Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal.
paQuatorzième Année. — N0 26.
P r i x d u n u m é r o 1 0 c e n t i m e s .
Jeudi 2 Avril 1899.
B u r e a u x : R u e d e l a S e r r e , 5 8 .
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L'horlogerie en Roumanie
(Rapport spécial ilu consul néneral suisse ;i Uucaresl M. .Ii'an Staub.i
En esquissant, l'année passée, la si- tuation du commerce d'horlogerie en Roumanie (Feuille ollicielle suisse du commerce n° 171] du 13 juin 1898), j'ai exprimé l'espoir que ce commerce qui étail alor.s plongé dans un état de fai- blesse, pourrait se relever ensuite d'une récolle satisfaisante de blé. Or, celle-ci n'a été, en 1898, q u ' u n e récolle moyenne otl'rant beaucoup de variété et d'énormes différences quant au rendement par ha:
entre les diverses parties du pays. La plupart de nos blés a dû être vendue à des prix généralement peu rémunéra- teurs, la hausse du printemps n'ayant élé (pie de courte durée.
En sympathie avec cet étal des choses, l'horlogerie n'a guère montré la vivacité à laquelle d'aucuns s'attendaient. Les allaites restèrent calmes à la seule ex- ceplion d'une très courte période à la veille des fêles du nouvel-an. Dès lors, le malaise qui pèse déjà depuis quatre ans sur cette branche se fait de nouveau sentir d'une manière générale et même inquiétante. Il y a eu, dans les derniers temps, plusieurs débâcles parmi les clients des quelques maisons de gros sur place cl la faiblesse de la grande majorité de nos horlogers et de nos autres acheteurs d'horlogerie s'est de nouveau manifestée, faiblesse pécuniaire, et très souvent aussi faiblesse morale.
Si, au moins, les prix de vente offraient un bénéfice considérable on pourrait y trouver une certaine prime contre ces accidents et pertes fréquentes. Mais il n'en est rien. Les plaintes sous ce rap- port sont générales et il parait évidem- ment (pu· dans cette belle branche hor- logerie il faut, en Roumanie, risquer beaucoup pour gagner peu.
La Suisse, qui occupe dans l'impor- tation d'horlogerie en Roumanie une place de beaucoup prépondérante, a eu, elle aussi, sa part clans les perles de l'année dernière, mais cette part a été relativement petite, les fabricants suisses ayant restreint les crédits déjà depuis longtemps, prudence dont ils n'ont eu qu'à se féliciter. 11 faut espérer qu'ils ne se départiront pas de sitôt de cette règle. Son maintien' est pleinement juslilié par l'état actuel des affaires d'horlogerie dans ce pays. En refusant des crédits à des clients sur la solvabi- lité et la moralité desquels ils ne sont pas suffisamment renseignés, en se mé- fiant d'agents mal qualifiés ou même de mauvaise foi, les fabricants contri- bueront beaucoup à l'assainissement de la branche. D'autres mesures d'un ca- ractère général, viendront en aide. Parmi celles-ci, je cile la modification du code de commerce concernant les faillites dont j'ai parlé plus amplement dans mon rapport général (F. o. s. du c. n° (59 du ί mars 1899). Cette modification porte à 00 % 'e minimum de la cote concordataire et en prescrit des garan- ties. Ce projet de loi, déjà volé par le Sénat, a toutes les chances d'être ratifié aussi par la Chambre et pourra ainsi entrer en vigueur d'ici à peu de temps.
Le mouvement des importations d'hor- logerie a été, en 1897, le suivant :
Montres en argent ou en autres ma- tières : importation totale 30,031 pièces dont de Suisse Ki,701, de France 0574, d'Allemagne 4243, d'Autriche 2007. 11 est à noter (pie notre importation de montres en argent qui, en 1892, s'était élevée à 2(5,223 pièces sur un total de 30,500, est resiée stationnaire depuis quatre ans. tandis (pie celle de la France a sensiblement augmenté. En 1892 elle n'en importail (pie 14(59 pièces et l'Alle- magne 1(55(5.
Montres et chronomètres en or : im- portation totale 3827 dont de Suisse 2805, d'Allemagne 423 , d'Autriche - Hongrie 487. En 1893 le total des importations était monté à 738(5 pièces d o n l de Suisse 5925, d'Allemagne 717. Nous vendîmes donc en Roumanie, en 1893, deux fois autant de montres d'or cpi'en 1897, mais le résultat, on se le rapelle, n'a pas été heureux.
(Feuille off. suisse du commerce.)
Information
Les intéressés peuvent demander des renseignements sur la maison
K l e i n & Ci e, firme appartenant ac- tuellement à J h . L . C o h n , Kost Wynstraat, 22, R o t t e r d a m .
au Secrétariat général de la Chambre cantonale du Commerce, à la Chaux-de- F o n d s .
Protection de la propriété industrielle
pour les objets admis à l'exposition universelle de 1900
Le ministre du commerce français, a déposé à la séance du 27 février 1899 de la Chambre française un projet de loi destiné à rassurer les exposants étrangers.
Nous lisons dans l'exposé des motifs:
Nous avons l'honneur de soumettre à voire approbation un projet de loi dont le but est de suspendre, à l'occasion de l'Exposition universelle de 1900, cer- taines disposilions des lois sur la pro- priété industrielle, qui pourraient entra- ver les efforts des industriels désireux de participer à ce grand concours inter- national, et d'accorder en même temps aux exposants des faveurs spéciales qui les encourageront à donner tous leurs soins à la préparation des œuvres qu'il
•
146 L A F É D É R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E v o u d r o n t présenter aux comités d'ad-
mission.
Des mesures analogues à celles que nous vous p r o p o s o n s ont été prises lors des expositions universelles de 1878, 1881 et 1889. Le projet que nous avons préparé reproduit les dispositions de la loi du 30 octobre 1888. Il n'a été ap- porté que des modifications de forme, destinées à préciser les droits des ex- posants.
Les lois sur là propriété industrielle contiennent de n o m b r e u x articles qui autorisent et même prescrivent la saisie à l'intérieur, à l'entrée en France, en transit et en e n t r e p ô t , des produits contrefaits ou portant des marques ou des indications interdites par les lois.
Ces saisies pouvaient avoir l'inconvé- nient d'arrèler en cours de route des objets destinés à l'exposition. Dans l'in- térieur de l'exposition des saisies pour- raient avoir pour résultat de désorgani- ser les installations préparées par les comités d'installation. Comme la loi de 1888, notre projet interdit la saisie réelle : on sauvegarde cependant les intérêts des tiers, puisque le projets permettra de recourir à la saisie par description, qui réserve complètement tous leurs droits.
Les étrangers trouveront d'ailleurs dans les dispositions de l'article 4, § 2 du projet de loi, la sécurité qui leur est nécessaire p o u r l'envoi de leurs produits à l'exposition. Ils n'auront à craindre p o u r ces envois que les mêmes risques de saisie auxquels ils auraient été expo- sés dans leur propre pays.
Projet de loi.
Art. 1er. — Toute personne jouissant en France d'un droit privatif en vertu des lois sur la propriété industrielle, ou ses ayants droit, pourra, sans encourir la déchéance de son privilège, faire figurer à l'exposition uni- verselle de 1900, à Paris, et introduire à cet effet sur le territoire français des objets fabri- qués à l'étranger et semblables à ceux qui sont garantis par son litre, si ces objets ont été régulièrement admis à ladite exposition.
Art. 2. — Toutefois, la déchéance prévue par les lois en vigueur sera encourue si les objets visés à l'article Ie1 ne sont pas réex- portés dans le délai de trois mois à dater du jour soit de la clôture officielle de l'exposition, soit de l'ordre d'enlèvement antérieur qui au- rait été signifie aux intéressés par les autori- tés compétentes.
Art. 3. — Toute personne qui aura fait fi- gurer à l'Exposition universelle de 1900 un objet semblable à celui qui est garanti pat- son titre de propriété industrielle, sera consi- dérée, en tant que de besoin, comme ayant exploité en France sa découverte ou son in- vention pendant la durée de l'Exposition.
Le délai prévu par les lois sur la propriété industrielle et à l'expiration duquel la dé- chéance est encourue à défaut d'exploitation, courra de nouveau à partir soit de la clôture officielle de l'Exposition, soit de l'ordre d'en- lèvement antérieur qui aurait été signifié aux intéressés par les autorités compétentes.
Art. 4. — Les objets figurante l'Exposition universelle de 1900 qui seraient argués de contrefaçon ou qui porteraient les marques
ou autres indications prohibées ne pourront y être saisis que par description.
Toutefois les objets admis à l'Exposition, circulant en France à destination ou en pro- venance de l'Exposition, ou y figurant, ne pourront être saisis, même par description, si le saisissant n'est pas protégé dans le pays auquel appartient le saisi.
La saisie cessera d'être interdite si ces ob- jets sont vendus en France ou s'ils ne sont pas réexportés dans le délai fixé à l'article 2.
Examens professionnels d'apprentis
Les jeunes filles et jeunes gens inscrits pour passer les examens professionnels d'ap- prentis au printemps el en été 1899 sont au nombre de 284.
^'inspectorat cantonal des apprentissages- leur a expédié le 27 mars les pièces néces- saires à leur préparation au concours soit :
1. Le programme d'examen de chaque pro- fession, qu'ils auront à étudier soigneusement sous la direction de leurs maîtres et maîtres- ses d'apprentissage
2. Le rapport sur les examens de l'année 1898. Ils le liront avec attention afin que leurs travaux d'épreuve ne contiennent aucun des défauts signalés lors des examens anté- rieurs.
3. Un formulaire de certificats de fréquen- tation des cours destinés aux apprentis. Ge formulaire devra être présenté à MM. les maîtres et maîtresses qui ont donné des cours aux apprentis et apporté par ces derniers le jour de leur examen professionnel.
Les apprentis venant des petites localités où il n'existe pas de cours ou ceux qui n'au- raient pas pu en suivre pour d'autres causes devront également rendre le formulaire de certificat au moment de leur examen.
Tous les apprentis recevront ultérieurement le programme général indiquant les localités et dates où auront lieu les examens pour chaque profession ; un extrait du programme sera communiqué aux journaux aussi tôt que- possible.
L'inspectorat des apprentissages fait appel à la bonne volonté et au dévouement de toutes les personnes : maîtres d'apprentissages, fonc- tionnaires et citeyens qui pourront, par leur appui et leurs conseils, aider les apprentis dans la période qui précède les prochains examens ; il se tient à leur disposition pour tous les renseignements désirables et enverra le rapport de l'exercice 1898, gratuitement, à toutes les personnes qui en feront la de- mande.
Il n'est plus reçu d'inscriptions pour les examens de l'année 1899, tous les intéressés ayant été avertis que le délai final expirerait au 1e1' mars.
Echange de colis postaux avec la France
Depuis le 1er de ce mois est entrée en vigueur la convention concernant l'échange des colis postaux jusqu'au poids de 10 kg., conclue entre la Suisse et la France le 15 novembre 1898. Nous empruntons à ce traité les dispo- sitions suivantes :
Le maximum de poids que peuvent attein- dre les colis postaux échangés entre la Suisse et la France est porté de 5 à 10 kg. inclusive- ment.
Tout colis postal pesant plus de 5 kg. sans dépasser 10 kg., adressé de la France conti- nentale en Suisse el vice versa, est passible, à la charge de l'expéditeur, d'une taxe de transport de 1 fr. 50.
Le maximum de l'indemnité afférente à la perte, à la spoliation ou à l'avarie d'un colis postal du poids de 5 à 10 kg. ne contenant pas de valeur déclarée est fixé à 40 fr.
Sont applicables aux colis postaux jusqu'au poids de 10 kg. les dispositions des actes in- ternationaux qui régissent actuellement l'é- change, entre la Suisse el la France, des co- lis postaux d'un poids n'excédant pas 5 kg.
(Ils peuvent, en conséquence, porter une. va- leur déclarée jusqu'à 500 fr. et être adressés en remboursement pour la même somme. La taxe de poids est dans tous les cas et souvent beaucoup moins élevée que précédemment.
— Réel.)
La direction générale des posles suisses a fait connailre son intention d'étendre prochainement ces améliorations de transport au trafic avec la Belgique el le Luxembourg (via France). La taxe de transport pour un envoi de 5—10 kg. sera ainsi pour la Belgi- que de 2 fr. 10 et pour le Luxembuurg de
i fr. 90.
Raisons de commerce suisses au Japon
Le consulat général suisse à Yokohama transmet à la Feuille officielle suisse du Commerce les inscriptions suivantes au re- gistre du commerce :
1899. 17 février. Dans la société en nom celleelif Pollak Bros, est entré comme asso- cié Oskar Pollak, de Cagiallo. canton du Tes- sin, domicilié à Kobé, jusqu'à présent fondé de procuration de ladite raison.
18 février. La maison ATab/iok et· Co, à Yokohama donne procuration à Hans Deck, de Zurich, domicilié à Yokohama.
Emigration
Nous avons eu déjà l'occasion de mentionner le nombre des émigranls suisses en 1898 (2288). Ce chiffre se ré- partit comme suit entre les 25 cantons el demi-cantons :
Berne 409, Zurich 342, Tessin 220, Sl-GaIl 177, Bàle-ville 152, Valais 97, Argovie 94, Neuchàtel 82, Genève 70, Yaud 09, Grisons 04, Thurgovie 58, Lucerne 53, Schwyt/ 53, Appenzell (Rh.-Ext.) 50, Bâle-campagne 46, Soleure42, Schaffhouse30, Fribourg29, GIa- ris 29, Uri 18, Obwald 12, Z o u g l l , Appen- zell (Rh.-lut.) 5, Nidwald 4.
Depuis 1895, l'émigration n'a cessé de diminuer : jamais, depuis qu'il existe une statistique sur la matière, c'est-à-dire depuis 1808, il n'y a en aussi peu d'émi- granls qu'en 1898, si ce n'est dans les années 1875 à 1877 ; il est vrai que, dans cette dernière période, on ne pouvait être renseigné sur le nombre, peu con- sidérable d'ailleurs, de ceux qui émi- graient de certains caillons. Le tableau suivant montre le mouvement de l'émi- gration depuis qu'il existe une loi fédé- rale sur les opérations des agences d'é-
1881 10,935 1882 11,902 1883 13,582 1884 9,008 1885 7.583 1880 0,342 1887 ' 7.558 1888 8,340 1889 8,430
1800 7,712 1891 7,510 1892 7,835 1893 0,177 1894 3,849 1895 4.208 1890 3.330 1897 2,508 1898 2,288 En 1898, le nombre des émigrants a élé inférieur de 220 ou 8 , 8 % à celui de l'année précédente et en 1897 de 832 ou 24.7 % moindre qu'en 1890 : de plus,
• J ,
LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E SUISSE 147
en 1898, il est demeuré de 3709 au-des- sous du chiffre moyen des dix années antérieures. Cette diminution concerne surtout les cantons du Tessin, de Yaud, Baie-ville, Bàle-campagne, Argovie et SchafThouse ; l'émigration a un peu aug- m e n t é dans les cantons de St-GaIl, Va- lais, Appenzell Rh.-ext. et Lucerne.
Parmi les émigrants de l'année 1898 qui représentent 0,78 %o de la popula- tion totale de la Suisse (contre 0,80 %o en 1897), 1395 o u 61 % étaient origi- naires d u canton qu'ils ont quitté, 299 ou 13 % étaient des citoyens d'autres cantons et 594 ou 25,9 % des étrangers résidant en Suisse. Les personnes ve- nues dans notre pays p o u r y conclure un contrat d'émigration et expédiées par les agents suisses sont au n o m b r e de 3217 ; ce sont pour la plupart des Ita- liens, des Allemands, des Autrichiens et des Américains.
Celte année aussi, dit le rapport du dépar- tement politique à ce sujet, nous avons appris qu'un certain nombre des personnes avaient émigré de Suisse sans recourir à l'entremise d'une agence suisse ou sans avoir été portées par l'agence expéditrice sur les listes que les agences doivent nous remettre tous les mois.
De la somme totale de 297,006 fr. 55 versée aux agents pour être remise aux émigrants aux pays d'oulre-mer, 280,669.05 étaient payables à New-York.
Kn outre, beaucoup d'émigranls, ceux
du Tessin, notamment, se sont fait dé- livrer, dans des banques, des lettres de change sur New-York et San-Francisco.
Il en résulte que les personnes adultes qui se rendent aux Etats-Unis emportent chacune, en moyenne, bien plus d e s 30 dollars que la législation américaine exige, sinon de tout émigrant, du moins de celui que, pour d'autres raisons, on incline à renvoyer.
Nouvelles diverses
Le s y s t è m e p r o t e c t i o n n i s t e r u s s e , dit M. de Mite, nous aisans doute donné des bé- néfices : mais c'est une école très coûteuse. Il pèse maintenant lourdement sur presque tou- tes les classes delà population. C'est pourquoi la Russie doit s'en dégager aussi rapidement que possible et que. dans ce but, il est néces- saire que l'industrie y attire beaucoup de ca- pitaux étrangers à bon marché.
Toutefois, ajoute M. Yves Guyot, la conclu- sion de M. de Wittej n'est pas aussi nette que ses prémisses. S'il condamne ceux de ses com- patriotes qui veulent repousser les étrangers et s'il ne veut pas élever de barrières contre les capitaux étrangers, il n'a pas proposé net- tement d'abaisser les barrières des douanes élevées contre les produits étrangers. La con- damnation du système protectionniste est res- tée théorique. C'est déjà quelque chose, pour un ministre des finances aussi autocrate, alors qu'en France des ministres de la République française ont pour programme économique celui de Louis XlV.
Le s y s t è m e m é t r i q u e en R u s s i e . — La chose est, parait-il, décidée en principe, et le ministre des finances russes va décréter la substitution de notre système métrique aux anciennes mesures nationales.
C'en est fait désormais de Yarchine (0.711 mètres), du founte (livre russe équivalant à 400 grammes), ne la dessialine (1,005 hecta- res), du védro (12,290 litres) du zolatnik pharmaceutique (4,26(5 grammes), etc.
Officiellement, du moins, et en attendant l'infusion lente dans les masses, la métrologie française va donc, de par la loi, régir le com- merce de l'empire russe.
Reste encore le calendrier slave, de douze jours en retard sur le notre, à modifier pour simplier les relations.
Le palais de l'électricité. — La force hydraulique nécessaire au fonctionnement des puissantes machines à vapeur qui figureront à l'exposition de 1900 est évaluée à 12,000 chevaux, exigeant approximativement 1200 li- tres d'eau à la seconde.
Celte eau sera fournie par la Seina et elle formera dans le palais de l'électricité, avant d'être envoyée aux machines, une cascade de 34 mètres de hauteur dans laquelle se joueront les feux de la lumière électrique.
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