

impuretes,

a;,

jusque

peu avant 1’etablissement de

l’avalanche : 0’0

61.

A

l’avalanche,

tous les echantillons ayant une concentration

ND

6 X 1016 CM-3

presentent

une

magnetoresistance importante,

en

particulier

dans le

cas transverse.

Depuis

les travaux de McWhorter et Rediker

[9],

nous savons que la

caracteristique j (E)

du germa- nium fortement

compense (K

=

0,6

a

0,95)

montre

une resistance

negative

des que le

champ critique Ea

est

atteint,

le

champ electrique

chute

brusquement

a la valeur

Em

pour

s’y

maintenir

jusqu’a

ionisa-

tion

complete.

Dans notre serie

d’echantillons,

le

specimen

K 1049

presente

la

plus

forte

compensation (K f-- 0,4),

se traduisant par une

legere

resistance

negative

a

1’apparition

de l’avalanche : le

champ electrique

chute de

7,7

V cm-1 a

7,5

V cm-l. L’6chan- tillon Z 170 pour

lequel

la

compensation

est

legere-

ment inferieure

(K N 0,3)

ne

presente

aucune r6sis-

tance

negative. D’apr6s

ces deux

exemples,

il semble

que :

0,3

K

0,4

soit la limite au-dessous de

laquelle

le

phenomene

de resistance

negative

ne se

produise plus.

Nous examinons maintenant les resultats

experi-

mentaux en

distinguant,

suivant la concentration des

impuretes,

trois cas.

III .1. CONDUCTION PAR « SAUTS » : I

ND 1

X 1016 cm-3

( fig. 2, 3, 5).

- La theorie de la conduction par « sauts » due a Miller et Abrahams

[19]

est v6rifi6e

[15]

pour les echantillons situes dans cette gamme de

concentrations;

leur

caracteristique j(E)

est lineaire

jusqu’a

un

champ electrique EI compris

entre

0,1

V cm-1 et

0,3

V cm-1

(tableau I).

Au-dela

de

EI

et

jusqu’a l’avalanche,

nous avons :

les valeurs observees

de P

sont situ6es soit autour

de

1,5,

soit autour de 2. La conductivite

s’exprime

par:

ou

On ne

peut

pas

expliquer

1’allure

de j (E)

dans cette

region

de

preavalanche

par une

augmentation

du

nombre d’electrons libres dans la bande de conduction

ou par une variation de leur

temperature, puisque,

nous 1’avons

deja signale,

l’absence de

magn6tor6sis-

tance montre que la conductivite par electrons libres

(6)

809

FIG. 2.

est

negligeable

devant la conductivite par « sauts ». De

plus,

remarquons que le passage de la

region ohmique (E EI)

a la

region

de

pr6avalanche

est

brusque

dans presque tous les cas. Nous en d6duisons

qu’il s’agit

d’une modification de la conductivite par « sauts »

en fonction du

champ électrique.

Nous n’avons pas pu atteindre la

region

lineaire

de j (E)

sur les trois

specimens

K

1036, -Z

46 et Z 78

qui,

de notre lot

d’échantillons, presentent

a

4,2

OK la

conductivite la

plus

faible. Sur les nos Z 46 et Z

78,

on

observe une

magnetoresistance

sur un domaine du

champ electrique

relativement

plus

etendu que dans les autres cas. La

caracteristique j (E)

relative a

1’echantillon Z 78 est tr6s

perturbee,

en

particulier

il semble

qu’il

se

produise

une

premiere

avalanche

locale pour un

champ electrique

apparent de E =

3,5

V

cm-1 ;

au-dessus de cette

valeur,

on

observe une

magnetoresistance.

Nous attribuons ce

comportement

a un manque

d’homogénéité.

Dans la theorie de Miller et

Abrahams,

la transition d’un electron d’un site

occupe

a un site libre se fait

avec emission ou

absorption

d’un

phonon d’energie :

ei - ej etant la difference

d’energie

entre deux sites

distants

de xi - x. 3’

en 1’absence du

champ

6lec-

trique E (e,

la

charge

de

1’electron).

Ces auteurs ram6nent le calcul de la resistivite du cristal a celui de

l’imp6dance 6quivalente

d’un reseau

FiG.3.

(7)

de mailles dont

chaque

element a une resistance pro-

portionnelle

au nombre de

phonons d’6nergie

A :

ou k est la constante de

Boltzmann,

T la

temperature.

Comme A

depend

du

champ electrique,

on

pourrait

penser que cela entraine une resistance fonction du

champ électrique. Supposons

que ce dernier croisse de

0,1

V cm-1 a 1 V cm-1 dans un echantillon ou la distance entre deux centres est 10-5 cm; la variation

correspondante

de A est 9 X 10-6

eV,

ce

qui A 4,2

°K

entraine une diminution de la resistance de 5

%.

Cette valeur est nettement insuffisante pour

expliquer

la croissance de la conductivite observee entre les valeurs

pr6c6dentes

du

champ electrique :

elle est

multipliee

par un facteur 2 pour les echantillons Z 176 a Z 42

(le

calcul est fait en

negligeant

les etats

excites,

ce

qui

est

justifi6

dans le cas de 1’arsenic dans le

germanium).

Si la conductivite

depend

de

nq plus

que ne

l’indique

le calcul

precedent,

nous devons nous attendre a une

non-linearite

de j (E) plus

accentuée pour des

temp6-

ratures inferieures a

4,2 OK,

aussi serait-il interessant de

reprendre

des mesures a de telles

températures.

En choisissant convenablement une fonction de

distribution f (E)

en

energie (E)

des 6lectrons et connais-

sant la section efficace 6

(fonction

de T et de

E)

afferente a

chaque

processus

considere,

creation ou

recombinaison,

on

peut

calculer les taux A et B de

1’6quation (2), qui

s’6crivent d’une

façon generale :

Cette

equation

devrait donc

permettre

de trouver la densité n en fonction du

champ electrique.

Ce calcul

a ete fait par

Zylbersztejn [18]

dans le cas du germa- nium tres pur, mais il ne

peut

pas

s’appliquer

a nos

échantillons ou la conduction se fait par « sauts ».

Signalons

que Brown a recemment mentionne

[20]

que le fait de

n6gliger

la conduction par

impuretes

dans les determinations

eXpérimentales

de la section efficace de recombinaison conduit a des resultats errones.

Actuellement,

le

champ

reste ouvert aux

investiga-

tions

theoriques, expliquant

d’une

façon

satisfaisante les variations de p en fonction de E.

111.2. CONDUCTION PAR BANDE D’IMPURETÉS : I

1 X 1016 cm-3

ND 1,25

X 1017 cm-3. - La

caracteristique j (E) correspondant

aux 6chantillons Z 80

bi,

Z 80

b2,

Z 58 a, Z 58 b et K 1062 a ne

pr6-

sente

plus

une

region

en

ES.

La loi d’Ohm est observee

jusqu’a

des valeurs du

champ electrique

de l’ordre de 15 V cm-1 bien

plus

6lev6es que dans le cas

prece-

dent et la

region

de

preavalanche

se reduit a une

courbe de raccord avec le

palier

vertical

de j (E) ( fig. 4, 5).

Ces echantillons se situent dans un domaine de concentrations ou la theorie de Miller et Abrahams

FIG. 4.

Densite de courant en fonction du

champ electrique j

=

/(E), temperature

4,2 OK.

n’est

plus applicable,

1’61ectron n’est

plus

localise sur

le donneur. On voit ici

apparaitre,

en fonction du

champ électrique,

un

comportement

tout a fait diff6-

rent de celui des 6chantillons

precedents.

L’allure de la

caracteristique j (E) permet

ainsi de

distinguer,

aux basses

temperatures,

si 1’electron est localise ou non; dans le

premier cas j

= EP et dans

le deuxi6me cas

j(E)

est lineaire

jusque

peu avant l’avalanche.

111.3. CONDUCTION

METALLIQUE : ND

>

1,25

X 1017 cm-3. - Les

caractéristiquesj(E)

des 6chantil-

lons K 1062 b

(2

X 1017

cm-3)

et Z 184

(3

X 1017

cm-3)

restent lin6aires en fonction du

champ électrique ( fig. 5).

Ces deux echantillons ne

presentent plus

une

6nergie

d’ionisation e,

[15],

aucune ionisation par chocs ne se

produit.

Nous constatons ainsi la

disparition

du

phénomène

d’avalanche

lorsque 1’energie

d’ioni-

(8)

811

FIG. 5. - Densite du courant en fonction du

champ electrique

pour différentes concentrations

d’hnpuret6s.

sation de

l’impurete s’annule ;

ceci a lieu pour 1’arse- nic dans le

germanium

entre

1,25

X 1017 cm-3 et

2 X 1017 cm-3.

III . 4. COEFFICIENT DE HALL EN FONCTION DU CHAMP

ELECTRIQ,UE

A

4,2

OK. - En faisant

I’hypoth6se qu’il n’y

a pas d’effet Hall sur la conduction par « sauts »,

le coefficient de Hall du

germanium

de

type

n dans

lequel

la conduction se fait simultan6ment par elec-

trons libres et par

impuretes peut s’ecrire,

dans le cas

d’un

champ magnetique

faible

([J.H 1) :

ou a =

adac. R depend

du

parametre

a que nous

ne pouvons determiner que dans la

partie

lineaire

de j(E).

Dans cette

région, R

n’est mesurable a

4,2

OK

sur aucun echantillon dont la concentration des don-

neurs est inferieure a 6 X 1016 cm-3. Pour un

champ electrique superieur

a

EI,

nous

observons,

en

présence

d’un

champ magnetique

d’une intensite telle que la condition

fLH

1 n’est

plus satisfaite,

une tension

de Hall faible et affectée de

bruits,

ce

qui

donne une

dispersion

et une

grande imprecision

sur les valeurs de R. Les mesures sont

plus precises

au

voisinage

de

l’avalanche,

mais la valeur de a dans cette

region

est

inaccessible a

1’exp6rience.

Sur la

figure 3,

nous donnons un

exemple

de R

= f (E),

cette courbe montre un maximum a 1’avalanche et un minimum pour un

champ electrique 16g6rement

inferieur a

Ea,

mais nous n’avons pu d6duire de R

= f(E)

ni la densite des electrons

libres,

ni leur

mobilite en fonction de E.

IV.

2tude expérimentale

de l’avalanche a

4,2

OK.

- IV .1. CHAMP D’AVALANCHE EN FONCTION DE LA CONCENTRATION DES IMPURETES. - Les caract6ris-

tiques j (E),

a

4,2

OK

permettent

de d6finir avec

pr6ci-

sion le

champ electrique

d’avalanche

Ea

pour tous les echantillons.

Le

problème

de la variation de

Ea

en fonction

de

(ND - NA)

a ete traite

th6oriquement

par Chuen- kov

[16].

Il a

suppose

que,

lorsque 1’energie

moyenne des electrons est

superieure

a celle de l’ionisation des

impuret6s

En la fonction de distribution en

energie

des electrons est d6termin6e par les chocs ionisants.

Ceci le conduit aux conclusions ci-dessous :

a)

pour

Nn - NA

1015 cm-3 et T 19

OK,

le

champ

d’avalanche est

independant

de

ND - NA

et de la

temperature,

b)

pour

ND - NA

> 1015

CM-3

3

Ea

est

proportionnel

a

(ND - N A)1/2.

Sur le mod6le de Price

(equ. 5),

on

peut

faire les remarques suivantes :

a)

a concentration

d’impuretes majoritaires fixe,

un

accroissement de

NA

entraine que 1’avalanche se pro- duit pour une valeur

plus

faible du

rapport BTIA,,

c’est-a-dire a des

champs electriques plus intenses, b)

a

compensation K fixe,1’avalanche

se

produit

pour

une valeur donnee de

BTIAI,

donc pour une fonc- tion de distribution

donn6e;

aux faibles concen-

trations des

impuretes majoritaires,

le meme

champ electrique

donne la meme

repartition energetique

des electrons et le

champ

d’avalanche sera ind6-

pendant

de

ND.

Ceci est v6rifi6

experimentalement

pour

ND

1 X 1015 cm-3

[4], [12].

(9)

Aux faibles

concentrations, d’apr6s

le modele de

Price,

le

champ

d’avalanche ne

dependra

donc que du

rapport (ND - NA) INA;

ceci a ete v6rifi6 par

K0153nig

et al.

[8]

pour

N D - N A

4 X 1013 cm-3. Sur la

figure 6,

nous

representons

les variations du

champ

FIG. 6.

d’avalanche en fonction du

rapport (N D - N A) IN A;

les erreurs sur ce rapport

proviennent principalement

de la determination de

NA (NA

est fonction de exp

(- EllkT),

or une faible erreur sur la determina- tion de EI entraine une erreur

importante

sur celle

de

NA [15]).

Nous remarquons que

E.

est une fonction

decroissante de

(ND - NA) /NA

pour

ce

qui

v6rific

qualitativement

le modele de

Price, c)

le coefficient

BT depend

de la

temperature

du

reseau et de la fonction de distribution des elec-

trons

f (E) ; AI

ne

dépend

que de

f(c).

Le rap-

port BT/An

par suite le

champ

d’avalanche sont

des fonctions de la

temperature

du

reseau; Koenig

et Ginther-Mohr

[5]

ont montre que

Ea

decroit

lorsque

la

temperature croit;

nous confirmons

eXpérimentalement

ce sens de variation de

Ea

en

fonction de T.

Exemples :

Zylbersztejn [21]

a calcule

AI

et

BT

en attribuant

a la fonction de distribution la forme déterminée par Stratton

[22]

dans le cas ou les chocs inter6lectro-

niques

sont

preponderants;

les resultats de ses calculs

sont en accord avec le modele de Price et les resultats

expérimentaux

de

Koenig

et al.

La

première

conclusion de Chuenkov est donc en

contradiction avec

1’experience

en ce

qui

concerne

l’ind6pendance

de

Ea

en fonction de la

temperature.

Le

champ

d’avalanche

Ea

en fonction de

ND - NA

est

represente

sur la

figure

7. Au-dessus de

les

points experimentaux

ne sont pas tres

eloignes

de

la droite en

pointilles : E.

oc

(ND - NA)1/2.

Ceci est

en accord avec la deuxi6me conclusion de Chuenkov mais en desaccord avec les resultats

experimentaux,

d’une part de

Zavaritskaya [12],

et d’autre part de Sclar et Burstein

[4], qui

trouvent une variation lineaire de

Ea

en fonction de

ND - NA. Remarquons

que les

FIG. 7. -

Champ

d’avalanche en fonction de

(ND - NA) -

EH =

f (ND - NA) (a l’origine

des

ordonne es, lire 1 au lieu de 0).

echantillons Z 80

bl,

Z 80

b2

et Z 58 a

qui

ont

approxi-

mativement la meme mobilite a basse

temp6ra-

ture

[15] presentent

la meme valeur du

champ

d’avalanche.

Pour des concentrations

d’impuretes superieures

à

1,25

X 1017

cm-3,

nous n’observons

plus

le

pheno-

mene d’avalanche.

IV. 2. CARACTERE FILAMENTAIRE DE L’AVALANCHE.

- Burstein et Sclar

[4]

ont montre que le

champ

d’avalanche est

independant

de la

longueur

et de la

section de 1’echantillon. Nous confirmons leurs r6sul-

tats par des mesures, d’abord sur 15 barreaux

paralle- 16pip6diques

de section constante

(1 mm2)

et dont la

longueur

varie de

0,5

mm a 14 mm,

puis

sur 11 bar-

reaux de

longueur

constante

(5 mm)

et dont la section passe de 1 mm2 a 16 mm2. Il est a remarquer que le

champ

d’avalanche n’est

independant

de la

longueur

I

de 1’echantillon que si X

1,

X 6tant le libre parcours moyen de 1’electron

[10];

tous nos 6chantillons satis- font a cette condition.

Au cours des

experiences

sur les echantillons de

grande

section et de

longueur

constante, nous avons

(10)

813

FIG. 8. -

D6charge

filamentaire.

observe que l’allure des

caractéristiques V

=

f(I),

tension aux extremites du barreau en fonction du courant,

depend

de la surface des

soudures ;

par contre, que celles-ci soient

ponctuelles

ou

prennent

toute la surface des

extrémités,

la tension d’avalanche

reste constante. Ceci

sugg6re

le caract6re filamentaire de l’avalanche

dej a signale

par

Melngailis

et Mil-

nes

[23]

sur du

germanium

fortement

compense.

Une

tentative pour v6rifier ce caract6re de la

d6charge

est

faite ici sur du materiau peu

compense (K N 0,07).

La m6thode

experimentale

est différente de celle utilisee par les auteurs

precedents ;

elle consiste a

mesurer la resistance

transversale, RT,

d’un barreau de dimensions 1 X 1 X 11 mm3 en fonction du

courant

IL qui

le

parcourt longitudinalement.

Deux

circuits de mesure en courant continu sont

branches,

l’un aux extremites de

1’echantillon,

1’autre a deux

soudures

pratiqu6es

au milieu de deux cotes

opposes

du barreau. La difficulte de

1’exp6rience

est d’obtenir

une difference de

potentiel

nulle entre les deux contacts

opposes quelle

que soit la valeur du courant

longitu-

dinal afin de ne pas

perturber

la mesure de la r6sis- tance

RT.

D’apr6s

les resultats de mesure

(fig. 8),

on

peut

considerer sur la courbe

RT = f (IL),

résistance trans- versale en fonction du courant

longitudinal :

- la

region

1

qui correspond

a la validite de la loi d’Ohm sur la

caracteristique longitudinale VL =, f (IL), RT

=

2,5

X 107 ohms reste constant

jusqu’A VL

=

0,1 volt,

- la

region

2 ou une deviation de la loi d’Ohm est observee sur

vL = f (IL), RT

d6croit de

2,5

X 101

a 1 X 107 ohms. Dans cette

region,

la tension aux

bornes de 1’echantillon croit de

0,1

volt a

7,5

volts.

Cette diminution de

RT

peut

s’expliquer

soit par

une

augmentation

du nombre d’électrons

libres,

soit par une variation de la conductivite par

impu-

retes en fonction de la tension

appliquee

aux

extremites du barreau. Cette derni6re cause sem-

ble,

comme nous 1’avons vu, la raison

principale

de

la decroissance de

RT,

- la

region

3 ou 1’avalanche s’etablit avec un courant

initial

IL

= 3 X 10-7

ampere ; jusqu’a

la va-

leur

IL

= 3 X 10-4

ampere,

la resistance

RT

reste

comprise

entre 1 X 107 et 7 X 106

ohms;

la ten-

sion

(7,5 volts)

et le

champ electrique

restent cons-

tants. On peut conclure que le courant croit dans un ou

plusieurs

filaments d’un facteur

103,

le diam6tre de ces derniers reste

petit

et influence peu la resistance transversale. Nous

n’expliquons

pas les accidents

qui

se

produisent

sur la courbe

RT = f (IL),

I

- la

region

4 a

partir

de

IL

= 3 X 10-4

ampere,

ou

RT presente

d’abord une décroissance lente due a une

augmentation

notable du diam6tre des fila-

ments de

d6charge, puis

une chute

rapide;

ceci

se

produit

au moment ou tous les filaments devien-

nent tangents ou, s’il en existe un

seul,

il occupe toute la section du barreau.

Cette

experience

montre le caract6re filamentaire du

phenomene

d’avalanche dans le cas d’une faible

compensation.

V. Conclusion. - Dans cette etude

experimentale,

nous avons montre

qu’a 4,2

OK l’allure de la caract6-

ristique j(E)

du

germanium

de

type

n, ou la conduction

par

impuretes

est

dominante, permet

de

distinguer

net-

tement la conduction par « sauts »

(electrons localises)

de la conduction par bande

d’impuretes (electrons

non

localises).

Dans le

premier

cas, pour

E N 0,1

V

cm-1,

nous

trouvons j

=

aED,

la valeur

de P

est situ6e soit

(11)

autour de

1,5,

soit autour de 2. Dans le second cas,

j(E)

est lineaire

jusque

peu avant 1’etablissement de I’avalanche.

L’application

d’un

champ magnetique longitudinal

ou transverse d’une intensite maximale de 6 160 G n’affecte pas les

caracteristiques j(E)

a

4,2 OK,

sauf

dans le

voisinage

immediat de l’avalanche. 11 en

resulte que la densite des electrons de la bande de conduction reste faible

jusqu’h

des

champs électriques

de l’ordre de

grandeur

du

champ d’avalanche,

nous

en deduisons que la

region

en Ef3

dej(E)

est due a une

variation de la conduction par « sauts » en fonction du

champ électrique.

Les mesures du coefficient de Hall en fonction du

champ electrique

a

4,2

OK ne nous ont

permis

d’obte-

nir ni la densite des electrons

libres,

ni leur mobilite

en fonction du

champ electrique.

Il serait int6ressant

de

reprendre

ces mesures en creant des porteurs par eclairement

infrarouge

controle.

A

1’avalanche,

pour

ND - NA S 2,2

X 1014

cm-3,

nous vérifions

qualitativement

le modele de Price.

Pour

ND - NA

> 1015

cm-3,

certains auteurs avaient

avance que le

champ

d’avalanche est une fonc- tion lineaire croissante de

ND - NA.

Nos r6sul-

tats sont diff6rents : nous trouvons sensiblement

E.

oc

(ND - NA) 1/2

en accord avec la th6orie de

Chuenkov. Pour

ND - NA =1,25

X 101?

cm-3,

nous

observons encore un

champ d’avalanche,

celui-ci

disparait

pour

ND - NA

= 2 X 1017 cm-3.

L’influence du

champ magnetique

sur l’avalanche

ou

magneto-avalanche

fera

1’objet

d’une etude ulterieure.

Manuscrit reçu le 21

janvier

1967.

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Références

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