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Connexion matérielle et logicielle d'une table à digitaliser sur un micro-ordinateur 16 bits

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: hal-01887603

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01887603

Submitted on 4 Oct 2018

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Connexion matérielle et logicielle d’une table à

digitaliser sur un micro-ordinateur 16 bits

Michel Léglise

To cite this version:

Michel Léglise. Connexion matérielle et logicielle d’une table à digitaliser sur un micro-ordinateur 16 bits. [Rapport de recherche] 222/84, Ministère de l’urbanisme et du logement / Secrétariat de la recherche architecturale (SRA); Ecole nationale supérieure d’architecture de Toulouse / Laboratoire d’informatique appliquée à l’architecture (LI2A). 1984. �hal-01887603�

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^ L L 2 A J Ectle d 'M tts c ts re de Toulouse ■ Clieiie de Itfa U

S1057 TOULOUSE Cédé».

Tel<l61l«U7.28 Peste 226

y

CONNEXION MATERIELLE ET LOGICIELLE D'UNE TABLE A DIGITALISER SUR UN MICRO-ORDINATEUR 16 BITS

** !

Rapport -final d'une recherche subventionnée par le Ministère de l'Urbanisme et du Logement, Direction de l'Architecture, Sous- Direction de l'Enseignement et de la Recherche, Secrétariat à la Recherche Architecturale.

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L i 2A

Ecole d'Architecture de Toulouse Chemin du Mirai 1

31100 T ou 1ous e. <61> 40 47 28.

CONNEXION MATERIELLE ET LOGICIELLE D'UNE TABLE A DIGITALISER SUR UN MICRO-ORDINATEUR 16 BITS

Responsable sc ient i f i que : Michel Léglise.

Rapport -final d'une recherche subventionnée par le Ministère de l'Urbanisme et du Logement, Direction de l'Architecture, Sous- Direction de l'Enseignement et de la Recherche, Secrétariat à la Recherche Architecturale.

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Nous remercions Jean-Pierre Pradel et Philippe Schuster, élèves de cinquième année de l'option I.I. de l'INSA de Toulouse, pour leur participation active à cette recherche.

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RESUME

Cette recherche a conduit à la connex i on d'une tablette qraph i que sur un microordinateur 16 bits. L/application étant évidemment dépendante du matériel, signalons que la tablette est une MM 1201 de Summagraphies et le micro-ordinateur un BFM 186 de Mé trologi e .

Ce rapport décrit la connexion au niveau matér i el (“hardu)

et loQic iel < "so-f t“ ).

Au niveau matériel, sont pris en compte les types d' i nter-faces utilisés, ainsi que les protocoles de communication.

Au niveau logiciel, il est quest ion des -formats de données choisis pour la transmission.

Le logiciel qui a été écrit est un module intégré dans la bi bli othéoue standard Pascal. module qui contient un certain nombre de procédures et -fonctions externes appelables depuis n'importe quel programme utilisateur.

Le mode d''emploi des éléments de ce module est exposé, de manière à ce que l'utilisateur puisse se servir directement du

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MATERIELS MIS EN OEUVRE

Le micro-ordinateur devant recevoir la connexion est un BFM 186, de la compagnie “Métrologie". C'est un micro 16 bits, à base de 8086 à 8 Mhz, possédant en standard 256 ko. de mémoire cen­

trale et 2x1,2 Mo. sur disque souple 5 pouces. Le système d'ex­ ploitation est MS-DOS dans sa version la plus élaborée.

L'intérêt de cette machine réside essentiellement dans sa rapidité et ses performances graphiques. Elle dispose en effet d'un microprocesseur graphique indépendant (7220 de chez Nec) et est capable d'afficher 960x624 points d'une page 1024x1024, pré­ cision rarement obtenue sur un microordinateur de ce type. C'est pourquoi nous désirions y connecter une tablette graphique pour en augmenter encore la puissance et les possibilités dans ce doma i ne.

Ce micro est exploité, à l'Ecole d'Architecture de Toulouse, pour la pédagogie et la recherche, et -fonctionne sous le langage Pascal de Microsoft, nommé MS-Pascal. Nous voulions donc que le module de commande de la tablette puisse être directement appelé depu i s Pascal.

La tablette qui a été choisie est une MM 1201 de chez Summagraphies. Nous avons porté notre choix sur ce produit pour trois raisons essentielles :

- le confort de ses dimensions <12x12 pouces)

- la possibilité de disposer aussi bien d'un stylet que d'un curseur à 3 boutons, facilement interchangeables - le prix.

La connexion se fait par une interface série pour le BFM. Cette interface est de type RS-232-C, ce qui convient parfaite­ ment aux possibilités de la tablette elle-même.

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CONNEXION MATERIELLE DE LA TABLETTE AVEC LE BFM 186

Al intentât ion

La connexion se -fait donc par une liaison série RS-232-C. Cependant, la tablette demande, pour être alimentée, deux ten­ sions continues de + et - 12 Volts.

Nous avons décidé d'alimenter la tablette à travers la liaison série RS-232-C de celle-ci car son connecteur comporte des broches pour lui -fournir ces potentiels. Nous avions le choix entre deux possibilités, soit prendre le courant dans l'alimenta­ tion du BFM, soit -fabriquer une alimentation capable de -fournir la puissance désirée. C'est cette dernière solution que nous avons choisie, pour des raisons évidentes :

- ne pas modifier le câblage normal de la carte série du BFM (c'est-à-dire ne pas modifier la carte),

- ne pas risquer de surcharger l'alimentation du BFM par des éléments extérieurs dont la connexion n'est pas prévue par le constructeur.

Nous devions réaliser une alimentation pouvant délivrer 0,25A à 10X de régulation sous +12V et 0,10A à 10X sous -12 V. Nous avons choisi des caractéristiques légèrement supérieures afin d'assurer un fonctionnement correct. L'alimentation, réali­ sée avec la collaboration de 1'INSA de Toulouse, peut délivrer 0,5A sous +/-12V.

La partie supérieure de l'alimentation est réservée à la liaison série du BFM, tandis que la partie inférieure sert à relier la tablette et la souris. Nous avons en effet profité de l'alimentation pour faire passer à travers les connecteurs à la fois la tension de fonctionnement et la liaison série permettant la communication entre la tablette et le BFM.

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Connexion de la liaison série

Le connecteur tablette est défini de la manière suivante :

Broche Nom de câblage Description

I I blindage

I

2 I transmission des données I

I

3 I réception des données I 1 I 5 1 i i1 de masse I I 8 I + 12V 6

I

-12V

I

I châssis relié a la masse I I données en série de la I tablette vers le BFM I I données et commandes en I série du BFM vers la I tablette I

I retour pour les données I en série et le courant I

I alimentat ion de la I tablette.

I

L'organisation générale du câblage entre la tablette et le BFM est donc la suivante :

BFM Alimentat i on Tablette FG ( 1 ) + — SD (2) +--RD <3) + — ■ RS <4) +— + : I CS < 5) +— + • DSR (6) +— + : I ER (20) +--+ : 1 CD <8> +— + ■ SG (7) +--<1> +--- ---+ FG (1) (3) • a RD (3) <2) • a SD (2) a a a + 12V (8) a a + 12V (8) -12V (6) a a -12V < 6) a + <7) SG (5) +---+ SG (5)

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On pourra remarquer que cette méthode nous permet de ne modifier aucune des caractéristiques de l'interface série du BFM, ce qui a l'avantage de lui garder son universalité pour des branchements sur d'autres périphériques.

On trouvera ci-dessous la signification en clair du nom des broches :

Broches I Abr. 1 Signal I I/O

1 I FG I Blindage de masse I 2 I SD I Données envoyées I 0 3 I RD I Données reçues I I 4 I RS T 1 Demande d'envoi T I ______T . 0 5 I CS I Effacement pour envoi I I

6 I DSR I Prêt à l'envoi des données I I

7 I SG I Signal de masse I

8 I CD I Détection de porteuse I I 20 I ER I Données du terminal prêtes I I

I I 1 I 1 I I I I I 1 I I I I I I I 5

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CARACTERISTIQUES DES TRANSMISSIONS TABLETTE-BFM

Protocole de transmission

La première constatation à -faire, celle qui aura des inci­ dences dans la conduite de l'écriture du logiciel, est que la

liaison se fait sans aucun protocole. Il faudra tenir compte de ce fait pour assurer une liaison “propre", c'est-à-dire qui n'accepte pas des envois inconsidérés de la tablette quand elle n'est pas invitée à le faire. L'abscence de protocole amènerait alors fatalement à de la perte de données, et pire, à des déca­

lages de données, rendant parfaitement impossible la compréhen­ sion des données transmises.

Vitesse de transmission

Il existe deux possibilités pour régler cette vitesse par un cavalier à l'intérieur de la tablette. Soit une vitesse fixe de 9600 bauds, soit une vitesse réglable allant de 75 à 19200 bauds.

Nous avons choisi l'option de la vitesse réglable, bien que nous utilisions généralement 9600 bauds, pour préserver plus de souplesse dans les applications. La vitesse côté BFM est par ailleurs réglable à volonté par un utilitaire de MS-DOS nommé “AUXMODE".

Format des données transmises

Il existe trois formats possibles pour les données : - format binaire condensé

- format relatif sur trois octets - format ASCII BCD.

Nous choisi le format binaire condensé. En effet, c'est celui qui nous paraissait le mieux adapté à notre application, et peut être le plus rapide, non en transmission, mais en vitesse de calcul pour extraire les valeurs pertinentes des données transmises.

Le format binaire condensé consiste en paquets de 9 bits incluant une parité paire ou des octets de 8 bits sans parité. Chaque bit est synchronisé par un start bit et un stop bit. Une donnée comporte 5 paquets dont le premier donne l'état de la tablette et les quatre autres, les deux coordonnées en X et Y. Le bit de poids le plus fort est un bit de phase, ce qui nous laisse

14 bits pour chaque coordonnée.

Le schéma de la page suivante donne les détails nécessaires sur la structure de ces paquets.

(11)

Stop Start bit P 7 6 5 4 3 2 1 0 bi t 1 P 1 Px T Sx Sy Sw3 Sw2 Swl 0 1 P 0 X6 X5 X4 X3 X2 XI XO 0 1 P 0 XI3 XI2 Xll X10 X9 X8 X7 0 1 P 0 Y 6 Y5 Y4 Y 3 Y2 Y1 Y0 0

1 P 0 Y13 Y12 Y 11 Y10 Y9 Y8 Y7 0

Indi cat i f : P Px T Sy ,Sx Sw3 Sw2 Swl XO-13 YO-13 Par i té Proximité : 0 = à prox imité 1 = éloigné de la tablette Identificateur de tablette <0 ou 1) Bit de signe, toujours à 1

1 : Bouton 3 du curseur appuyé

1 : Bouton 2 du curseur ou bouton du stylo appuyé

1 : Bouton 1 du curseur ou mine du stylo Bi ts de

appuyé

coordonnées en X où XO est 1 e bi t Bits de

de poids -faible

coordonnées en Y où Y0 est 1 e bi t de poids faible

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CARACTERISTIQUES DE LA TABLETTE EN MODE OPERANT

La tablette transforme le mouvement du stylo ou du curseur en information digitale et communique l'information au BFM à travers une liaison série RS232C. L'unité de déplacement du curseur est la ligne. Par défaut, il y a 500 lignes par 2.5 cms, que ce soit en X, ou en Y. Toutefois cette résolution peut être réajustée à partir de commandes. Les données collectées par la tablette sont envoyées sous forme d'octets à l'ordinateur. Divers modes de récupération des données sont possibles, que nous pas­

serons en revue.

Réglage de la vitesse de transmission

Pour régler la tablette sur la vitesse choisie, on lui envoie un caractère ASCII 'blanc'. Ce caractère doit être le premier envoyé à la tablette après la mise en marche. La tablette analyse ce caractère, et se règle automatiquement sur la vitesse désirée.

Origine

L'origine de la tablette est le point où X=0 et Y=0. Par défaut, elle se trouve dans le coin en bas à gauche. Pour la fixer en haut à gauche <ce qui est beaucoup plus pratique pour la compatibilité avec l'origine écran du BFM), on envoie un carac­

tère ASCII 'b'. On retourne dans le mode par défaut en envoyant un ASCII 'c'.

Vitesse de sortie

La vitesse de sortie des données est le nombre de coordon­ nées transmises chaque seconde (elle est à ne pas confondre avec

la vitesse de transmission, exprimée en bauds, et en est indépen­ dante, bien que limitée par cette dernière). La vitesse par défaut est de 100 points/s. Pour la changer on envoie le carac­ tère ASCII approprié :

VITESSE ! 1 caractère ASCII 2 ! T 20 ! S 50 ! R 100 ! Q 8

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Contrôle de transmission

Le contrôle de transmission permet à l'utilisateur de com­ mander l'arrêt ou le redémarrage de la transmission des points par la tablette. On met en attente la tablette par un caractère ASCII DC3 et on la réactive par le caractère ASCII DC1 .

Reset de la tablette

Le Reset effectue un test de la tablette, la remet dans son état par défaut, efface la RAM et vérifie la connection du curseur ou du stylo. Le RESET n'affecte pas la vitesse de transmission des données à travers la ligne série. La commande RESET est réalisée en envoyant le caractère ASCII NUL.

Etat de la tablette

L'etat de la tablette donne la configuration de celle-ci et les valeurs maximales de X et Y. La commande état est le carac­ tère ASCII 'a'. La tablette renvoie alors 5 octets sous la forme suivante : Premier octet s Bits Signification 0 à 2 toujours à 0 3 à 4 signes : 1 pour + 0 pour -5 i dent i f i cat i on de la tablette. 6 proximité : 0 à proximité. 1 éloigné.

7 bit de phase toujours à 1.

8 par i té.

Second et troisième octets : valeur maxi de X. Quatrième et cinquième octets : valeur maxi de Y. Divers modes de résolution

Il existe plusieurs façons de modifier la résolution de la tablette. La résolution est le nombre de lignes que l'on a chaque 2.5 cms. On sait que par défaut elle est de 500. On peut la modifier en envoyant le caractère ASCII correspondant:

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RESOLUTION !

__ ________I caractère ASCII

100 ! d 200 ! e 254 ! f 400 ! 9 500 ! h 508 ! i 1000 ! j 1016 ! q

Pour changer la résolution, on peut aussi jouer sur le paramètre “Arrondissement de grille", qui permet de diviser la tablette en carreaux de 2,5 cms, 1,25 cms ou 0,625 cm. Ceci donnera donc une grille de 12, 24 ou 48 carreaux. Tous les points contenus dans chacun de ces carreaux auront mêmes coordonnées. Pour selecter ce mode, on envoie les caractères ASCII suivants :

Nombre de carreaux I caractère ASCII ---

j---12 I 1

24 I n

48 I P

Le paramètre "Echelle" permet aussi de définir la résolution en envoyant à la tablette le nombre de points désirés en X et en Y. On peut ainsi ne pas avoir la même résolution en X et en Y. La plus grande résolution dans ce mode est de 508 lignes par 2,5 cms ou de 6096 points par axe de coordonnées. La plus petite résolu­ tion est de 1 ligne par 2,5 cms ou de 12 carreaux par axe de coordonnées. Pour réaliser cette -fonction on envoie le caractère ASCII 'r' suivi des coordonnées maximales en X et Y sous la forme

r X<Pf) X(PF) Y<Pf) Y<PF)

<où Pf et PF représentent respectivement les poids faibles et les poids forts).

C'est ce mode de résolution que nous avons choisi dans notre application car c'est le plus souple d'emploi, et il permet de prévoir des échelles différentes en X et Y.

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Différents modes de fonctionnement de la tablette a) - Mode en cont i nu :

On collecte les données même si le bouton du curseur ou du stylo n'est pas appuyé. Pour se mettre dans ce mode on envoie un ASCII 'à'. Ce mode est à proscrire complètement. En effet, il ne permet plus à l'ordinateur de contrôler ce qui lui est envoyé, et comme aucun protocole ne règle la transmission, les pertes ou décalages de données sont inévitables.

b) - Mode en cont i nu avec bouton appuyé :

Les données sont collectées seulement quand un des boutons est appuyé. Pour se mettre dans ce mode on envoie un caractère ASCII 'A'. C'est le mode employé par défaut. Pour les mêmes raisons que précédemment, ce mode est à proscrire (ce que nous a d'ailleurs confirmé nos essais).

c) - Mode point par point :

La tablette ne transmet un point que lorsqu'on appuie sur le bouton du curseur. Pour sélecter ce mode on envoie un ASCII 'B'. Encore un mode peu recommandable : l'ordinateur n'a pas le contrôle...

d) - Mode de demande :

La tablette envoie ses coordonnées sur demande de l'utilisa­ teur. On envoie un ASCII 'B' pour se mettre dans ce mode, puis on envoie un ASCII 'P' chaque fois que l'on veut que la tablette envoie les coordonnées d'un point. C'est ce mode qui nous semble le plus adapté à notre application car c'est l'utilisateur qui demande des points à la tablette quand il le désire. On est ainsi assuré que l'ordinateur garde le contrôle de la transmission, et donc que des données non attendues ne risquent pas d'arriver depuis la tablette. Nous nous sommes donc exclusivement cantonnés dans ce mode.

e) - Mode dei ta :

Dans ce mode la tablette envoie à l'utilisateur les coordon­ nées relatives par rapport au dernier point sélecté. Pour cela on envoie un ASCII 'E'. Ce mode pourrait être intéressant dans certaines applications, mais n'a pas un degré de généralité suffisant pour que nous l'utilisions, d'autant plus que le format des données transmises change alors (trois paquets au lieu de cinq).

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f) - Mode par i ncrémentat i on :

Ce mode autorise la tablette à envoyer un nouveau point seulement lorsque le curseur ou le stylo a parcouru un minimun de distance soit en X, soit en Y. Si la condition est satisfaite sur une des coordonnées, la tablette transmettra aussi la coordonnée actuelle de l'autre. Pour sélectionner ce mode on envoie un ASCII 'I' suivi de la valeur de l'incrément comprise entre 0 et 90. La valeur par défaut est 0. La tablette ne comprenant que 1'ASCII on additionne 32 à l'incrément choisi, donc nous transmettrons des caractères ASCII compris entre le SPACE et 'z'.

g) - Mode par i ncrémentat i on avec anc i enne coordonnée :

Ce mode est identique au précédent mais si la condition est réalisée sur une coordonnée, la tablette transmettra l'ancienne valeur de la coordonnée non satisfaite. Ce mode est sélectionné par l'envoi du caractère ASCII 'G' suivi de l'incrément qui est compris entre ' blanc' et 'z'.

Ces deux derniers modes n'ont pas été jugés utiles pour les applications à l'architecture. Les implémenter aurait alourdi

inutilement le module Pascal, sans grand intérêt. 11 a d'ailleurs été prouvé que la sélection dans des menus était aussi facile à écrire en l'abscence de ces modes qu'en leur présence.

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LE MODULE "TABMOD

Présentation générales du logiciel

Le logiciel que nous avons réalisé est un module au sens de Pascal. Il est donc destiné à -fournir à l'utilisateur une série de procédures ou -fonctions permettant de faire fonctionner la tablette depuis un environnement Pascal. Les fonctions et procé­ dures sont implantées soit dans des bibliothèques spécialisées, soit dans la bibliothèque Pascal par défaut Pascal.Lib.

Dès lors que l'utilisateur a déclaré les en-têtes de ces procédures en Extern, elles lui sont accessibles sans autre précaution de sa part.

Le module TABMOD est en fait une liaison bidirectionnelle entre le BFM et la tablette. Il permet l'initialisation de celle- ci et fournit les coordonnées des points lus sur la tablette au BFM.

Tout programme utilisant le module TAH10D doit faire référence à des procédures externes dont voici la liste :

Procedure Initablette; Extern;

Procedure Dimensions(Xech,Yech:Integer>; Extern;

Procedure MitesseCViteîByte); Extern;

Procedure Demande(Mar X,Y:Integer;Mar Test:Byte>; Extern;

Procédure Gri11e(RessByte); Extern;

Considérations générales de programmation

Nous avons essayé de définir le nombre minimum de procédures nécessaires à l'utilisateur, laissant de côté des "gadgets", et portant par contre l'accent sur la souplesse et l'utilité des procédures restantes. Nous avons ainsi défini un nombre très restreint de procédures (cinq), mais elles permettent toutes les utilisations posiibles de la tablette.

Pour communiquer avec la tablette il est nécessaire de lui envoyer des caractères ASCII et être capable de récupérer et d'analyser ceux qu'elle envoie à l'ordinateur. A condition de régler convennablement le problème de l'abscence d'un protocole de transmission en ne choisissant que le mode de transmission "par demande" comme il a été vu plus haut, la programmation en elle-même n'a pas posé trop de difficultés.

Il a tout de même été préférable d'utiliser une procédure d'envoi de caractères directs vers l'interface série ainsi qu'une procédure d'attente et de réception des caractères de tablette,

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plutôt que l'ouverture du fichier "interface série" comme il aurait semblé plus naturel. La communication en est plus fiable et plus rapide. Il existe pour cela en MS-Pascal une fonction nommée DOSXQQ. Cette fonction est d'ailleurs souple et dispose de plusieurs options car elle est paramétrée.

Pour l'envoi de caractères à la tablette nous utilisons la fonction DQSXQGK4,X) qui permet d'envoyer l'octet X à la tablette à travers le port série.

Pour aller récupérer les caractères envoyés par la tablette nous utilisons la fonction DOSXQQ<3,0> qui va chercher un octet dans le port série et l'attend s'il n'est pas présent. L'attente est nécessaire car nous avons décidé, comme nous l'avons vu plus haut, de ne pas travailler en temps réel avec des interruptions. Mode d'emploi des procédures du module "Tabmod".

Toute utilisation des procédures du module TABMOD dans un programme doit être précédée d'un appel à la procédure In i tablette.

* Procedure Initablettes

Tout de suite après la mise sous tension de la tablette, il est nécessaire de lui envoyer différents caractères ASCII pour la mettre dans le mode d'utilisation souhaitée.

Ceci est réalisé dans la phase d'initialisation qui est regroupée à l'intérieur de la procédure Initablette. Cette procé­ dure envoie des caractères à la tablette pour la mettre dans l'état de fonctionnement que nous avons choisi comme état par défaut.

Caractères envoyés lors de l'initialisation :

- 'Espace' pour régler automatiquement la vitesse de transmission,

- ASCII 'NUL' pour effectuer la remise à zéro de la tablette,

- ASCII 'D' pour sélectionner le mode de demande qui sera donc le mode d'acquisition des données par défaut, - ASCII 'b' pour orienter la tablette avec l'origine en haut à gauche,

- Appel de la procédure Dimensions pour définir la résolution à 1000 points par axe de coordonnées par défaut. *

* Procedure Dimensions<Xech.YechiInteoer);

Cette procédure définit la résolution de la tablette, c'est à dire qu'elle donne le nombre de points discernables sur les deux axes de la tablette à digitaliser. Les valeurs autorisées

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vont de 12 à 6096. A noter que nous pouvons avoir des valeurs différentes en X et en Y. Si la valeur donnée sort de cette tranche, elle est ignorée par la tablette qui conserve l'ancienne résolution sur l'axe concerné.

La tablette définit la résolution comme un nombre de lignes par pouce. Ainsi nous ne pourrons avoir sur chaque axe de coordonnées qu'un nombre de points multiple de 12 car la tablette mesure 12 pouces. Si la valeur donnée en Xech et Yech n'est pas multiple de douze, la tablette prend le plus grand multiple de douze inférieur à cette valeur.

Exemple :

La plus petite résolution possible est de 1 ligne par pouce, ce qui va donc nous donner 12 points sur l'axe choi si.

Si nous voulons 1000 points sur chaque axe nous n'aurons en fait que <1000 div 12>*12 = 996 points par axe.

* Procedure Demande(Var X.Y : Inteoer; Var Test : Byte):

Cette procédure retourne les coordonnées du point lu par la tablette ainsi que l'état du stylo ou du curseur. Chaque entier X et Y ne dépassera pas la valeur de Xech et Yech.

La variable Test indique l'état du stylo ou du curseur sous forme d'un octet. Cet octet est le premier des cinq reçus lors d'un envoi d'information par la tablette. Pour pouvoir traiter cette information il est nécessaire de connaître la signification des différents bits de celui-ci. Pour cela se reporter au para­ graphe traitant du format des données.

On remarquera cependant que les valeurs possibles de Test sont les suivantes :

152 aucun bouton appuyé 153 bouton 1 appuyé 154 bouton 2 appuyé 155 boutons 1 et 2 appuyés 156 bouton 3 appuyé 157 bouton 1 et 3 appuyés 158 boutons 2 et 3 appuyés 159 boutons 1, 2 et 3 appuyés

216 curseur ou stylo hors tablette (proximité = 1). La proximité révèle l'éloignement aussi bien du cadre que de la surface active (vers le haut par exemple). La tablette transmet les coordonnées du dernier point transmis.

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* Procedure Mi tesseWi te :Byte) ;

Cette procédure permet de régler le nombre de couples de coordonnées transmises par seconde. Cette vitesse ne doit pas tre confondue avec la vitesse de transmission, qui, elle, s'ex­ prime en bauds, et qui est réglée par Auxmode, puisque la tablet­ te s'ajuste automatiquement dessus.

Quatre vitesses sont disponibles, réglées par la valeur du paramètre Cite. Les valeurs des vitesses obtenues en -fonction de la valeur de Cite répondent au tableau suivant :

Cite Citesse (poi nts/sec) 1 2 2 20 3 50 4 100

Si la valeur de v i te n'est pas dans 1..4, la procedure ignore le changement de vitesse demandé, et conserve 1'anc i enne v i tesse. Généralement, on peut ut i1i ser 1 a vitesse maximum, qui est celle par défaut.

Implantation et tests

Le module Tabmod est implanté au Laboratoire Li2A de l'Ecole d'Architecture de Toulouse.

Les tests que nous avons effectués ( en particulier avec l'aide du module graphique G que nous avons écrit aussi au Labo­ ratoire) montrent le parfait fonctionnement de l'ensemble con­ nexion matérielle et logicielle.

Déjà, un certain nombre d'utilitaires, tels que Padao, décrit ailleurs, se connectent sur le module Tabmod pour profiter de la liberté de mouvement que donne l'emploi d'une tablette graph i que.

Le code exécutable de ce module peut être obtenu de Li2A, avec l'accord préalable du Secrétariat de la Recherche Architec­ turale du Ministère de l'Urbanisme et du Logement, qui a financé la recherche.

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OUVRAGES CONSULTES

Mi crosof t Microsoft Pascal Compiler. Useras Guide. Microsoft Microsoft Pascal Compiler. Reference Manual. Microsoft Operating System. Programmeras Reference Manual. Y-E Data 8105 Technical Reference Manual.Software Interface Y-E Data 8105 Technical Reference Manual.Hardware Interface Summagarph i es MM1201 and MM 96\ Technical Reference Manual.

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