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Problème aux limites pour une équation différentielle abstraite avec conditions aux limites non locales

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Academic year: 2021

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(1)

UNIVERSIT´E BADJI MOKHTAR-ANNABA Facult´e des Sciences

D´epartement de Math´ematiques

MEMOIRE

Pr´esent´e pour l’obtention du diplˆome de

MAGISTER EN MATH´EMATIQUES

Par

ZOUYED FAIROUZ

PROBLEME AUX LIMITES POUR UNE EQUATION DIFFERENTIELLE ABSTRAITE AVEC CONDITIONS AUX LIMITES NON LOCALES

Directeur du M´emoire : Dr. REBBANI Faouzia M.C.A U.B.M. Annaba Jury :

DENCHE Mohamed Pr´esident M.C.A Univ. Constantine

DJELLIT Ali Examinateur C.C. U.B.M. Annaba

NOUAR Ahmed Examinateur C.C. Univ. Skikda

(2)

esum´

e

Dans le pr´esent travail on ´etudie une classe de probl`emes aux limites pour une ´equation diff´erentielle abstraite avec conditions non-locales. En se basant sur la m´ethode des in´egalit´es ´

energ´etiques, on ´etablit des r´esultats d’existence et d’unicit´e de la solution sa d´ependance continue par rapport aux donn´ees ainsi que sa continuit´e par rapport aux param`etres.

Mots cl´es : ´equation diff´erentielle abstraite, in´egalit´e ´energ´etique, conditions non-locales.

(3)

Abstract

In this work we study a class of abstract differential equation with non-local conditions. For the considered problem, we establish the existence and uniqueness of the strong solution and its continue dependence on the data. The proofs are based on energy inequalities and on the density of the range of the operator generated by the considered problem.

(4)

Table des mati`

eres

Introduction 1

0.1 Analyse Bibliographique . . . 1 0.2 Contenu du m´emoire . . . 6

1 Rappels 8

1.1 Op´erateurs lin´eaires . . . 8 1.2 Operateurs ferm´es . . . 9

2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 13

2.1 Position du probl`eme . . . 13 2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires . . . 14 2.3 Fermeture de l’op´erateur Lµ . . . 25

3 Existence de la solution forte 27

3.1 Existence de la solution forte . . . 27 3.2 Continuit´e de la solution par rapport aux param`etres . . . 34 3.3 Exemple . . . 36

Conclusion 40

(5)

Introduction

0.1

Analyse Bibliographique

La th´eorie des ´equations diff´erentielle `a coefficient op´erationnels non born´es, dans les espaces de Banach est apparue et a commenc´e a se developper intensivement dans les ann´ees cinquante dans les travaux fondamentaux de E. Hill [31] et K. Yoside [62]. Par une m´ethode de la th´eorie des semi-groupes qui se d´eveloppait remarquablement pendant cette p´eriode, a ´et´e construire de r´esolution du probl`eme de Cauchy pour une ´equation diff´erentielle homog`ene de premier ordre `a coefficient op´erationnel A ne d´ependant pas de t.

Dans ces travaux et afin d’assurer l’existence de la solution ainsi que la d´ependance continue par rapport aux donn´ees initiales, certaines conditions ont ´et´e impos´ees sur l’op´erateur A.

Les premiers th´eor`emes d’existence de la solution du probl`eme de Cauchy pour les ´

equations diff´erentielles `a coefficient op´erationnels non-born´es ont ´et´e ´etablis dans l’article de T. Kato [56].

Les ´equations diff´erentielles op´erationnelles dans les espaces de Banach dans le cas ou le domaine de d´efinition de l’op´erateur A d´ependait de t, ont ´et´e ´etudi´ees par P.E. Sobolevski [54].

De nouveaux r´esultats sur l’existence de la solution du probl`eme de Cauchy avec des co-efficients op´erationnels variables ont ´et´e obtenus par H. Tanabe [55] pour les ´equations d’´evolution de type parabolique.

Dans les travaux de P.E. Sobolevski, M.A. Krasnoselslki et S.G. Krein [35, 36] ont ´et´e ´

(6)

0.1 Analyse Bibliographique 2

non homog`ene `a partir de l’´equation homog`ene, d´efinie la solution classique. Une par-tie importante de ces r´esultats est d´ecrite dans la monographie de S.G Krein [37]. Ind´ependamment de la th´eorie des semi-groupes, les ´equations diff´erentielles `a op´erateurs non-born´es dans les espaces de Banach ont ´et´e ´etudi´ees dans les travaux de M.I. Visik [59] O.A. Ladyzenskaia [58].

Leurs recherches ´etaient bas´ees sur les in´equations de types variationnel qui lient les normes ´energ´etiques des solutions aux normes correspondantes du membre droit de l’´equation. Cette approche a permis de d´efinir une nouvelle notion de solution faible.

Les principaux r´esultats dans cette section sont d´ecrits dans les monographies de J.L. Lions, E.Magenes [42].

Il aussi important de citer les travaux de Chazarain [15] qui a introduit la th´eorie spectrale des op´erateurs dans des espaces de distributions pour l’´etude des probl`emes de Cauchy pour des ´equations d’´evolutions abstraites.

Les futures recherches sur l’existence de la solution des ´equations diff´erentielles op´eration nelles ainsi que sur l’´etude de leurs propri´et´es spectrales furent poursuivies dans diff´erentess directions e par plusieurs auteurs.

Parmi les principaux r´esultats nous citons les r ´esultats de Y.M. Berezanski [5], V.I. Gorbatchuk [29].

Il est important de signaler les travaux de J.A. Dubinski [20, 21] dans lesquels on donne une classification des ´equations diff´erentielle op´erationnelles d’ordre quelconque `

a coefficient constants, ainsi que les positions correctes des probl`emes et o`u on ´etudie l’existence de la solution.

Dans les travaux de N.Y. Yurchuk [63, 64] et V.I. Chesalyn [16, 17] gr`ace `a la m´ethode des estimations ´energ´etiques est ´etudi´ee une classe assez large d’´equations diff´erentielles op´erationnelles d’ordre sup´erieur avec une seule variable, sont ´etablis les positions cor-rectes de ces probl`emes et sont d´emontr´ees l’existence et l’unicit´e des solutions fortes des probl`emes consid´er´es.

(7)

0.1 Analyse Bibliographique 3

Dans les travaux de F. Rebbani [48, 49] sont g´en´eralis´es les r´esultats de N.Y. Yurchuk et V.I Chesalyn ´equations diff´erentielles d´ependants de deux variables ind´ependantes, ce qui a ´elargi consid´erablement de classe des ´equations ´etudi´ees.

Le cas n variables a ´et´e trait´e dans le m´emoire de B. Labed [39]. Toujours grace `a la m´ethode des in´egalit´es ´energ´etiques a ´et´e trait´ede probl`eme de Goursat dans [50] pour une ´equation hyperbolique de second ordre `a coefficients op´erationnels non born´es d´ependant de t.

Ce travail a ´et´e inspir´e par l’article de N.Y. Yurchuk- N.I. Brich [65] qui ont trait´e la meme ´equation mais pour des coefficients op´erationnels born´es.

D’autre part des probl`emes aux limites avec des conditions initiales non locales ont ´

et´e ´etudi´es toujours pour une ´equation hyperbolique de second ordre `a coefficient op´erationnel par U. Engelman [22]. Ce m´emoire est un prolongement de ces r´esultats dans cette direction.

La signification physique des conditions aux limites non locales a servi de base pour l’int´erˆet croissant port´e a ce type de probl`eme. La mod´elisation math´ematique de probl`emes mixtes avec conditions int´egrales est rencontr´ee en th´eorie de transmission de la chaleur, en th´eorie des populations, en ´elasticit´e, et m´etallurgie [34, 38].

Les questions li´ees `a ces probl`emes sont tellement r´ecentes et vari´ees, que l’´elaboration d’une th´eorie g´en´erale est encore pr´ematur´ee.

Et par cons´equent l’´etude de ces probl`emes exige chaque fois une ´etude individuelle d’o`u l’actualit´e du sujet.

Plusieurs auteurs ont ´etudi´e dans leurs travaux [14], toujours avec comme outils la m´ethode du potentiel des probl`emes mixtes avec conditions non locales pour certaines ´

equations paraboliques de second ordre quasi-lin´eaires.

Plusieurs r´esultats ont ´et´e obtenus dans les travaux [6] dans lesquels les auteurs ont montr´e l’existence et l’unicit´e de la solution pour des probl`emes mixtes combinant une condition de Dirichlet et une condition int´egrale pour certaines ´equations paraboliques du second ordre en utilisant la m´ethode des estimations a priori.

(8)

0.1 Analyse Bibliographique 4

probl`eme aux limites pour une ´equation diff´erentielle d’ordre impaire avec conditions aux limites, et dans [17], l’´equation de Liav, toujours avec des conditions aux limites non-locales.

(9)

0.1 Analyse Bibliographique 5

Conditions non locales

Durant les derni`eres ann´ees, parmi les probl`emes aux limites non classiques pour les ´

equations diff´erentielles aux d´eriv´ees partielles une place importante est occup´ee par les probl`emes avec des conditions non locales, en particulier les conditions qui relient les valeurs des solutions et leurs d´eriv´ees en deux ou plusieurs points int´erieurs ou fronti`eres du domaine consid´er´e. Une d´efinition g´en´erale de ces conditions et leur clas-sification ont ´et´e donn´ees, en particulier, par Nakhushev dans [45].

Dans [19] Dezin a montr´e pour la premi`ere fois que pour certaines ´equations aux d´eriv´ees partielles dans certains domaines, le probl`eme aux limites n’est correctement pos´e que seulement si les conditions utilis´ees sont non locales. Ce type de conditions non standard refl`ete une grande r´ealit´e dans la mod´elisation math´ematique de quelques probl`emes naturels dans plusieurs domaines comme la biotechnologie [52] et la biologie [46].

Ces conditions ont ´et´e associ´ees `a des probl`emes paraboliques et hyperboliques et ont ´

et´e ´etudi´ees par plusieurs auteurs. Quant aux probl`emes engendr´es par des ´equations multi-temporelles `a conditions aux limites non locales, ils ont ´et´e trait´es une partie par F. Rebbani et al. [48, 49, 50].

(10)

0.2 Contenu du m´emoire 6

0.2

Contenu du m´

emoire

L

e but de la pr´esente th`ese est d’´etudier certains probl`emes aux limites pour des ´equations op´erationnelles de second ordre, elle est compos´ee d’une introduction et de trois chapitres.

Dans l’introduction, on rappelle quelques r´esultats d’analyse fonctionnelle ainsi que les outils math´ematiques n´ecessaires pour l’´etude des probl`emes pos´es.

Le premier chapitre est consacr´e `a l’´etude d’un probl`eme aux limites avec des condi-tions non locales. L’´etude est bas´ee sur ce qu’on appelle la m´ethode des in´egalit´es ´

energ´etiques.

On consid`ere dans D=]0, T1[×]0, T2[ un rectangle born´e de R2 l’´equation suivante :

Lu = ∂ 2u ∂t1∂t2 + sign(1 − |µ2|2) ∂u ∂t1 + sign(1 − |µ1|2) ∂u ∂t2 +sign[(1 − |µ1|2)(1 − |µ2|2)]Au = f (t), (1)

avec les conditions non locales :

lµ1u = u|t1=0− µ1u|t1=T1 = ϕ(t2), lµ2u = u|t2=0− µ2u|t2=T2 = ψ(t1), (2)

o`u A est un op´erateur non-born´e, µ = (µ1, µ2) est un param`etre complexe.

Pour ce probl`eme, on ´etablit des th´eor`emes d’existence, d’unicit´e de la solution forte, sa d´ependance continue par rapport aux donn´ees (f, ϕ, ψ) ainsi que sa continuit´e par rapport aux param`etres µ1 et µ2.

Ces r´esultats sont obtenus grˆace `a la m´ethode des estimations a priori (m´ethode des in´egalit´es ´energ´etiques) qui est une m´ethode efficace pour l’´etude de beaucoup de probl`emes de la physique math´ematique. Elle r´esulte des id´ees introduites par J. Le-ray [40] et L. Garding [26] et de celles d´evelopp´ees dans les travaux de N.I. Yur-chuk [67, 68, 69].

(11)

0.2 Contenu du m´emoire 7

Elle est caract´eris´ee de la mani`ere suivante :

le probl`eme pos´e est re´ecrit sous la forme op´erationnelle : Lu = (Lu, lµ1u, lµ2u) = F.

Pour l’op´erateur L agissant d’un espace de Banach B dans un espace de Hilbert E, on ´

etablit une estimation a priori de la forme :

kukB ≤ ckLukE, ∀u ∈ D(L). (3)

Cette in´egalit´e est obtenue en g´en´eral par une ´etude d´etaill´ee de la forme obtenue en multipliant scalairement l’´equation (1) par u ou ses d´eriv´ees et une certaine fonction poids.

On montre ensuite que l’op´erateur L admet une fermeture L. La solution de l’´equation :

Lu = F, (4)

est appel´ee solution forte du probl`eme consid´er´e.

Par passage `a la limite, on prolonge l’estimation (3) aux solutions fortes :

kukB ≤ ckLukE, ∀u ∈ D(L). (5)

A partir de (5) on d´eduit :

ı) L’unicit´e de la solution forte et sa d´ependance continue des donn´ees quand elle existe ;

ıı) l’ensemble des images de l’op´erateur L, not´e R(L) est ´egal `a R(L).

La derni`ere ´etape consiste `a d´emontrer l’existence de la solution forte et donc ´etablir la densit´e de R(L) dans E.

(12)

Chapitre 1

Rappels

1.1

Op´

erateurs lin´

eaires

On d´esigne par :

E et F des espaces de Banach.

L (E, F ) espace vectoriel des op´erateurs lin´eaires continus de E dans F, muni de la norme kAkL (E,F ) = sup

x6=0 kAxkF

kxkE .

L (E) espace vectoriel des op´erateurs lin´eaires continus dans E . H : espace de Hilbert.

Op´erateurs born´es

Th´eor`eme 1.1.1 [Banach-Steinhaus].

Soient (Ai)i∈I une famille (non n´ecessairement d´enombrable) d’op´erateurs lin´eaires et

continus de E dans F . On suppose que sup i∈I kAixkL (E,F ) < ∞, ∀x ∈ E. Alors sup i∈I kAikL (E,F ) < ∞.

Th´eor`eme 1.1.2 Soit A un op´erateur lin´eaire continu et bijectif de E sur F. Alors A−1 est continu de F dans E.

(13)

1.2 Operateurs ferm´es 9

Th´eor`eme 1.1.3 Soit A un op´erateur lin´eaire continu de E dans F . A−1 existe et est continu si et seuleument si il existe une constante m > 0 tel que :

kAxk ≥ m kxk , ∀x ∈ E Op´erateurs lin´eaires non-born´es.

D´efinition 1.1.1 On appelle op´erateur lin´eaire non-born´e de E dans F toute appli-cation lin´eaire A d´efinie sur un sous-espace vectoriel D(A) ⊂ E, `a valeurs dans F. D(A) est le domaine de A.

1.2

Operateurs ferm´

es

D´efinition 1.2.1 On dit qu’un op´erateur A est ferm´e si son graphe G(A) est ferm´e dans E × F.

Remarque L’op´erateur ferm´e A peut ˆetre consid´er´e comme un op´erateur born´e de son domaine D(A) muni de la norme du graphe dans E.

Th´eor`eme 1.2.1 [Th´eor`eme du graphe ferm´e] Soit A un op´erateur lin´eaire de E dans F. Supposons que le graphe de A est ferm´e dans E × F. Alors A est continu. D´efinition 1.2.2 On dit que A est fermable s’il admet un prolongement ferm´e. Autre-ment dit A est fermable si l’adh´erence G(A) de son graphe est un graphe. L’op´erateur ferm´e A dont le graphe G(A) = G(A) est appel´e fermeture de A.

D´efinition 1.2.3 Soit A un op´erateur non-born´e `a domaine dense. On va d´efinir un op´erateur non-born´e A∗ : D(A∗) ⊂ E∗ → F ∗ comme suit. On pose

D(A∗) = {v ∈ F∗; ∃c ≥ 0 tel que |hv, Aui| ≤ c kuk ∀u ∈ D(A)} . Etant donn´e v ∈ D(A∗), on consid`ere l’application g : D(A) → R d´efinie par :

(14)

1.2 Operateurs ferm´es 10

La fonctionnelle g peut ˆetre prolong´ee de fa¸con unique en une application lin´eaire f : E → F telle que :

|f (u)| ≤ c kuk , ∀u ∈ E. Par suite f ∈ E∗. On pose : A∗v = f.

L’op´erateur A∗ est appel´e l’adjoint de A. La relation qui lie A et son adjoint A∗ est donn´ee par :

hv, AuiF,F = hA

v, uiE,E, ∀u ∈ D(A), ∀v ∈ D(A

).

Proposition 1.2.1 Soit A : D(A) ⊂ E → F un op´erateur non-born´e `a domaine dense. Alors A∗ est ferm´e i.e. G(A∗) est ferm´e dans F∗× E∗.

Th´eor`eme 1.2.2 Soit A un op´erateur ferm´e de domaine D(A) dense dans E. Si A admet un inverse A−1 ∈L (F, E), alors (A∗)−1

existe et est born´e de plus : (A∗)−1 = (A−1)∗

Corollaire 1.2.1 Soit A : D(A) ⊂ E → F un op´erateur non-born´e, ferm´e, avec D(A) = E. Les propri´et´es suivantes sont ´equivalentes :

(i) D(A) = E (ii) A est born´e (iii) D(A∗) = F∗ (iv) A∗ est born´e.

Dans ces conditions on a :

kAkL (E,F ) = kA∗kL (F,E)

Th´eor`eme 1.2.3 Soit A : D(A) ⊂ E → F un op´erateur non-born´e, ferm´e, avec D(A) = E. Les propri´et´es suivantes sont ´equivalentes :

(i) R(A) est ferm´e, (ii) R(A∗) est ferm´e, (iii) R(A) = N (A∗) ⊥,

(15)

1.2 Operateurs ferm´es 11

(iv) R(A∗) = N (A) ⊥.

Th´eor`eme 1.2.4 Soit A : D(A) ⊂ E → F un op´erateur non-born´e, ferm´e, avec D(A) = E. Les propri´et´es suivantes sont ´equivalentes :

(i) A est surjectif,

(ii) il existe une constante C > 0 telle que :

kvk ≤ C kA∗vk , ∀v ∈ D(A),

(iii) N (A∗) = {0} et R(A∗) est ferm´e.

Th´eor`eme 1.2.5 Soit A : D(A) ⊂ E → F un op´erateur non born´e, ferm´e, avec D(A) = E. Les propri´et´es suivantes sont ´equivalentes :

(i) A∗ est surjectif,

(ii) il existe une constante C0 > 0 telle que :

kuk ≤ C0kAuk , ∀u ∈ D(A),

(iii) N (A) = {0} et R(A) est ferm´e.

Corollaire 1.2.2 Soit A un op´erateur non-born´e dans E, ferm´e, avec D(A) = E. L’op´erateur A admet un inverse born´e A−1 sur E si et seuleument s’il existe deux constantes k1 et k2 telles que :

kuk ≤ k1kAuk , ∀u ∈ D(A),

kuk ≤ k2kA∗uk , ∀u ∈ D(A∗).

Op´erateurs auto-adjoints

D´efinition 1.2.4 Soient H un espace de Hilbert et A un op´erateur dans H de domaine dense D(A).On dit que A est auto-adjoint si A∗ = A .i.e. D(A) = D(A∗) et (v, Au) = (Av, u), ∀u, v ∈ D(A).

Proposition 1.2.2 Un op´erateur auto-adjoint est ferm´e.

Proposition 1.2.3 Soit A un op´erateur auto-adjoint inversible. Alors A−1 est auto-adjoint.

(16)

1.2 Operateurs ferm´es 12

ethode de prolongement par rapport au param`

etre

Th´eor`eme 1.2.6 Soient E1 et E2 deux espaces de Banach et L0, L1 deux op´erateurs

lin´eaires born´es de E1 dans E2. Pour tout r ∈ [0, 1], on pose :

Lr= (1 − r)L0+ rL1.

On suppose qu’il existe k > 0 telle que : kukE

1 ≤ k kLrukE2,

o`u r ∈ [0, 1]. Alors L1 est un isomorphisme entre E1 et E2 si et seulement si L0 est un

isomorhisme entre E1 et E2.

D’autres notions et in´egalit´es seront utilis´ees telle que l’ε in´egalit´e : 2 |Re(x, y)| ≤ ε |x|2+ ε−1|y|2, ε > 0.

(17)

Chapitre 2

In´

egalit´

e de l’´

energie et corollaires

2.1

Position du probl`

eme

Soit D =]0, T1[×]0, T2[ un rectangle born´e R2 de variable t = (t1, t2) et soit H un

espace de Hilbert o`u la norme et le produit scalaire sont respectivement not´es par |.| et (.,.).

On consid`ere dans H l’´equation suivante : Lu = ∂ 2u ∂t1∂t2 + sign(1 − |µ2|2) ∂u ∂t1 + sign(1 − |µ1|2) ∂u ∂t2 +sign[(1 − |µ1|2)(1 − |µ2|2)]Au = f (t), (2.1)

o`u u et f sont des fonctions de variables t = (t1, t2) ∈ D et `a valeurs dans H, µ1 et µ2

sont des param`etres complexes, avec |µi| 6= 1, (i = 1, 2).

A est un op´erateur lin´eaire, non-born´e dans H et `a domaine de d´efinition D(A) partout dense dans H. De plus A est auto-adjoint et v´erifie la condition :

Condition (A) :

(Av, v) ≥ c0|v|2, ∀v ∈ D(A), ∀t ∈ D,

o`u c0 est une constante positive ind´ependante de u.

A l’´equation (1.1) on associe les conditions aux limites non locales suivantes : ( lµ1u = u|t1=0− µ1u|t1=T1 = ϕ(t2),

lµ2u = u|t2=0− µ2u|t2=T2 = ψ(t1).

(18)

2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 14

La fonction ψ (resp. ϕ) est d´efinie de [0, T1] (resp. [0, T2]) `a valeurs dans H.

Les fonctions ϕ et ψ v´erifient la condition de compatibilit´e suivante :

ϕ(0) − µ2ϕ(T2) = ϕ(0) − µ1ψ(T1). (2.3)

2.2

In´

egalit´

e de l’´

energie et corollaires

Introduisons tout d’abord certains espaces fonctionnels n´ecessaires pour l’´etude du probl`eme consid´er´e.

On d´efinit dans l’espace vectoriel D(A) la norme |u|1 = |Au|,

on obtient l’espace de Hilbert W1.

De mani`ere analogue, on d´efinit dans l’espace D(A1/2) la norme

|u|1/2 = |A1/2u|,

on obtient ainsi l’espace de Hilbert W1/2.

Remarques

Les op´erateurs A et A1/2 sont born´es de W1 et W1/2 respectivement dans H.

D’apr`es les propri´et´es de l’op´erateur A on a les inclusions topologiques suivantes : W1 ⊂ W1/2 ⊂ H.

W1 est partout dense dans W1/2 et dans H.

De plus, on a les inclusions suivantes :

L2(D; W1) ⊂ L2(D; W1/2) ⊂ L2(D; H).

On note par H1,1(D; W1) l’espace obtenu en compl´etant l’espace CD; W1 par rapport `a la norme kuk21,1 = Z D " ∂2u ∂t1∂t2 2 1 + ∂u ∂t1 2 1 + ∂u ∂t2 2 1 + |u|21 # dt.

(19)

2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 15

Soit H1([0, T

1] ; W1/2) l’espace obtenu par compl´etion de l’espace C∞([0, T1] ; W1/2 )

par rapport `a la norme

k ψ k21 = T1 Z 0  ψ 0 2 + |ψ|21/2  dt1.

De mani`ere analogue on construit l’espace H1([0, T2] ; W1/2) muni de la norme

kϕk22 = T2 Z 0  ϕ 0 2 + |ϕ|21/2  dt2.

En compl´etant l’espace C∞ D; W1 par rapport `a la norme k|u|k21 = (β (µ))2 sup τ =(τ1,τ2)∈D ku (τ1, .)k 2 1+ ku (., τ2)k 2 1 , o`u β (µ) = min 1 − |µ1| 2 , 1 − |µ2| 2  1 + |µ1| 2 1 + |µ2| 2 , on obtient l’espace E1 µ.

Notons par E l’espace de Hilbert

E = L2(D; H) × ˆH1 [0, T2] ; W1/2 × ˆH1 [0, T1] ; W1/2



compos´e des ´el´ements F = (f, ϕ, ψ) tels que la norme k|F |k2 = kf k2+ kϕk21+ kψk22 est finie.

L2(D; H) est l’espace des fonctions d´efinies de D `a valeurs dans H et `a carr´e int´egrable,

muni du produit scalaire h., .i =R

D

(., .)dt et de la norme correspondante not´ee par k.k . ˆ

H1 [0, T

2] ; W1/2 × ˆH1 [0, T1] ; W1/2 est le sous-espace ferm´e de

H1 [0, T2] ; W1/2 × H1 [0, T1] ; W1/2 compos´e des ´el´ements (ϕ, ψ) , v´erifiant (1.3).

(20)

2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 16

Soit Lµ = (L, l1µ, l2µ) l’op´erateur engendr´e par l’´equation (1.1) et les conditions aux

limites (1.2), agissant de E1

µdans E et `a domaine de d´efinition D(Lµ) = H1,1(D; W1) .

Pour l’op´erateur Lµ on ´etablit le th´eor`eme suivant :

Th´eor`eme 2.2.1 Pour tout ´el´ement u ∈ H1,1(D; W1) , on a l’in´egalit´e :

|k u k|21 ≤ C |k Lµuk| 2

, (2.4)

o`u C est une constante positive ind´ependante de u et de µ. Pour d´emontrer le th´eor`eme 1.3.1 on introduit le lemme suivant :

Lemme 2.2.1 Soient | .| la norme de H (ou de W1 ou de W1/2), g une fonction de

variable t ∈ [0, T ] `a valeurs dans H, µ est un nombre complexe de module |µ| 6= 1 et soit h tel que :

h = g(0) − µg(T ). (2.5) Alors pour |µ| < 1, on a l’in´egalit´e : |g(0)|2− 1 2 1 + |µ| 2 |g(T )|2 (1 + |µ| 2 ) (1 − |µ|2)|h| 2 , (2.6)

et pour |µ| > 1, on a l’in´egalit´e : 1 2(1 + |µ| 2 ) |g(T )|2− |g(0)|2 ≤ (1 + |µ| 2 ) (|µ|2− 1)|h| 2 . (2.7) Preuve. Si |µ| < 1, de (1.5) on a l’in´egalit´e : |g(0)|2 ≤ |µ|2(1 + ε) |g(T )|2+ (1 + ε−1) |h|2, en prenant ε = 1 − |µ| 2 2 |µ|2 , on obtient l’in´egalit´e (1.6).

Si |µ| > 1, de (1.5) on a l’in´egalit´e :

(21)

2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 17

en prenant

ε = |µ|

2− 1

|µ|2+ 1

, on obtient l’in´egalit´e (1.7). 

D´emonstration du th´eor`eme 1.3.1.

Multipliant scalairement dans H l’´equation (1.1) par l’expression M u = sign 1 − |µ2|2  ∂ u ∂t1 + sign 1 − |µ1|2  ∂ u ∂t2 , on obtient : sign 1 − |µ2|2  ∂ ∂t2 ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 ! + sign 1 − |µ2|2  ∂ ∂t2 ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 ! = 2Re(Lu, M u) − 2 |M u|2 (2.8)

Int´egrant l’in´egalit´e (1.8) dans les rectangles ]0, τ1[ × ]0, τ2[, ]τ1, T1[ × ]τ2, T2[, ]0, τ1[ ×

]τ2, T2[ et ]τ1, T1[ × ]0, τ2[ respectivement, (0 < τ1 < T1, 0 < τ2 < T2), on obtient les

´ egalit´es : τ1 Z 0 F1(t1, τ2) dt1+ τ2 Z 0 F2(τ1, t2) dt1 = 2Re τ2 Z 0 τ1 Z 0 (Lu, M u)dt + τ1 Z 0 F1(t1, 0) dt1+ τ2 Z 0 F2(0, t2) dt2− 2 τ2 Z 0 τ1 Z 0 |M u|2dt, (2.9) − T1 Z τ1 F1(t1, τ2) dt1− T2 Z τ2 F2(τ1, t2) dt2 = 2Re T2 Z τ2 T1 Z τ1 (Lu, M u)dt − T1 Z τ1 F1(t1, T2) dt1− T2 Z τ2 F2(T1, t2) dt2− 2 T2 Z τ2 T1 Z τ1 |M u|2dt, (2.10) − τ1 Z 0 F1(t1, τ2) dt1+ T2 Z τ2 F2(τ1, t2) dt2 = 2Re T2 Z τ2 τ1 Z 0 (Lu, M u)dt − τ1 Z 0 F1(t1, T2) dt1+ T2 Z τ2 F2(0, t2) dt2− 2 T2 Z τ2 τ1 Z 0 |M u|2dt, (2.11)

(22)

2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 18 T1 Z τ1 F1(t1, τ2) dt1− τ2 Z 0 F2(τ1, t2) dt2 = 2Re τ2 Z 0 T1 Z τ1 (Lu, M u)dt + T1 Z τ1 F1(t1, 0) dt1 − τ2 Z 0 F2(T1, t2) dt2 − 2 τ2 Z 0 T1 Z τ1 |M u|2dt, (2.12) o`u Fi(t) = sign 1 − |µ3−i| 2 ∂u ∂ti 2 + |u|21/2 ! , (i = 1, 2) .

On multiplie l’´egalit´e (1.10) par 14(1 + |µ1|2)(1 + |µ2|2), (1.11) par 12(1 + |µ2|2) et (1.12)

par 12(1 + |µ1| 2

) puis, on somme les trois ´egalit´es obtenues avec l’´egalit´e (1.9), on obtient : 1 2 1 − |µ2| 2   τ1 Z 0 F1(t1, τ2) dt1+ 1 2(1 + |µ1| 2 ) T1 Z τ1 F1(t1, τ2) dt1   +1 2 1 − |µ1| 2   τ2 Z 0 F2(τ1, t2) dt2+ 1 2 1 + |µ2| 2 T2 Z τ2 F2(τ1, t2) dt2   = 2Re τ2 Z 0 τ1 Z 0 (Lu, M u)dt + 1 4(1 + |µ1| 2 ) 1 + |µ2|2 Re T2 Z τ2 T1 Z τ1 (Lu, M u)dt +1 2(1 + |µ2| 2 )Re T2 Z τ2 τ1 Z 0 (Lu, M u)dt + 1 2 1 + |µ1| 2 Re τ2 Z 0 T1 Z τ1 (Lu, M u)dt + τ1 Z 0  F1(t1, 0) − 1 2(1 + |µ2| 2 )F1(t1, T2)  dt1 +1 2(1 + |µ1| 2 ) T1 Z τ1  F1(t1, 0) − 1 2(1 + |µ2| 2 )(F1(t1, T2)  dt1 + τ2 Z 0  F2(0, t2) − 1 2(1 + |µ1| 2 )F2(T1, t2)  dt2 +1 2(1 + |µ2| 2 ) T2 Z τ2  F2(0, t2) − 1 2(1 + |µ1| 2 )F2(T1, t2)  dt2.

(23)

2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 19 −  2 τ2 Z 0 τ1 Z 0 |M u|2dt + 1 2(1 + |µ1| 2 ) 1 + |µ2| 2 T2 Z τ2 T1 Z τ1 |M u|2dt +(1 + |µ1|2) T2 Z τ2 τ1 Z 0 |M u|2dt + 1 + |µ2|2  τ2 Z 0 T1 Z τ1 |M u|2dt  . (2.13) On pose I1(τ1, τ2) = 1 2 1 − |µ2| 2 Z τ1 0 F1(t1, τ2)dt1+ 1 2 1 + |µ1| 2 Z T1 τ1 F1(t1, τ2)dt1  , I2(τ1, τ2) = 1 2 1 − |µ1| 2  F2(τ1, t2)dt2+ 1 2 1 + |µ2| 2 Z T2 τ2 F2(τ1, t2)dt2  , I3(τ1, τ2) = 2Re Z τ1 0 Z τ2 0 (Lu, M u) dt + 1 4 1 + |µ1| 2 1 + |µ2|2  Z τ1 0 Z τ2 0 (Lu, M u) dt +1 2 1 + |µ2| 2 Z τ1 0 Z T2 τ2 (Lu, M u) dt + 1 2 1 + |µ1| 2 Z T1 τ1 Z τ2 0 (Lu, M u) dt, I4(τ1, τ2) = Z τ2 0  F2(0, t2) − 1 2 1 + |µ1| 2 F 2(T1, t2)  dt2 +1 2 1 + |µ2| 2 Z T2 τ2  F2(0, t2) − 1 2 1 + |µ1| 2 F 2(T1, t2)  dt2, I5(τ1, τ2) = Z τ1 0  F1(t1, 0) − 1 2 1 + |µ2| 2 F 1(t1, T2)  dt1+ +1 2 1 + |µ1| 2 Z T1 τ1  F1(t1, 0) − 1 2 1 + |µ2| 2 F 1(t1, T2)  dt1, I6(τ1, τ2) =  2 τ2 Z 0 τ1 Z 0 |M u|2dt + 1 2(1 + |µ1| 2 ) 1 + |µ2|2  T2 Z τ2 T1 Z τ1 |M u|2dt +(1 + |µ1| 2 ) T2 Z τ2 τ1 Z 0 |M u|2dt + 1 + |µ2| 2 τ2 Z 0 T1 Z τ1 |M u|2dt  . L’´egalit´e (1.13) peut ˆetre ´ecrite sous la forme :

I1(τ1, τ2) +I2(τ1, τ2) =I3(τ1, τ2) +I4(τ1, τ2) +I5(τ1, τ2) −I6(τ1, τ2), (2.14)

comme I6 est positif, (1.14) devient :

(24)

2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 20

On minore le membre gauche et on majore le membre droit de (1.15), en utilisant des estimations ´el´ementaires ainsi que le lemme 1.3.1, on a :

I1(τ1, τ2) +I1(τ1, τ2) = 1 2 1 − |µ1| 2 sign 1 − |µ 1|2  ( Z τ2 0 " ∂u ∂t2 2 + |u|21/2 # t1=τ1 dt2 +1 2 1 + |µ2| 2 Z T2 τ2 " ∂u ∂t2 2 + |u|21/2 # t1=τ1 dt2 ) +1 2 1 − |µ2| 2 sign 1 − |µ 2| 2 ( Z τ1 0 " ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 # t2=τ2 dt1 +1 2 1 + |µ1| 2 Z T1 τ1 " ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 # t2=τ2 dt1 ) , d’o`u I1(τ1, τ2) +I1(τ1, τ2) = 1 2 1 − |µ1|2 ( Z τ2 0 " ∂u ∂t2 2 + |u|21/2 # t1=τ1 dt2 +1 2 1 + |µ2| 2 Z T2 τ2 " ∂u ∂t2 2 + |u|21/2 # t1=τ1 dt2 ) +1 2 1 − |µ2|2 ( Z τ1 0 " ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 # t2=τ2 dt1 +1 2 1 + |µ1| 2 Z T1 τ1 " ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 # t2=τ2 dt1 ) . Comme 12 1 + |µi|2 ≥ 12, (i = 1, 2) il r´esulte : I1+I2 ≥ 1 4min 1 − |µ1|2 , 1 − |µ2|2  Z T2 0 " ∂u ∂t2 2 + |u|21/2 # t1=τ1 dt2 + Z T1 0 " ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 # t2=τ2 dt1 ! . (2.16)

(25)

2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 21

Revenant au membre droit. on a : I3 ≤ 1 2(1 + |µ1| 2 )(1 + |µ2| 2 ) Z T1 0 Z T2 0 2 |(Lu, M u)| dt. (2.17) Pour majorer les termes I4 et I5, consid`erons les deux cas suivants :

(i) |µ2| < 1, I4 = Z τ1 0 ∂u ∂t1 2 t2=0 − 1 2 1 + |µ2| 2 ∂u ∂t1 2 t2=T2 + |u|21/2 t2=0 − 1 2 1 + |µ2| 2 |u|2 1/2 t2=T2  dt1 +1 2 1 + |µ1| 2 Z T1 τ1 ∂u ∂t1 2 t2=0 − 1 2 1 + |µ2| 2 ∂u ∂t1 2 t2=T2 + |u|21/2 t2=0 − 1 2 1 + |µ2| 2 |u|2 1/2 t2=T2  dt1.

En utilisant l’in´egalit´e (1.6) du lemme 1.3.1, il vient :

I4 ≤ 1 + |µ2|2 1 − |µ2| 2 Z τ1 0   ∂u ∂t1 t2=0 − µ2 ∂u ∂t1 t2=T2 2 + u|t 2=0− µ2 u|t2=T2 2 1/2  dt1 +1 2 1 + |µ1| 2 1 + |µ2| 2 1 − |µ2| 2 Z T1 τ1   ∂u ∂t1 t2=0 − µ2 ∂u ∂t1 t2=T2 2 + u|t 2=0− µ2 u|t2=T2 2 1/2  dt1,

d’apr`es les conditions (1.2) on obtient : I4 ≤ 1 + |µ1|2  1 + |µ2| 2 1 − |µ2| 2 Z τ1 0  |ψ0|2+ |ψ|21/2dt2+ Z T1 τ1  |ψ0|2+ |ψ|21/2dt2  (2.18) ≤ 1 + |µ1| 2 1 + |µ2| 2 1 − |µ2|2 kψk21. (ii) |µ2| > 1.

En utilisant l’in´egalit´e (1.7) du lemme 1.3.1, on obtient : I4(τ1, τ2) ≤ 1 + |µ1|2

 1 + |µ2| 2

|µ2|2− 1

(26)

2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 22

De (1.18) et (1.19) il en r´esulte que pour |µ2| 6= 1,

I4(τ1, τ2) ≤ 1 + |µ1| 2 1 + |µ2| 2 1 − |µ2|2 kψk21. (2.20)

D’une mani`ere similaire, on obtient la majoration : I5(τ1, τ2) ≤ 1 + |µ2|2  1 + |µ1| 2 1 − |µ1| 2 kϕk22. (2.21)

En sommant les in´egalit´es (1.20) et (1.21) membre `a membre on obtient : I4(τ1, τ2) +I5(τ1, τ2) ≤ 1 + |µ1| 2 1 + |µ2| 2 klµ1uk 2 1+ klµ2uk 2 2 min( 1 − |µ1|2 , 1 − |µ2|2 ). (2.22) En combinant les in´egalit´es (1.16), (1.17) et (1.22), il r´esulte :

1 4min 1 − |µ1| 2 , 1 − |µ2| 2  Z T2 0 " ∂u ∂t2 2 + |u|21/2 # t1=τ1 dt2+ Z T1 0 " ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 # t2=τ2 dt1 ! ≤ 1 + |µ1|2  1 + |µ2|2  Z T1 0 Z T2 0 |(Lu, M u)|dt + 1 + |µ1|2  1 + |µ2|2  klµ1uk 2 1+ klµ2uk 2 2  min( 1 − |µ1|2 , 1 − |µ2|2 ). (2.23)

En utilisant l’ε-in´egalit´e on obtient : 1 4min 1 − |µ1| 2 , 1 − |µ2| 2  Z T2 0 " ∂u ∂t2 2 + |u|21/2 # t1=τ1 dt2+ Z T1 0 " ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 # t2=τ2 dt1 ! ≤ 1 + |µ1|2  1 + |µ2|2 (ε1+ ε2) Z T2 0 Z T1 0 |Lu|2dt + 1 + |µ1|2  1 + |µ2|2  ε−11 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t1 2 dt + ε−12 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t2 2 dt ! + 1 + |µ1| 2 1 + |µ2| 2 klµ1uk 2 1+ klµ2uk 2 2  min( 1 − |µ1|2 , 1 − |µ2|2 ). (2.24)

Divisant l’in´egalit´e (1.24) par 1 + |µ1|2

 1 + |µ2|2 , et choisissant : εi = 8 1 + |µ1| 2 1 + |µ2| 2 T 3−i min( 1 − |µ1| 2 , 1 − |µ2| 2 ), (i = 1, 2) ,

(27)

2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 23 on obtient : β(µ) 4 Z T1 0 " ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 # t2=τ2 dt1+ Z T2 0 " ∂u ∂t2 2 + |u|21/2 # t1=τ1 dt2 ! ≤ 8 1 + |µ1| 2 1 + |µ2|2 (T1+ T2) min 1 − |µ1|2 , 1 − |µ2|2  Z T2 0 Z T1 0 |Lu|2dt +β(µ) 8T2 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t1 2 dt + β(µ) 8T1 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t2 2 dt + klµ1uk 2 1+ klµ2uk 2 2  min( 1 − |µ1| 2 , 1 − |µ2| 2 ). (2.25)

Pour majorer le terme β(µ) 8T2 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t1 2 dt + β(µ) 8T1 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t2 2 dt,

on int`egre l’in´egalit´e (1.25) par rapport `a τi de 0 `a Ti, (i = 1, 2) puis, on divise par

T1T2 on obtient : β(µ) 4T2 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t1 2 dt + β(µ) 4T1 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t2 2 dt ≤ 8 1 + |µ1| 2 1 + |µ2| 2 (T 1 + T2) min 1 − |µ1|2 , 1 − |µ2|2  Z T1 0 Z T2 0 |Lu|2dt +β(µ) 8T2 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t1 2 dt + β(µ) 8T1 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t2 2 dt + klµ1uk 2 1+ klµ2uk 2 2  min( 1 − |µ1|2 , 1 − |µ2|2 ), (2.26) d’o`u, il vient : β(µ) 8T2 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t1 2 dt + β(µ) 8T1 Z T2 0 Z T1 0 ∂u ∂t2 2 dt ≤ 8 1 + |µ1| 2 1 + |µ2| 2 (T 1+ T2) min 1 − |µ1|2 , 1 − |µ2|2  Z T1 0 Z T2 0 |£u|2dt + klµ1uk 2 1+ klµ2uk 2 2  min( 1 − |µ1|2 , 1 − |µ2|2 ). (2.27)

(28)

2.2 In´egalit´e de l’´energie et corollaires 24

En utilisant l’in´egalit´e (1.27), l’estimation (1.25) devient :

β(µ) 4 Z T2 0 " ∂u ∂t2 2 + |u|21/2 # t1=τ1 dt2+ Z T1 0 " ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 # t2=τ2 dt1 ! ≤ 16 1 + |µ1| 2 1 + |µ2|2 (T1+ T2) min 1 − |µ1|2 , 1 − |µ2|2  Z T1 0 Z T2 0 |Lu|2dt + 2 klµ1uk 2 1+ klµ2uk 2 2  min( 1 − |µ1| 2 , 1 − |µ2| 2 ). (2.28) Multipliant (1.28) par 4 min 1 − |µ1| 2 , 1 − |µ2| 2  1 + |µ1| 2 1 + |µ2| 2 , on obtient : β(µ)2 Z T2 0 " ∂u ∂t2 2 + |u|21/2 # t1=τ1 dt2+ Z T1 0 " ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 # t2=τ2 dt1 ! ≤ 64(T1+ T2) Z T2 0 Z T1 0 |Lu|2dt + 8 klµ1uk 2 1+ klµ2uk 2 2 . (2.29)

Le membre droit de (1.29) ne d´epend pas de τ, donc en passant au sup sur τ ∈ D, on obtient ainsi l’in´egalit´e (1.4), o`u C = 64(T1+ T2+ 1).

(29)

2.3 Fermeture de l’op´erateur Lµ 25

2.3

Fermeture de l’op´

erateur L

µ

Proposition 2.3.1 L’op´erateur Lµ admet une fermeture de domaine de d´efinition

D(Lµ) = D(Lµ).

Preuve. Soit (un)n∈N une suite de D(Lµ) telle que :

un→ 0 dans E1µ et Lµun→ F = (v1, ϕ1, ψ1) dans E, quand n → ∞.

On montre que F = (0, 0, 0).

Comme les op´erateurs l1µ et l2µ sont continus, on a alors :

l1µun→ 0 et l2µun → 0, quand n → ∞,

ce qui entraine que ϕ1 = ψ1 = 0.

Il reste `a montrer que v1 = 0.

Soit w un ´el´ement de C0∞(D; W1), on a :

hv1, wi = Z D (v1, w)dt = lim n→∞ Z T2 0 Z T1 0 (Lun, w)dt = lim n→∞ Z T2 0 Z T1 0  un, ∂2w ∂t1∂t2 − M w + sign 1 − |µ2|2  1 − |µ1|2 Aw  dt = 0, o`u M w = sign 1 − |µ2| 2 ∂ w ∂t1 + sign 1 − |µ1| 2 ∂ w ∂t2 .

Donc hv1, wi = 0, pour tout w ∈ C0∞(D; W1), qui est dense dans L2(D; H), ce qui

implique que v1 = 0.

D’o`u l’op´erateur Lµ est fermable, ce qui ach`eve la d´emonstration de la proposition

1.3.1. 

Comme les fonctions u ∈ D(Lµ) sont des limites des fonctions un ∈ D(Lµ), alors on

peut prolonger l’in´egalit´e (1.4) aux solutions fortes par passage `a la limite, soit |k u k|21 ≤ C Lµ u 2 ; ∀ u ∈ D(Lµ). (K) D’o`u on d´eduit :

(30)

2.3 Fermeture de l’op´erateur Lµ 26

Corollaire 2.3.1 La solution forte du probl`eme (1.1)-(1.2) quand elle existe est unique et d´epend continˆument du second membre F ∈ E.

Preuve. L’unicit´e de la solution est dˆue `a l’in´egalit´e (K).

Pour la d´ependance continue de la solution forte des F ∈ E, on suppose qu’il existe une solution forte u = Lµ

−1

F du probl`eme Lµu = F et si de plus eu = Lµ −1

e F est une autre solution du mˆeme probl`eme, avec second membre eF , on a :

|k u −u k|e 21 ≤ C Lµ (u −u)e 2 = C F − eF 2 ,

ce qui signifie qu’une faible variation du second membre F n’entraˆıne qu’une faible

variation de la solution. 

Corollaire 2.3.2 L’op´erateur Lµ admet un inverse born´e sur son image R(Lµ).

Corollaire 2.3.3 L’ensemble R(Lµ) est ferm´e dans E et R(Lµ) = R(Lµ).

Preuve. D’apr`es la d´efinition de Lµ, on a R(Lµ) ⊂ R(Lµ).

On ´etablit l’inclusion inverse.

Soit F ∈ R(Lµ), alors il existe une suite (un) ∈ E1µ telle que :

|kLµun− F k| → 0, quand n → ∞.

On a :

|kup− uqk|1

C |kLµup− Lµuq)k| , quand p et q → ∞.

Ainsi un converge vers un ´el´ement u ∈ E1µ et Lµ u = F. 

Ce corollaire nous permet d’affirmer que pour ´etablir l’existence de la solution forte du probl`eme (1.1)-(1.2), il suffit de d´emontrer la densit´e de l’ensemble R(Lµ) dans E.

(31)

Chapitre 3

Existence de la solution forte

3.1

Existence de la solution forte

Th´eor`eme 3.1.1 L’ensemble R(Lµ) est dense dans E.

Preuve. Soit V = (v, ϕ1, ψ1) un ´el´ement orthogonal `a R(Lµ), alors pour tout u ∈

H1,1(D; W1) on a :

hLµu, V iE = hLu, vi + hlµ1u, ϕ1i1+ hlµ2u, ψ1i1 = 0.

On d´emontre que V = (0, 0, 0).

Comme lµ1, lµ2 sont ind´ependants et les ensembles des images de ces op´erateurs sont

partout denses dans les espaces correspondants, alors pour d´emontrer que V = (0, 0, 0), il suffit de d´emontrer le lemme suivant :

Lemme 3.1.1 Si pour tout v ∈ L2(D; H), on a

hLu, vi = 0, ∀u ∈ H01,1(D; W ) =u ∈ H1,1(D; W1) : lµ1u = 0, lµ2u = 0 . Alors v = 0. Preuve. on a hLu, vi =  ∂2u ∂t1∂t2 + M u + sign 1 − |µ2| 2 1 − |µ1| 2 Au, v  = 0, (3.1) on pose δi = 1 − |µi|2 , (i = 1, 2) et v = A ∂ 2h ∂t1∂t2 = ∂ 2Ah ∂t1∂t2 , Ah = w,

(32)

3.1 Existence de la solution forte 28

o`u h peut ˆetre consid´er´e comme une fonction arbitraire de eH01,1(D; W1) avec

e

H01,1(D; W1) = n

u ∈ H1,1(D; W1) : flµ1u = 0, flµ2u = 0

o

et w est la solution du probl`eme :

∂2w ∂t1∂t2 = v, (3.2)    f lµ1w = µ1 w|t1=0− w|t1=T1 = 0, f lµ2w = µ2 w|t2=0− w|t2=0 = 0. (3.3) En rempla¸cant v par A ∂ 2h ∂t1∂t2 dans (1.30), on a :  ∂2u ∂t1∂t2 + sign (δ2) ∂u ∂t1 + sign (δ1) ∂u ∂t2 + sign (δ1δ2) Au, A ∂2h ∂t1∂t2  = 0, ∀u ∈ H01,1(D; W1). (3.4) D’apr`es les ´egalit´es :

 ∂2u ∂t1∂t2 , A ∂ 2h ∂t1∂t2  =  A ∂ 2u ∂t1∂t2 , ∂ 2h ∂t1∂t2  , (3.5)  sign(δ2) ∂u ∂t1 , A ∂ 2h ∂t1∂t2  = ∂ ∂t2  ∂u ∂t1 , sign(δ2)A ∂h ∂t1  −  ∂2u ∂t1∂t2 , sign(δ2)A ∂2h ∂t1∂t2  , (3.6)  sign(δ1) ∂u ∂t21 , A ∂ 2h ∂t1∂t2  = ∂ ∂t1  ∂u ∂t2 , sign(δ1)A ∂h ∂t2  −  ∂2u ∂t1∂t2 , sign(δ1)A ∂2h ∂t1∂t2  , (3.7)  sign(δ1δ2)Au, A ∂2h ∂t1∂t2  = ∂ ∂t2  Au, sign(δ1δ2)A ∂h ∂t1  − ∂ ∂t1  A∂u ∂t2 , sign(δ1δ2)Ah  +  A ∂ 2u ∂t1∂t2 , sign(δ1δ2)Ah  , (3.8) on obtient :  ∂2u ∂t1∂t2 + sign (δ2) ∂u ∂t1 + sign (δ1) ∂u ∂t2 + sign (δ1δ2) Au, A ∂2h ∂t1∂t2  = T2 Z 0 T1 Z 0  A ∂ 2u ∂t1∂t2 , ∂ 2h ∂t1∂t2  dt+

(33)

3.1 Existence de la solution forte 29 + T1 Z 0  ∂u ∂t1 , sign(δ2)A ∂h ∂t1  t2=T2 t2=0 dt1+ T1 Z 0  Au, sign(δ1δ2)A ∂h ∂t1  t2=T2 t2=0 dt1 + T2 Z 0  ∂u ∂t2 , sign(δ1)A ∂h ∂t2  t1=T1 t1=0 dt2 − T2 Z 0  A∂u ∂t2 , sign(δ1δ2)Ah  t2=T2 t2=0 dt2 − T2 Z 0 T1 Z 0  A ∂ 2u ∂t1∂t2 , sign(δ2) ∂2h ∂t1∂t2  dt − T2 Z 0 T1 Z 0  A ∂ 2u ∂t1∂t2 , sign(δ1) ∂2h ∂t1∂t2  dt + T2 Z 0 T1 Z 0  A ∂ 2u ∂t1∂t2 , sign(δ1δ2)Ah  dt = 0. (3.9) Comme u ∈ H01,1(D; W1) et h ∈ eH1,1 0 (D; W1), alors on a : u|t 1=0 = µ1 u|t1=T1, u|t2=0= µ2 u|t2=T2 µ1 h|t1=0 = h|t1=T1, µ2 h|t2=0 = h|t2=T2, d’o`u  ∂u ∂t1 , sign(δ2)A ∂h ∂t1  t2=T2 t2=0 =  ∂u ∂t1 , sign(δ2)A ∂h ∂t1  t 2=T2 −  ∂u ∂t1 , sign(δ2)A ∂h ∂t1  t 2=0 =  ∂u ∂t1 , sign(δ2)A ∂h ∂t1  t 2=T2 − µ2 ∂u ∂t1 t 2=T2 , sign(δ2)A ∂h ∂t1 t 2=0 ! =  ∂u ∂t1 , sign(δ2)A ∂h ∂t1  t 2=T2 − ∂u ∂t1 t 2=T2 , sign(δ2)µ2A ∂h ∂t1 t 2=0 ! =  ∂u ∂t1 , sign(δ2)A ∂h ∂t1  t2=T2 −  ∂u ∂t1 , sign(δ2)A ∂h ∂t1  t2=T2 , il r´esulte :  ∂u ∂t1 , sign(δ2)A ∂h ∂t1  t2=T2 t2=0 = 0. (3.10)

Par un calcul similaire on obtient :  Au, sign(δ1δ2)A ∂h ∂t1  t2=T2 t2=0 = 0, (3.11)

(34)

3.1 Existence de la solution forte 30  ∂u ∂t2 , sign(δ1)A ∂h ∂t2  t1=T1 t1=0 = 0, (3.12)  A∂u ∂t2 , sign(δ1δ2)Ah  t2=T2 t2=0 = 0. (3.13) Alors de (1.38)-(1.42) il vient : T2 Z 0 T1 Z 0  A ∂ 2u ∂t1∂t2 , ∂ 2h ∂t1∂t2 − sign(δ2) ∂h ∂t1 − sign(δ1) ∂h ∂t2 + sign(δ1δ2)Ah  = 0. ∀u ∈ H01,1(D; W1) (3.14)

Comme u ∈ H1,1(D; W1) alors l’ensemble

 A ∂

2u

∂t1∂t2



est dense dans L2(D; H), ce qui

nous permet de d´eduire `a partir de (1.43) : ∂2h ∂t1∂t2 − sign(δ2) ∂h ∂t1 − sign(δ1) ∂h ∂t2 + sign(δ1δ2)Ah = 0 (3.15)

Soit eLµ l’op´erateur engendr´e par l’´equation

e Lu = ∂ 2u ∂t1∂t2 − sign(δ2) ∂u ∂t1 − sign(δ1) ∂u ∂t2 + sign(δ1δ2)Au, (3.16)

et les conditions aux limites suivantes : f

lµ1u = µ1 u|t1=0− u|t1=T1 = ϕ(t2),

f

lµ2u = µ2 u|t2=0− u|t2=T2 = ψ(t1),

(3.17) et E1 est l’espace de Hilbert

E1 = L2(D, H) × fH1([0, T1] , W1) × fH1([0, T1] , W1)

o`u fH1([0, T

1] , W1) × fH1([0, T1] , W1) est le sous-espace ferm´e de H1([0, T1] , W1) ×

H1([0, T

1] , W1) compos´e des ´el´ements (ϕ, ψ) v´erifiant la condition :

µ2ϕ(0) − ϕ(T2) = µ1ψ(0) − ψ(T1).

Pour l’op´erateur eLµ = ( eL, flµ1, flµ2) de domaine de d´efinition D(eLµ) = H

1,1(D; W1)

agissant de E1

µ dans E1, on ´etablit le lemme suivant :

Lemme 3.1.2 Pour tout ´el´ement u ∈ H1,1(D; W1) on a l’estimation : |kuk|1 ≤ C1 Leµu , ∀ u ∈ H 1,1(D; W1), (3.18)

(35)

3.1 Existence de la solution forte 31

Preuve. Multipliant scalairement dans H l’´equation (1.45) par l’expression M1u = −sign 1 − |µ2|2  ∂ u ∂t1 − sign 1 − |µ1|2  ∂ u ∂t2 ,

Puis int´egrant l’´egalit´e obtenue dans les rectangles ]0, τ1[ × ]0, τ2[, ]τ1, T1[ × ]τ2, T2[,

]0, τ1[×]τ2, T2[ et ]τ1, T1[×]0, τ2[ respectivement, on obtient les quatre ´egalit´es suivantes

− τ1 Z 0 F1(t1, τ2) dt1− τ2 Z 0 F2(τ1, t2) dt1 = 2Re τ1 Z 0 τ2 Z 0 ( eLu, M1u)dt − τ1 Z 0 F1(t1, 0) dt1− τ2 Z 0 F2(0, t2) dt2− 2 τ1 Z 0 τ2 Z 0 |M1u|2dt, (3.19) + T1 Z τ1 F1(t1, T2) dt1+ T2 Z τ2 F2(T1, t2) dt2 = 2Re T2 Z τ2 T1 Z τ1 ( eLu, M1u)dt + T1 Z τ1 F1(t1, 0) dt1+ T2 Z τ2 F2(0, t2) dt2− 2 T2 Z τ2 T1 Z τ1 |M1u| 2 dt, (3.20) + τ1 Z 0 F1(t1, τ2) dt1− T2 Z τ2 F2(τ1, t2) dt2 = 2Re T2 Z τ2 τ1 Z 0 ( eLu, M1u)dt + τ1 Z 0 F1(t1, T2) dt1− T2 Z τ2 F2(0, t2) dt2− 2 T2 Z τ2 τ1 Z 0 |M1u|2dt, (3.21) − T1 Z τ1 F1(t1, τ2) dt1+ τ2 Z 0 F2(τ1, t2) dt2 = 2Re τ2 Z 0 T1 Z τ1 ( eLu, M1u)dt − T1 Z τ1 F1(t1, 0) dt1 + τ2 Z 0 F2(T1, t2) dt2− 2 τ2 Z 0 T1 Z τ1 |M1u|2dt, (3.22) Multipliant (1.48) par 14(1 + |µ1| 2 )(1 + |µ2| 2 ), (1.50) par 12(1 + |µ1| 2 ) et (1.51) par 1 2(1 + |µ1| 2

), en sommant les quatre ´egalit´es obtenues, on obtient : 1 2 1 − |µ2| 2   1 2(1 + |µ1| 2 ) τ1 Z 0 F1(t1, τ2) dt1+ T1 Z τ1 F1(t1, τ2) dt1  

(36)

3.1 Existence de la solution forte 32 +1 2 1 − |µ1| 2   1 2 1 + |µ2| 2 τ2 Z 0 F2(τ1, t2) dt2+ T2 Z τ2 F2(τ1, t2) dt2   = 1 2(1 + |µ1| 2 ) 1 + |µ2| 2 Re τ2 Z 0 τ1 Z 0

( eLu, M1u)dt + 2Re T2 Z τ2 T1 Z τ1 ( eLu, M1u)dt +(1 + |µ1|2)Re T2 Z τ2 τ1 Z 0 ( eLu, M1u)dt + 1 + |µ2|2 Re τ2 Z 0 T1 Z τ1 ( eLu, M1u)dt +1 2(1 + |µ1| 2 ) τ1 Z 0  (F1(t1, T2) − 1 2(1 + |µ2| 2 )(F1(t1, 0)  dt1 + T1 Z τ1  (F1(t1, T2) − 1 2(1 + |µ2| 2 )(F1(t1, 0)  dt1 +1 2(1 + |µ2| 2 ) τ2 Z 0  F2(T1, t2) − 1 2(1 + |µ1| 2 )F2(0, t2)  dt2 + T2 Z τ2  F2(T1, t2) − 1 2(1 + |µ1| 2 )F2(0, t2)  dt2. −1 2(1 + |µ1| 2 ) 1 + |µ2|2 Re τ2 Z 0 τ1 Z 0 |M1u| dt − T2 Z τ2 T1 Z τ1 |M1u| dt −1 2(1 + |µ1| 2 ) T2 Z τ2 τ1 Z 0 |M1u| dt − 1 2 1 + |µ2| 2 τ2 Z 0 T1 Z τ1 |M1u| dt.

Puis, en utilisant des techniques analogues `a celles utilis´ees pour d´emontrer le th´eor`eme 1.3.1 on ´etablit l’in´egalit´e (1.47).

On revient `a (1.44), de (1.47) on d´eduit que h = 0 d’o`u v = 0.

Ce qui ach`eve la d´emonstration du th´eor`eme 1.4.1.  D’o`u le corollaire suivant :

Corollaire 3.1.1 Pour tout ´el´ement F = (f, ϕ, ψ) ∈ E, il existe une seule solution forte du probl`eme (1.1)-(1.2) et est v´erifi´e l’in´egalit´e suivante :

(37)

3.1 Existence de la solution forte 33

|kuk|1 ≤ C |kLµuk| , ∀u ∈ H1,1(D; W1), (3.23)

(38)

3.2 Continuit´e de la solution par rapport aux param`etres 34

3.2

Continuit´

e de la solution par rapport aux

pa-ram`

etres

Soit µn = (µ1n, µ2n) une suite convergente vers 0

µ =µ01, 0

µ2



avec |µin| 6= 1, pour tout

n et 0 µi 6= 1, (i=1,2).

Soit E1 l’espace obtenu en compl´etant l’espace C(D; W1) par rapport `a la norme

k|u|k2 E1 = sup τ ∈D   T1 Z 0 ∂u ∂t1 2 + |u|21/2 ! t2=τ2 dt1+ T2 Z 0 ∂u ∂t2 2 + |u|21/2 ! t1=τ1 dt2  .

Th´eor`eme 3.2.1 Soit (µ1n, µ2n) →

 0 µ1, 0 µ2  n→∞ , alors Lµn −1 → L0 µ −1 au sens de la convergence simple.

Preuve. Pour d´emontrer ce th´eor`eme, il suffit d’´etablir les propri´et´es suivantes : i) sup (Lµn) −1 L (E,E1)< ∞ ii) Lµn −1 →L0 µ −1

dans un espace M dense dans E. D’apr`es l’in´egalit´e (K) pour l’op´erateur Lµn on a l’estimation : :

|kuk|21 ≤ C Lµnu 2 , ∀u ∈ D(Lµn). (3.24)

Comme la constante C ne d´epend pas de µn et la norme de E1µn est minor´ee par la

norme de E1 avec une constante qui ne d´epend pas de µ

n, alors `a partir de (1.53) on obtient : |kuk|2E1 ≤ C 0 Lµnu 2 , ∀u ∈ D(Lµn) , (3.25)

o`u C0 est une constante positive ind´ependante de u et de µn.

Posant M = R(L0 µ). Pour F ∈M , on a : Lµn −1 F −L0 µ −1 F ∈ D(Lµn)

(39)

3.2 Continuit´e de la solution par rapport aux param`etres 35

De l’in´egalit´e (1.54) on d´eduit : Lµn −1 F −L0 µ −1 F 2 E1 ≤ C0 F − Lµn  L0 µ −1 F 2 , (3.26) Posant  L0 µ −1

F = h. Alors pour n suffisamment grand, on a : Lµn −1 F −  L0 µ −1 F 2 E1 ≤ C0 Lµ0h − Lµnh 2 E1 ≤ C0[ 0 µ1− µ1n 2 khk21|t1=T1 + 0 µ2 − µ2n 2 khk21|t2=T2]. (3.27)

De l’in´egalit´e (1.56) on d´eduit : Lµn −1 F −L0 µ −1 F 2 E1 → 0 quand µ1n → 0 µ1 et µ2n → 0 µ2 ∀F ∈M .

(40)

3.3 Exemple 36

3.3

Exemple

Soit l’´equation Lu = ∂ 2u ∂t1∂t2 + sign(1 − |µ2|2) ∂u ∂t1 + sign(1 − |µ1|2) ∂u ∂t2 +sign[(1 − |µ1|2)(1 − |µ2|2)] Pn i,j=1 ∂ ∂xjaij(x) ∂u ∂xj = f (x, t), (1)

avec les conditions non locales :

lµ1u = u|t1=0− µ1u|t1=T1 = ϕ(t2),

(2) o`u t = (t1, t2) ∈ D = (0, T1) × (0, T2), et x = (x1, ..., xn) ∈ Ω un ouvert born´e de Rn,

(x, t) ∈ (Ω × D).

Posons H = L2(Ω) espace des fonctions a carr´e int´e grable sur Ω.

D(A) = C2

0(Ω) l’espace des fonctions deux fois continument diff´erentiables nulle sur la

fronti`ere de Ω.

D(A) est dense dans l’espace de Hilbert L2(Ω).

Les fonctions aij sont telles que :

i aij ∈ C1( ¯Ω),

ii aij(x) = aji(x), ∀i, j = 1, n.

La propri´et´e (1.2) devient :

n X i,j=1 (aijξi, ξi) ≥ a0 n X i=1 | ξi |2 .

O`u a1/20 | a1/2ii | . D´efinissons `a pr´esent les espaces n´ecessaires `a l’´etude du probl`eme consid`er´e.

On munit D(A) de la norme :

| u |21= Z Ω | n X i,j=1 ∂ ∂xj (aij(x) ∂u ∂xj ) |2 dx,

(41)

3.3 Exemple 37

on obtient l’epace de Hilbert W1.

De mˆeme on obtient l’epace de Hilbert W1/2, en munissant D(A1/2) de la norme :

| u |2 1/2= n X i=1 Z Ω | a1/2ii (x)∂u ∂xi |2 dx + 2 n X i,j=1,i<j Z Ω aij(x) ∂u ∂xi ∂u ∂xj dx,

Dans ce cas l’op´erateur Lµ= (L, lµ1, lµ2) agit de D(Lµ ⊂ E

1 µ.

o`u E1

µ est l’espace obtenu par compl´etion de C

( ¯D, W1) par rapport `a la norme.

k| u k|2 1= sup τ ∈D [ Z T2 0 Z Ω (| ∂u ∂t2 (x, τ1, t2 |2) + n X i=1 | a1/2ii (x)∂u ∂xi (x, τ1, t2) |2 +2 n X i,j=1,ı<j aij(x) ∂u ∂xi ∂u ∂xj ))dxdt2 + Z T1 0 Z Ω (| ∂u ∂t1 (x, t1, τ2) |2 + n X i=1 | a1/2ii (x)∂u ∂xi (x, τ1, t2) |2 +2 n X i,j=1,ı<j aij(x) ∂u ∂xi ∂u ∂xj )dxdt1]

D(Lµ) = H1,1(D, W ) est le compl `ete de l’epace C∞( ¯D, W1) par rapport `a la norme

k u k2 1,1= Z T1 0 Z T2 0 Z Ω | n X ij=1 ∂ ∂xi (aij(x) ∂3u ∂xj∂t1∂t2 ) |2 dxdt1dt2 + Z T1 0 Z T2 0 Z Ω | n X ij=1 ∂ ∂xi (aij(x) ∂2u ∂xj∂t1 ) |2 dxdt1dt2 + Z T1 0 Z T2 0 Z Ω | n X ij=1 ∂ ∂xi (aij(x) ∂2u ∂xj∂t2 ) |2 dxdt1dt2 + Z T1 0 Z T2 0 Z Ω | n X ij=1 ∂ ∂xi (aij(x) ∂u ∂xj ) |2 dxdt1dt2

L’espace des donn´ees E est l’espace

(42)

3.3 Exemple 38

compos´e des ´el´ements F = (f, ϕ, ψ) telle que la norme : k| F |k2= Z T1 0 Z T2 0 Z Ω | f (x, t) |2 dxdt 1dt2 + Z T2 0 ( Z Ω | ∂ϕ ∂t2 |2 dx + +2 n X i=1 Z Ω | a1/2ii (x)∂ϕ ∂xi |2 dx + n X i,j=1? i<j Z Ω aij(x) ∂ϕ ∂xi ∂ϕ ∂xi dx)dt2 + Z T1 0 ( Z Ω | ∂ψ ∂t1 |2 dx + n X i=1 Z Ω | a1/2ii (x)∂ψ ∂xi |2 dx +2 n X i,j=1? i<j Z Ω aij(x) ∂ψ ∂xi ∂ψ ∂xi dx)dt1 est finie.

Pour le probl`eme pos´e, on ´etablit le th´eor´eme suivant :

Th´eor`eme 3.3.1 Pour tout ´el´ement F = (f, ϕ, ψ) ∈ E, il existe une seule solution u = Lµ

−1

F =L−1 µ



F du probl`eme (3)-(4) et est r´ealis´ee l’in´egalit´e suivante :

sup τ ∈D [ Z T2 0 Z Ω (| ∂u ∂t2 (x, τ1, t2 |2) + n X i=1 | a1/2ii (x)∂u ∂xi (x, τ1, t2) |2 +2 n X i,j=1,ı<j aij(x) ∂u ∂xi ∂u ∂xj ))dxdt2 + Z T1 0 Z Ω (| ∂u ∂t1 (x, t1, τ2) |2 + n X i=1 | a1/2ii (x)∂u ∂xi (x, τ1, t2) |2 +2 n X i,j=1,ı<j aij(x) ∂u ∂xi ∂u ∂xj )dxdt1] ≤ C Z T1 0 Z T2 0 Z Ω | f (x, t) |2 dxdt1dt2

(43)

3.3 Exemple 39 + Z T2 0 ( Z Ω | ∂ϕ ∂t2 |2 dx + +2 n X i=1 Z Ω | a1/2ii (x)∂ϕ ∂xi |2 dx + n X i,j=1? i<j Z Ω aij(x) ∂ϕ ∂xi ∂ϕ ∂xi dx)dt2 + Z T1 0 ( Z Ω | ∂ψ ∂t1 |2 dx + n X i=1 Z Ω | a1/2ii (x)∂ψ ∂xi |2 dx +2 n X i,j=1? i<j Z Ω aij(x) ∂ψ ∂xi ∂ψ ∂xi dx)dt1

(44)

3.3 Exemple 40

Conclusion

Dans le travail consid´er´e on s’est int´eress´e `a une ´equation diff´erentielle hyperbolique de second ordre endtheorem `a coefficient op´erationnel non born´e avec conditions aux limites non locales, d´ependant de deux param`etres complexes ce qui a permis d’´etudier de mani`ere globale une classe tr`es large d’´equations aux d´eriv´ees partielles.

Pour cette famille de probl´emes, on a pu ´etablir des th´eor`emes d’existence, d’uni-cit´e, de d´ependance continue de la solution par rapport au second membre et par rapport aux param`etres.

Pour ce type d’´equations les recherches peuvent se poursuivre en consid´erant A comme un op´erateur d´ependant de la variable t et aussi en introduisant dans les conditions aux limites des op´erateurs qui d´ependent des param`etres complexes.

(45)

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