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Résectiontransurétraledelaprostate:bipolaireversusmonopolaire:étudeprospectiverandomisée RésultatsàlongtermedelaphotovaporisationprostatiqueparlaserGreenlight HBP:traitements821

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Academic year: 2022

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(1)

HBP : traitements 821

Tableau 1.

Caractéristique Volume prosta-

tique < 80 mL

Volume prosta- tique80 mL

p-value

Patients (n) 59 33

Âge (années) 69±7 68±8 0,72

Volume prostatique (mL) 52±16 116±30 < 0,001

PSA (ng/mL) 3,4±3,4 8,5±8,1 0,001

Rétention complète (n) 17 (29 %) 12 (36 %) 0,49

IPSS 19,4±6,5 21,0±6,4 0,37

Qmax (mL/s) 9,7±5,2 8,6±3,4 0,35

RPM (mL) 98±82 114±86 0,48

Antiagrégants (n) 13 (22 %) 5 (15 %) 0,59

Anticoagulants (n) 8 (14 %) 1 (3 %) 0,15

Durée opératoire (min) 74±27 106±33 < 0,001

Durée de laser (min) 36±12 63±23 < 0,001

Énergie délivrée (kJ) 262±109 536±207 < 0,001

Énergie/volume (J/mL) 5207±2088 4658±1454 0,15

Nombre de fibres (n) 1,1±0,3 1,6±0,6 <0,001

Conversion en RTUP (n) 2 (3 %) 1 (3 %) 1

Irrigations postopératoires (n) 5 (8 %) 5 (15 %) 0,49

TURP syndrome (n) 0 0 1

Transfusion (n) 1 (2 %) (sous AVK) 0 1

Ablation sonde à j1 (n) 54 (92 %) 27 (82 %) 0,19

Sortie à j1 ; j2 ; j1 + j2(n) 42 (71 %) ; 11 (19 %) ; 53 (90 %)

15 (45 %) ; 11 (33 %) ; 26 (79 %)

0,02 ; 0,13 ; 0,21

Réhospitalisation (n) 1 (2 %) 2 (6 %) 0,27

Prostatite (n) 0 1 (3 %) 0,36

Tous les patients en rétention avant la procédure urinent par voie naturelle à 1 mois. Les résultats fonctionnels, le volume prostatique résiduel et l’évolution du PSA sont rapportés dans le Tableau 2.

Tableau 2.

Paramètre Préopératoire 1 mois 3 mois 12 mois

IPSS

< 80 mL 19,4±6,5 7,9±5,6 (p< 0,001) 5,8±4,5 3,0±3,0

80 mL 21,0±6,4 7,4±4,8 (p< 0,001) 6,1±4,6 4,6±3,8 Qmax (mL/s)

< 80 mL 9,7±5,2 20,6±11,2 (p< 0,001) 22,0±10,6 27,3±13,8

80 mL 8,6±3,4 21,1±12,3 (p< 0,001) 25,7±16,0 22,0±8,9 RPM (mL)

< 80 mL 98±82 21±30 (p< 0,001) 17±25 24±33

80 mL 114±86 25±22 (p< 0,001) 15±23 29±33 PSA (ng/mL)

< 80 mL 3,4±3,4 2,2±4,2 (p< 0,001) 1,5±0,8

80 mL 8,5±8,1 3,5±3,3 (p= 0,004) 3,6±2,6

Volume prostatique (mL)

< 80 mL 52±16 25±12 (p= 0,002) 23±11

80 mL 116±30 50±21 (p< 0,001) 50±23

Deux cas de sténose urétrale sont rapportés (2 %) et aucune réin- tervention à un an.

Conclusion.—Les résultats fonctionnels à court et moyen termes du traitement de l’HBP symptomatique par laser Greenlight XPS sont satisfaisants et la morbidité est faible. Les durées de sondage et d’hospitalisation sont réduites. Un suivi prolongé est nécessaire pour valider ces résultats sur le long terme.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.08.185

O-162

Résultats à long terme de la photovaporisation prostatique par laser Greenlight

E. Broggi , A. May , H. Lorphelin , G. Giretti , N. Brichart , F. Bruyere

CHU Bretonneau, Tours, France

Objectifs.—La photovaporisation prostatique (PVP) est une moda- lité de traitement chirurgical de l’hypertrophie bénigne de prostate (HBP) en plein essor. Cette technique est particulièrement intéres- sante chez les patients sous traitement anti-agrégant plaquettaire ou anticoagulant car elle permet de mieux contrôler le risque hémorragique. Nous manquons de données sur l’efficacité et la

tolérance à long terme de la PVP. L’objectif de cette étude était donc de faire part des résultats fonctionnels et des complications post-opératoires sur une série de patients suivis pendant quatre ans.

Méthodes.—Nous avons réalisé une étude de cohorte prospective monocentrique des patients opérés d’une PVP par le laser Green- light de la société AMS. Le suivi prévoyait une consultation à trois mois, six mois, un an, deux ans, trois ans et quatre ans. Les para- mètres de suivi étaient le débit urinaire maximal (Qmax), le score IPSS, le résidu post-mictionnel (RPM) et le taux de PSA total sérique.

Une analyse bactériologique des urines était réalisée à chaque date de suivi. Les effets indésirables étaient recensés ainsi que la néces- sité de drainage vésical en post-opératoire (repose de sonde vésical ou pose de cathéter sus-pubien). Enfin, on relevait la nécessité d’une réintervention pendant la période de suivi.

Résultat.—Sur plus de 300 malades opérés entre septembre 2005 et mai 2012, 64 patients présentaient un recul de plus de quatre ans.

Les caractéristiques des patients sont résumées dans le Tableau 1 : Tableau 1.

Âge moyen±DS (années) 73,6±1,4

ASA médian [extrêmes] 3 (1—4)

Antécédent de traitement chirurgical de l’HBP

8 (12,5 %) Antécédent de cancer de prostate 3 (4,7 %) Volume prostatique initial moyen±DS

(mL)

70,8±5,0

PSA initial moyen (ng/mL) 8,1±2,7

Créatininémie initiale moyenne±DS (uM)

121,2±19,5 Sonde vésicale ou cathéter sus-pubien

pré opératoire

38 (59,3 %) Nombre de Joules moyen

administrés±DS (KJ)

239±13 Durée opératoire moyenne±DS

(minutes)

79,7±4,5 Durée d’hospitalisation moyenne±DS

(jours)

3,0±0,2

Les résultats fonctionnels de la PVP sont stables dans le temps puisque le débit maximum moyen était à 18,8 mL/min à quatre ans, l’IPSS moyen à 4,1, le résidu post mictionnel moyen à 30 mL. Le taux de réintervention atteignait 7,7 % à quatre ans. Le suivi médian des patients suivi sur une période de quatre ans était de 24 mois. Les résultats fonctionnels de la PVP à long terme (quatre ans) étaient satisfaisants. On a observé une augmentation moyenne de 8,5 mL/s du débit urinaire maximal, une diminution moyenne de 15,5 points du score IPSS, et une diminution moyenne de 39,5 mL du RPM. Les principaux effets indésirables observés étaient les urgenturies, la pollakiurie et l’incontinence urinaire. Vingt-sept patients (42,2 %) ont dû être resondés en post-opératoire. Un décaillotage vésical a été réalisé chez un seul patient.

Conclusion.— La PVP a montré une efficacité durable sur une période de quatre ans de suivi. Son profil de tolérance s’est révélé être tout à fait acceptable sur cette même période. D’autres études viendront comparer les résultats à long terme de la PVP avec ceux de la RTUP.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.08.186

O-163

Résection transurétrale de la prostate : bipolaire versus monopolaire : étude prospective

randomisée

S. Ghozzi , J. Maarouf , H. Khouni , O. Elmansouri , J. Ghorbel , M. Dridi , R. Khiari , N. Benrais

Hôpital Militaire, Tunis, Tunisie

(2)

822 Communications orales

Objectifs-introduction.— La résection prostatique bipolaire vient enrichir l’arsenal thérapeutique de l’HBP, mais quel est son apport par rapport à la mono polaire.

But.— Comparer la résection transuréthrale de la prostate (RTUP) bipolaire avec la résection mono polaire.

Méthodes.—Il s’agit d’une étude prospective randomisée réalisée entre janvier 2010 et septembre 2011. Les données démographiques des patients et les indications de la chirurgie ont été enregistrées.

On a étudié en premier lieu l’efficacité du traitement (débit maxi- mal, le score IPSS) et les complications (événements indésirables, le TURP syndrome clinique et biologique mesuré par la baisse postopé- ratoire de la natrémie et le taux d’hémoglobine). En second lieu, on a étudié la durée de l’intervention, la durée de l’irrigation, de drainage et de l’hospitalisation.

Résultat.— Soixante patients consécutifs ont été randomisés, 29 patients dans le groupe de RTUP monopolaire et 31 dans le groupe de RTUP bipolaire. Les deux groupes étaient comparables en âge, volume de la prostate, valeur moyenne de PSA et score IPSS. La baisse moyenne de la natrémie postopératoire pour les groupes RTUP bipolaires et mono polaires était respectivement 1,2 et 8,7 mmol/L. Il n’y avait aucune différence statistique dans la baisse de l’hémoglobinémie postopératoire entre les deux groupes. La durée moyenne du drainage était respectivement 26,6 et 52 heures dans les groupes bipolaires et mono polaires. Cette différence était statistiquement significative, tout comme la différence dans la durée d’hospitalisation. Les améliorations de l’IPSS et Qmax étaient comparables entre les deux groupes à 12 mois de suivi.

Conclusion.—La RTUP bipolaire offre des résultats cliniquement comparables à la mono polaire avec une réduction de la durée d’irrigation, du délai d’ablation de la sonde vésicale et de la durée d’hospitalisation. Elle permet en outre la résection d’une prostate plus grosse sans variation électrolytique importante. L’inconvénient de passer de RTUP mono polaire à la bipolaire est le coût du matériel à l’achat et à l’usage (fragilité de l’anse).

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.08.187

O-164

Influence de la taille de la prostate sur les résultats de la photovaporisation laser de prostate : étude prospective sur 192 patients

J.-N. Cornu , J.-B. Terrasa , O. Cussenot , F. Haab , B. Lukacs CHU Tenon, Paris, France

Objectifs.—Comparer les résultats fonctionnels et les complications de la photovaporisation laser de la prostate (PVP) 120 W entre les patients avec un volume prostatique > 80 mL et les patients avec un volume prostatique < 80 mL.

Méthodes.— Une évaluation prospective, unicentrique, a été menée entre 2007 et 2012 sur 192 patients traités par PVP (178 par Greenlight HPSTM 120 W, et 14 par Greenlight XPSTM 180 W). Les données évaluées en préopératoire étaient : âge, antécédents, score ASA, dosage de PSA, volume prostatique par échogra- phie endorectale, International Prostate Symptom Score (I-PSS), Danish Prostate Symptom score sexual (DAN-PSSsex), débit urinaire maximal (Qmax), et résidu post-mictionnel (RPM). Les données recueillies en per-opératoire étaient la durée de la procédure, la durée d’utilisation du laser, le nombre de joules délivré, le nombre de fibres utilisées. Les données évaluées en postopératoire précoce étaient les complications immédiates, la durée de sondage et de séjour, les symptômes postopératoires a 1 mois selon un question- naire dédié. L’I-PSS, le DAN-PSSsex et les données de la débitmétrie étaient évalués a long terme. Les données ont été comparées dans les deux groupes (volume prostatique > 80 mL ou < 80 mL) par le test du Chi2(données qualitatives) ou le test de Mann-Whitney (données quantitatives).

Résultat.— Cent quarante-cinq patients avaient un volume pros- tatique < 80 mL (volume moyen 50±15 mL [15—78], groupe 1), et 47 patients un volume prostatique > 80 mL (volume moyen 105±25 mL [80—165], groupe 2). Les patients du groupe 2 étaient plus souvent sondés en préopératoire et avaient un niveau de PSA plus élevé. Les deux groupes étaient comparables sur tous les autres paramètres. Dans le groupe 2, les durées d’utilisation du laser, de temps opératoire, et de sondage postopératoire étaient significa- tivement plus élevées, ainsi que le nombre de joules utilisées. Il n’existait pas de différence significative pour le nombre de fibres utilisées, la durée de séjour, les complications postopératoires ou les symptômes postopératoires à un mois. Après un suivi moyen comparable de dix mois dans chaque groupe, il n’y avait pas de différence significative sur l’I-PSS, le Qmax ou le RPM. Chez les patients sexuellement actifs, le score DAN-PSSsex global n’était pas différent entre les deux groupes. Dans les deux groupes, la fonction érectile (question 1A du DAN-PSSsex) n’était pas impactée, tandis que l’éjaculation (question 2A du DAN-PSSsex) était significative- ment réduite.

Conclusion.—Chez les patients avec une prostate > 80 mL, la durée opératoire était plus longue et l’énergie délivrée plus importante, sans influence sur les complications postopératoires, ni les résultats fonctionnels urinaires, ni la sexualité.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.08.188

O-165

Vaporisation bipolaire au plasma par rapport à la résection monopolaire et bipolaire — quel est « le meilleur choix » en cas d’HBP de taille moyenne ?

B. Geavlete , R. Multescu , F. Stanescu , C. Moldoveanu , M. Jecu , D. Georgescu , L. Adou , P. Geavlete

Hôpital Saint Jean de Jérusalem B, Roumanie

Objectifs.—En cas d’HBP de taille moyenne la vaporisation bipolaire au plasma de la prostate (VBPP), la résection transurétrale bipolaire en milieu salin (TURis) et la résection monopolaire transurétrale de la prostate (RTUP) sont les techniques endoscopiques possibles.

Le but de cette étude prospective, randomisée est de comparer l’efficacité chirurgicale, le taux de complications et de suivi des résultats.

Méthodes.—Un total de 510 patients étaient porteurs d’une HBP avec un volume de la prostate entre 30 et 80 mL, Qmax < 10 ml/s et IPSS > 19. Ils ont été également randomisés dans trois bras de traitement endoscopique. Tous les cas ont été évalués à un, trois, six, 12, 18, 24 et 30 mois après l’intervention par l’IPSS, le Qmax, la qualité de vie et le VRP, puis le volume de la prostate et le taux du PSA à intervalle de six mois.

Résultat.— En comparant respectivement VBPP/TURis/RTUP : le temps opératoire moyen (39,7 contre 52,1 et 55,6 minutes), la période de cathétérisme (23,5 contre 46,3 et 72,8 heures) et du séjour à l’hôpital (1,9 contre 3,1 et 4,2 jours) étaient significative- ment plus courts pour les patients de la série VBPP. Les taux de chute moyens d’hémoglobine (0,5 contre 1,2 et 1,6 g/dL), du saignement per opératoire (1,8 % contre 8,2 % et 13,5 %) et de la perforation capsulaire (1,2 % contre 7,1 % et 9,4 %) ont été considérablement réduits dans la série VBPP. Le taux de symptômes irritatifs précoces était statistiquement similaire dans les 3 bras de l’étude. Au cours du suivi, les patients VBPP ont montré des paramètres significative- ment supérieurs concernant l’IPSS et le Qmax, tandis que la qualité de vie et le VRP étaient similaires dans les trois bras. Le taux du PSA et le volume de la prostate postopératoire ont eu une évolution similaire.

Conclusion.— VBPP a présenté une efficacité chirurgicale supé- rieure, des capacités semblables élimination de tissus avec HBP, réduit la morbidité périopératoire, récupération postopératoire

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