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Identification de fonctions de transfert pour un four de brasage sous vide et sa charge

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: hal-02441340

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Submitted on 15 Jan 2020

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Célien Zacharie, Vincent Schick, Benjamin Remy, Gaetan Bergin, Renaud Egal, Thierry Mazet

To cite this version:

Célien Zacharie, Vincent Schick, Benjamin Remy, Gaetan Bergin, Renaud Egal, et al.. Identification

de fonctions de transfert pour un four de brasage sous vide et sa charge. Congrès de la société Française

de Thermique 2018, May 2018, Pau, France. �hal-02441340�

(2)

Identification de fonctions de transfert pour un four de brasage sous vide et sa charge

C´elien Z

ACHARIE1,2,∗

, Vincent S

CHICK1

, Benjamin R

EMY1

, Ga¨etan B

ERGIN2

, Renaud E

GAL2

, Thierry M

AZET2

1

LEMTA, Universit´e de Lorraine

2 Avenue de la Forˆet de Haye - 54504 Vandoeuvre-L`es-Nancy

2

Fives Cryo,

25 bis rue du Fort - 88190 Golbey

(auteur correspondant : celien.zacharie@univ-lorraine.fr)

R´esum´e - Afin de simuler le comportement thermique d’un syst`eme industriel constitu´e d’un four

´electrique de brasage sous vide et de sa charge (´echangeur thermique `a plaques bras´ees), et afin de pouvoir ensuite le contrˆoler, on souhaite identifier les fonctions de transfert des diff´erents ´el´ements via des mod`eles param´etriques de type ARX (structure autor´egressive). La pr´esente ´etude concerne l’inter- action entre le four et sa charge, et comporte deux parties : on s’int´eresse tout d’abord `a la non-lin´earit´e des ´echanges radiatifs entre un panneau radiant et la surface du four via un mod`ele num´erique 1D simple (lin´earisation ou non du flux radiatif). Puis on l’´etendra `a un mod`ele 3D mod´elisant le four r´eel.

1. Introduction

Dans un contexte industriel de fabrication d’´echangeurs en aluminium `a plaques et ondes bras´ees, il est aujourd’hui difficile de discriminer les pi`eces saines des d´efectueuses apr`es l’op´eration de brasage, r´ealis´ee dans un four sous vide. Cette ´etape du proc´ed´e de fabrication repose sur la chauffe radiative de la charge jusqu’au point de fusion de la brasure, permettant ainsi `a l’empilement initial de ne former in fine qu’un bloc massif. ` A partir de mesures de temp´eratures localis´ees uniquement en surface et au centre g´eom´etrique de l’´echangeur, une s´erie de panneaux radiants pilot´es via une centrale de r´egulation contrˆolent la chauffe pour em- mener la charge (´echangeur) vers la temp´erature de brasage en assurant son homog´en´eit´e ther- mique. Cependant les donn´ees issues de ce dispositif ne permettent pas de d´etecter la pr´esence de d´efauts de brasage dans l’´echangeur (dus `a l’apparition de points chauds par exemple). Une description plus fine du comportement du four industriel et de sa charge est donc souhait´ee.

Pour r´epondre `a cette probl´ematique, on souhaite identifier les fonctions de transfert du four

`a vide et de la charge via des mod`eles param´etriques.

L’´etude suivante comprendra un premier volet consacr´e aux interactions entre le four et la charge, par le biais d’une mod´elisation sous FlexPDE

R

(´el´ements finis) d’un panneau radiant et d’une portion d’´echangeur en regard (prise en compte de conductances radiatives entre ces deux ´equipements). Les simulations doivent permettre de comprendre la ph´enom´enologie de cet ´echange radiatif et son caract`ere non-lin´eaire, et de d´eboucher sur le choix de mod`eles ARX pertinents.

Compte tenu des r´esultats pr´ec´edents, le second volet est consacr´e aux estimations de mod`eles

param´etriques `a partir d’un mod`ele num´erique global du four et d’un ´echangeur permettant de

simuler un cycle de brasage, et particuli`erement la chauffe. Les simulations sont r´ealis´ees avec

le logiciel Simfurnace faisant appel aux codes Modray

R

(m´ethode des radiosit´es) pour la partie

radiative du four et Thermette

R

(m´ethodes nodales) pour les parties conductives.

(3)

Au pr´ealable nous donnerons plus d’´el´ements permettant de positionner le probl`eme dans son contexte industriel ainsi que des informations sur les mod`eles autor´egressifs ARX.

2. Ph´enom´enologie ´etudi´ee et pr´esentation des mod`eles param´etriques de type

ARX

(Auto Regressive model with eXternal inputs)

2.1. Ph´enom´enologie ´etudi´ee

La pr´esente ´etude s’inscrit dans un projet de Th`ese industrielle (F

IVES

C

RYO

) visant `a mieux caract´eriser les ´echanges thermiques entre un four et sa charge. Les modes de transfert de cha- leur en jeu sont radiatifs (transmission de la chaleur entre les panneaux radiants du four et l’´echangeur en aluminium et d’autres ´el´ements annexes compris dans l’enceinte), conductifs (au sein mˆeme de la charge), et convectifs si l’on s’int´eresse `a l’enceinte du four qui est une double-enveloppe o`u circule de l’eau (source froide pour la r´egulation). Dans l’enceinte, 88 panneaux ´echangent de la chaleur par rayonnement avec la charge qui est ´equip´ee selon sa g´eom´etrie de quelques dizaines de thermocouples en surface (peau d’´echangeur) et de deux thermocouples `a cœur au minimum en cas de dysfonctionnement de l’un d’eux. En associant strat´egiquement les capteurs en peau avec les panneaux, c’est-`a-dire en les mettant le plus pos- sible en regard, on surveille et contrˆole le gradient de temp´erature dans la charge au cours du cycle de sorte que la chauffe soit la plus homog`ene possible.

Figure 1 : Photo de l’un des deux fours sur site et d’un ´echangeur avant enfournement

L’un des enjeux de cette Th`ese sera d’acc´eder `a des temp´eratures dans la charge que les donn´ees et mod`eles actuels ne nous permettent pas d’obtenir, et de d´etecter d’´eventuels d´efauts lors de la chauffe et du brasage de l’appareil. Dans ce but, notre choix s’est port´e sur l’identifi- cation et l’utilisation de mod`eles autor´egressifs ARX.

2.2. Mod`eles param´etriques autor´egressifs de type ARX

Les mod`eles autor´egressifs peuvent ˆetre consid´er´es comme des g´en´eralisations des bilans enthalpiques et convolutifs, dans le domaine de la thermique du moins, comme l’explique U

RIZ

[1].

De la mˆeme mani`ere que pour la m´ethode enthalpique, la sortie d’un mod`ele autor´egressif est

donc une variable se rapportant au syst`eme choisi, mais ne n´ecessite pas pour autant l’´ecriture

explicite du bilan thermique. Cette approche est donc d’autant plus pertinente que l’on travaille

(4)

sur des syst`emes 2D/3D ou r´eels pour lesquels la physique est difficile `a mod´eliser finement.

Pour r´esumer, dans notre probl`eme de thermique, les mod`eles autor´egressifs peuvent expri- mer de mani`ere plus implicite des ´equations issus de bilans thermiques comme le suivant :

ρc

p

∂T

s

∂t = – X

n

i

G

i

(T

s

– T

i

) + P (1)

ρc

p

d´esignant la capacit´e thermique volumique du syst`eme, T

s

la temp´erature de sortie du syst`eme, G

i

la conductance thermique caract´erisant le transfert de chaleur entre le syst`eme et l’´el´ement i, et P un terme de production interne au syst`eme.

Dans les mod`eles autor´egressifs, ceux de type ARX sont `a variable exog`ene. Ils ont ´et´e largement ´etudi´es par L

JUNG

[2] et revˆetent la forme math´ematique suivante dans le cas d’un mod`ele `a une seule entr´ee u et une seule sortie y :

y(t

i

) = –

na

X

j=1

a

j

y(t

i

– j∆t) +

nb

X

j=1

b

j

u(t

i

– j∆t – n

k

∆t) + ǫ(t

i

) (2)

∆t d´esignant le pas de discr´etisation du mod`ele.

Les perturbations ǫ sont souvent mod´elis´ees comme des variables al´eatoires pour simuler du bruit, mais dans cet article, on gardera ce terme nul du fait du faible niveau de bruit observ´e sur les mesures de thermocouples. Seules les entr´ees u mod´elisant les effets ext´erieurs d´eterminent la sortie. Dans le cas d’un probl`eme inverse comme le nˆotre, les coefficients a

i

et b

i

sont les param`etres `a estimer. Les termes en a

i

se rapportent aux valeurs de sortie prises aux n

a

instants pr´ec´edents (partie autor´egressive) et ceux en b

i

aux valeurs des n

b

entr´ees pr´ec´edentes. L’ordre, et donc le degr´e de raffinement du mod`ele, est d´efini par le triplet (n

a

, n

b

, n

k

). Notons qu’il est possible d’introduire un d´ecalage temporel n

k

entre entr´ee et sortie pour simuler des effets de retard (d´ecalage au niveau de la commande de l’entr´ee). Par exemple, le triplet (3, 2, 1) d´esigne un mod`ele ARX de la forme :

y(t

i

) = –a

1

y(t

i

– ∆t)– a

2

y(t

i

– 2∆t)– a

3

y(t

i

– 3∆t)+b

1

u(t

i

– 2∆t)+b

2

u(t

i

– 3∆t)+ǫ(t

i

) (3) Remarquons qu’en prenant n

a

= 0, alors on obtient un mod`ele convolutif. Dans ce cas, les b

i

correspondent `a une transmittance si y(t) et u(t) sont des temp´eratures et `a une imp´edance si y(t) est une temp´erature et u(t) est un flux. Dans cette ´etude, les seules entr´ees et sorties envisag´ees sont des temp´eratures.

Dans la pratique, en ayant des donn´ees correspondantes `a la sollicitation du syst`eme (entr´ee(s))

et sa r´eponse (sortie(s)), l’estimation des coefficients s’obtient `a partir de la minimisation d’une

fonctionnelle lin´eaire selon la m´ethode des moindres carr´es. Elle consiste `a ´ecrire `a chaque pas

de temps t

i

la relation lin´eaire qui relie non seulement y(t) et u(t) `a l’instant t

i

mais aussi aux

instants pr´ec´edents t

i

– n

a

∆t et t

i

– n

b

∆t, n

a

et n

b

pouvant ˆetre identiques selon le cas. L’as-

semblage de ces diff´erentes relations pour i ∈ J1 ; NK, N ´etant le nombre de donn´ees, donne

naissance `a un syst`eme lin´eaire qui par une unique inversion donne les a

i

et b

i

. En pratique si n

a

et n

b

sont grands, il est n´ecessaire de calculer une pseudo-inversion de la matrice en r´egularisant

par m´ethode QR ou TSVD sous Matlab

R

. Cette inversion d’un probl`eme lin´eaire par morceau

(5)

sur l’intervalle de temps [t

i

– sup

n∈{na,nb}

n∆t ; t

i

] et globalement non-lin´eaire sur tout l’in- tervalle nous permet alors d’´etudier un nombre important de mod`eles et de retenir le meilleur, par exemple celui qui a minimis´e un crit`ere sur les r´esidus.

L’identification du syst`eme via un mod`ele param´etrique se fait en deux temps :

— Une premi`ere ´etape de calibration est n´ecessaire pour estimer les coefficients a

i

et b

i

.

— Ensuite, le mod`ele ARX (n

a

, n

b

, n

k

) correspondant est valid´e avec un autre jeu de donn´ees entr´ee/sortie. C’est la validation. Cette seconde ´etape est cruciale pour valider le mod`ele estim´e qui doit ˆetre absolument ind´ependant des conditions aux limites.

3. Estimation de mod`eles param´etriques avec un mod`ele 1D simulant l’inter- action

panneau-peau

De mani`ere g´en´erale, nous avons cherch´e `a identifier la fonction de transfert 1 Entr´ee - 1 Sortie T

source

– T

peau

: la transmittance

panneau-peau

(interaction panneau radiant / peau (surface) de l’´echangeur). Le pas d’´echantillonnage des jeux de donn´ees est de 100 s.

Les r´esultats peuvent ˆetre donn´es sous forme de courbe de comparaison (Unit´es Arbitraires (U.A)) ou de r´esidus (diff´erence entre la courbe simul´ee et celle donn´ee par le mod`ele ARX), ou encore sous forme de pourcentage d’ajustement (Normalized Root-Mean-Square Deviation).

Ici, on a d´ecal´e les entr´ees et sorties des valeurs initiales pour que celles-ci soient conformes `a la forme du mod`ele (2) (pour u(t) = 0, on a y(t) = 0).

3.1. Pr´esentation du mod`ele

C’est `a partir d’un mod`ele num´erique 1D simple r´ealis´e sous FlexPDE

R

que nous souhaitons apporter des ´el´ements de r´eponse quant `a la pertinence des mod`eles ARX pour identifier la fonction de transfert entre le four et la charge.

Figure 2 : Sch´ema de principe du mod`ele

panneau - peau d’´echangeur

Pr´ecisons la g´eom´etrie du mod`ele repr´esent´ee sur la figure 2. De droite `a gauche, on s’int´eresse

`a une portion d’´echangeur en aluminium (une demi-largeur de 675 mm) qui est en regard avec un panneau radiant, lui-mˆeme constitu´e d’une ´epaisseur chauffante en molybd`ene et de deux

´ecrans en acier. Enfin, la pr´esence d’une paroi en acier repr´esentant l’enceinte interne du four

est n´ecessaire pour mod´eliser les pertes thermiques (coefficient d’´echange h) avec l’eau conte-

(6)

nue dans la double-enveloppe r´egulatrice. L’´equation de la chaleur est r´esolue `a l’int´erieur de chaque r´egion pr´ec´edemment d´efinie et le rayonnement entre deux r´egions est mod´elis´e sous FlexPDE

R

via une r´esistance de contact d´ependante (cas non-lin´eaire) ou non (cas lin´eaire) de la temp´erature. En 1D, la relation que l’on peut ´ecrire `a l’interface de deux domaines i et j pour lesquels on souhaite mod´eliser l’´echange par rayonnement est la suivante (on exprime le flux surfacique net ´echang´e) :

φ

ij

= σ(T

4i

– T

4j

) 1

ε

i

+ 1 ε

j

– 1

= σ(T

2i

+ T

2j

)(T

i

+ T

j

) 1

ε

i

+ 1 ε

j

– 1

| {z }

Grad(Ti,Tj)

(T

i

– T

j

)

lin´earisation

≃ 4σT

3m

1 ε

i

+ 1

ε

j

– 1

(T

i

– T

j

) (4)

o`u G

rad

(T

i

, T

j

) d´esigne la conductance radiative surfacique entre les deux milieux et T

m

est une temp´erature moyenne constante. En se donnant les masses volumiques, capacit´es mas- siques, conductivit´es thermiques, ´emissivit´es de surface et ´epaisseurs des domaines (voir tableau 1), ainsi qu’une puissance interne P pour la partie en molybd`ene, on a suffisamment d’´el´ements pour obtenir une r´esolution du probl`eme direct.

λ ρ c

p

ε e

W.m

–1

.K

–1

kg.m

–3

J.kg

–1

.K

–1

∅ mm

Paroi 20 7864 450 0.8 1

Ecran ´ 20 7864 450 1 2 × 0.7

R´esistance 138 10220 450 1 2

Barre 160 2700 960 0.18 25

Onde-tˆole 16 837 960 ∅ 650

Tableau 1 : Propri´et´es thermophysiques et g´eom´etriques du mod`ele

3.2. ´ Etude du mod`ele lin´earis´e

Les conductances radiatives peuvent ˆetre lin´earis´ees comme dans l’´equation (4). Dans les simulations, dans son ´etat initial, le syst`eme est suppos´e en ´equilibre thermique avec le thermo- stat T

. La non-homog´en´eit´e du syst`eme `a l’´etat initial ne fait pas l’objet de cette ´etude mais peut ˆetre prise en compte (relaxation d’un terme source en entr´ee du mod`ele).

Dans cet article, nous nous focalisons sur la transmittance T

source

(entr´ee) – T

peau

(sor- tie) (cf. Figure 2). Les signaux de calibration et validation issus d’une simulation directe sous FlexPDE

R

sont ceux des Figures 3 et 4 : P(t) repr´esente le flux d’entr´ee utilis´e pour obtenir T

source

et T

peau

pour la calibration des mod`eles (excitation cr´eneau sur la Figure 3) et leur va- lidation (Figure 4 pour laquelle le flux d’entr´ee a une forme plus complexe). On regarde d’abord si des mod`eles ARX peuvent ˆetre estim´es convenablement (Figure 5), c’est-`a-dire s’ils peuvent reconstituer correctement la r´eponse T

peau

reference du mod`ele num´erique direct. Le mod`ele optimal est celui qui minimise le crit`ere RMS sur les r´esidus : (4, 4, 0) ici dans ceux estim´es.

Ce mod`ele est ensuite valid´e en comparant sa sortie obtenue via le flux complexe de validation

`a celle de la simulation directe (Figure 6).

L’am´elioration de la calibration due au passage d’un mod`ele d’ordre 2 `a un ordre 4 peut

s’expliquer par la prise en compte d’effets capacitifs au sein du syst`eme, notamment celle du

panneau radiant.

(7)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 104 0

0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6

Figure 3 : Jeu de donn´ees entr´ee-sortie pour la calibration du mod`ele panneau-peau.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

104 0

0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6

Figure 4 : Jeu de donn´ees entr´ee-sortie pour la validation du mod`ele panneau peau.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

104 -0.2

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1

Figure 5 : Estimation (calibration) de deux mod`eles pour la transmittance T

source

T

peau

(flux lin´earis´e)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

104 -0.2

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1

Figure 6 : Validation des mod`eles estim´es avec le flux complexe pour la transmittance T

source

T

peau

(flux lin´earis´e)

3.3. ´ Etude du mod`ele non lin´earis´e

Lorsque les conductances radiatives entre les diff´erents milieux ne sont pas lin´earis´ees, on obtient un nouveau jeu de donn´ees de calibration-validation dont la sortie est visible sur les graphes des Figures 7 et 8 sous la d´enomination T

peau

reference. Avec ce jeu, nous constatons qu’il est possible d’estimer un mod`ele ARX lin´eaire (estimation correcte pour (2, 2, 0) d’apr`es la Figure 7). En revanche ce mod`ele est incapable de reproduire convenablement la sortie du flux complexe de validation (Figure 8), bien qu’il soit possible malgr´e tout d’identifier un autre mod`ele lin´eaire sur cet essai de validation, ce qui est la signature d’une mod`ele non-lin´eaire.

Cependant, lorsque des profils de puissances semblables `a ceux rencontr´es sur le vrai four

sont utilis´es comme entr´ee dans le mod`ele FlexPDE non-lin´earis´e, les signaux de calibration-

validation pour la transmittance T

source

– T

peau

issus de ce mod`ele sont relativement proches

en forme et amplitude et les graphes des Figures 9 et 10 montrent qu’il est possible d’estimer

dans ce cas un mod`ele param´etrique lin´eaire en temp´erature qui reste valable en validation si

cette derni`ere est effectu´ee sur la mˆeme plage de variation de temp´erature que la calibration.

(8)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 104 0

0.2 0.4 0.6 0.8 1

Figure 7 : Estimation (calibration) de deux mod`eles pour la transmittance T

source

T

peau

(flux non-lin´earis´e)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

104 0

0.2 0.4 0.6 0.8 1

Figure 8 : Validation des mod`eles estim´es avec le flux complexe pour la transmittance T

source

T

peau

(flux non-lin´earis´e)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

104 0

0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2

Figure 9 : Estimation (calibration) de trois mod`eles pour la transmittance T

source

T

peau

(flux non-lin´earis´e, profil semblable aux donn´ees r´eelles)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

104 0

0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2

Figure 10 : Validation des mod`eles estim´es avec le flux complexe pour la transmittance T

source

T

peau

(flux non-lin´earis´e, profil semblable aux donn´ees r´eelles)

4. Estimation de mod`eles param´etriques avec un mod`ele global du four et de sa charge

Avec le mod`ele global sous Simfurnace qui peut simuler avec une bonne pr´ecision le com- portement du four (N

EMER

[3]), nous avons essay´e de construire un mod`ele param´etrique en prenant pour entr´ee T

source

, la temp´erature d’un panneau, et en sortie T

peau

, la temp´erature calcul´ee en surface d’´echangeur, en face du panneau en question.

D’apr`es les Figures 11 et 12, on constate que les mod`eles ARX (4, 4, 0) et (10, 10, 0) `a une seule entr´ee (temp´erature d’un seul panneau) ne sont pas capables de reproduire la sortie. Dans le mod`ele global, une temp´erature calcul´ee en peau d’´echangeur `a un endroit donn´e d´epend

´egalement des flux radiatifs ´echang´es via les panneaux voisins de celui que l’on avait consid´er´e

jusque l`a. D’o`u l’id´ee de prendre en plus en entr´ee les temp´eratures des 8 panneaux voisins. La

notation (4, [4], 0) correspond `a (4, [4 4 4 4 4 4 4 4 4], 0) pour prendre en compte les temp´eratures

(9)

des 9 panneaux choisis en entr´ee du mod`ele.

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 0

0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2

Figure 11 : Estimation (calibration) de quatre mod`eles pour la transmittance T

source

T

peau

(donn´ees Simfurnace)

0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600 1800 2000 0

0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2

Figure 12 : Validation des mod`eles estim´es pour la transmittance T

source

T

peau

(donn´ees Sim- furnace)

On am´eliore donc l’estimation en ajoutant des temp´eratures voisines de celle du premier panneau consid´er´e, ce qui met en ´evidence la pr´esence d’un effet 2D non n´egligeable, corrig´e ici par une prise de moyenne.

L’hypoth`ese avanc´ee pour expliquer les r´esultats satisfaisants pour la validation de la trans- mittance T

source

– T

peau

sur le mod`ele global est celle mentionn´ee `a la fin de la partie 3. : les signaux de calibration et de validation dans la partie 4. diff`erent globalement peu en forme et en amplitude. On peut conjecturer que si la validation est effectu´ee sur la mˆeme plage de variation de temp´erature que la calibration, il sera possible d’estimer un mod`ele lin´eaire en temp´erature qui n’est valable qu’autour de ce point de fonctionnement, ce qui n’´etait pas le cas avec les jeux de donn´ees des Figures 3 et 4.

5. Conclusion

Lors de la prise en compte du transfert radiatif entre un panneau et l’´echangeur, nous avons montr´e qu’il ´etait possible d’identifier et valider un mod`ele param´etrique lin´eaire sous r´eserve que l’on reste dans une gamme de fonctionnement proche de celle de l’identification. Des ´etudes sont en cours pour ´evaluer l’intervalle de confiance de ces mod`eles lin´eaires. Nous chercherons ensuite `a coupler ces fonctions de transfert avec celles des autres parties du syst`eme pour les- quelles les essais d’estimation de mod`eles ARX n’ont pas pos´e de probl`eme et `a ´etendre cette m´ethodologie sur des mesures r´eelles faites sur le four.

R´ef´erences

[1] U

RIZ

, Fermin, Mise en place d’une m´ethodologie pour l’identification de mod`eles d’extrapolation de temp´erature, PhD Thesis, Nancy, Institut National Polytechnique de Lorraine, Airbus, (2012).

[2] L

JUNG

, Lennart, System Identification : theory for the user, Prentice-Hall information and system sciences series (1987).

[3] N

EMER

, Maroun, Mod´elisation de fours de brasage sous vide et validation exp´erimentale. M´ethodes

de r´eduction du temps de brasage, PhD Thesis, Ecole des Mines de Paris, Nordon-Cryogenie, (2005).

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