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Exposition nationale de Genève

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Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Le Temps (Paris. 1861). 02/05/1896.

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(3)

Moigne (Manche).LeMyre deVilers. Modeste Leroy

(Eure).Leteurtre.Levet.De Lévis-Mirepoix. Leygues

•.

Lot-et-Garonne).Loriot. Lorois. Loyer. De Mackau.

,1

n.

^alausséna.Marchegay. Marcîllat. Marlan. Marmot-Martinon. Marty. Maurice-Binder.Méline.Mercier ffiaute-Savoie).Mézières.Michau(Nord).Million.

Mi-lochau.DeMontalembert.De Montfort. Moret.

Moriî-lot.

Moroux. Mougin.DeMoustier. De

Mun.Néron-Ban-eel. Noël.Obissier Saint-Martin.Ordinaire.Oriol.

Or-sat. Ouvré.

Papelier.Louis Passy. Paulmier.Du Périer de Lar-san. Antoine Perrier(Savoie).Plichon.Raymond Poin-caré. De Pontbriand. Porteu. Pourteyron. Prax-Paris. Prud'homme-navette. Quintaa. De Ramel. Rauline.

Raynal. Réal. Regnault. Baron Reilie. Baron André

Reille. Joseph Reinach. Pierre de Rémusat. Renault-Morlière.Ribot.Riotteau.JulesRoche. Duc de Rohan. Rose.Rouvier. Bourlon de Rouvre. Rouzaud. Royer. Rozet. Saint. Saint-Germain.DeSaint-Quentin.Sauzet. Schneider. Sentenac. Gusman Serph. Sibille. Sicard. Siegfried. Amaury Simon. Sirot-Mallez. De Soland. Sonnery-Martin. Surchamp. Tailliandier. Thierry-De-lanoue.Thomson. Thonion.Thonnard du Temple.

Tho-rel. Thoulouse.Trélat.DeTrôveneuc.Trouillot.Turrel. Vacher.Vichot. Yiellard. Villain.Viox.Vogeli. Vogué. "Weil-Mallez. DeWignacourt. Conrad de Witt.

Voici les noms des membresqui ont voté contre MM. Abeille. Abel.Alasseur. Argeliès.Armez. Auris-cote.Babaud-Lacroze. Bachimont. Balandreau.Baseou.

Basly. Baudin. Baulard.Bazille. Beauquier.Bepmale.

Alexandre Bérard (Ain). Berteaux. Bézine. Bizarelli. Bizot. Bizouard-Bert. Louis Blanc (Drôme). Boissy d'Anglas. Bonard. Bony-Cisternes. J. Bourgeois

(Ju-ïa).

Léon Bourgeois (Marne). Bourrat.

Bovier-I.apier-xe. Antide Boyer. Boysset. Braud. Brune. Brunet. Calvinhac. Carnaud. Castelin.Cavaignac. Caze (Haute-Garonne).Thierry Cazes (Gers). César-Laîné. Chabrié.

Chambige. Chamçrlat. Chandioux. Chantelauze.

Cha-puis. Charonnat. Charpentier. Charruyer. Chassaing. Cbautemps. Chauvière.Chauvin.Chenavaz. Chevillon. Clapot. Cluseret. Codet. Cornudet. Elie Cousin.

Cou-tant. Couturier. Crémieux. Cuissart. Dauzon. David. Decker-David. Defontaine. Defumade. Delanne.

Dela-rue. Dèlbet. Delmas. Demalvilain. Denêcheau. Denis.

Deproge. Derveloy. Desfarges.Dindeau. Doumer.

Doù-mergue. Dron. Dubief. Dujardin-Beaumetz.Julien

Du-mas. Dupon. Dutreix. Duvigneau. Eliez-Evrard.Emile

ïullien. D'Estournelles.Euzière.

Faberot. Fiquet.Forcioli. Franconie. Frébault.Gacon.

Gaussorgues. Gauthier(de Clagny). Gauvin. Antoine

Gavini. SébastienGavini. Gendre. Genet.

Genoux-Pra-çhée. Gérault-Richard.Gerville-Réache. Giguet. Gillot. Girodet.Goblet. Goujat. Gousset,Gras. Paschal Grous-set. Guesde. Guieysse. Guillemaut. Guillemet. Guyot-Dessaigne. Hennard. Herbet. Hubbard. ClovisHugues. Huguef.Humbert. Isaac. Isambard. lsambert. Général Iung-.Jacques. Jaurès. Jouart. Jouffray.JosephJourdan (Var).Louis Jourdan(Lozère).Jourde. Labussière.

La-chièze. Lacombe. Lacôte. De Lacretelle. Lacroix.

La-gnel (Bouehes-du-Rhône).Lamendin.Laporte (Nièvre). De la porte (Deux-Sèvres). Lavy. Le Clec'h. Leconte. Leffet. Le Hérissé. Le Moign (Côtes-du-Nord). Lepez. Lesage(Cher).Lesage(Oise). Le Senne. Levecque. Le-yeiHô.VictorLeydet. Leygue (Haute-Garonne).

Lhopi-teau, Lockroy.Loup. Lucede Casablanca.

Malzac. Mandeville. Marcel Habert. Henry

Maret.

Mas. Masson. Mathé. Maurice-Faure.Mercier (Haute-Saône) Merlou. Mesureur. Michelin. Mietvacque de Lacour. Millerand.Mirman. Montaut(Seine-et-Marne.) Morlot. Mougeot. AlfredNaquet. Pajot. Pams. Paulin-Méry. Pédebidou.Camille Pelletan. Pétrot. Philipon. Pierre-Alype. Plissonnier. Pochon. Pontallié.Poupin. Pourquery de Boisserin. Prudent-Dervillers. Rabier. Ragot. Rameau. Reboulin. Renou. Rey(Isère.)Ricard

ÏCôte-d'Qr).Ricard (Seine-Inférieure).Pierre Richard.

Rivet. ErnestRoche (Seine). Rolland. Rouanet.

Char-les

Rousse.Rubillard. Salis. Samary. Sarrien. Sautu-mier. Sauvanet. Sembat.ColonelSever. Signard.

Sou-het. Talou. Theulier. Tiphaine. Toussaint. Turigny. Vacherie.Vaillant. Vallé.-AmiralVallon.Pierre Vaux. Vigne.Ville. Villejeàn.Vivàl. Viviani. Vûillod.

Wal-ter. Wilson.

Voici les noms des membresqui n'ont pas pris

part

au vote

MM. Breton. Henri Brisson. Castillard. Caussanel. Ceccaldi. Emile Compayré. Dunaime. Dupuytrem.

La-yille. Le Troadec. Linard. De Mahy. Michou (Aube). Cuneod'Ornano.EmileRey(Lot).Tardif. Viger.

Voicilesnoms

des

absents par congé

MM. Georges Batiot. De Baudry d'Asson. Georges

Berry. Paul Bourgeois(Vendée). Bourrillon. Carpen-tier-Risbourg.De Cazenove de Pradine. Clament. Cou-chard. Cros-Bonnel. Deshayes. Emile Dubois (Nord).

Duval. Alfred Faure. Flourens. Fournol. Franc. Fran-çois. Garnier (Charente-Inférieure).Gellibert des

Se-gmns.Vicomted'Hugues(Basses-Alpes). Lannelongue.

Arthur Leroy (Côte-d'Or). Magnien. Maruéiouls.

Odi-lon-Barrot. Raiberti. Roch. DeSaint-Martin.Saumande.

Trannoy. Villiers. aumande.

A neuf heures du soir,Mer, le Sénat a repris la

séance, suspendueà trois heures. M. Loubet, prési-dent,

a

proposé

à

ses collègues de s'ajourner,

ainsi

que venaitde le faire la Chambre,

au

jeudi 28 mai.

Il

n'y a

pas eu d'opposition.

La séance

a

été levée immédiatement.

Al'issuede la séance dela Chambred'hier, la

dé-claration ministérielle

a

été affichée.

Quarante-six

députés socialistes publientle

ma-nifeste suivant que nous reproduisons à titre de

document:

ëna stacxsunsÀCXÉLECTEURS

I

t

r

Citoyens, •"

'

A

la

majorité de28voix, la

Chambre

a accepté hier

leSénatministèrerétrograde, l'humiliationet laMéline, c'est-à-dire laprtldoiainancfldu

défaitedu suffrage universel.

Le23avril, la Chambre avait affirmé la souveraineté de.lanation;hier, la trahisonde quelques députés

re-négats a livré le pays à la réaction.

Toute la France républicaine, dans un immense mouvement de colère, flétrira à la fois les réacteurs du Sénatet les traîtresde la Chambre.

Etle peuple, loinde s'abattre, exaltera son

program-me républicain

et

socialiste pour écraser toutes les réactions et pour châtier toutes les défections.

Leministère Méline a contre lui la majorité des ré-publicains il n'a été sauvé que .parle vote de toutes

les droites, venant au secours de l'opportunisme aux

abois. Et c'estparla grâcede M.de Mackau,dubaron Reille. du duc de la Rochefoucauldet del'abbé d'Hulst

que M.Méliueimposeàla nation l'insolenteprétention

duSénat.

Pour nous, citoyens, cette coalitionnaissante de toutesles forcesdu passé, de tous les égoïsmeset de

toutes les corruptions du présent, ne saurait nous troubler.

Après avoir combattusans trêveles ministères et les

présidencesde réaction, nous avons soutenu d'une

vo-lonté ferme un ministère qui ouvrait devantle peuple

l'espérance du progrès légal. p p

Des insensés viennentarrêter cette évolution régu-lière, oubliant quec'est la perfidie des réactionsqui

faitla violencedes révolutions.

Résolus à tout tenterpour obtenir la solution

pacifi-que du grand problème social, nous vous convions à

défendre avec nous la Républiquecompromiseet le

suffrage universel menacé.

Guerreau Sénat et honte auxtraîtres!

Vivela République socialiste!1

Argeliès, Baudin, Bonard, Bourrât, Antide Boyer, Calvinhac,Carnaud, ThierryCazes,

Charpentier, Chassaigne, Chauvière, Chau-vin, Compayré,Coutant, Couturier,

Desfar-ges. Franconie,Gendre,Gérault-Richard,

Gi-rodet, Goujat, Goussot,PascalGrousset, Ju-les Guesde, ClovisHuguee, Jaurès, Labus-sière, Lavy, Masson,Paulin Méry, A. Mil-lerand, Mirman. Prudent-Dervillers, Pierre

Richard,

Ernest Roche, Gustave Rouanet.

w Salis, Sautumier, Sauvanet, Sembat,

Tu-rigayi,;E, Vaillant,PierreVaux, René Vi-viani, Vigned'Octon, "Waltër.

Lat-'eiite Républiqueet

ï

Intransigeant, après avoir

reproduitle manifeste, racontent qu'à l'issue de la séanced'hier cent cinquante députés de la minorité

qui

a

voté contre le cabinetMéhne, se sont réunis

pour organiser une« ligue pour la défense du

suf-frage universel».

IFaété décidéqu'uncomité directeur,

composé de quinzemembres appartenant à

la

Chambre

et

de cinq sénateurs pris parmiceux qui ont voté pour le

cabinet Bourgeois, serait institué.

Ce comitéest ainsicomposé

M.Bourgeois,président MM.Goblet,

Guyot-Des-saigne,Doumer, Mesureur, Camille Pelletan,

Du-jardin-Beautnetz,Ricard(Côte-d'Or), lsambert,

Al-phonse-Humbert,Edouard Lockroy, Denis, Codet, Le Hérissé,Castelin.

La gauche démocratiqueduSénat désignera

pro-bablement MM. Combes, Baduel, de Verninac et

Bernard(du Doubs), commemembres ducomité.

La

Petite

Républiqueajoute

Legroupe socialiste avaitété invité à cette réunion.

Après en avoir délibéré,il adécidé d'y déléguer notre ami Millerand,lequel a fait une courte déclaration que

voici résumée `

« Le groupe socialiste a tenu à envoyerà la réunion

un représentantpour attesterqu'il est d'accord avec ceux qui vontpartiren lutte pour la défense du

suf-frage universel.Mais legroupe entend garder son au-tonomie il ne croit donc pas nécessaire de se voir

re-présenter dans le comitéde direction. De son côté, il

va mener dans le paysune actionparallèle mais cha-quefois qu'il sera utile, il sera prêt

à

accorder son concoursà la

Ligue.

>

Le même journalajoutequ'on

a

alors décidé de

convoqueraujourd'hui à la Chambre tousles dépu-tés qui ont

voté

contre le cabinet Méline. Mais,

d'ores et déjà, il a été arrêté qu'on lancerait un

manifeste aux républicains et aussi que l'on

impri-merait et distribueraitle discours de M.Léon Bour-geois. Il

a

été question égalementdefaire placarder

r

dans toutes les communes de France une affiche où

seraient indiqués, d'un côté les noms des

députés

ayant

voté contre le cabinet Méline, et de l'autre

les noms des députésjayantsoutenude leurs votes cecabinet.

Le

train

dela reine d'Angleterre est entré hier,

à

quatre heures vingt, dans la garedeCherbourg,et

a

été conduit dans l'arsenal.

Le vice-amiralPuech, préfet maritime, qui était

sur

le débarcadère en compagniedu contre-amiral Fullerton etdu consul d'Angleterre,a salué la reine

à

son arrivée. Une garde d'honneur composée de

deux sections d'infanteriede marine présentait les

armes.

La reineVictoria a embarqué immédiatement

sur

son vacht, où elle

a

dîné et couché.

Elle

y

a passéune bonne nuit.Ce matin. la

brise

a

un peu fraichi et onsemblait

hésiter

à appareiller

Le croiseur Charybdis est sorti au large pour

s'as-surer

del'étatde la mer.

Le

yacht

Victoria-and-Alberta quitté l'arsenal

à

onzeheures quarante-cinqet a fait route, en même

temps quele yacht Irène,

par

la passe de l'Ouest, en saluant du pavillon au

passage

les navires de

l'escadre.Ceux-ciont répondu en amenant et

his-sant

troisfois leur pavillon.Les croiseurs Blake et

Charybdis et le yacht Royal-Osborneont appareillé

par

la passe

Je

l'Est.A midiquinze,

on

perdait de

vue l'escadrilledela reine.

Onnous mandede Nice

Sur le désir de l'impératrice, le docteur Cher-chevsky, le célèbre professeur de

Saint-Péters-bourg, vient d'arriverà la villades Terrasses pour uneconsultationavec le docteurTchegaiefsur1 état

du côsarevitch.On espèreque le césarevitch sera rétabli pourle 9 mai, jour où l'on fêtera l'anniver-sairede sa naissance.

Cematin, ont eu lieu les obsèquesde Jean

Buka-nof, mortdes suites de l'explosion du Sarnitza. Le

deuil étaitconduit

par

le capitaine Astachef, com-mandantleSarnitza,en grand uniforme, suivi de son équipage, d'officiers

et

de marins du Rpnda, L'armée française était représentée par 15 soldats du30° deligneet du 6° chasseursalpins la marine française, par le commissairede l'inscription mari-time, deux gardeset un gendarmede marine.

Lesprières des morts ont été dites dans l'église russe parle révérendLubimof.Le cercueil dechêne

où étaitle cadavre était découvert.La maîtrise de chapelle du croiseurRyndq et le chœur de l'église russe ont exécuté plusieurs chants.

Aprèsla cérémonie, le corps a étéporté au

cime-tière

russe, situé à six kilomètresde la ville.

Le second blessé de l'explosion du Sarnitza, Jac-ques Charvin, sera guéri bientôt. Trois ingénieurs etdeux officiers du Rynda sont

chargés

d^ime

en-quête surles causesde l'explosion, pour

faire

leur rapport au

côsarevitch.

,•.<

i

Lemouvementdes pensions

L'administration des finances publie un

intéres-sant

tableau qui montre avecquellerapidité crois-sent les charges réelles résultant des pensions, c'est-à-dire la différence entrele montantdes

pen-sions servies etles recettes encaissées

à

titre de

re-tenues.

En 1854, au lendemainde la publication de la loi de 1853

sur

les pensions civiles, les charges s'éle-vaient à 51,616.058francs.En1869,elles atteignaient déjà67,759,226francs

et

en 1870, 84,247,693francs.

Le chiffrede 100millionsest dépasséen1879,où les

charges

résultant

des pensions figurent au budget

pour 102,438,232

francs.

Les chiffres,croissant dès

lors avec rapidité,

atteignent

154,027,606francsen 1884et 180,260,163francs en 1889;pendant les trois années suivantes,un léger ralentissementse pro-duit et les chargesdes pensions sontde 176,374,840

francs en 1892;puis, nouveau mouvement

ascen-sionnel 192,689,412 francs en 1893; 194,185,027 en 1894; 201,499,950en 1895; 199,345,387pour 1896.

Il

est

intéressant d'indiquer comment se décom-posent les charges des pensions. Prenons, par exemple, le chiffre relatif à l'année dernière

201,499,950

francs

(différence entre les 210,115,187

francs de payements et les 38,615,237 francs de

re-cettes).Cechiffre se décompose ainsi pensions

ci-viles 43,417,280; pensions militaires, 109,486,003;

pensionsde la marine et demi-soldiers,40,482,733;

pensions diverses,2,823.934; indemnités aux

victi-mes du2Décembre5,290,000.

Voicile relevédes opérationsconcernant

les

cais-ses d'épargneordinaires,du21au30 avril'1896.:

Dépôts de

fonds.

3.353.699

65

Retraits de

fonds..

6.549.185 82

Excédentde

retraits.

3.195.486 17 Excédentde retraitsdu 1«janvier au 30avril 1896

45,346,365fr. 48.

Le total des ventes de rentes effectuées pour le

compte descaissesd'épargne pendant le mois d'avril s'élèveà2,954,903 francs.

Ce chiffre ne représente que la contre-partie des achats de rentes effectués pour le compte des

dépo-santsdes caisses d'épargne et des divers services de la Caissedes dépôtset consignations.

AU

JOUR LE JOUR

Le vernissageaux

Champs-Elysées

Nous avions eu, l'an dernier, aux Champs-Ely-sées le comble du vernissage 23,000 entrées

gra-tuites et2,400 payantes. Ce comble

a

été dépassé hier. Les tourniquets ont accusé, pources entrées

gratuites,

le

chiffre de 24,425et, pour

les

payantes,

celuide2,507.La Sociétédes artistes français est en

joieet son secrétaire général, l'excellentVigneron,

quoique le surmenage des

huit

derniers jours

l'ait

maigri de plusieurs livres,montre une faceplusque jamais rayonnante.

Rien n'a manqué, en effet,

cette petite

fêtede

famille, pas même les manifestations excentriques.

Au

courant

de l'après-midi,un émule du sar

Pela-dan

s'est

fait un

joli

succès en arborant le costume

auquel l'archimage

a

renoncé depuis son récent

ma-riage culotte

et

pourpointde veloursnoir, .col,

ja-but

et

manchettes dedenteiie, basde soienoire,

es-carpins

vernis.

Par malheur, une bande rapins,

s'étant

avisée, de l'escorter en monôme, le, jeune

homme

n'a

pas pu

continuer

sa

promenade.Saris

rien perdrede sa dignité, il s'est dirigé vers la

sor-tie

et

s'estfait

reconduireen fiacre chez lui.

Passons au bilan de la

journée:

C'est au vernissage, d'habitude, qu'on arbore

les

toilettes

nouvelles

et

les chapeauxles plus

étour-dissants desbonnesfaiseuses. En raisonde la cohue qui sévit toutparticulièrementdepuis deuxans.dans l'après-mididecettemémorable

journée,

les

élégan-tes ont reporté du

soir

au matin leur concours de

robes et de chapeaux. C'estdoncentre dix heures et

midi qu'a eu lieu, au milieu d'un public peu

nom-breux mais choisi, la grande revue des grâces du printemps. Au dire des couturiers,des modistes,

elle

a

été exceptionnellementbrillante.

A midi, on

a

quitté le palais pour consommer, chez Ledoyen et aux Ambassadeurs,le traditionnel saumon sauce verte. Ces fraternelles

agapes'entre

peintres, peintresses et gens dumonde ont été aussi

animées, aussi parisiennes que possible. Sous

la

vaste

tente

que Ledoyen avait fait élever pour

pro-longer

sa

grande salle, unefouleénorme

s'est

pres-sée,

entre

midi et trois heures.

De trois

à

six heures, au Salon, la cohue la plus

cohue qui se puissevoir. 11

est

à peine besoin

d'a-jouterqu'on

a très

peu vu les tableaux.Des stations prolongées néanmoinsse sont faites devant quel-ques portraits, devantM. Ricard,ancien garde des sceaux, portraituré en paletot de fourrure

et

en

buste par Bonnat; devant M. Mesureur, naguère

encore grand-maitre des

travaux

publics,

et

que le

peintre

Chalon

a

représenté souriant,

assis à

son

bureau deministre, au milieud'unejonchéede

pa,

piers, de lettres armoriées,

etc.;

devant le portrait,

par

Lemeunier,deM. Félix Faure, en costume de

commandantdesmobiles du

Havre;

enfin;nous de-vrions dire surtout devantle portrait de Mme Hé-glon, de l'Opéra,

par

Humbert.Lagrâce pénétrante du modèle, sa beauté régulière et pleine, sa

déli-cieuse fraicheur ont merveilleusement inspiré le

grand

artiste, et

le

succèsa été grand pourla toile.

Auxsculptures, les honneurs de la journée ont

été pour

la

Danseuse, de Falguière. Eût-on ignoré

que ce souple et

vivant

morceaude marbre

était

le

portrait en pied d'une de nos ballerines les plus goûtéesdel'Opéra,Mlle Cléo de Mérode, on eût

ad-miré àcoup

sûr;

mais,

à

Paris, personne n'ignore

ces choses-là, et la curiosité en était piquée à

l'a-vance.Des milliers et des milliers de fervents ont fait le tour, dans l'après-midi, de ce portrait. Il

est

merveilleuxqu'il n'en soit

résulté

aucun accident

pourle marbre.

Laclôturede

la

journée

a

étécalme. Les bouscu-lades, les cris, le tumulte, les scènes désopilantes

dont le vestiaire avait été le théâtre l'an dernierne

se sont pas renouvelées.Tout

s'est

passé pourle

mieux

à

l'issue du plus effréné vernissage. Ainsi

soit-ilduprochain1

Exposition

nationale

de Genève

(De notre correspondant spécial)

Genève, 1ermai. Le temps

est

maussade et pluvieux.On marche dans la boue. Les drapeaux humides encore

pen-dent tristement aux fenêtresde la vieille cité.

N'im-porte C'est le jour

tant

attendu, le grand jour de

l'inaugurationde l'exposition nationale. Une sorte

de joie patriotique

s'est

répandue

sur

la foule qui

attend Parrivée du président de la Confédération

suisse,des membres

du

corps: diplomatique

et

de

toutesles hautes autorités fédérales ou cantonales.

Chacun, aufond du cœur,

a

un peu de la fierté que

lui donne le sentiment d'avoir coopéré

à

l'œuvré

commune. Et, en effet,le rêvesi longtempsélaboré, et à la réalisation duquel ce peuple de Genève a

travaillé avecunepersévérancemerveilleuse,s'érige

là-bas,de l'autre côté de lia ville. Déjà la foule se

réjouit naïvement dela surprise qu'éprouverontles

hôtes éminentsqu'elleattend.

Est-il besoinde dire que dans cette ville, divisée

detout temps entre deux partis politiques furieuse-ment hostiles, l'intérêt supérieur de 1 oeuvre

com-mune

a

apaisé les anciennesquerelles?Démocrates,

conservateurs et radicaux ont uni leurs forces avec la plus louable abnégation. Aussi leur exposition est-ellebien « nationale», c'est-à-dire le résultat

d'une entente générale, la plus complète, la plus

parfaitepossible.

Ce matin,à l'heure oùles salves d'artillerie et les

s

cloches des temples appelaient les fidèles

à

la

ca-thédrale Saint-Pierre où un service religieux

a

étécélébré en l'honneurde l'exposition, les autori-tés fédérales quittait Lausanne avec lecorps

diplo-matique,

et

un bateau spécial les amenait à neuf heures devant le monument national, groupede

bronzequi

fut

érigé au bord dulac ily

a

une

tren-taine d'années, en commémorationde l'entrée de

l'Etat

de Genève dans la Confédération. C'est

de-vant ce monumt-nt que

les

discours d'inauguration ont été prononcés, par MM. Théodore Turettini, président ducomité central del'exposition, Adrien Lachenal, présidentde la Confédération suiss,e,et Dcucher, président de

la

commissionnationale de

rexposition.

Le discours de M, Turrettini

a

été très sobre.Il

parle en ingénieur qui ne consacre rien de son

temps aux fioritures vaines.

Après lui, M. Lachenal

a

pris laparole. Voici l'élo-quente péroraisondo son discours:

Puisse la paix régner longtempssurle monde. Oui,

notre neutralité répond non seulementànotre intérêt, mais à notre conscience de républicains. Nous

vou-drions voir les puissances qui nous entourent ne

riva-liser

quepar le travail et pour le bonheur de la

so-ciété et nous nous sentons pris de tristesseen

son-geantà tout ce qu'on pourrait édifier de bon

et

de

beau aux prix des trésorsjetés au gouffrede l'épée. Notre pays a souvent l'Honneurd'être choisi comme juge dans maint différend international et les peuples

civilisés, saisissant l'utilité de développer l'entente universelle dans plus d'un domaine du droit et de l'ad-ministration, ont confié aux mains de la Suisse des services importants. Laissez-moi,sur cette pensée, es-pérer que le jour viendraoù les hommesde toutes les

raceset de toutes lescontrées de laterreque lemême soleilféconde tour à tourdeses rayons, comprendront

qu'il ne doit yavoir pourl'humanité entière qu'une lu-mière et qu'une vérité1

M. Deucher,

le

conseillerfédéralqui

est

placé

à

la tête du département du commerce,

a

reçu

des

mains de quelques jeunes -et charmantes

Gene-voises les clefs d'orde l'exposition.Eu saqualité de

présidentde la commissionnationalede cette expo-sition,il a répondu

à

l'allocutionde M.TurettimiII

a

parléen allemand.

Le cortègesamet ensuite en marche, à travers

les rues brillamment pavoisées,et bientôt des

ac-clamations etdes salves d'artillerie annoncent son entrée dans l'enceintede l'Exposition. Le spectacle

est réellementfort beau.11mérite d'être brièvement

décrit.

L'entréeprincipale est décorée d'une double

ran-gée de onze piliers, portant les armes et les

ori-flammes desvingt-deuxEtatsconfédérés. Cette

dou-ble rangéede piliers rappelle par son architecture, les caractères essentielsdu Palais des beaux-arts,

dont

le dôme principal,

haut

de 50 mètres,sedresse

en face de nous. Et c'est partout comme une forêt de clochetons pittoresques,quemultiplient de

cha-que côté du parc lesailesdéployées de ce joli monu-ment, construiten bois, décoré* detuilesde couleur,

avec ses arc-boutants légers, ses panneaux

décora-tifs,

ses

oriflammesflottantes.

Ce

monumentest dû

à

un jeune

artiste

qui sortde

notreEcolenationaledes beaux-arts,M. Paul

Bou-vier. Il

a

été aidé pard'excellents collaborateurs

ar-tistiques, notammentM. FerdinandHodler, dont on serappelle, sansdoute, avoir vuen1891,au Salon du

Champ de Mars,

le

remarquabletableauqu'ilintitulait laNuit, M. ErnestBieler, M. Simonet,M. Auguste de

Niederhausern

et

M. D. Ihly. Lacollaboration

sur-tout de M. Hodler

est

digne d'une mention elle se

compose d'une série de

vingt-six

panneaux

repré-sentant

chacun un personnage–

vigneron,

ouvrier,

guerrier, laboureur, vacher, etc., quisont

encas-trés dans les piliers carrés, surmontésde

cloche-tons àjourqui jalonnent, de distance en distance

les

ailes du palais des beauxrarts.L'effet de ces

person-nages décoratifs est

très

intéressant et puissant.

II

n'ya pasde cérémonie enSuisse sans musique. On enavait entenduà l'arrivéedesautorités fédéra^-les c'est une cantatequ'onchante au moment

nous pénétrons dans le palais do M. Paul Bouvier.

La cantate est de M. Otto Barblau. Un orchestre

composé en grande partiede musiciensappartenant aux orchestres Làmoureuxet Colonne,

et

des cho-ristes au nombredetrois cents, donnent à la

com-position de M. Barblau,une ampleur vraiment im-posante. Après la cantate,on visite les intermina-bles galeries.

A droite et

à

gauche duhallcentral, les deux ailes

du palais des Beaux-Artsabritent l'une

l'art

mo-derne, l'autre l'art rétrospectif.Ce dernier surtout

est d'unerichesseimprévue.Danstrois

vastes

salles ont été disposés d'innombrables objets, qui sont presque tous d'une haute valeur artistique. Sans parler des bronzes de l'époque romaine, ou des fragments de bronzes, trouvés au Grand Saint-Bernard,à Avenches,

à

Martigny, on y trouve

des

vitraux

des quatorzième, quinzième, seizième et

dix-septièmesiècles qui sont d'une grande richesse

de dessin

et

de coloris. Lesabbayes d'Einsiedeln,de Saint-Maurice, de Beromunster, d'Engelberg ont

prêté de

superbes

ornements sacerdotaux, -ainsi que des objets d'orfèvrerie religieuse d'un luxe

vé-ritable.Ici, c'est un surtoutdetableen or repoussé,

donné auseizième siècle par un Allemand, fermier

des salinesde Bex,

à

la ville de Berne. Ailleurs, ce

sont de superbes spécimens de ces poêles de faïence, qui sont maintenant devenus

introu-vables. Ailleurs, ce sont des spécimens abso-lument délicieux et rarissimes de trois fabriques

de porcelaine qui se fondèrent, vers la fin du siècle dernier, presque simultanément,

à

Genève (la famille Mulhauser), à Zurich et à Nyon,

et

qui ont toutes trois disparu entre ISOO

et

1825. De

etaui

ont toutes trois_disparu p.ntre1800 ~t1825. De.

riches collectionneursont prêté une belle série ae

pastetsde Léotard,

et

notamment cette merveille

bien connue le

portrait

de ladyCoventry.

Partout,

des broderies, des armes, de vieux étendardsdu

quatorzième

et

duquinzième siècles, desmanuscrits, J

des livres anciens,desgravures

sur

bois, des

mé-daiîles, des étains, des meubles

sculptés,

des

faïen-ces, etc., etc. C'est une véritable révélation pour beaucoup de visiteurs qui

n'avaient

pas

jusqu'ici

pénêtré.aansl'étudedel'histoirede

l'art

suisse.

L'extrémité de cette galerie

est

occupée par

la

sectiondel'horlogerie etde la bijouterie modernes.

De

l'autre

côté du palaisdes Beaux-Arts,s'ouvre

une

série de salfes

fort

bien disposées,où plusieurs

des nomsconnus des visiteurs du Champ-de-Mars et des Champs-Elyséesse retrouvent avec plaisir.

Cesont notamment, avecM. FerdinandHodler, qui

triomphe dans cette exposition grâce

à

sa belle

composition le Cortège des lutteurs,MM. Baud-Bo-vy et Eugène Burnand.

Dans le parc, qui s'étend devant le palais des Beaux-Arts,nous voyons successivementle curieux pavillondes maîtres d'hôtelde

la

Suisse,le pavillon

dela presse, un aquariumet enfin un

petit

théâtre d'ombres chinoises gracieusement décoré par l'ar-chitecte Albert Trachsel,le Théâtre du sapajou.

Unpont reliele palais des Beaux-Arts

par-des-susles rues avoismantes., au reste de l'Exposition.

Nousvoyons successivementle pavillon qui a été

consacré aux nombreux

travaux

de l'illustre physi-cien genevoisRaoulPictet,les galeries del'Art

mi-litaire,

dela Navigation, des Produits alimentaires,

des Machines,de l'Electricité, cettedernière

est

largement représentée

à

l'Exposition de Genève,

du

Bâtiment, de l'Industrie, des,;Sciences

et

de

l'Agriculture.

Le

pendu

vivant

«

M.Durand,

de .Marseille,vous

prie

de vouloir

bien

assister

à sa pendaison, qui

aura

lieu le

30 avril 1896, dans. unsalon

réservé

duconcert

Dur-clerc.

»

Voilà, il

faut

enconvenir,une invitation peu ba-nale

et

de nature à piquer,

la

curiosité; Aussi,

hier

soir,

bon nombre de personnalitésparisiennes,

mu-nies de ce macabre billet de faire part, attendaient impatiemmentdans la salle Duclerc que l'on ouvrît

les

rideaux de velours

vert

masquant

la

petite salle où devait s'accomplirl'exhibition.

Il

y a là, au

pre-mier rang, cela va sans dire, nombrede jolies

fem-mes en toilettes exquises,

retour

du vernissage, en quête d'émotionsviolentes.Onjabote nerveusement,

se renseignant auprès des habituésde l'établisse-ment

sur

l'identité et lesantécédentsde M.Durand,

ce singulier amphitryon qui vous invite

à sa

pen-daison comme d'autres

à

leur mariageou à leurs premières représentations.

C'est

un pauvre diable deMarseille,vous

sa-vez, doué d'une volonté de fer. Il est déjà resté

672heures dans une immobilitécomplète, jouantle

rôled'une statue fichée

sur

sonpiédestal.

Et

l'on va réellementle pendre ?Y

Oui,

ma chère,. par le cou; il

restera

ainsi

ac-croché pendant treizejours.

Drôle de façon de faire ses treize jours!

fait

observer un sceptique.

Ne plaisantez pas, riposte une petite femme,

quitient son mouchoirserré

sur

les lèvres. Duclerc

vient de

sortir

toute pâledu salon

réservé;

elle dit

quec'est horrible.

Horrible vraiment, reprend le choeurdes élé-gantes avec un petit frisson de délicieuse épou-vante. Est-ce qu'on ne va pas bientôt

tirer

le

ri-deau ?

Enfin,lesdouze coups deminuit (l'heuredu crime!)

sonnent à l'horloge du café-concert. L'orchestre

joue

l'air

duPendu de Kam-Hill. Le rideau s'agite.

Les spectatricespoussentde petits cris d'épouvanté

avant

la lettre. Quelques-unesfontmine de prendre

la,fuite et se laissent retenir par une amie plus

ré-solue ou par quelque cavalier servant. Le rideau glisse lentement

sur

sa tringleet le silence se fait.

Le premier aspect

est

vraiment

saisissant.

A une

corde, attachée tout en haut du plafond, pend un

grand corps maigre, vêtu d'une blouse

et

d'un fou-lard rouge qui fait une tache sinistre. C'est M.

Du-rand, dans 1 exercicede ses nouvelles fonctions. La

tête penche

sur

la poitrine, la figure maigre,

os-seuse, parait convulsée, les yeux presque fermés,

les lèvres formant une moue

sinistre, les

veines gonflées, le teint terreux. Les bras sont allongés,

un peuécartés du corps, les mains crispées, les

doigts tordus, et là, surtout, les veines saillantes

à

tel point qu'elles semblentdevoir éclater. Les

jam-bes pendent droites, rigides.

L'assistance parait vivement impressionnée. Le

spectacle, en effet, portepeu à la gaieté de tempss

en temps,le corpsde M. Durandest agitédecourts spasmes douloureux;une de ses jambes,

la

droite,

aerelève lentement,comme en proie à une crampe,

les muscles de la figure tressaillent avec une

ex-pression d'angoisse. Il retombe presque aussitôt

dans une immobilitéabsolue.

Les privilégiés munis de billets d'invitation

sont

admis

à

s'approcher du pendu, jusqu'à toucher presque lasemelle de ses bottes. On discute avec

animation.Les croyants soutiennent qu'il est uni-quement soutenu par la corde,

sur

laquelles'appuie

ses maxillaires.« C'est par amour, dit une .artiste

convaincue,qu'il se soumet

à

ce traitement peu ba-din1Ilveut enrichir

à tout

prix sa femme qu'il

adora

» «Bah! ripostentles incrédules,l'amour,ça

n'empoche pas d'être étranglé

par

une corde qui

vous serre lecou. Ildoity avoir untruc un

appa-reil de sangles, parexemple,

passant

sous les

ais-selles

et

sous les

pieds

commedes étrivières à

l'in-térieur des bottes,qui montent très haut, de façon

qu'on nepuisse voir

la

sangle quandle pantalon se

retrousse. »

Indignés,les croyants affirmentque des médecins

seront

prochainementconvoqués

à

l'effet

d'exami-ner

le cas de M. Durand, et qu'on le déshabillera devant eux. Cela coupera court

à

toute

contesta-tion. L. d'H.

FAITS

DIVERS

Voici, d'après le Bureau

centra

météorologique, l'état généraldel'atmosphèreaujourd'hui vendredi,

1er mai:

Defortes pressionsse sontavancées dulargejusque

sur la France et les Iles-Britanniques (Valentia,

770mm.). Le baromètre descendsur le sud du conti-nentet une dépression assez importante, qui amènera des mauvais temps du nord-ouest en Provence, se forme au nord de l'Italie(751 mm.). Le vent est assez

fort ou modéré du nord sur nos côtes de laManche et de l'Océan, fort ouassezfortdu nord-ouestsur celles

de la Méditerranéeoùla mer est houleuse. Des pluies

sont signalées dans le nord et l'ouest du continent. En

France,il a plu particulièrement dans l'Est et le

Cen-tre;

onarecueilli11mm. d'eauà Lyon, 9 à Clermont, 5 à Belfort, 3à Boulogne.

Latempérature continueà

s'abaisser;

elle était,ce matin,de + 2" à Helsingfors,6° à Paris, 8«à Valentia,

Toulouse,20°à Alger.

Onnotait–2» aupuy deDôme;– 3° au mont Ventoux,

;ll°aupic du. Midi..

En France, le.ventdu norddomine, letemps devient froid et quelques averses- sont encore probablesdans

l'Est.

.''

AParis, hier, très nuageux

et

gouttes.

Moyenned'hier 30avril, 1O°1, inférieurede l»8 à la normale.

Depuis hier midi, température max. 15«8 min. de

ce matin,2°3.

A la tour Eiffel, max. 10°6; min. 4°1.

Situation particulière aux ports '

Manche. Mer houleuseàDunkerque,Calais; agi-tée à Boulogne peu agitée au Havre houleuse à Cherbourg.

Océan. Merpeu agitée à Brest; belle à Lorient.

Méditerranée. Merhouleuseà Marseille,Sicié peu agitée à Nice.

Corse. Merpeu agitée aux îles Sanguinaires.

Variationsatmosphériquesdu

l"

mai,:

JOUR 3EDRE3 THERMOMETRE 3AR0METRB

Vendredi.. 8 h. matin 6 >/« au-dessus 76lmm »/» ;i: 10

h.

9 1.2 *62°»"> »•»

–i'

12 h. îo»/»

:&imm»/*

2 h. soir 11 »/• 7Çâaa 1/2 Unpetit incident, causé

par

une jalousie

fémi-nine,

a

mis en émoi, hier après-midi,

au

Salon du Champ-de-Mars,les visiteurs des salles de pastel. Sur un portrait de jolie femme, exposé par le

peintre Eugène Vidal, une autre jolie femme,Mme

EugèneVidal elle-même, s'escrimait

à

coups de pa-rapluie. Arrêtée et conduite au secrétariat par les

gardiens, elley a fièrementdécliné son nom, ajou-tantque, son mari exposant pour la troisième

fois

en publicle

portrait

d'une rivale, elle avait jugé à

propos de mettre un terme

à

cette insultante

plai-santerie. P

MmeEugèneVidal est connue dansle monde des

lettres sousle pseudonymede Henri Lucenay, dont

elle

a

signé un certain nombrede nouvelleset de

romans»

Rassuronsles admirateursde l'artiste en leur

ap-prenant que, si le visage et les

bras

du portrait ont

été endommagésquelque peu,l'ensembledu

mor-ceau

reste

intact.

~r LaLanternepubliecematin la.note suivante L'assembléegénéraledes actionnaires de la Société,

dont M. Mayer était le gérant, a eu lieu hier après-midi. Elle n'a pris aucune résolution,secontentantde

s'ajourner au 16 mai prochain,afin de donner

à

M.

Na-varre

l'administrateurprovisoire, nomméhier par le

présidentdu tribunal de commerce de' la Seine, le

temps de prendre les mesures conservatoires,

d'exa-miner les comptes de gérance et d'établir sonrapport sur lasituation financièredela Société.

Depuis la lettre qu'illui

a

adressée après son

dé-part

et que nous avons reproduite,la familledé M.

Mayer

n'a

reçu

aucune nouvelledelui.

On

a

racontéqu'unebombeavaitété trouvée'au quai d'Orsay, devant la maison habitée

par

Mme Cerre. Ce prétendu engin, examiné par le

Labora-toire municipal,ne contenait aucune matière explo-sive.

Jusqu'à

présent, il

a

été impossible à lapolice

de découvrir la véritable identité de cet individu

qui atenté, avant-hier matin, ainsiquenous l'avons raconté,de toucher aux lieu et place deMM.

Pavers

etfils,à l'aide d'un faux reçu,une somme de 17,408

francs, dans un grand magasin de la rive gauche.

Toutefois, l'enquête

a

permis d'établirque cet indi-vidu, au moyendu même procédé, avait réussi à se

faire payer dans un grandmagasin délarivedroite,

au

détrimentde deux fournisseursde cet établisse-ment, deuxsommes

importantes.

On a retiré de

la

Seine,

à

Courbevoie, le cada-vre d'un employéd'un magasin de nouveautés, rue Monge,nommé Seigneur-Gens,âgé de

trente

et

un

ans. Ce

jeune

homme porte cinq

blessures

faites avecun couteau troisà

la

poitrine et une a

cha-cun

des poignets.Les blessures paraissent légères.

Leservicede la sûreté

fait

une enquêtepour savoir

si cette mort

est

le

résultat

d'unsuicide ou

est

due

à

un

assassinat.

On

écritdeFécamp

Cette nuit, àdeux heures,le bateau de pêcheAlbert, de Boulogne,ayant vingtetun hommes d'équipage,

a

été jeté

à

la côte. Lamer étaittrèshouleuse.Le canot

Notre-Dame-de-Salut,de la Société centrale de sauve-tage des naufragés, lancé aussitôt à son secours, a

re-cueilli deux hommes.

Lereste de l'équipage, réfugiésur lesrochers, a

été

sauvé parterre.

On nous télégraphiede Marseille

La nuit dernière un incendie a détruit l'entrepôt de

la literie des Messageries maritimes situé dans une

dépendancede l'ancien hospicede la Charité. Les

per-tes sontimportantes.

Onnous télégraphie d'Ajaccio:

-Depuis quelques jours, les brigades en résidence

à

Bonifacio opéraient une patrouille

sur

le littoral, dans lebut de s'opposer

à

l'embarquementde plu-sieurs contumacesdontla présence

leur

était

signa-lée. Elles ont aperçu dans

les

maquis six individus armés.Ceux-ci,surprispar l'arrivée

i

subitedes

gen-darmes et intimidés

par

leur attitude énergique, n'ont pasosé faire usagede leurs armes.

Cinq de ces individus étaientsous mandatde

jus-tice et le sixième sous mandat d'arrêt pour

assassi-nat

et vol. P

D'autre part, de nombreuses arrestations ont été

égalementopérées parmi les receleurs, parents et amis des bandits dans l'arrondissementdeSartène.

INFORMATIONS DIVERSES

La Société de secours des amis des sciences a tenu

saséance publique annuelle, hier soir, à la Sorbonne,

sous

la

présidence deM. JosephBertrand.

Dans une allocutiontrès applaudie, l'éminent acadé-micien a faitl'éloge de Pasteur, à qui il a succédé comme président dela société. Puis il a insisté sur le

butcharitablede cette association, fondée en 1857par Thénard, aujourd'hui reconnue d'utilité publique, et

qui adéjà secourutant de savants et de familles de savants.

M.Albert Gauthier-Villars, secrétaire, a donné

lec-turede son rapport, duquel il résulteque la société a

distribué l'an dernier56,000francs de'secours.

La séances'estterminéeparune intéressante

confé-rence de M. Bouty, professeurà la Facultédes

scien-ces, sur les rayons Rœntgen, avec démonstrations

ex-périmentales.

<$

Latroisième session d'examen pour l'obtentiondu

diplômedeprofesseurde comptabilité a été terminée ce matin au ministère de l'instruction publique. Le

juryétait composé de M. Martel, inspecteur général

de l'enseignement primaire supérieur, président, de

M. Eugène Léautey, vice-président,de M. Roux,

se-crétaire, et de MM.Margerie,Bizouarne et Mlle

Mal-manche. Sur cinquante-trois candidats examinés à

l'écrit, trente ont été admissiblesàl'oral sur lesquels

vingtont étéadmis définitivement.Voici le nom des lauréats MM.Quintard,Timmermann,Chambonnaud,

Vallade, Bernard, Alex, Tisserand, Fourretier,

Gas-nier.Lefebvre, Lebard, Patient, Larible.Bondou,

Ytour-nelle, Laroche, Bonnetain, Flavien, Buisson et Mlle

Bertignac.

Le coursde minéralogiebiologiquea été inauguré

hierà l'Ecole pratiquede la Facultéde médecine par une leçon du docteur Gaube (du Gers),devant un au-ditoire trèsnombreux.

Sujettraité :« Lanécessité absoluedelamatière mi-néralepour la vie des animauxetde l'homme comme pour

la

viedes plantes.»

Deuxnouvelles lignes d'omnibus ontété misesen

circulation ce

matin

1» place Clicliy-Carrefour des

Feuillantines; 2° Notre-Dame-de-Lorette-boulevard Saint-Marcel.

Mlle Ortrat, décédée à Paris en 1892,a institué l'assistance publiquedeParissa légataire universelle.à

chargede diverses pensionsviagères qui reviendront,

aprèsla mort des titulaires, à desjeunesfilles

orphe-lines de l'orphelinatdela rue Oudinot.

La testatricespécifie que tout sonavoir sera placé

pour desjeunes filles ayant atteintvingt ans,

orpheli-nes et abandonnées de père et de mère et qu'il sera

réparti à chacune 500 francs de rente viagère sur l'Etat.

TRIBUNAUX

La

fausse

«

liste

des

104

». De notre

cor-respondantd'Orléans

Le 5mars, la cour

d'assises

duLoiret avait

con-damné par défaut' M. Lalou, directeurde la France,

à

quatre mois de prison, 2,000 francs d'amende,

cinq insertions dansla Franceetune insertion dans

les neufjournaux politiques du département, pour diffamationenvers MM. Viger et Rabier, députés, et Augère,ancien député duLoiret.

A la suited'une opposition de M. Lalou, l'affaire

vientderevenir devant la cour

d'assises.

M. Lalou

ne

s'étant

pas présenté,la cour

a

déclaré non

ave-nue l'oppositionet maintenu

l'arrêt

précédentdans toutes ses dispositions.

Quant

à

M. Vitrac-Desroziers,

n'ayant

pas été

ré-gulièrement

cité,

il

n'avait

pas

été,

on se le rap-pelle,

jugé

le 9 mars. Cettefois, l'assignation

la

touché, mais, commeM. Lalou, il a

fait

défaut. La cour

l'a

condamné

à

trois mois d'emprisonnement, peinequi seconfondraavec celles déjà prononcées

contrelui, età payer solidairement avec les autres prévenus, Roussiôt,Lalou, Pascal, etc.,2,000francs

de dommages-intérêts à chacun des plaignants,' MM. Viger, Augère

et

Rabier, et à l'insertion du

jugement dans

cinq

numéros consécutifs de la

France

et

dans cinq journaux du département.

Procès

de

presse.

Onnous télégraphie

d'An-goulême p

Le tribunal correctionnel,

sur la

plainte du maire

d'Angoulême, M. Mulac,

a

condamné, hier, pour diffamation, une petitefeuille intituléele Râlai, qui depuis longtemps mène une violente campagne

contre la municipalité républicaine.

Le

gérant,

nommé Duchambon, et

l'auteur

de

l'article,nommé Henri Perot, ont été condamnés

chacun

à.six

jours

deprison et à un franc de

dom-mages-intérêts, réclamespar

la

partie civile.Le tri-bunala ordonné,en outre, l'insertion du jugement dans trois journaux

d'AngouIème.

NÉCROLOGIE

Les obsèquesdeM. Ferdinand Herz, décédéle 30

avril, en son domicile, auront lieu dimanche 3 du

courant,

à

10heures etdemie du matin très précises. On seréuniraà la maison mortuaire,2, rue

Spon-tini.Selon le désir dudéfunt,

il

ne

sera

pas envoyé delettre.

L'inhumationse fera au cimetière Montparnasse.

LIBRAIRIE

C'est aujourd'huique

paraitle

deuxième fascicule

à

60 centimes,de la Révolutionfrançaise par l'image, publiée sous la direction de M. ArmandDayot. Ce

fascicule orné de quatorze grandescompositions et

de plusieurs reproductionsd'estampes,médailles et dessins du temps, renfermenotammentles chargess

du prince de Lambesc au jardin des Tuileries, Ca-mille Desmoulins au Palais-Royal,le peuplefaisant fermer l'Opérale 12 juillet1789, etc.,etc.

THÉATRES

;:

Le théâtre du Gymnasea repris, hier soir, lajolie

comédie de M. Henri Lavedan,le Prince d'Aurec; le succès n'a pas été moins

vif

que lorsdel'apparition

decette œuvre robusteet incisive,

il

y aquatre ans,

sur

du

Vaudeville.

T.'int.p.rptptation est derriP.TiT"e>fi. rlnna l<\s

princi-paux rôles, la même qu'au premierjour. MM.

Can-dé,

dansle personnagedubanquierisraôlite,Meyer,

dans celui

du

prince d'Aurec, Galipaux, en « gas

de l'Ouest», sontexcellents.

Quant au rôle de la princessed'Aurèc,

il est tenu

par

MmeJane Hading,qui en fit une de ses

meil-leures créations.

Il

ya, cette fois, unanimité dans

l'éloge.

9

La Comédie-Françaisemaintient pour demain,

dans l'après-midi,

la

répétition générale

et

pour lundisoir la première représentation de Manon Ro-land,

Onlit dansl'Echo d'Orient, journal qui

paraît

enfrançais au Caire,à

la

date

du

27 avril

M.Camille Saint-Saëns, qui vient de faire un séjour

prolongé en Egypte, s'est embarqué aujourd'hui à Alexandriesurle paquebotde la compagnie Florio-Ru-battino, se rendant en Italie.

M. Saint-Saëns, qui est arrivé il y a environtrois

mois,avaitpousséjusqu'àAssouan,puis s'était retiré à Louqsoroù, dans le plus strictincognito, il s'est con-sacré à la compositiondeplusieurs œuvres

considéra-bles, entre autres une.sonate pourviolonet jûanpet un concerto qui seront vraisemblablementexécutés à

Pa-ris, dans

les

premiersjoursde juin.

A son retour versle littoral,M. Saint-Saëns a passé plusieurs jours au Caire; mais, de même que nous nous étions abstenus de signaler son arrivée,de même

nous avons gardéle silence sur sa présence parmi

nous;il y avait non seulement un devoirde discrétion

à respecterson incognito, mais aussi le soucide lais-ser le maître tout entier à ses œuvres etde lui éviter

les importunitésqu'il redoute tant et dont il a été si

fréquemment victime au cours de ses déplacements. Ce scrupule n'existe plus à présent, car au moment où l'EchociOrient arrivera à Alexandrie, M. Saint-Saëns

sera déjà en pleine mer. Ce soir, vendredi

A l'Opéra,Mlle Grandjean chanterapour

la

première foisle rôlede Brunehilde dans Sigùrd.

Au théâtre de la Gaîté,reprise des 28 jours de Clai-rette, vaudeville-opéretteen quatre actes,aeNi,

tiippo-lyte Raymond etM. Antony Mars, musiquedeM.

Vic-torRoger.

Au théâtre de la République, à huit heures,

pre-mière représentation du Dossier US, drame en cinq actes ethuit tableaux, dont un prologue tiré du

ro-man d'EmileGaboriau,par M.Edgard Pourcelle. En voici la distribution

MM: Grégoire, M. Vernouillet; Normand,Louis de

Clamerean;Etiévant, Raoulde Lagors et James Spin-cer Richard, Gaston de Glamerean Monca,Prosper

Bertomy; Germain,Jobson;Angel, Fauvel;Kartal, Fan-ferlot Chalande, Jérôme Leriche, Anselme Mmes Dian, MmeFauvel Villars, Madeleine; Blancheteau,

Clarisse Norwell's, Aunie; Salvadora, Pierrette. A la Cigale, débuts de la nouvelletroupe etpremière

représentationdeOn dirades bêtises.

-A

l'Opéra-Comique, le Chevalierd'Ilarmentalsera

répété généralement lundi; la première représentation

en restefixée à mardi 5mai.

La reprise de Lysistrata, auVaudeville,est

recu-léeà mercredi prochain,6 mai.

Répétition générale mardi soir.

Enraison de la mise en scènetrès compliquéede

la pièce, les directeurs du Gymnase ont convoqué les

artistesqui doivent jouer le Bonheurdes dames pour aujourd'hui, une heure etdemie.

Lesprincipaux interprètes convoqués sont MM. Noblet, Dailly, Lérand, Nertann, Michel, Grand, Peu-tat, Montcharmont,Mangin, etc; Mmes Lecomte, Gras-sot, Sisos, Hanriot, Médal, Bréval, Dormières,

Mar-tv Au

total,

on compte dix-huit rôles d'hommes et

quinze rôlesde femmes.

Après les Deux Sœurs, le théâtre de l'Odéon don-nera le Romand'unjeune hommepauvre, d'OctaveFeuil-let, avec Mlle Wandade Boncza dans lerôlede

Mar-guerite Laroque crééparJeanneEssler.

L'Odéon donnera deux représentations de la Vie de bohèmesamedi soir et dimanchesoir.

M. Pierre Decourcelle est parti pour Lyon avec M. Peyrieux, directeur du théâtre des Célestins,pour

diriger les dernières répétitions générales des Deux

Gosses, dont la première représentationest imminente dans cette ville.

Lapremière représentation de la Gran Via à

l'O-lympia a eu lieu le 25 mars le 25 avril, la joyeuse opérette-zarzuela avait fait encaisser la somme de 107,008francs.

Le festival Luigini aura lieu irrévocablement

de-main samedi, à deux heures, au Trocadéro.

Demain soir, samedi, à neuf heures, salle Erard, 13, rue duMail,concertde M. Eduard Zeldenrust,

l'é-minent pianiste hollandais.

SPECTACLESDU VENDREDI1" MAI Opéra.7 h.3/4, Sigurd. Samedi, 8 h., Hellé.

Français.8 h.1/2. Le Dînerde Pierrot. Œdiperoi. Opéra-Com.8h. 3/4. Orphée.

Odéon.8h. 1/2. Rusede femme. Les Deux Sœurs. Vaudeville.8h. 1/2. L'Infidèle. Amoureuse.

Gymnase. 8 h. 3/4. En visite. Le Prince d'Aurec. Variétés.8h. 1/4. Le Brosseur. L'Œil crevé.

Pal.-Royal. 8 h. »/». Le Masseur. Le Dindon.

Renaissance.8 h. 3/4. La Meute.

Porte-St-Martin.8h.l/4. Thermidor.

Ambigu.8h.1/4. Les Deux Gosses.

Gaîté.8 h.1/2. Les28jours de Clairette. Châtelet.8 ti. »/». Catherinede Russie.

Fol.-Dramatiques.8 1/2.Les DeuxChambres.LaFalote.

Bouffes.8 h. 3/4. Le PetitMoujik.

Nouveautés.8 h.25. Chassé-croisé. LaTortue.

Cluny.a h. 3/Í. Un etun font trais, Parisquand

même. Déjazet.8 h. 1/4. Les Méli-Mélo de la rue

Meslay.

L'Homme de laruede Prony.

Th.de laR1Jpublique.8 h.20. LeDossier113.

Th. de l'Eldorado. 8

;1.l/,j.,

Le Royaumedes femmes. Men.-Plaisirs. Relâche.

Th.Ga1.-Vivienne.8 3/4. VieuxSorcier.Epreuvevillagse..

Casino de

Paris.

Fiammina.-Les Deux Tentations.

FoL-Bergere.8h.l/2.Lona Barrison. Trucs

et

Trappes.

Olvmnia.8 h; 1/2. -1\'1'10tte.-La GranVia.

1

La" Cigale.120. bdRochechouart.-Sh.On

dira des

bêtise

Th. duChat-Noir.9h. t/4. Au Parnasse. Le Sphinx. Th. de la Chanson (pass. de l'Opéra). Spectacle varié.

~ouv.-CIrque.8h.2.–L'c(~~3sBossus.

Cirq.d'Eté.88 h. J/3.-Leschevauxde Schumann.

Paiaisde Glace (Ch.-Elysées).Patinage sur vraieglaooo Cirq. Fermindo. 8 h~1/2.Exc. équest.Powell. Les HUis.

Rob.-Houdin.81/2.Pilori. RûveduBrahmine.Coppélius. Th. Isola. 8h. 1/2. Attractions féeriaues.

TourEiffel.-Dedix heures dumatin'àla nuit.

SPECTACLESOU SAMEDI 2 MAI

Opéra.8 h., Hellé.-Dimanche,représentationgratuitet

7.h..Coppûlia,

la

Favorite.

Français.8 h. 1/4. LeMondeoù l'on s'ennuie. Opéra-Com. 8h.1{4. Mignon.

Odéon.8 h. 1/4. LaVie debohème.

hienus-Plaisirs. h.

").

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(Lesautres spectaclescomme vendredi)

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Futurs: cour. 7 92: mil. 7 91: sept. 7 39. Mardné

soutenu.Ventes 92,000

balles.

Cafés. Rio fair n° 7. futurs cour. 12 85: juil.1250; sept.11 55. Ventes12,000 sacs. Marchésoutenu.

^lew-Orléans,30avril. Cotons: dispon. 7 5/8, inchangé. Soutenus. Ventes 3,200 balles.

Futurs cour. 7 60: juil. 7 59; sept. 7 10. Marché

languissantet soutenu,Ventes 12,600balles.

Blés i, Chicago,

30 avril. Blés roux d'hiver mai 62

»/

inchangé; juillet

64 »/»,hausse 1/2.

Rio. 30 avriUi<

Rio.30

avril

Cafés. Recettes:2,000 sacs. Marché.calme. >

Stock72.000 sacs.

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