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La Chauy-de-Fonds, Samedi 2 Mai 1931. Bureau* : Rue de la Serre 58. Quarante-sixième Année. — N* 33.

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La Chauy-de-Fonds, Samedi 2 Mai 1931. Bureau* : Rue de la Serre 58. Quarante-sixième Année. — N* 33.

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SUISSE-

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Importation et exportation d'horlogerie

pendant le 1

er

trimestre 1931

Les semaines succèdent aux semaines sans appor- ter aux populations de la région horlogère la nou- velle d'une reprise des affaires, attendue par tous avec anxiété et impatience. C'est la calme plat, et la situation de notre industrie peut se comparer à celle • du voilier, immobilisé en plein océan et attendant la brise bienfaisante, qui viendra gon- fler sa voilure et lui permettre de poursuivre sa route.

C'est, pour notre industrie, une période d'attente, période où il faut ronger son frein, où il faut appliquer toute son énergie non pas à produire, mais à tenir le coup et, aussi, disons-le, à préparer l'ave- nir. Du haut en bas de l'échelle c'est de la patience .qu'il faut avant tout, et de la confiance. - - -

1

Comme le navigateur qui sait que le vent se lèvera et viendra remettre en marche son voilier, nous savons aussi que, dans un avenir plus ou moins rapproché, l'économie mondiale retrouvera son équi- libre, et que les diverses branches Ide l'activité humaine fonctionneront de nouveau normalement;

ce mouvement se propagera de pays à pays et de groupe économique à groupe économique, et il s'éten- dra certainement aussi à la Suisse, dont la vie in- dustrielle est maintenant au ralenti.

Il ne serait donc pas de mise de donner mainte- nant dans le pessimisme; on est peut-être trop porté à croire que, jamais, jusqu'ici, l'industrie horlo- gère n a passé d'aussi mauvais moments !

Et la période du début de la guerre! 1914!

Et celle d'après-guerre! Les années 1921 et 1922!

Les affaires n'étaient certes pas plus brillantes pendant les trois années rappelées ci-dessus, qu'elles ne le sont maintenant. Pourtant, nous avons tenu le coup; notre industrie est là, bien équipée, bien outillée, et prête à reprendre sa marche ascension-, nelle.

Evidemment que si l'on feuillette son carnet de commandes, ou la statistique de l'exportation, ou encore celle du marché du travail et du chômage, on n'est pas très porté à voir la' situation en rose*

Mais, encore une fois, réagissons!

A fin janvier, les caisses d'assurance-chômaga annonçaient environ 148 chômeurs complets et 554 chômeurs partiels par 1,000 assurés, et le nombre Ue demandes d'emploi enregistrées par les offices de placement était de 4514; ces demandes passaient, à 4687 à fin février. Les chiffres de mars et avril manquent encore.

Ces chiffres correspondent à une période où 1 exportation s'est tenue dans des limites extrême- ment basses, ainsi que le lecteur pourra s'en con- vancre par le tableau suivant:

Pièces 2,040,942 1,900,309 1,359,294 1,271,087 1,306,994 1,467,167 1,685,910 1,794,537 1,882,568 678,817 912,434 980,205

q. kR- 186,54 206,52 183,21 210,17 169,07 222,42 202,33 199,85 209,71 117,87 175,59 173,74

Valeur Frs.

23,552,375 23,370,687 18,001,668 16,400,850 15,668,542 19,128,705 20,828,784 23,659,553 25,573,551 6,837,928 10,897,579 10,971,406 1930

Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre

1931

Janvier Février Mars

Si l'on se borne à comparer des totaux trimes- triels, on ne voit que le côté statique de la ques- tion, sans pouvoir se rendre compte de la direction;

du mouvement des affaires, s'il y a tendance à la, stabilisation dans des chiffres bas, tendance à l'amé- lioration lente, ou tendance à la dépression encore plus grande.

C'est la raison pour.^laquelle nous avons tenu à donner ci-dessus les ' chiffres mensuels, desquels il résulte que, si nous sommes actuellement dans les bas fonds, notre industrie manifeste cependant cer- taines velléités d'en sortir; nos exportations mar- quent en effet une légère, — très légère même, — tendance à s'améliorer un peu; il ne faut évidem- ment pas s'attendre à beaucoup mieux pour les mois prochains, mais il n'est pas interdit d'espérer crue, vers l'automne, ces légers symptômes s'affir- meront et s'accentueront.

Voyons maintenant les résultats trimestriels de ces dernières années et comparons avec ceux de 1931:

1" trimestre 1921 1922 1923 1924 1925 1926 1927 1928 1929 1930 1931

Pièces 2,113,058 1,799,205 2,836,391 3,791,474 4,662,906 4,001,928 3,674,187 4,610,322 4,648,482 3,557,771 2,571,456

q. n.

305 239 631 416 458 464 396 622 626 547 467

Valeur Fr.

44,791,000 30,870,000 43,905,000 51,584,000 63,808,000 52,362,000 47,349,000 57,954,000 57,984,000 47,268,000 28,707,000

Le nombre de pièces exportées en 1931 est encore de beaucoup supérieur à celui enregistré en 1921 et surtout en 1922; il n'atteint par contre pas celui enregistré en 1923, c'est-à-dire au moment où, après une crise profonde, les affaires reprenaient progressivement.

Par contre, la valeur de nos exportations pen- dant le premier trimestre 1931, est inférieure à celle enregistrée pendant la période correspondante de 1922, en raison de Jfavilissement général des prix des articles d'horlogerje.

Souhaitons à notre f industrie de n'avoir pas à boire jusqu'à la lie la= coupe amène de la dépres- sion et du chômage et espérons qu'elle se prépare maintenant à remonter prestement la courbe, au fond de laquelle des circonstances contraires l'ont précipitée.

Politique douanière et coût de la vie

"^-M ' :

On écrit des miTîeux du commerce et de l'indus- trie:

Notre grande industrie d'exportation serait-elle !à la veille de modifier radicalement ses conceptions de politique douanière? La chose est possible si l'on réfléchit à certains faits qui ont eu leur répercus- sion il y a quelque temps soit à la commission doua- nière des Cnambres fédérales, chargée d'examiner le futur tarif, soit au sein de la grande conférence, économique réunie à Zurich en mars par le Chef du du Département fédéral de l'économie publique. Nos exportateurs constatent, en effet, avec inquiétude, que leurs débouchés à l'étranger se ferment les uns après les autres, sous l'effet de la crise ou des mesures de restriction prises dans différents pays, pour protéger l'industrie indigène. De fait, en trois ans, notre exportation est tombée de 2133 à 1763 millions de francs. Ce recul est sensible plus par- ticulièrement pour certaines catégories d'articles. Le|s textiles, par exemple, sont tombés de 759 à 571 mil- lions.

D'autre part, alors que nos exportations diminuent, les importations de certains pays augmentent daris une mesure inquiétante. L'exemple de l'Allemagne eit tout-particulièrement caractéristique. Elle a exporté en 1930 pour plus de 700 millions en Suisse, aid's que son importation de produits suisses a dépassé à peine 285 millions! Notre industrie d'exportatioji se pose donc la question de savoir si elle n'aurait pas avantage à se consacrer dorénavant surtout ail marché indigène, à l'abri de droits protecteurs. Une telle modification des conceptions politiques doua- nières de nos industries d'exportation — libre-échan- gistes jusqu'à présent — pourrait avoir de graves répercussions dans différents domaines et, notamment, au point de vue — si actuel — du coût de la vie.

Dans un récent article paru dans le Bulletin com- mercial et industriel suisse, M. Maurice Morel, mem- bre de la commission fédérale d'étude des prix et secrétaire de la Chambre de commerce vaudoise, exa- mine entre autres l'importante question de la réper- cussion des droits de douane sur le prix des choses.

Il relève tout d'abord que, de 1900'à 1930, le pro- duit annuel total des droits a augmenté de 48 mil- lions à 300 millions. Dans le même intervalle, la charge par tête d'habitant a passé Üe 23 à 75 francs!

Voici maintenant comment a varié, de 1900 à ces der- nières années, la charge douanière frappant, par tête d'habitant, plus spécialement les articles d'ali-

mentation et de consommation courante: en 1900:

fr. 4.15; en 1912: fr. 5.90; en 1922: fr. 8,85; en 1928: fr. 12.75. L'augmentation est donc sensible et influence le coût de Ma vie dans son ensemble.

Voici enfin d'autres chiffres. En 1923, des calculs ont montré que les dépenses de la famille-type pour l'alimentation, le combustible et l'habillement étaient augmentées à cette époque de 10 à 12 °/o, en moyenne, par les droits de douane. Depuis lors, l'indice total de ces catégories d'articles a baissé de 168 à 152 points (moyenne de 1930). La charge douanière s'est donc aggravée dans l'intervalle.

Une politique protectionniste entraînerait fatale- ment, à la longue, une hausse du coût de la vie, sans parler d'autres répercussions plus graves en- core pour l'ensemble du pays.

La chute du prix de l'argent

Etant donné le rôle que le métal argent joue dans

les industries de la boîte, de l'orfèvrerie et de la

bijouterie, il vaut la peine d'examiner d'un peu plus

(2)

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N«33. —2 mai 1931. L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 271

près les raisons et les conséquences de la baisse extraordinaire qui s'est produite dans le prix de ce métal précieux.

Sur ce sujet, le Bulletin de l'Union de Banques Suisses donne les renseignements suivants:

De 1850 à 1870, le prix de l'argent, exprimé en or, n'avait subi que des fluctuations lentes et peu importantes; au cours de cette période, le rap- port de valeur entre les deux métaux avait oscillé entre 1:14.70 et 1:15.80. Mais à partir du moment où le monométallisme or fut introduit en Allemagne,

(1873), le métal argent commença à subir une dépré- ciation, qui se poursuivit dès lors, et fut marquée notamment par l'arrêt de la frappe libre dans les pays de l'Union monétaire latine (1878) et les Indes britanniques (1893). La baisse prit subitement fin pendant la guerre et les années suivantes, où il se produisit une hausse marquée puis, en 1920, il se produisit un effondrement du prix de l'argent, en même temps que prenait fin la période de prospérité des premières années d'après-guerre. A partir de ce moment, la baisse a continué, avec une courte inter- ruption en 1924, et elle a pris, ces deux dernières années plus particulièrement, des proportions qui doivent donner à réfléchir.

: Émargent valait à Londres, en 1870, de 60 V* d à 60 % d par once standard; ce prix n'était plus que de 27 9/16 d en moyenne pendant les dernières années d'avant-guerre; en 1920, il atteignit un maximum d e . 8 9 V 2 d . Depuis, par rapport à l'or, l'argent est tombé à moins d'un cinquième de la valeur qu'il avait dans les années soixante-dix du 19e siècle.

De 1850 à 1875, le rapport entre l'or et l'argent était encore de l : 1 5 y2; vers la fin du 19e siècle, il était de 1:33 1/3, de l : 1 5 1/3en 1920 (moyenne), tandis qu'en 1929 le niveau des dernières années d'avant-guerre était de nouveau atteint, soit 1:38 %.

Au cours actuel de 12 d environ pour une once d'argent standard, l'or a une valeur environ 75 fois supérieure à celle de l'argent/

*

Le prix de l'argent dépend de l'offre et de la demande. Cette dernière a été assurée aussi longtemps que le métal argent a été. utilisé surtout dans les buts monétaires.

De 1860 à 1880, la production de l'argent a doublé; elle a atteint 7 millions de kg. en 1911, soit huit.fois, autant .que. cinquante aae^wparavant.-wPeiF-' dant la guerre, la production a reculé, la balança du" commerce des Indes a été fortement active, ce qui. a provoqué la hausse rapide du prix de l'ar- gent en 1920. De 1926 à 1929, la production de l'argent a augmenté chaque année, mais non pas, cependant, dans une mesure qui permettrait de jus- tifier — il s'en faudrait même de beaucoup — la chute' de prix enregistrée.

Il y a tout lieu. de penser que l'augmentation;

de l'offre de métal argent constatée ces dernières années a pour cause un certain nombre de mesures, monétaires. Après la guerre, certains pays ont abaissé le poids de métal fin contenu dans leurs monnaies d'argent et, jeté sur le marche des quantités consi- dérables d'argent; en outre, la commission chargée de s'occuper du système monétaire dès Indes re- commande l'adoption de l'étalon or lingot, l'argent:

qui deviendrait disponible dès" lors, soit 300 mil- lions d'onces, devant être vendu dans le cours" des dix années suivantes. Le Siam et -»lMndo-Chirié ont introduit ou se préparent à introduire le monomé- tallisme et enfin, en ce qui concerne la Chine, ^or- donnance entrée eh vigueur le 1er février 1930 et prévoyant le paiement des droits maritimes sur la base or . peut être considérée comme une première étape vers ,1e möhometailiame oi'.

Les producteurs"sont les premiers atteints, par la chute du prix. Comme l'on sait, pour le 8i0 o/o de la production1 totale, l'argent est un ' produit acces- soire qui s'obtient au cours de l'exploitation' dès mlhes de cuivre, plomb, zinc, etc. C'est dire' qu*une réduction .de la production, pour cause de prix in- suffisants, ne peut entrer en ligne de compte que là;'où il s'agit de mines d'argent proprement ditèsi.

Au Mexique, qui fournit le 40 o/o dé la production mondiale, aux Etats-Unis ' e t au Canada, le travail a été interrompu dans toute une série de mines;

l'on estime qu'en 1930 la production de l'argent a encore diminué d'une manière sensible.

Les conséquences dé • la dépréciation d e l'argent se font sentir de la manière la plus sensible dans les pays où existe, de' droit o u1 d e fait, le mono- métallisme argent et où, depuis des centaines,.d'an- nées, la population constitue des réserves d'argent (lingots) à l'aide de ses économies ou consacre celles-ci à l'acquisition de bijoux de ce métal. L'on évalue à presque 800 millions le nombre de per- sonnes — soit la moitié à peu près de la population de tout le globe — qui ont vu diminuer' leur pou- voir d'achat, par suite de la réduction' de lä valeur

de l'argent et qui voient ainsi s'en aller peu à peu leurs économies. Si la jbaisse devait se poursuivre encore pendant quelque temps, il y a tout lieu d'ad- mettre que, seulement aux Indes, l'on jettera sur le marché 15 à 25 millions d'argent thésaurisé, ce qui exercera une nouvelle pression sur les prix.

On peut se demander aussi si les difficultés écono- miques et financières dont souffre la Chine ne se- raient pas aggravées par une introduction gêné-, raie brusquée du monométallisme or et si ce métal ne finirait pas par se "raréfier fortement à partir du moment où les populations de l'Asie orientale' se mettront à thésauriseur de l'or en lieu et place d'argent. X

Le point de vue tchécoslovaque sur l'accord austro - allemand

M. Benès a fait, le 2 | avril, devant les commis- sions des affaires étrangères de la Chambre et du Sénat, un exposé de l'accord autro-allemand que nous résumons comme suit: ti

« Le gouvernement tchécoslovaque juge que la question de l'union douanière entre l'Allemagne et l'Autriche est un des plus graves problèmes poli- tiques et > économiques qui se soient posés à l'Eu- rope d'aujourd'hui. L'examiner du seul point de vue du droit international serait se restreindre à une solution partielle et laisser entière toute la question politique et économique qui peut se poser, demain ou apresndemain, sous une forme nouvelle.

Il est donc nécessaire qu'à Oenève on prenne posi- tion à la fois sur les terrains politique, économique et juridique. »

1 La méfiance spontanée et unanime des autres pays européens montre que cette méfiance, à elle seule, suffirait à controuver les thèses trop intéressées en Vertu' desquelles l'accord n'aurait aucun caractère' 'politique. ., ; • ,

Tout autres sont les buts poursuivis par la Petite Entente dans son effort de regroupement des petits pays pour leur collaboration ultérieure, non pas avec une seule grande nation, mais avec plusieurs.

Le projet austro-allemand est irréalisable, à la

^foJB.pat.des.raisons^ecoijteniques et. politiques. D'a- bord sa grande faiblesse est de maintenir des droits transitoires, et ceux-ci sont même une des conditions ide. l'exécution du plan. On n'est donc pas en présence d'une véritable union douanière et il en résulte que les tierces puissances pourront, en vertu de la clause de la nation la plus favorisée, réclamer à l'Allejmagne

— et cela sans compensation de leur part — tous les avantages que celle-ci accorderait à l'Autriche. Ce serait l'attitude de la France, de l'Italie, et aussi la nôtrèi Tout le système serait ainsi poussé à l'ab- surde et i l . s'ensuivrait, autour de la clause de la nation la plus favorisée, une lutte qui ouvrirait néces- sairement une période de guerres économiques en Europe. Le projet d'union douanière serait, ainsi, :bièn loin dé marquer le début de la collaboration européenne, C'est' qu'aucune union douanière, même entre petits Etats, ne saurait être réalisée sans en- tente préalable sinon avec -tous les intéressés, du moins avec les principaux d'entre eux et ceux-ci sont, en Europe, dans le cas qui nous occupe: l'Allemagne,

*la France, l'Italie, l'Angleterre, la Petite-Entente et la Pologne. Les intérêts de tous les autres Etats trou- veraient place dans le cadre formé par ces six pays ou groupes de pays.

La seconde raison qui milite contre le projet est iq'uè, loin de préparer les voies à l'abaissement ou

^' là suppression des barrières douanières, il aurait nécessairement pour conséquence un relèvement sen- sible'des droits de douane eu Europe. Il entraînerait, ien effet, le relèvement des droits autrichiens, et éven-

tuellement tchécoslovaques, au niveau «les droijts allemands. Enfui, le troisième argumenf que nous pouvons invoquer contre cet accord est qu'il déter- minerait sur le marché du nouveau Zollverein l'évic- tion complète des produits industriels des autres

pays.

1 La Tchécoslovaquie ne peut donc adhérer à l'accord 'car elle perdrait à peu près toute influence au sein de ce bloc de 70 millions d'Allemands.

Mais, cependant, les gouvernements de Berlin et de Vienne n'ont pas tout tort de demander que l'on remédie à des maux dont ' l'Allemagne et l'Autriche ne sont d'ailleurs pas les seules à souffrir.

Il ne suffit donc pas d'adopter à l'égard du projet d'accord une attitude négative, mais bien au contraire de s'engager résolument dans des travaux concrets:

La crise ne peut être résolue que par un plan euro- péen acceptable pour tous, négocié entre les princi- paux intéressés à Genève et dans l'esprit de Oenève, même s'il n'est pas élaboré p a r "la totalité des Etats membres de la S. d. N. Les résultats bienfaisants de

ce plan seront ressentis ensuite par tous les autres.

Etats de l'Europe et du monde. J'estime qu'un pa- reil plan est parfaitement réalisable. D'ailleurs, dès la publication de l'accord austro-allemand, les gou- vernements de Prague et de Paris, ainsi que ceux de Belgique et de Bucarest, sont entrés en rapports pour envisager une solution de ce genre et le gou- vernement français, notamment, a poussé assez loin ses préparations dans cette voie. Ses projets pré- sentent une grande valeur et je crois qu'ils donneront des résultats. Il est impossible de résoudre d'un coup la crise économique mondiale. Il faut diviser le pro- blème et le résoudre par étapes. Voici comment j e répartirais ces étapes :

Il faut d'abord donner une solution organique à la crise dont souffrent les Etats agraires du centre et du sud-est de l'Europe, savoir: la Pologne, la Rou- manie, la Tchécoslovaquie, la Yougoslavie, la Hongrie et la Bulgarie. Cela se ferait par une entente entre les principaux pays industriels intéressés: l'Allemagne, . la France, l'Italie, la Tchécolsovaquie, l'Autriche et éventuellement la Suisse. Il faudrait ensuite que. ces Etats industriels, auxquels se joindraient la Belgique, les Pays-Bas et l'Angleterre, fissent l'essai d'une entente européenne pour la réglementation de la production industrielle. A ce propos, je fais remar- quer que la Tchécoslovaquie est, par sa structure, un Etat à la fois agricole et industriel et que, par conséquent, elle se trouverait dans les deux groupes.

Les progrès techniques du monde exigent la forma- tion de vastes territoires économiques. Il ne s'agit plus aujourd'hui de notre voisinage immédiat, mais de l'Europe entière. Cela ne veut p a s dire que nous, ne devions pas nous efforcer de resserrer nos liens, économiques avec les pays voisins. Cependant le but final est la constitution d'une imité économique européenne.

Nous pensons qu'il est nécessaire de nous attacher sans délai à la solution de la crise agraire et nous sommes favorables à un système de droits préfé- rentiels qui aboutisse à une meilleure organisation de la production et de l'écoulement des produits agri- coles. Nous croyons qu'il faut maintenir la clause de la nation la plus favorisée et qui importe de réa- liser tout d'abord une trêve, ensuite une stabilisation douanière et, enfin, de préparer la voie, par une réglementation internationale de la production agri- cole, au libre-échange en Europe. Il est nécessaire^

d'autre part, que les Etats riches en capitaux créent les conditions d'un système de crédit à bon marché, notamment agricole et hypothécaire. La Société des '.

Nations a les moyens d'instituer pareil système.

Enfin, il est désirable que les Etats industriels, ' avec l'aide du Bureau international du Travail, s'en- ; tendent pour amener une diminution immédiate d u | chômage, principalement par le moyen d'une, rëduc-.

tion de la journée de travail. Il faudrait évidemment que l'exécution de pareilles mesures fût ' contrôlée. ;

En terminant je dirai que l'accord austro-allemand a eu au moins ce bon côté de montrer à toute. l'Eu- rope, et notamment à certains pays de l'Europe cen- trale, les difficultés, les dangers auxquels ils sont exposés, là où ils s'y attendaient peut-être le moins.

Chambres de commerce 1;

Congrès de la C h a m b r e d e c o m m e r c é i n t e r n a t i o n a l e . ,

m

Comme nous l'avons déjà annoncé, le ' sixième Congrès biennal de la Chambre de commerce inter- nationale sera ouvert à Washington, le lundi 4 mai 1931, par M. Georges Theunis, ancien Président du Conseil des ministres de Belgique et Président sor- tant. Les congrgs précédents ont éfté ftenus à Lon- dres, à Rome," à Bruxelles, à Stockholm et à Amsterdam. A l'époque du Congrès de Londres, en 1921, la Chambre de commerce internationale repré- sentait 346 organisations industrielles et commer- ciales, réparties entre 23 pays; à l'heure actuelle, elle représente près de 1,000 fédérations industrielles et commerciales et 2390 firmes appartenant à 46 nations. Son influence s'est développée suivant une marche régulière et continue, et l'importance du Con- grès dont la date approche est en rapport avec ce développement. ' La Suisse prendra part au Congrès de Washing- ton et ses délégués y présenteront des rapports:

Ainsi, au nom du Comité économique de la'SqGiëte des Nations, M. Stucki, Directeur de là: division!'du commerce au Département fédéral de l'Economie pu- blique, traitera de la «nouvelle politique commer- ciale y> et M. R. Juillard, Président du Conseil d'ad- ministration du Comptoir'd'Escompte à Genève, par- lera du «.fardeau, de la double imposition sur le monde des affaires ».

(4)

272 L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E SUISSE N° 33. — 2 mai 1931

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(5)

N« 33. - 2 mai 1931. L A F É D É R A T I O N H O R L O G È R E S U I S S E 273

Chronique des Associations patronales

S o c i é t é s u i s s e d e s F a b r i c a n t s d e b o î t e s d e m o n t r e s e n o r .

Dans son 113« congrès tenu à La Chaux-de-Fonds le lundi 27 avril 1931, la Société suisse a renouvelé ses organes statutaires. Elle a décidé de maintenir pendant le mois de mai la fermeture officielle des fabriques le lundi, vendredi et samedi de chaque semaine. Le Comité a "fait rapport sur les démarches faites à ce jour pour combattre l'exportation des mouvements finis et a été chargé de les continuer jusqu'à ce qu'elles aboutissent. Le congrès a entendu un rapport sur la concentration étudié par un certain nombre de sociétaires, concentration qui est à la veille d'aboutir.

A s s o c i a t i o n p a t r o n a l e h o r l o g è r e d u d i s t r i c t d u L o c l e .

L'assemblée générale aura lieu Samedi 9 mai 1931, à 171/2 heures, à VHôtel des Trois Rois, Le Locle.

Ordre du jour:

1. Procès-verbal.

2. Rapport annuel.

3. Comptes et rapport des vérificateurs. Budget.

4. Nominations statutaires.

5. Situation.

6. Divers

Postes, Télégraphes et Téléphones

B e r n e e t l a n a v i g a t i o n a é r i e n n e .

Le nouvel horaire aérien, qui entre en vigueur à partir du 1er mai, apporte de notables amélio- rations aux communications aériennes dont dispo- sait jusqu'à présent, la ville fédérale. En effet, une nouvelle ligne Berne—Berlin a été créée et permet au voyageur d'atteindre le même jour la plupart des capitales de l'Europe centrale et occidentale. L'avion quitte Berne le matin à 7 h. 20 et, par Zurich, Stutt- gart, Halle et Leipzig, atteint Berlin à 13 h. 50. A Zurich, il permet d'atteindre la correspondance avec Munich et Prague et à Stuttgart celle avec Franc- fort, Hanovre, Brème, Hambourg, Cologne, Bru- xelles," Anvers et Amsterdam. De Berlin, on peut atteindre, le même après-tmidi, par Stettin, Copen- hague, Malmö et Dantzig. Des mêmes villes, en partant le matin, on peut atteindre Berne^ le ' soir, à 19 h. 15.

De plus, l'Alpar assurera le service de la ligne Berne—Bienne—Bâle; départ de Berne à 9 h. 10 et arrivée à Bâle à 10 h. avec halte intermédiaire à Bienne. Cette ligne permet d'atteindre la correspon- dance pour Mannheim, Francfort, Cologne, Ams- terdam, Paris et Londres. La ligne Bâle—Berne—

Lausanne—Genève sera également desservie par les avions de l'Alpar. L'avion qui, de Bâle, arrive à Berne à 10 h. 55, attend la correspondance de l'avion parti de Paris à 7 h. le matin. Ainsi, en moins de 4 heures, on peut se rendre de Pans à Berne. En direction de Lausanne et Genève, cette ligne permet d'atteindre les correspondances "à des- tination de Lyon, Paris, Marseille et Barcelone.

Enfin, la ligne Bâle—Chaux-de-Fonds—Lausanne- Genève sera également desservie par l'Alpar. Sur le tronçon Berne—Berlin circuleront de gros avions pouvant transporter huit passagers, tandis que sur les autres lignes de l'Alpar, le service sera assuré par les limousines Fokker et Comte.

Informations

L Avis.

J Nous recherchons les nommés:

Jacob Müller, propriétaire de la maison Georg Wolf, ci-devant Bismarckstrasse 106, Charlottenburg;

Maurice Namias, anciennement à Paris, puis à San- tiago de Chili.

Les personnes qui pourraient nous indiquer leur adresse actuelle nous rendraient service.

— On est prié de se renseigner avant d'entrer en relations avec:

PWSOWYCPUGJ JKTCPGMZW(c\tt).

Arthur Mayer, Londres.

— La maison

Ing. Heinrich Peller, à Prague, est ien faillite.

Les créanciers sont priés de nous envoyer le re- levé de leur compte en double au plus vite, afin que nous puissions produire dans les délais.

L'Information Horlogère Suisse

'•• La Chaux-de-Fonds. Rue Leopold Robert 42.

P o u r n o s f a b r i c a n t s - e x p o r t a t e u r s . Nous attirons l'attention de nos fabricants^xpor- tateurs sur" le tableau de correspondances des pa- quebotsiposte (service des colis) paraissant à la page 275 du présent numéro.

Douanes

E q u a t e u r . — F a c t u r e s c o n s u l a i r e s . Le Consulat général de l'Equateur à Genève com- munique ce qui suit:

Suivant instructions reçues du Gouvernement de l'Equateur, les ; facteurs consulaires ne. pourront être établies que sur les nouveaux formulaires envoyés à cet effet par le Ministère des Finances et tenus à la disposition des intéressés. Le prix par jeu, soit six-exemplaires, est de .fr.-2:10 au lieu de 60 cen- times.

La valeur des dits documents doit être envoyée en même temps que la demande, frais de port en plus.

Ces formulaires doivent être établis^ comme par le passé, en conformité des dispositions légales du Gode douanier. Par conséquent il est de l'intérêt des exportateurs de se conformer strictement aux instructions déjà données par le Consulat, soit par lettre, soit par circulaire, j

Pour tous renseignements complémentaires, prière de s'adresser au Consulat, dont l'adresse est la'sui- vante à partir du 1er mai 1931:

Consulat général de l'Equateur, Avenue Théodore Flournoy No. 1, à Genève.

Registre du commerce

Raisons sociales.

Enregistrements :

24/4/31. — Adolf Haas & Co., Muralto, Uhren Ak- tiengesellschaft (Société anonyme des Montres Mu- ralto (Muralto Watch Co.,!'Limited), Muralto. (Ins- cription d'office ensuite de révocation de faillite).

7/4/31. — Les fils d'Auguste Maillefer, Société ano- nyme à Ballaigues, soc. an. cap. soc. frs 120,000 nom., reprise et continuation de la soc. n. coll.

« Les fils d'Auguste Maillefer », fabrique d'instru- ments dentaires. Cons, adm.: Benjamin-Jules M., présid., Joseph-Marc M., vice-présid., Auguste-Isaac M., secret., Walther-Joseph et Samuel-Philippe M., membres, tous originaires de Ballaigues. et Ligqe- - rolle,-sign, tous individ. Siège: Ballaigues..

23/4/31. — Société anonyme "Louis Brandt et frire, Oméga Watch Co., succursale de Genève. (Siège social inscrit à Bienne, succursale 2, rue des Fa- laises, Plainpalais, Genève), fabrication et com- merce d'horlogerie et de toutes parties qui s'y rattachent. Cap. soc. .41/3 millions; Cons. • adm..:

Adrien Brandt, prés., ..Paul-E. Brandt, vice-prés..

Gustave et Ernest Brandt, tous originaires du Lo- cle et de la Chaux-dù-Milieu; les trois premiers sign, indiv.; Emile Ott) qe Berne, Hermann Ffiic- kiger, de Rohrbach, PauLTissot, du Locle, ce der- nier sign, indiv.; la signature individ. est conférée aux fondés de pouvoir jdu siège principal, soit:

Henri Bessire, Johann-Jakob Gasser et Paul Robert. La succursale est. gérée par un employé muni de pouvoirs limités'.

Faillites.

Ouverture de faillite Société anonyme de la

Co.), - 24/4/31. —

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par kg. 1000/1000)

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(en francs français par gramme).

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(Ges prix s'entendent en cents par once de 31 gr. 103).

Argent en barres 281/s I 2 8 % | 28'/s

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Esthonie Lettonie ; . Lithuanie Russie Suède Norvège.

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Bulgarie Roumanie Turquie Egypte Afrique Sud Australie Argentine Brésil Chili Uruguay Colombie Pérou Equateur Bolivie Venezuela Mexique Philippines Indes brit.

Chine Japon

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100 Gr. sk..

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100 Livres ég.

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M a i 1931

PAYS Date des départs

Dernier jour de consignation à

Chaux de-Fonds Genève Locle Bienne Soleure

Durée du transport du bureau d'échange an

port de débarquement

Grèce*), Turquie

Colis flèches

chaque lundi de Chiasso

*) Les colis postaux à

^destination des provinces Macédoine et Thessalie sont expédiés de Chiasso tous les jours ouvrables par la voie de terre.

départ de Lausanne 5.53:

chaque lundi, mercredi et samedi pour Salonique et Athènes ;

chaque lundi, mercredi, vendredi et samedi pour

Constantinople, Angora, Eski-Chéhir et Adana.

samedi 17.00

veillé 12.00

Aden, Inde britannique chaque mardi de Genève lundi 18.45

Hongkong, Chine et Japon

mai 5, 12, 19, 26 juin 2, 9

de Genève-

veille 18.45

samedi 17.00

veille J 12.00

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17.00 samedi

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lundi

18.45 lundi

18.45

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lundi

18.45 lundi

15.4S

veille

18.45 veille

18.45

Salonique = 4-5 jours Volo = 4-7 jours

Ifi Pirée = 5 jours

Constantinople •= 6 jours

Salonique = 2 jours Athènes ** 2 V« jours Constantinople >& 2 y

2

j . Eski-Chéhir — 3% jours

Angora = 4 jours Adana = 5 jours

Aden -» 12 jours Bombay « » 1 7 jours

# "

Hongkong = 30-32 joursV Shanghaï = 33-37 jours Kobe = 36-41 jours Yokohama = 41-46 jours.

Siam mai 5, 19

juin 2

de Genève.

veille

18.45 veille

18.45 - veille

18.45 veille

18.45 veille

18.45

Penang = 23 à 25 jours,:

de Penang à Bangkok par;

chemin de fer en 2 jours Ceylan, Etablissement

du Détroit, Indes orientales

néerlandaises

mai 5**, 13*, 19", 27*

juin 2**

**) de Genève

*) de Chiasso

•) veille 13.00

**) veille 18.45

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12.00 veille 18.45 .

veille 12.00

veille 18.45

veiHe 18.45

veille 18.45

veille 18.45

veille 18.45

Colombo t= 1^6-19 jours • . Singapore •= 21-25 jours Belawan Dell = 20--23 jours ] Batavia «= 23-26 jours \r

Chypre, Palestine, Syrie

Colis flèches (pour la Syrie

seulement) 1

chaque lundi et jeudi de Chiasso

(Chypre le lundi seulement).

départ de Lausanne 5.53:

chaque lundi, mercredi, vendredi et samedi pour Alep.

veille

13.00 veille

12.00

veille 12.00

veille,.

12.00

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*) valable pour les départs du lundi.

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veille

12.00 veille

18.45 - veille 16.45

veille 12.00

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veille 13.00

s -,

veille 12.00

Larnaca = 6 jours Haïfà = 7 jours Jaffa = 7 jours Beyrouth = 8 jours Alexandrie = 6 jours, dès Alexandrie par chemin de fer à Jaffa, Jérusalem, Haifa et Damas en 2 jours, ainsi qu'à Beyrouth et Alep en 3 jours.

Alep = 6 jours .

• •

(*' "

ô) valable pour les départs du jeudi.

Egypte, Iraq chaque jeudi de Chiasso veille

13.00 veiller*

12.00 m

veillé* î 15.00 te

veille

12.00" veille

18.45 veille

18.45-.,>,...,;.;!

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Alexandrie = 6 jours d'Alexandrie à Bagdad par la voie de terre via Palestine-Syrie en 4 jours

Etats-Unis d'Amérique mai 1", 3, 7, 10, 11, 18,20, 24, 27, 31 juin 3

de Bâle 17

veille

17.00 veille

16.00 veille

18.45 veille

18.45.:. Ney/-York = 9-12. jours

t i - y „ÂV;

Argentine, Bolivie, Chili

mai 3, 12, 26 juin 4.

de Chiasso -

veille

13.00 veillé V

12.00 . veille

12.00

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: veille

18.45 veUle

18.45

Buenos-Aires = 16-17 jours De Buenos-Aires à La Paz

2 fois par semaine en 4 jours et a Santiago 2 fois par semaine en 2 jours-

Australie

' mai 5". 12**§, 18*^28*

juin 2**

•*) de Genève

*) de Chiasso ~'

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*f) veille

18.45

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veille 12.00

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vlille '••lè.45').'

Fremantle = 26-28 jours Adélaïde =-• 30-32 jours

^Melbourne'

1

ïrf 32-34 jours"

Sydney = 35-37 jours \ Brisbane = 39 jours

§) Colis sans valeur déclarée seulement.

') Lorsque le départ de Genève a lieu le fundi, les colis doivent être consignés au plus tard le samedi jusqu'à 17 heures.

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