La Promenade de la Treille
Créée au début du XVIe siècle.
Surface : 6341m2
La Promenade de la treille est un lieu par lequel on accède via la place Neuve ou directement par la vieille ville. Ce lieu est placé en hauteur et représente la plus ancienne promenade de Genève.
Elle invite à un passage agréable de ville à vieille ville (et inver- sement) tout en proposant une magnifique vue sur Genève.
Vieille ville Musée Rath
Grand Théatre de Genève Grutli
Parc des Bastions
Université
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Espace public Promenade de la Treille Civic city
02.10.17
HEAD Genève
CV2
Analyse
La promenade de la Treille dispose d’un espace de jeux qui comporte des balançoires, des chevaux en bois et un tourniquet. Ce lieu comporte également un banc en bois vert d’une longueur de 120,21 m exactement ainsi que d’autres bancs et tables idéales pour des pic-nic. Enfin, on peut profiter de l’ombre des marronniers et de la statue de Pictet Rochemont.
Avant de devenir une promenade verdoyante et pacifique, la Pro- menade de la Treille fût d’abord
un poste d’observation et d’artillerie destiné à la défense de la ville. Entre 1516 et 1518, les autorités Gen- voises achètent plusieurs parcelles garnies de dépendances rurales pour créer une plateforme des- tinée à faciliter la défense des bâti- ments réservés au gouvernement.
En 1558, ce vaste espace est le premier à bénéficier d’une cam- pagne d’arborisation. On y établit ensuite des espaliers, destinés à recevoir une vigne, attestée dès 1574 et qui a donné son nom à la promenade. A partir du 16e siècle jusqu’au 17e siècle le site est gra- duellement étendu et développé avec de nouvelles plantations telles que des mûriers, dont les deux der- niers exemplaires disparaissent en 1632 pour être remplacés par des ormeaux et tilleuls. La promenade, alors devenue l’un des lieux de ren- contre les plus prisés de la ville, continue à être aménagée. Par la suite, les arbres qui se portaient relativement mal on été remplacé en 1721 par deux lignes de marron- niers.
Le mobilier, entièrement refait en 1730, consiste en une série de bancs en bois, en partie installés le long du mur. En 1767, on choisit de placer bout à bout des bancs sur toute la longueur du mur. L’opé- ration est achevée en 1774. La promenade a alors acquis ses traits définitifs mais est est encore agré- mentée en 1969 par une statue illustrant Charles Pictet Rochemont (1755-1824) par le sculpteur Peter Hartmann.
Aujourd’hui, la promenade est connue pour son banc comme étant le plus long du monde et pour ses marronniers dont l’un sert à déterminer le début officiel du printemps lors de l’apparition du premier bourgeon. Les premiers marronniers appa-rurent sur la
Treille au 18e siècle, période marquée par un retour à la nature. C’est le temps de la botanique et du natu- ralisme, représentés à Genève par les genevois Horace-Bénédict de Saussure et Augustin Pyrame de Candolle.
Histoire
Matériaux
La Promenade de la Treille dispose de :
3 entrées x marroniers x bancs
x lampadaires 1 table ping-pong 2 filets de basket 1 bac à sable 1 toboggan 1 tourniquet 1 tourniquet/vélo
3 containers de rangement Béton et pavé
+ Quelques ouvertures dans le sol Statue
Mur en pierre
Quelques plantations divers Bouches d’égou
Echantillons
L’expérience de la Promenade de la Treille en tant que non-voyant.
Il est difficile de se balader dans la promenade sans se crocher le pied.
Le sol recouvre de sortes de caniveaux et le béton se détériore au fil du temps. Il y a également des attaques de marrons et danger de glisser sur une feuille morte en automne. Cependant, l’aveugle, assis sur le plus long banc du monde, ne risque rien. Il profite d’une grande diversité sonore, entre rires d’enfants, dialogues de touristes de différentes ori- gines et autres passants, jeune, séniors confondu ainsi que le bruit des voitures et bus qui passent, au pied du mur.
Animation son
Danse et expérience sonore
Femme, 55 ans
Depuis la Jonction, elle vient souvent à la Treille pour se ressourcer. Elle nomme ce lieu comme étant un « Haut
lieu planétaire »
Femme, 92 ans
Habite tout près (à côté de l’Alambra) et est une habituée.
Elle adore se poser à la Treille pour lire et pour respirer l’air frais. Cet endroit lui rappelle d’ailleurs « le même air frais du Valais » qui lui offre un endroit calme et agréable.
Jeune femme, 22 ans
Ancienne régulière venant de Coin- train, elle était à la Treille pour tra- vailler mais y viens surtout pour y manger le midi. Elle trouve que c’est un lieu paisible.
Jeune homme, 23 ans
Régulier venant de Malagnou, il apprécie travailler à la Treille accompagné de son ordinateur.
La Treille est pour lui un lieu de repos et plein de ressources.
Homme, 79 ans
De Roches, il vient à la Treille de temps en temps depuis 1980.
Il aime se poser à la Treille pour réfléchir car il s’agit selon lui
d’un espace au temps et à l’esprit.
Il nomme cet endroit comme étant un « High Parc à Genève »
Homme, 42 ans
Père de famille du canton de Vaud (ancien originaire de Bernex), il vient souvent à la Treille pour y amener ses enfants, mais surtout pour se reposer sur le plus long banc d’Europe afin de profiter spé- cialement des rayons de soleil en hiver. Il trouve cet espace comme étant historique.
Interview passants Ce que la place accueille
A la Treille, on tire au canon chaque 31 décembre au matin, en souvenir de la restauration de la République en 1813 à la suite de l’occupation française.
Pour la commémoration de l’Es- calade, ce même lieu propose de nombreuses animations et régale les papilles. En juin, lors de la Fête de la musique, les nombreux stands et tentes qui occupent la promenade font d’elle un passage obligé. Puis, pour fêter l’arrivée du printemps à la Treille, la maison de quartier Chausse-Coq organise la Fête de la première feuille.
La promenade accueille également des événements annuels mais aussi des manifestations comme les ras- semblements des professeurs en 2017 ainsi que des événements qui ont lieu qu’une seule fois comme la fêtes du jeu ou la semaine de la dégustation.