EXAMEN DE PHYSIQUE QUANTIQUE PARTIE A
Traiter un exercice au choix Aucun document n’est autorisé Temps alloué : 40 mn
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EXERCICE 1 :
Soient
!
1 et!
2 deux vecteurs propres normalisés d’un HamiltonienH
correspondant à des valeurs propres différentesE
1 etE
2 (on pourra poserE
1! E
2= !!
).a-/ On considère le vecteur d’état
!
" défini par :!
"# ! (
1" !
2)
. Normer!
" et calculer la valeur moyenneE
de l’énergie pour cet état, ainsi que l’écart quadratique moyen!E
.b- / On suppose qu’à l’instant
t = 0
le système décrit parH
se trouve dans l’état! ( t = 0 ) = !
" . Quelest le vecteur d’état
! ( ) t
du système à l’instantt
?c-/ On considère l’observable
A
possédant les propriétés suivantes :A !
1= !
2A !
2= !
1Quelles sont les valeurs propres
a
de l’observable deA
?d-/ Construire les combinaisons linéaires
!
± de!
1 et!
2 , vecteurs propres deA
.e-/ On suppose qu’on l’instant
t = 0
le système se trouve dans l’état!
" relatif à la valeur proprea = !1
.Quelle est la probabilité lors d’une mesure de la grandeur
A
effectuée à l’instantt
, de trouver la valeura = !1
?EXERCICE 2 : Puits de potentiel 2D
On considère une particule de masse
µ
dans un puits infini à deux dimensions :V x ( , y ) = 0 0 " partout ailleurs ! x ! a et 0 ! y ! a
# $
%
On rajoute une perturbation :
( )
00 2 et 0 2
0 partout ailleurs
a a
w x y
W x
⎧ ≤ ≤ ≤ ≤
= ⎪ ⎨
⎪⎩
a-/ Calculer, au premier ordre en
w
0, l’énergie perturbée de l’état fondamental.b-/ On considère maintenant le premier état excité. Quelle est sa dégénérescence ?
c-/ Calculer au premier ordre les énergies perturbées et à l’ordre 0 en
w
0 les fonctions d’ondes correspondantes.On rappelle que les états et énergies propres d’une particule de masse
m
dans un puits infini unidimensionnel, de largeura
, sont :( )
2 2 2
2
2 sin ;
k k
2
x k x E k
a a ma
π π
ψ = = h
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EXAMEN DE PHYSIQUE QUANTIQUE PARTIE B : PROBLEME
Documents autorisés (sauf livres) Temps alloué : 2H20
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ELECTRON FLOTTANT SUR DE L’HELIUM LIQUIDE
(fluctuat nec mergitur)
Références bibliographiques :
Ce problème est inspiré de l’article suivant :
“Quantum Computing Using Electrons Floating on Liquid Helium”
M. I. Dykman (1) and P. M. Platzman (2)
(1) Michigan State University, Dept. of Physics & Astronomy, East Lansing, MI 48824
(2) Bell Laboratories, Lucent Technologies, Murray Hill, NJ 07974
Une description plus détaillée de la situation physique étudiée ci-dessous se trouve sur l’URL en libre accès : http://arxiv.org/abs/quant-phy/0007113v1
On considère un électron de masse
m
et de chargeq
, en mouvement à la surface d’un bain d’hélium liquide (figure 1). On suppose que le mouvement de l’électron dans le planOxy
de la surface est limité par des électrodes non représentées sur la figure. On ne s’intéresse dans ce problème qu’au mouvement dans la directionz
perpendiculaire à la surface.Figure 1 : Géométrie du dispositif 1 La quantification du mouvement de l’électron
1.1. Le potentiel d’interaction entre l’électron et l’hélium liquide est supposé infini si l’électron est à l’intérieur du liquide
( z < 0 )
. En déduire la valeur de la fonction d’ondeψ ( ) z t ,
de l’électron pourz < 0
et rappeler la condition de continuité deψ ( ) z t ,
enz = 0
.1.2. Quand l’électron est placé dans le demi-espace
z ≥ 0
, il possède une énergie potentielle d’origine électrostatique, due à son interaction avec son « image » électrique dans l’hélium. Cette énergie a pour expression( ) ( )
2 0
avec 1
4 4 1
V z q z
ε πε ε
Λ −
= − Λ =
+
où
ε
est la constante diélectrique de l’hélium.Rappeler l’équation qui régit l’évolution temporelle de la fonction d’onde
ψ ( ) z t ,
de l’électron.www.al3abkari-pro.com
1.3. On cherche des solutions stationnaires de cette équation sous la forme
! ( ) z , t = ! ( ) z e
!i
!Et
. Donner sans démonstration l’équation vérifiée par
φ ( ) z
(équation de Schrödinger indépendante du temps). Dans la suite, on noteraE
n, oùn
est un entier strictement positif, les énergies négatives (états liés) pour lesquelles cette équation admet une solution.1.4. Recherche de l’état fondamental
On se donne pour
z ≥ 0
la fonction d’ondeφ
1( ) z = c ze
1 −κ1z, oùc
1 etκ
1 sont des nombres réels strictement positifs.(a) Déterminer le coefficient
κ
1 et l’énergieE
1 tels queφ
1 soit solution de l’équation de Schrödinger indépendante du temps. On exprimeraκ
1 etE
1 en fonction dem , et Λ h
.(b) Cette fonction d’onde correspond à l’état fondamental du système. Donnez un argument qui le prouve.
(c) Déterminer
c
1(en fonction deκ
1) pour queφ
1( ) z
soit normalisée.On donne
0 n u
! u e du n
∞
−
=
∫
(d) Déterminer la valeur moyenne
z
1= z
pour un électron préparé dans l’étatφ
1( ) z
. On exprimera le résultat en fonction dem , et Λ h
.(e) On rappelle la masse et la charge de l’électron :
m = 9,1 10 kg ×
−31 etq = − 1,6 10 C ×
−19 . On donne également( 4 πε
0)
−1= 9 10 J.m.C ×
9 -2etε ≈ 1,057
.Calculer l’énergie
E
1(en Joule, puis en milli-électronVolt) et l’extensionz
1 (en nanomètres) de la fonction d’ondeφ
1( ) z
.1.5. Recherche du premier état excité
On considère maintenant la fonction d’onde normalisée
φ
2( ) z = c z
2( 1 − κ
2z e )
−κ2z, oùc
2 etκ
2 sont des nombres réels strictement positifs. On ne cherchera pas à calculerc
2.(a) Déterminer le coefficient
κ
2 et l’énergieE
2 tels queφ
2 soit solution de l’équation de Schrödinger indépendante du temps.(b) Vérifier la relation 2 1
4
E = E
. Donner en GHz les fréquences 1E
1,
2E
2h h
ν = ν =
, ainsi que la fréquenceν
correspondant à la transitionφ
1↔ φ
2, définie parh ν = E
1− E
2 .(c) Justifier que
φ
2 correspond au premier état excité du mouvement de l’électron le long de l’axeOz
.2 Action d’un champ électrique et absorption de rayonnement
On applique sur le système un champ électrique uniforme
F > 0
, indépendant du temps, orienté suivantOz
, aumoyen d’une paire d’électrodes parallèles à la surface du liquide (figure 2). La différence de potentiel entre les électrodes est notée
U
et la distance entre électrodes estl = 4 mm
. On aF U
= l
.Figure 2 : une tension positive
U
tend à comprimer les électrons sur la surface de l’hélium, ce qui modifie la position des niveaux d’énergieE
j,j = 1, 2, L
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En plus du champ constant précédent, on envoie une onde électromagnétique de fréquence
ν
sur l’électron piégé et on mesure la fréquenceν
1 2→ qui induit la transition entre les deux niveaux les plus bas. On trouveOn utilise dans cette partie les notations de Dirac et on introduit en particulier les kets
φ
j ,1, 2
j =
correspondant aux fonctions d’ondeφ
j( ) z
vues dans la première partie.2.1. En utilisant les résultats de la première partie, expliquer le résultat obtenu pour
U = 0
.2.2. La présence du champ électrique
F
ajoute l’énergie potentielle supplémentaireW z ( ) = !qFz
(a) Donner l’expression des éléments de matrice
ˆ
i
W
jφ φ
deW ˆ
, en fonction de la valeur moyennez
i de la position de l’électron dans le niveaui = 1
oui = 2
et de la quantité 1( ) ( )
20
d z φ z φ z dz
∞
= ∫
oùW ˆ
estl’opérateur associé à
W z ( )
.(b) On choisit
U = 50 V
. Evaluer en GHz la quantitéqFz
1h
.(c) On note
H ˆ
0 la restriction de l’Hamiltonien au sous-espace{ φ
1, φ
2}
, en l’absence de champ électrique.En présence du champ électrique, le Hamiltonien total s’écrit
H H ˆ = ˆ
0+ W ˆ
. Evaluer en GHz les quatre coefficientsi
H ˆ
jh
φ φ
pour
i j , = 1, 2
, en prenantU = 50 V
. En déduire que l’on peut négliger les termesnon diagonaux de la matrice lors de sa diagonalisation. On donne
z
2= 4 z
1et 164 2 d = − 243 z
.(d) Donner dans ce cas la variation de fréquence
ν
1 2→ avec la différence de potentielU
. On exprimera le résultat en fonction deE E z l q
1,
2, , ,
1 eth
.(e) Retrouver le résultat expérimental obtenu pour
U = 50 V
.3 Arrachage de l’électron par effet tunnel
Pour une tension
U
négative, l’électron peut être arraché à la surface. On souhaite évaluer le temps moyen nécessaire pour qu’un électron préparé sur le niveau d’énergieE
1 s’échappe. Pour cela, on considère que lorsqu’il est dans le niveauE
1, l’électron•
Oscille dans le puits de potentiel près du liquide avec un temps caractéristiqueT = ! E
1•
« Tente sa chance » de s’échapper par effet tunnel avec une probabilitép
à chaque oscillation.3.1. Le potentiel total vu par un électron est :
V
tot( ) z = V z ( ) + W z ( )
(figure 3)Pour évaluer analytiquement la probabilité
p
qu’un électron dans l’état d’énergieE
1 s’échappe, on approxime le potentiel à une barrière carrée de hauteurV
tot,max et de largeurL = z
b! z
a, oùz
A etz
B sont les altitudes oùV
tot( ) z
A= V
tot( ) z
B= E
1. Dans ces conditions, on pose! = 2m V (
tot,max! E
1)
!
etp ! e
"2KL.www.al3abkari-pro.com
Dans toute la suite on négligera le déplacement du niveau
E
1 induit par le champ électrique.Figure 3 : Potentiel vu par l’électron pour une tension
U
négative.(a) Pour
U = 0
, évaluer la forceqF
v= ! dV
dz
, prise au pointz z =
1, qui est ressentie par l’électron du fait de son interaction avec son image électrique (F
vest un champ électrique effectif « vu » par l’électron enz z =
1). On exprimeraqF
v en fonction dem , et Λ h
.(b) Dans tout ce qui suit on supposera que le champ électrique
F
appliqué par les électrodes est tel queqF << m
2!
3!
4 . Interpréter physiquement cette hypothèse et justifier le fait que l’on néglige le déplacement du niveauE
1.(c) Ecrire l’équation permettant de déterminer
z
a etz
b en fonction deE
1, , Λ q
etF
.(d) En utilisant l’expression de
E
1 et l’hypothèseqF << m
2!
3!
4 , donner une expression simple pourz
a etz
b. En déduire que l’on peut prendreL ! m!
22 !
2qF
.(e) Montrer que dans cette approximation, on a
V
tot,max− E
1; E
1 .(f) Exprimer
p
en fonction dem , , , Λ h q
etF
.3.2. On veut maintenant calculer la « durée de vie » de l’électron en présence du champ électrique.
(a) En utilisant les inégalités de Heisenberg, donner l’ordre de grandeur de la vitesse
v
1 de l’électron sur le niveau d’énergieE
1, en fonction de l’excursionz
1 de son déplacement. En déduire queT = !
E
1 donne une approximation du temps caractéristique d’aller-retour de l’électron piégé.(b) Exprimer en fonction de
p
la probabilitéP
n que l’électron soit encore piégé à la surface de l’hélium aprèsn
« tentatives » de s’échapper. Montrer que pourp << 1
etnp
2<< 1
, cette probabilité s’écritP
n: e
−np.(c) On suppose
p << 1
. Montrer que la probabilité que l’électron soit encore piégé au voisinage de la surface à l’instantt
peut s’écrire( )
t
P t = e
−τ et exprimer la durée de vie moyenneτ
de l’électron sur le niveauE
1, en fonction deT
etp
.(d) On réalise avec les électrodes un champ
F = 10
4V.m
-1. Evaluerp
, puis la durée de vieτ
.(e) Pour un champ
F
donné, la durée de vie de l’état fondamental d’énergieE
1 est-elle plus longue ou plus courte que celle de l’état d’énergieE
2 ? Lequel de ces deux niveaux est-il le plus facile à « ioniser » ?Les deux niveaux vibrationnels d’énergies
E
1 etE
2 étudiés dans ce problème ont été proposés pour réaliser des bits quantiques ou « qubits ».www.al3abkari-pro.com
C orrigés :
EXERCICE 1 :
1-/ !
2H ˆ !
1= E
1!
2!
1= E
2!
2!
1soit ( E
1! E
2) !
2!
1= 0 " !
2!
1= 0
(puisqueE
1! E
2).2-/ E = E
1+ E
22
;!E = ! ! 2 3-/ ! ( ) t = 1
2 e
!i
!E1t
!
1! e
!i
!E2t
!
2"
# $ %
&
' 4-/ a = ±1
5-/ !
±= 1
2 !" !
1± !
2#$
6-/ P ( ) !1 = !
_! ( ) t
2= cos
2! t
2
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EXERCICE 2 : Puits de potentiel 2D
En l’absence de perturbation :
( )
( )
,
2 2
2 2
, 2
, 2 sin sin
, 1, 2, 2
n m
n m
x y
x y n m
a a a
E n m n m
a
π π
ψ
π µ
⎧ =
⎪⎪ ⎨
⎪ = + =
⎪⎩
h L
a-/ L’état fondamental correspond à
n m = = 1
0
2 2
0 2
2 sin sin
2
x y
a a a
E a
π π
ψ
π µ
⎧ =
⎪⎪ ⎨
⎪ =
⎪⎩
h
La correction à l’énergie s’écrit au premier ordre :
2 2
2 2 2
1 0 0 2 0 2 0
0 0
4 4
ˆ sin sin
a a
x y
W w dx dy w I
a a a a
π π
ε = ψ ψ = ∫ ∫ =
2 2
2
0 0
2 0
1 2
sin 1 cos
2
1 2
sin
2 2 4
a a
a
x x
I dx dx
a a
a a
x a
π π
π π
⎡ ⎤
= = ⎢ ⎣ − ⎥ ⎦
⎡ ⎤
= ⎢ ⎣ − ⎥ ⎦ =
∫ ∫
Et par conséquent : 1 0
4 ε = w
b-/ Le premier état excité est dégénéré deux fois :
( )
( )
1 1
2 1
2 2
1, 2 sin sin
2 2
2, 1 sin sin
x y
n m
a a a
x y
n m
a a a
π π
ψ
π π
ψ
⎧ = = → =
⎪⎪ ⎨
⎪ = = → =
⎪⎩
Il a pour énergie
2 2
1
5
2E 2
a π
= h µ
. On doit diagonaliser la matrice :
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( ) ( ) ( )
1 1 1 2
1 1 1 1
2 1 2 2
1 1 1 1
ˆ ˆ
ˆ ˆ
W W
W W
ψ ψ ψ ψ
ψ ψ ψ ψ
⎛ ⎞
⎜ ⎟
⎜ ⎟
⎜ ⎟
⎝ ⎠
Où :
( )1 ( )1 ( )2 ( )2 2 2 2 2
1 1 1 1 2 0
0 0
2 2
0 0 2
0 0
4 2
ˆ ˆ sin sin
4 1 2 4
1 cos 1 cos
4 4
a a
a a
x y
W W w dx dy
a a a
x y w
w dx dy
a a a
π π
ψ ψ ψ ψ
π π
= =
⎛ ⎞⎛ ⎞
= ⎜ − ⎟⎜ − ⎟ =
⎝ ⎠⎝ ⎠
∫ ∫
www.al3abkari-pro.com ∫ ∫
( )2 ( )1 ( )1 ( )2 2 2 2
1 1 1 1 2 0 2 0
0 0
2 2
0 0
2 0
4 2 2 4
ˆ ˆ sin sin sin sin
2 1 3
sin sin cos cos
2
1 3
sin sin
2 3
a a
a a
a
x x y y
W W w dx dy w J
a a a a a a
x x x x
J dx dx
a a a a
a x a x
a a
π π π π
ψ ψ ψ ψ
π π π π
π π
π π
= = =
⎡ ⎤
= = ⎢ ⎣ − ⎥ ⎦
⎡ ⎤
= ⎢ ⎣ − ⎥ ⎦
∫ ∫
∫ ∫
( )2 ( )1 ( )1 ( )2 2
1 1 1 1 2 0 2 0 2
1 2
2 3 3
4 4 16
ˆ ˆ
donc :
9 9
a a a
W W w a w
a
π π π
ψ ψ ψ ψ
π π
⎡ ⎤
= ⎢ ⎣ + ⎥ ⎦ =
= = × =
Il faut donc diagonaliser la matrice :
2
2
1 16
4 9
16 1
9 4
π π
⎛ ⎞
⎜ ⎟
⎜ ⎟
⎜ ⎟
⎜ ⎟
⎝ ⎠
Qui est de la forme
a b b a
⎛ ⎞
⎜ ⎟
⎝ ⎠
dont les valeurs et vecteurs propres sont de façon évidente :
1 1
2 2
1 1
; 2 1
1 1
; 2 1
a b V a b V λ
λ
⎛ ⎞
= + = ⎜ ⎟
⎝ ⎠
⎛ ⎞
= − = ⎜ ⎝ − ⎟ ⎠
Donc, pour le puits à deux dimensions, les corrections au premier ordre en
w
0du premier état excité et les états propres à l’ordre 0, sont :( )
(
( ) ( ))
( ) ( ) ( )
( )
1 1 2
1 0 2 1 1
2 1 2
1 0 2 1 1
1 16 1
; état propre
4 9 2
1 16 1
; état propre
4 9 2
w w
ε ψ ψ
π
ε ψ ψ
π
⎛ ⎞
= ⎜ + ⎟ +
⎝ ⎠
⎛ ⎞
= ⎜ − ⎟ −
⎝ ⎠
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PROBLEME 1:
ELECTRON FLOTTANT SUR DE L’HELIUM LIQUIDE
(fluctuat nec mergitur)
1 La quantification du mouvement de l’électron
1.1. L’électron ne peut pas pénétrer dans l’hélium liquide, donc on a
ψ ( z < 0, t ) = 0
etψ ( ) z t ,
est continue (mais non dérivable) en
z = 0
.1.2. On utilise la forme générale de l’équation de Schrödinger :
i ! !!
!t = " !
22m
!
2!
!z
2" # z !
1.3. En posant
( ) , ( )
iEt
z t z e
ψ = φ
−h on obtient l’équation indépendante du temps :! !
22m
d
2! dz
2! "
z ! = E
n!
etE E =
n1.4. Etat fondamental.
(a) En dérivant deux fois
φ
1( ) z
et en reportant dans l’équation précédente, on trouve que :!
1= m !
!
2 etE
1= ! m"
22 !
2= ! !
2!
122m
(b) La fonction d’onde
φ
1( ) z
ne change pas de signe, elle correspond donc à l’état fondamental de l’électron.(c) En utilisant la condition de normalisation 1
( )
20
1 z dz φ
∞
∫ =
, on obtient3 1
2
12c = κ
.(d) On obtient
z
1= z = z !
1( ) z
2dz
0
!
" = 2 3 !
1
= 3 !
22 m #
.(e) On trouve
E
1= − 1,04 10 J ×
−22= − 0,65 meV
etz
1= 11,5 nm
.1.5. Premier état excité.
(a) En dérivant deux fois
φ
2( ) z
et en reportant dans l’équation précédente, on trouve que :2
2
2κ = m Λ
h
etE
2= ! m"
28 !
2= ! !
2!
222m
(b) On a 2 1
2
κ = κ
, ce qui donne bien 2 14 E = E
.On trouve
ν
1= 157 GHz, ν
2= 39 GHz
etν ν =
1− ν
2= 118 GHz
.(c) La fonction
φ
2( ) z
a un changement de signe, elle correspond donc au premier état excité du mouvement de l’électron le long de l’axeOz
.2 Action d’un champ électrique et absorption de rayonnement
2.1. La fréquence de transition de
118GHz
pourU = 0
correspond bien aux résultats de la première partie.2.2. Effet du champ électrique.
(a) Eléments de matrice diagonaux (réels) :
φ
1W ˆ φ
1= − q z E
1, φ
2W ˆ φ
2= − q z E
2Eléments de matrice non diagonaux (qui sont ici réels et égaux) :
1
W ˆ
2 2W ˆ
2q d
φ φ = φ φ = − E
(b) L’échelle d’énergie du champ appliqué est donnée (en unités de fréquence) par :
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q z
1! = qUz
1! l ! 35 GHz
(c) En utilisant les résultats précédents, on obtient :
a
1= !
1H ˆ !
1! = !157 + 35 = !122 GHz a
2= !
2H ˆ !
2! = !39 +140 = 101GHz
etb = !
1H ˆ !
2! = 13 GHz
. Les valeurs propres deH ˆ
sont alors de la forme :(
1 2) (
1 2)
24
22
a a a a b
E
±+ ± − +
=
avec4b
2<< ( a a
1−
2)
2A l’ordre le plus bas on peut donc négliger les termes non diagonaux et les valeurs propres sont simplement
a
1= − 122 GHz
eta
2= + 101GHz
.(d) On a donc 1 2 2 1 1 2
3
13 qU z
h E E q z E E
ν
→= − − E = − + l
.(e) Pour
U = 50 V
on trouve3
1105 GHz qU z
l =
, en assez bon accord avec l’expérience.3 Arrachage de l’électron par effet tunnel 3.1. Détermination de
p
.(a) En utilisant l’expression
2 1
3 z 2
= m Λ
h
, on trouve2 3
v 2 4
1
4 9 q m
z
Λ Λ
= − = −
E h
.(b) La condition
q << m
2!
3!
4 revient à dire queq E << q E
v donc queE
est une petite perturbation. Ceci est cohérent avec l’hypothèse d’absence de déplacement du niveauE
1.(c) La condition d’intersection s’écrit
q z E
1z
− Λ − E = −
ou encoreq z E
2− E z
1+ Λ = 0
.(d) On vérifie facilement (voir aussi la figure) qu’il existe une solution proche de zéro, qui s’obtient en négligeant le terme en
z
2dans l’équation du second degré : 11
4
a
3 z z
E Λ = :
L’autre solution s’obtient au contraire en négligeant le terme en
Λ
et vaut bE
1z : q
E
.Comme
z
a<< z
b, on aL ! z
b= m!
22 !
2q
.(e) On obtient
V
tot,max= − 2 Λ q E
, ce qui est petit en valeur absolue devantE
1. On vérifie donc bienque
V
tot,max− E
1; E
1 et par conséquentK = 2 mE
1! = !
1.(f) On a donc finalement
p = e
!2!1L= exp ! m
2"
3q !
4#
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3.2. Calcul de la « durée de vie » de l’électron en présence du champ électrique.
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(a) D’après les relations de Heisenberg, on a
v
1! "
mz
1, donc le temps caractéristique d’oscillation estz
1v
1= mz
12! = 9 !
8 E
1 . Une approximation acceptable de cette valeur est obtenue en prenantT ! "
E
1 . Onobtient numériquement
T : 10 s
−12 .(b) La probabilité de rester piégé après une « tentative » est
1 − p
, donc aprèsn
tentatives qui sont des évènements aléatoires indépendants, on aP
n= ( 1 − p )
n= e
nln 1(−p); e
−np.(c) Le nombre de « tentatives »au bout d’un temps
t
estt
n = T
, donc la probabilité de « survie » au bout dutemps
t
est( )
pt
P t = e
− T. C’est une loi exponentielle, avec une durée de vieT τ = p
.(d) On obtient numériquement
p = 3,7 10 ×
−8et donc10
12p 27 s
τ µ
−
= =
.(e) Un niveau excité étant « moins lié » à la surface, sa durée de vie sera plus courte et il s’ionisera donc plus facilement.