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Supposons que A ⊂ B, et considérons un y ∈ f(A)

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Academic year: 2022

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Université Grenoble Alpes Année 2020-2021 ESPE - UFR IM2AG M1 Master MEEF-SD Parcours “Mathématiques”

Algèbre

Ensembles et Applications Correction des exercices 6 et 7

Exercice 6. Soient E etF deux ensembles etf :E→F. SoientA etB deux parties de E.

(i) Démontrer queA⊂B ⇒f(A)⊂f(B). La réciproque est-elle vraie ?

(ii) Démontrer quef(A∩B)⊂f(A)∩f(B). L’inclusion réciproque est-elle vraie ? (iii) Démontrer quef(A∪B)⊂f(A)∪f(B). L’inclusion réciproque est-elle vraie ?

Correction.

(i). Supposons que A ⊂ B, et considérons un y ∈ f(A). Par définition, il existe un a ∈ A tel que f(a) = y. Mais puisque A ⊂ B, on a aussi a ∈ B, et donc y = f(a) ∈ f(B). Ceci montre que f(A)⊂f(B).

La réciproque est fausse. Prenons par exemple, E = {e1, e2}, F = {f1, f2} et f : E → F définie par f(e1) = f(e2) = f1. Si on pose A = {e1} et B = {e2}, alors on a f(A) = {f1} = f(B), mais on n’a pourtant pas A⊂B.

(ii). Soit y ∈ f(A∩B). Par définition, il existe unx ∈ A∩B tel que f(x) = y. D’une part, x ∈ A, et doncy =f(x)∈f(A). D’autre part, x∈B, et donc y=f(x) ∈f(B). Ainsi, y ∈f(A)∩f(B). Ceci montre que f(A∩B)⊂f(A)∩f(B).

L’inclusion réciproque est fausse, et on peut voir ça avec le même contre-exemple qu’au (i) :E ={e1, e2}, F ={f1, f2} etf :E→F définie parf(e1) =f(e2) =f1. Si on pose à nouveauA={e1} etB={e2}, alors on a f(A) =f(B) ={f1}=f(A)∩f(B), tandis que f(A∩B) =f(∅) =∅ : on ne peut donc pas avoirf(A∩B)⊃f(A)∩f(B).

(iii). Soit y∈f(A∪B). Par définition, il existe unx∈A∪B tel que f(x) =y. Orx appartient à A ouB. Six∈A, alorsy=f(x)∈f(A), et six∈B, alorsy=f(x)∈f(B). Ainsi,y∈f(A)∪f(B). Ceci montre que f(A∪B)⊂f(A)∪f(B).

L’inclusion réciproque est vraie. Soity ∈f(A)∪f(B). Siy∈f(A), alors il existea∈Atel quey=f(a); mais comme A⊂A∪B, on alors bien y∈f(A∪B). Siy ∈f(B), l’argument est strictement le même pour conclure que y∈f(A∪B). Ceci montre quef(A∪B)⊃f(A)∪f(B).

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Exercice 7. Soient E etF deux ensembles etf :E→F. SoientC etD deux parties deF. (i) Démontrer queC ⊂D⇒f−1(C)⊂f−1(D). La réciproque est-elle vraie ?

(ii) Démontrer quef−1(C∩D)⊂f−1(C)∩f−1(D). L’inclusion réciproque est-elle vraie ? (iii) Démontrer quef−1(C∪D)⊂f−1(C)∪f−1(D). L’inclusion réciproque est-elle vraie ?

Correction.

(i). Supposons queC⊂D, et considérons unx∈f−1(C). Par définition, on af(x)∈C. Mais puisque C⊂D, on a aussif(x)∈D. Il suit alors de la définition quex est dans f−1(D).

La réciproque est fausse. Prenons par exemple, E ={e1, e2},F ={f1, f2, f3} etf :E → F définie par f(e1) = f1 et f(e2) = f2. Si on pose C = {f2, f3} etD = {f1, f2}, alors on a f−1(C) ={e2}, qui est contenu dans f−1(D) ={e1, e2}, mais on n’a pourtant pas C⊂D.

(ii). Soit x ∈ f−1(C∩D). Par définition, f(x) ∈ C∩D. D’une part, f(x) ∈ C, donc x ∈ f−1(C).

D’autre part,f(x)∈D, donc x∈f−1(D). On a donc bienf−1(C∩D)⊂f−1(C)∩f−1(D).

L’inclusion réciproque est vraie. Soit x ∈ f−1(C)∩f−1(D). Puisque x ∈ f−1(C), on a f(x) ∈ C, et puisquex∈f−1(D), on af(x)∈D. Doncf(x)∈C∩D, ce qui signifie bien quex∈f−1(C∩D).

(iii). Soitx∈f−1(C∪D). Alorsf(x)∈C∪D, autrement ditf(x)est dansCou dansD. Sif(x)∈C, cela signifie quex∈f−1(C). Et sinonx∈f−1(D). On a donc bien x∈f−1(C)∪f−1(D).

L’inclusion réciproque est vraie. Soit x ∈ f−1(C) ∪f−1(D). Si x ∈ f−1(C), alors f(x) ∈ C. Sinon, x∈f−1(D) et donc f(x)∈D. Autrement dit,f(x)∈C∪D, ce qui signifie bien quex∈f−1(C∪D).

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Exercice 20. On munitR2 de la relation≺définie par

(x, y)≺(x0, y0)⇔x≤x0 ety≤y0.

(1) Démontrer que≺est une relation d’ordre surR2. L’ordre est-il total ?

(2) Le disque fermé de centre O et de rayon 1 a-t-il des majorants ? Un plus grand élément ? Une borne supérieure ?

Correction.

(1).

La relation≺est

– réflexive : pour tout(x, y)∈R2, on ax≤x ety≤y.

– transitive : si(x1, y1)≺(x2, y2) et(x2, y2)≺(x3, y3), alors x1 ≤x2≤x3 ety1 ≤y2 ≤y3 donc(x1, y1)≺(x3, y3).

– antisymétrique : si (x, y) ≺(x0, y0) et(x0, y0)≺(x, y), alors on a à la foisx ≤x0 etx0 ≤x et donc x=x0 et de mêmey =y0.

Elle définit donc bien une relation d’ordre surR2.

L’ordre n’est pas total, car on ne peut pas comparer (0,1)et(1,0).

(2).

Soit (x, y) un majorant de ce disque noté D. Alors (1,0)≺(x, y) et donc x ≥1. De même, (0,1)≺ (x, y)et doncy≥1. Ainsi, on ax≥1ety≥1. Réciproquement, soit(x, y)∈R2 tel quex≥1ety≥1.

Alors(x, y) est clairement un majorant de D, puisque tout élément(x0, y0) deD vérifiex20+y02 ≤1, et donc x0 ≤1 ety0≤1. On en déduit que l’ensemble des majorants de Dest

{(x, y)∈R2; x≥1ety≥1}.

Dn’admet donc pas de plus grand élément, puisque les majorants deDne sont pas dansD. En revanche, Dadmet une borne supérieure qui est (1,1), le plus petit des majorants de D.

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