pour obtenir legrade de
Do teur de l'Univers ité de Poitiers
(Fa ulté des S ien es Fondamentales etAppliquées)
(Diplmenational-arrêté du 25avril 2002)
E ole Do torale S ien es Pour l'Ingénieur & Aéronautique SPI&A
Se teur de Re her he :Mathématiques et leurs intera tions
Présentée et soutenue publiquement
par:
Armel Andami Ovono
Equations de diusion paramétrée par la portée des
intera tions à longue distan e
Dire teur de thèse: Arnaud Rougirel
Soutenue le24 Février2009
Devant la ommissiond'examen
Jury
VitalyVolpert Dire teur de Re her hes, InstitutCamille Jordan, Lyon 1 Rapporteur
Bernard Brighi Professeur,Université deMulhouse Rapporteur
Emmanuel Chasseigne Maître de Conféren es,Université FrançoisRabelaisde Tours Examinateur
Hassan Emamirad Professeur,Université dePoitiers Examinateur
AlainMiranville Professeur,Université dePoitiers Examinateur
Jetiens tout d'abord à remer ier ArnaudRougirel pour avoira epté de diriger
ette thèse ave tantde patien e et de rigueur,lesrendez-vous de mardiaprès midi
resteront des momentsparti uliers de mavie.
AlainMiranvillem'a apportéune aide pré ieusetantsur leplan s ientiqueque
moral. Je lui serai toujours re onnaissant de m'avoir permis de ren ontrer Giulio
S himperna, Olivier Goubet, Grzegorz Kar h et bien d'autres...Grâ e à toi j'ai pu
ee tuer mathèse dans de bonnes onditions.
Je tiens à exprimer toute ma gratitude à Mi hel Chipot pour nos nombreuses
dis ussions lors de son passage à l'Université de Poitiers.
Je remer ie Pierre Torasso pour son a ueil en master à l'Université de
Poi-tiers etpour ses nombreux onseils. Je remer ie également Pol Vanhae ke pour ses
en ouragements etson grand sens de l'é oute.
Jesuis très re onnaissantenvers Vitaly Volpert et Bernard Brighipour l'intérêt
qu'ils ont porté à mes travaux et d'avoir a epté d'en être rapporteurs. Je tiens à
exprimer toute ma gratitude à Emmanuel Chasseigne et Hassan Emamirad pour
avoir a epté de fairepartie de e jury.
Jeréserve unepla e spé ialeàBrigitteBrault,Jo elyne Attab,NathalieMarlet,
Nathalie MonginetBenoîtMetrot pour ladisponibilitéetla gentillesse dontilsont
fait preuve durant toutes es années.
Jeremer ieégalementAbderrazakBouaziz,Patri eTauvel,MorganPierre,Anne
Bertrand, Mar Arnaudon, Mar Van Leeuwen, Madalina Pet u, Clément
Dom-bry, Frédéri Bosio et tous les autres membres du laboratoire pour l'ambian e très
agréable qui règne à la afétaria et au Laboratoire de Mathématiques. Ah Bosio!!
Tes fous rires, tes blagues et surtout tes talents pour la hanson me manqueront
beau oup...
Jepense égalementàFrançois,Bernadette et Abderrahim ave lesquels j'ai
par-tagé mon bureau pendant 3 ans.
Je n'oublie pas la famille des do torants. Les an iens Greg, Mohamed, Idriss,
Marie Eve,Patri e,Ariane,Anne, Céline,Patien e, Kohélé,Sami,GuilhemetPaul.
Lesnouveaux Gang,Le,Willy,Tou , Anouar,Batoul,Wesam,Houssam,Khaoula,
Caro et Hélène. Mer i pour tous les bons momentspassés ensemble.
Enn je ne saurai terminer e di ile exer i e sans penser à ma famille, mes
amis et tous eux qui de près oude loin sere onnaîtront dans e travail.
Table des matières . . . i
1 Introdu tion 1 1 Modélisationetpositiondu problème . . . 1
2 Présentation des résultats . . . 5
3 Plan de la thèse . . . 5
2 Quelques rappels 7 3 Problème stationnaire asso ié 13 1 Quelquesrésultats d'existen e etuni ité . . . 13
2 Continuité de lasolution
u
r
. . . 183 Cas où'
a
' est roissanteetr = diam(Ω
) . . . 244 Quelquespropriétés lo alesdes solutionsstationnaires . . . 25
4.1 Critèregénéral d'inversibilité . . . 26
4.2 Quelquesappli ations. . . 28
4.3 Le as
r = diam(Ω)
. . . 324.4 Appli ationau as '
a
' roissant . . . 365 Unpetit résultatde parité . . . 37
4 Phase transitoi re des solutions stationnaires 39 1 Convergen e de lasolution
w
r
. . . 392 Prin ipede omparaison . . . 42
2.1 Le as
n = 1
. . . 422.2 Généralisationpour les solutionsradiales . . . 44
5 Résultats numériques du problème stationnaire 63 1 Cara térisation de
L
r
(x)
. . . 652 Convergen e de l'algorithmede Newton . . . 66
3 Le as où
a
est roissant . . . 694 Exemplede
a
ayant laformed'une gaussienne . . . 714.1 Premier as :
l(φ)
petit . . . 714.2 Deuxième as :
l(φ)
grand . . . 726 Etude du problème parabolique 79 1 Résultatsd'existen e et d'uni ité . . . 79
2 Existen ed'un attra teur global . . . 84
2.1 Existen e d'un borné absorbantdans
L
2
(Ω)
. . . 842.3 Estimation
L
∞
de lasolution . . . 90
Introdu tion
1 Modélis ation et position du problème
Ungrandnombredeproblèmesen biologieeten physique onduisentàdes
équa-tions de diusion non linéaireset non lo ales voir M.Chipot [eMC03℄,[Chi00℄, S.A
Gourley [eSA05℄,[Gou00℄ etaussi dans [ePA06℄et bien d'autres...
Nous ommençonspar donneri iune motivationprin ipaleà l'introdu tionde
pro-blèmes non lo aux trouvant tout son sens dans les phénomènes de diusion en
dy-namiquede populations. Nous onsidérons des ba téries onnéesdans un domaine
Ω
. Trois situations peuvent se produire. La première est la naissan e de ba téries, ladeuxièmeest lamort de ba tériesetenn latroisièmeest ledépla ementdeba -téries dans
Ω.
C'est pré isemment e dépla ement de ba téries onnu sous le nom de diusion qui va nous intéresser. Soit l'équation∂u
∂t
− γ∆u = f
(1.1)modélisant ladiusion de nos ba téries dans le domaine
Ω
,oùu(t, x)
est la densité de ba téries au pointx
à l'instantt
,γ
le oe ient de diusion de es ba téries etf
la densité des naissan es de es ba téries. On remarquera qu'i if
etγ
peuvent dépendre dex
,t
et deu
rendant don les termesf
etγ
lo aux. Nous nous plaçons dans la situation où le oe ient de diusionγ
dépend uniquement dex
,t
etu
etf
dépend uniquement dex
et det
'est-à-dire queγ = γ(t, x, u)
etf = f (t, x)
. La prin ipale di ulté expérimentale dans e type de problème est la mesurede ladensitépon tuelle
u
des ba tériesdemasse pon tuelle.Pour pallier e problèmeune des solutions a été de mesurer notre densitéu
dans un voisinage dex
e qui est a prioriplus aiséde manièrepratiqueetdon de substituerdans notreéquationu
par1
|B(x,r)|
R
B(x,r)
u
, oùB(x, r)
désigne la boule de entrex
et de rayonr
. L'équation (1.1) devient alors dansΩ
trouveru
r
solutionde∂u
r
∂t
− γ
t, x,
1
|B(x, r)|
Z
B(x,r)
u
r
∆u
r
(t, x) = f (t, x)
(1.2)lorsque
r
→ 0
. D'autres types d'appro hes permettent de onstruire des problèmes non lo aux, voir [Lov95℄. Le modèle que nous allons étudier généralise une lassede problèmes non lo aux pouvant s'é rire sous la formegénérale
u
t
− a(
R
Ω
u)∆u = f
dans R
+
× Ω
u(t, x) = 0
sur R
+
× ∂Ω
u(0, .) = u
0
dans Ω
(1.3)où
∂Ω
dénitleborddeΩ
.Lesfon tionsf
etu
0
sonttellesquef, u
0
∈ L
2
(Ω)
.Cetype
d'équations a été l'objet de très nombreuses ré entes études voir [eBL01℄, [eBL99℄,
[eLM01℄, [eM03℄, [Sie06℄, [eMC04℄, [eMC03℄, [eAR℄ et [eJF92℄. Plus pré isemment
il est présenté des résultats d'existen e, d'uni ité, de solutions stationnaires et de
omportementasymptotique desolutions.Pournotre étudenousnous intéresserons
à l'équation
u
t
− div(a(l
r
(u(t)))
∇u) = f dans Ω × R
+
u(x, t) = 0
sur ∂Ω
× R
+
u(., 0) = u
0
dans Ω
(1.4) avel
r
(u(t)) =
Z
B(x,r)∩Ω
g(y)u(y, t)dy.
(1.5)B(x, r)
désignantlaboulede entrex
etderayonr
etg
unefon tiondénietellequeg
∈ L
2
(Ω)
.Lafon tion
g
jouedon unrle ru ialdepoids dans(1.5).Lorsqueg
≡
1
estun as typiquede ladiusiondanslesproblèmesendynamiquedepopulations. En eet en onsidérantB(x, r)
∩ Ω
un sous domaine deΩ
etg
≡ 1
l'équation (1.4) peut dé rire l'évolution de la densité d'une populationu(x, t)
soumis à une vitesse de diusion proportionnelleàa(l
r
(u))
.f
représente la densitéde naissan es de lapopulationetl
r
(u)
la populationtotale du sous domaineB(x, r)
∩ Ω
deΩ
.De manièreplusgénéralelorsqueg
n'estpaségalà1, etypedemodèleadenombreuses appli ationsen théorie de l'élasti ité etdans les modèles de diusion de la haleur.Pour plus de pré ision voir [Chi00℄,[Cia86℄ .
D'unpoint de vuemathématiquel'équation(1.4) présenteun intérêtparti ulier
notammentdanslare her hedessolutionsstationnaireslorsqueleparamètre
r
varie. En eetle problème stationnaire asso ié sous la formefaibleà (1.4) s'é rit(P
r
)
(
−div(a(l
r
(u))
∇u) = f dans Ω
u
∈ H
1
0
(Ω).
(1.6) Lorsquer = 0
le problème(P
0
)
(
−a(0)∆u = f dans Ω
u
∈ H
1
0
(Ω),
est linéaireetadmetune uniquesolutionpar simpleappli ationduthéorème deLax
Milgram.Enrevan he lorsque
r = d
oùd
représente le diamètre deΩ
, M.Chipotet B.Lovat ontmontré dans [eBL01℄ quele nombre de solutions du problème(P
d
)
(
−a(l(u))∆u = f dans Ω
u
∈ H
1
ave
l(u) =
Z
Ω
g(y)u(y)dy
est le mêmeque elui donné par le problème dans
R
a(µ)µ = l(φ),
(1.7)ave
l(φ) =
R
Ω
g(y)φ(y)dy
etµ =
R
Ω
g(y)u(y)dy.
I i,φ
désigne la solution faible du problème(
−∆φ = f
dans Ω
φ
∈ H
1
0
(Ω),
et
a
une appli ation deR
dans(0, +
∞)
. Si l'on suppose par exemple quel(φ) > 0
x1
x
k
/x
a(x1)
a(x)
Fig.1.1 Uni ité de lasolution
x2
x1
x
a(0)
a(x1)
a(x2)
a(x)
k
/x
Fig. 1.2 Solutionsmultiples
alors on voitbien que le problème (1.6) admet une ou plusieurs solutionsen
r = d
ommereprésentésurg1.1etg1.2. En onsidèrantle as où(P
d
)admetplusieurs solutions il est don importantde remarquer que lorsquer
dé rit l'intervalle[0, d]
,des onditions simples de Diri hlet qui admet une unique solution à un problème
non lo al admettant plusieurs solutions. La question du ompte du nombre de
so-lutions du problème
(P
r
)
en fon tion der
se pose don très naturellement. Plus pré isemment, existe t'il une bran he globale de solutions possédant des points debifur ations? Un as similaire peut aussi être onsidéré lorsque l'on onsidère à la
pla e de
l
r
(u)
la fon tionnelleL
r
(u)
telle queL
r
(u) =
Z
−
B(x,r)∩Ω
g(y)u(y)dy,
aveZ
−
B(x,r)∩Ω
g(y)u(y) dy =
1
|B(x, r) ∩ Ω|
Z
B(x,r)∩Ω
g(y)u(y) dy.
On montre dans e as voir [Chi04℄ que lorsque le paramètre
r
dé rit l'intervalle[0, d]
, notreproblème stationnaire asso iéfait la transitionentre le problème lo al(
−div(a(u)∇u) = f dans Ω
u
∈ H
1
0
(Ω),
et leproblème non lo al
(
−div(a(L
d
(u))
∇u) = f dans Ω
u
∈ H
1
0
(Ω),
aveL
d
(u) =
1
|Ω|
Z
Ω
g(y)u(y) dy.
Revenons à l'étude de notre problème stationnaire asso ié (
P
r
). La prin ipale dif- ulté dans l'étude du nombre de solutions du problème(P
r
)
en fon tionr
est la di ulté d'appliquer en théorie de bifur ations dire tement à notre problème unevariante du théorème [eGP95℄ quisuit :
Théorème 1.1. Soit
X, Y
deux espa es de Bana h. On suppose queF
∈ C
2
(R
×
X, Y )
esttel queF (λ, u
⋆
) = 0
pourtout
λ
∈ R
. Soitλ
⋆
tel que
L = F
u
(λ
⋆
, u
⋆
)
vérie
(i)
ker(L)
est de dimension 1, 'est à direw
⋆
∈ X, w
⋆
6= 0
tel que
ker(L) =
{t w
⋆
: t
∈ R},
(ii)
R
est fermé etcodim(
R) = 1
,ave
R = R(L)
. De plus si l'on noteM
l'appli ation linéaireF
u,λ
(λ
⋆
, u
⋆
)
et que
M w
⋆
6∈ R.
Alors
λ
⋆
est un point de bifur ation pour
F
. De plus l'ensemble de solutions des points non triviaux deF = 0
est au voisinage de(λ
⋆
, u
⋆
)
une unique ourbe
C
1
de
représentation paramétrique sur
ker(L)
.Uneautre question très importante est aussi elle de l'uni ité de
(P
r
)
pour toutr
∈ [0, d]
. En eet si nous montrons que les problèmes (P
0
) et (P
d
) admettent une unique solution, il est en revan he plus di ile de montrer que le problème(
P
r
) lui aussi admet une unique solution∀r ∈]0, d[
, 'est pré isemment e qui se produit lorsquea
est roissante. Plusieurs autres questions se posent aussi : étude2 Présentation des résultats
Pourleproblèmestationnaire,nous ommençonspardémontrerà
r
xéun théo-rème d'existen e et en ajoutant une ondition de Lips hitz sura
qui nous garantit l'uni ité (théorème3.1). Cette ondition est réutilisée sura
pour prouver la onti-nuité del'appli ationr
7→ u
r
dansle as parti ulieroùg
≡ 1
etdemanièregénérale (théorème3.6). Nousprésentons ensuiteun ritère générald'inversibilitédépendantde
r
dans le as oùg
≡ 1
(théorème3.11). Ce ritère très importantvapar lasuite nous permettre en exemple d'appli ation de retrouver des résultats d'inversibilitésdéja onnu en
r = d
dans [eBL01℄, [eBL99℄.Après avoirdémontré la onvergen efortedans
H
1
0
(Ω)
deu
r
versrespe tivement les solutionsu
0
etu
d
de (P
0
) et (P
d
), nous prouvons d'abord pourn = 1
puis gé-néralisé enn > 1
un prin ipe de omparaison (proposition4.11) d'une solutionu
r
de (P
r
),u
d
de (P
d
) etde lasolutionu
0
de (P
0
) dans le as de solutionsradiales sy-métriques.Grâ e à e prin ipe(proposition4.23etproposition4.19)nous montronssous ertaines onditions que pour
si
a
est roissanteon a queu
d
≤ u
r
≤ u
0
∀r ∈ [0, d]
si
a
est dé roissante ona queu
0
≤ u
r
≤ u
d
∀r ∈ [0, d].
L'utilisation de e prin ipe de omparaison va nous permettre ensuite de
généra-liser le ompte du nombre de solutions stationnaires du problème (
P
r
) mais ette fois pourr
∈ [0, d]
en fon tion dea
(proposition4.15 et proposition4.18). Nous terminons l'étude du problème stationnaire par l'existen e de bran hes lo ales etou globales de solutions (théorème4.34). Nous donnons quelques appli ations
nu-mériques de e prin ipe de omparaison utilisant une méthode de point xe et de
Newton (proposition4.23).
Pour e qui est du problème parabolique, nous ommençons par montrer
l'exis-ten e etl'uni ité d'une solutionau problème (théorème6.1). Ensuite nous donnons
un résultat d'existen e de borné absorbant dans
L
2
(Ω)
puis dans
H
1
0
(Ω)
e qui par lasuitenouspermettra demontrerl'existen e d'unattra teurglobalasso iéànotreproblème (théorème6.4). Pour nir grâ e à la méthode d'itérations de Moser nous
démontrons une estimation
L
∞
de la solution en fon tion d'estimations
L
q
,
q > 1
(théorème6.6).3 Plan de la thèse
Dansle hapitre2,nousnous ontentonsderappelertrèsbrièvementdesversions
de théorèmes adaptées de lathéorie de bifur ationset des semi-groupes.
Dans le hapitre3, nous ommençons par donner un résultat d'existen e et une
onditiond'uni ité duproblème stationnaireasso iéàmonproblème à
r
xé. Après avoir donné un résultat général d'inversibilité du problème asso ié en fon tion duparamètre
r
, nous donnons un exemple d'appli ation au as oùr = diam(Ω)
aveDans le hapitre4 toujours en onsidérant le problème stationnaire, nous
mon-trons un résultat de onvergen e forte de notre solution lorsque
r
onverge vers0
etdiam(Ω).
Parallèlement nous montrons un prin ipe de omparaison de solu-tions dans le as de solutions radiales symétriques. Ce prin ipe est ensuite adaptépour généraliser le ompte du nombre de solutions stationnaires introduite par
M.Chipot [eBL01℄ [Chi00℄etmontrerun résultatd'existen e de bran hes lo aleset
globales de solutions.
Dans le hapitre5 nous présentons au travers d'une méthode de points xes et
de Newton une appli ation numérique du prin ipe de omparaison dé rit dans le
hapitre4 aux as où
a
est roissanteta
a laformed'une gaussienne.Enn,dansle hapitre6nous ommençonsparétudierl'existen ed'unattra teur
globalasso iéànotreproblèmed'évolution,avantdemontrerautraversd'itérations
de Moseruneestimation
L
∞
delasolutionde monproblèmed'évolutionenfon tion
d'estimations
L
q
Quelques rappels
Dans ette partienous introduisonsquelques notionsde bases apparaissanttout
aulongdemonétude.Pourlapreuvede ertainsrésultatssereporterauxréféren es
mentionnées.
Théorème 2.1. [eJM83℄Soit
Ω
un ouvertquel onque deR
n
. Si
v
estune fon tion deH
1
0
(Ω)
, la fon tion˜
v
, prolongementdev
par0
dansR
n
\Ω
, appartient à
H
1
(R
n
).
Inégalité de Poin aré-Sobolev[eJMR99℄Soit
Ω
un ouvertborné deR
N
ontenu
dans une bande, par exemple
{(x
1
, . . . , x
N
),
|x
1
| ≤ a} a > 0
. Alors il existe une onstantec(Ω) > 0
telleque pour toutu
∈ W
1,p
0
(Ω)
, on aitZ
Ω
|u(x)|
p
dx
≤ c(Ω)
Z
Ω
|∇u(x)|
p
dx,
où1
≤ p < +∞.
Dénition 2.2. [eJM83℄ Un ouvert
Ω
deR
n
est
1
-régulier siΩ
est borné et sisa frontièreΓ
est une variété de lasseC
1
de dimension
n
− 1
,Ω
étant d'un seul oté deΓ.
Théorème 2.3. (Théorème de tra e) [eJM83℄ On suppose que l'ouvert
Ω
est1
-régulier. AlorsD(Ω)
est dense dansH
1
(Ω)
et l'appli ation
γ
0
: v
7→ γ
0
v = v/
Γ
deD(Ω)
dansL
2
(Γ)
se prolonge par ontinuité en une appli ation linéaire et ontinue
de
H
1
(Ω)
dans
L
2
(Γ)
en ore notée
γ
0
.
Théorème 2.4. Inégalité d'interpolation ( [Bre83℄)Si
f
∈ L
p
(Ω)
∩ L
q
(Ω)
ave
1
≤ p ≤ q ≤ ∞
, alorsf
∈ L
r
(Ω)
pour tout
p
≤ r ≤ q
et on a l'inégalité d'interpola-tionkfk
L
r
(Ω)
≤ kfk
α
L
p
(Ω)
kfk
1−α
L
q
(Ω)
où1
r
=
α
p
+
1
− α
q
(0
≤ α ≤ 1).
(2.1) Théorème2.5. (ThéorèmedeLax-Milgram)SoitV
unespa edeHilbertréel.SoientL
une forme linéaire ontinue surV
eta
une forme bilinéaire ontinue et oer ive. Alors, il existe une et une seule fon tionu
∈ V
tel queDe plus, si
a
est symétrique 'est à dire quea(v, w) = a(w, v)
pour tout(v, w)
∈
V
× V
alorsu
est solution de (2.2) est équivalente àu
est solution du problème d'optimisation suivant :J(u) = min
{J(v), v ∈ V },
ave
J(v) =
1
2
a(v, v)
− L(v).
Théorème 2.6. (Théorèmedepointxede S hauder)Soit
V
unespa ede Bana h,C
un onvexe ompa tnonvidedeV
etT : C
−→ C
une appli ation ontinue.AlorsT
admet un point xe, 'est à dire qu'il existeunu
0
∈ C
tel queT u
0
= u
0
.
On a aussiThéorème 2.7. (Variantedu théorèmede pointxe deS hauder) Soit
V
un espa e de Bana h,C
un onvexe fermé non vide deV
etT : C
−→ C
une appli ation ontinue tel queT C
soit relativement ompa t. AlorsT
admet un point xe, 'està dire qu'il existe unu
0
∈ C
tel queT u
0
= u
0
.
Théorème 2.8. (Théorème de l'appli ation ontra tante de Pi ard) Soit (X,d) un
espa e métrique omplet non vide. Soit
S : X
−→ X
telle qu'il existeunǫ > 0
ave0 < ǫ < 1
tel queǫ d(u, v)
≥ d(Su, Sv).
Alors, il existe un seul point xe
u
∈ X
vériantSu = u.
Nousprésentons i isous une formeappropriée pour notreétude lethéorème des
fon tions impli itesqui jouera un rle très important dans notre analyse.
Théorème 2.9. [eGP95℄ Soit
F
∈ C
k
(Λ
× U, Y ), k ≥ 1
, où
Y
désigneun espa e de Bana h etΛ
(respU
) est un sous-ensembleouvert del'espa ede Bana hT
(respX
). Supposons queF (λ
⋆
, u
⋆
) = 0
et que
F
u
(λ
⋆
, u
⋆
)
∈ Inv(X, Y )
alors il existe un voisinage
Θ
deλ
⋆
dans
T
etU
⋆
de
u
⋆
dans
X
et une appli ationg
∈ C
k
(Θ, X)
telle que
(i)
F (λ, g(λ)) = 0
pour toutλ
∈ Θ,
(ii)
F (λ, u) = 0, (λ, u)
∈ Θ × U
implique queu = g(λ),
(iii)g
′
(λ) =
−[F
u
(p)]
−1
◦ F
λ
(p)
, oùp = (λ, g(λ))
etλ
∈ Θ.
Théorème 2.10. Soit
E
un espa e ve toriel normé etK(E)
l'ensemble des opéra-teurs ompa ts. SiT
∈ K(E)
alorsa) N (I
− T )
est de dimension nie,b) R(I
− T )
est fermé, et plus pre isementR(I
− T ) = N(I − T
⋆
)
⊥
c) N (I
− T ) = {0} ⇔ R(I − T ) = E
d) dimN (I
− T ) = dimN(I − T
⋆
).
Remarque 2.11. L'alternative de Fredholm est souvent utilisée pour résoudre des
équationsde la forme
u
− T u = f
. Elleexprime le fait que:ou bien l'équation homogène
u
− T u = 0
admetk > 0
solutions linéairement indépendantes et , dans e as, l'équation non homogèneu
− T u = f
est résoluble si et seulement sif
vériek
onditions d'orthogonalité, 'est à dire quef
∈ N(I − T
⋆
)
⊥
Soit
X
un espa e de Bana h,de normek.k
X
Dénition 2.12. Poura, b
∈ R
on désigne parL
p
(a, b, X),
1
≤ p < +∞
l'espa e (des lasses de) fon tions
f : (a, b)
−→ X
qui sont mesurables et telles queZ
b
a
kf(t)k
p
X
dt < +
∞,
etparL
∞
(a, b, X)
l'espa e desfon tionsbornéessur
(a, b)
'estàdirequ'ilexiste unM
tel quekf(t)k
X
≤ M
p.p t
∈ (a, b).
Nous avons aussi :
Théorème 2.13. [Chi00℄ Les espa es
L
p
(a, b, X),
1
≤ p ≤ +∞
sont des espa es
de Bana h equippés de la norme
kfk
L
p
(a,b,X)
= (
Z
b
a
kf(t)k
p
X
dt)
1
p
,
1
≤ p < +∞
kfk
L
∞
(a,b,X)
= inf
{M ∈ R | kf(t)k
X
≤ M p.p t ∈ (a, b)}.
Remarque 2.14. Si
X, Y
sont deux espa es de Bana h tels queX ֒
→ Y
(injection continue),
Alors il est lair que
D
′
(a, b; X) ֒
→ D
′
(a, b; Y )
et
L
p
(a, b, X) ֒
→ L
p
(a, b; Y ),
1
≤ p ≤ +∞
On onsidère maintenant
V
etH
deux espa es de Hilbert tels queV ֒
→ H ֒→ V
′
,
et
V
dense dans H
où
V
′
est ledual de
V
. Nouspouvons montrer que Théorème 2.15. [Chi00℄H
1
(a, b; V, V
′
)
est un espa e de Hilbert pour la norme
Théorème 2.16. [Chi00℄ Soit
u
∈ H
1
(a, b; V, V
′
)
. Alors
u
peut être identié ave une fon tion ontinue sur[a, b]
à valeur dansH
. De plusH
1
(a, b; V, V
′
) ֒
→ C([a, b]; H)
où
C([a, b]; H)
désigne l'espa e des fon tions ontinues sur[a, b]
à valeurs dansH
muni de la topologie de la onvergen e uniforme sur[a, b]
.Aussi
Théorème 2.17. [Chi00℄ Si
u
∈ H
1
(a, b; V, V
′
)
, alors pour tout
v
∈ V
d
dt
(u(.), v) =< u
t
(.), v >
in
D
′
(a, b).
Lemme 2.18. lemme de Gronwall uniforme
Soit
g, h
ety
telles queg, h, y, y
′
∈ L
1
loc
(R
+
).
On suppose quey
′
≤ gy + h, ∀t ≥ t
0
et queZ
t+r
t
g(s) ds
≤ a
1
,
Z
t+r
t
h(s) ds
≤ a
2
,
et
Z
t+r
t
y(s) ds
≤ a
3
ave
t
≥ t
0
oùt
0
etr > 0
sont xés.Alorsy(t + r)
≤ (
a
3
r
+ a
2
)exp(a
1
),
∀t ≥ t
0
.
On désignera dans tout e quisuit par
H
un espa e de Bana h(dans ertain as nous prendronsH = L
2
(Ω)
) et
S(t)
déni parS(t) : H
→ H
avet
≥ 0
un semi groupe.Dénition 2.19. On suppose que
f
∈ L
2
(Ω)
et que
β
0
est une partie bornée deL
2
(Ω)
. On dit que
β
0
est un ensemble borné absorbant pour l'équation (1.4) si∀B ∈ L
2
(Ω)
borné il existe un
t
0
= t
0
(B)
tel quepour toutt
≥ t
0
S(t)B
⊂ β
0
.
Dénition 2.20. Soit
u
0
∈ H
on appelle ensembleω
limite deu
0
l'ensemble notéω(u
0
)
(s'ilexiste) déni parω(u
0
) =
\
s≥0
[
t≥s
S(t)u
0
De même siB
⊂ H
alorsω(B) =
\
s≥0
[
t≥s
S(t)B.
Proposition 2.21. On suppose que
B
∈ H
et∃t
0
tel que\
t≥t
0
[
S(t)B
estDénition 2.22. On dit quel'on peut asso iéun attra teur global
A
àS(t)
siS(t)
est ompa t, non vide, invariant et attire tous les bornés de H.Proposition 2.23. Si
S(t)
vérie la propriété :∀B ⊂ H
borné,∃t
0
= t
0
(B)
tel que\
t≥t
0
[
S(t)B
est relativement ompa t, alorsS(t)
est uniformément ompa tpourt
grand.
Théorème2.24. Onsupposeque
S(t)
admetunborné absorbantB ⊂ H
etqueS(t)
est uniformément ompa t pourt
grand. AlorsA = w(B)
est non vide, ompa t, invariant et attire les bornés deH.
Problème stationnaire asso ié
Onsupposeque
f
∈ H
−1
(Ω)
ledualde
H
1
0
(Ω)
.Parproblèmestationnaireasso ié, onentend i i leproblème suivant : trouver unu = u(x)
tel que(
−div(a(l
r
(u))
∇u) = f dans Ω
u = 0
sur ∂Ω
(3.1)où
l
r
est dénie parl
r
(u)(x) =
R
B(x,r)∩Ω
g(y)u(y)dy
. On supposer
∈ R
+
et que
g
∈ L
2
(Ω).
Sous sa formefaible
u
est don la solutiondu problème(
u
∈ H
1
0
(Ω)
R
Ω
a(l
r
(u))
∇u∇φdx =< f, φ >
∀φ ∈ H
1
0
(Ω)
(3.2)
où<.,.>désignele ro het dedualitéentre
H
−1
(Ω)
et
H
1
0
(Ω)
.Onsupposeradeplus quea
est telle quea : R
−→]0, ∞[ est continue
(3.3)0 < m
≤ a(ǫ) ≤ M ∀ǫ ∈ R.
(3.4)1 Quelques résultats d'existen e et uni ité
Théorème 3.1. (Existen e)Soit
Ω
un ouvertbornédeR
n
,
a
une fon tion ontinue deR
dans(0, +
∞)
tel qu'il existe deux onstantes m,M tel que0 < m
≤ a(ǫ) ≤ M ∀ǫ ∈ R
et
g
∈ L
2
(Ω).
Pourtout
r
∈ [0, diam(Ω)]
,r
xéleproblème(3.2)admetune solutionu
∈ H
1
0
(Ω).
Démonstration. Pour démontrer e théorème nous allons utiliser la méthode du
point xede S hauder. On sait quepour tout
w
∈ L
2
(Ω)
le problème(
u
∈ H
1
0
(Ω)
R
Ω
a(l
r
(w))
∇u∇φdx =< f, φ >
∀φ ∈ H
1
0
(Ω),
(3.5)admet une unique solution (théorème de Lax-Milgram) d'où l'existen e de
u =
T
r
(w).
Prenonsφ = u
dans (3.5) il vient queZ
Ω
a(l
r
(w))
|∇u|
2
dx =< f, u > .
(3.6) (3.4) et (3.6) nous donnem
kuk
2
V
≤ |f|
⋆
kuk
V
où nous avons posé
V = H
1
0
(Ω)
etkuk
2
V
=
Z
Ω
|∇u|
2
dx
et|.|
⋆
lanorme deH
−1
(Ω)
ave|f|
⋆
= sup
u6=0
u∈H1
0 (Ω)
| < f, u > |
kuk
V
.Il vientquekuk
V
≤
|f|
⋆
m
.
(3.7)Ce quifait que
|u|
2
≤
h(Ω)
|f|
⋆
m
= C,
(3.8) où|u|
2
2
=
R
Ω
|u(x)|
2
dx
et
h(Ω)
désigne la onstante de Poin aré Sobolev 'est-à-dire|u|
2
≤ h(Ω) kuk
V
.
(3.9)En posant
B =
{v ∈ L
2
(Ω),
|v|
2
≤ C}
,il est lair que l'appli ationw
−→ u = T
r
(w)
est uneappli ationde
B
dansluimême.Deplus(3.7)nousmontrequeu
appartient à un borné deH
1
0
(Ω)
qui est relativement ompa t dansL
2
(Ω)
, d'où
T
r
: L
2
(Ω)
−→ L
2
(Ω) est compact
w
−→ T
r
(w) = u.
(3.10)
Pourterminerlapreuveilsutquenousmontrionsque
T
est ontinue.Soitw
n
∈ B
tel quew
n
−→ w dans B.
(3.11)Posons
u
n
= T (w
n
)
lasolutionde(3.5) 'est-à-direqueu
n
estlasolutionduproblème(
u
n
∈ H
0
1
(Ω)
R
Ω
a(l
r
(w
n
))
∇u
n
∇φdx =< f, φ >
∀φ ∈ H
0
1
(Ω
l
).
(3.12)
D'après (3.7),(3.8)et(3.11)onpeutextraire dessous suitesquel'on renommeraen
indi es
n
tel que
w
n
−→ w p.p dans Ω
,∇u
n
⇀
∇u dans L
2
(Ω)
,
u
n
−→ u dans L
2
(Ω)
Ce qui fait que
l
r
(w
n
)
−→ l
r
(w)
n→∞
p.p Ω.
En eetona|l
r
(w
n
)(x)
− l
r
(w)(x)
| ≤
Z
B(x,r)∩Ω
|g(y)||w
n
(y)
− w(y)|dy
≤ |g|
2
|w
n
− w|
2
.
(3.13)Ce qui montre bien que
l
r
(w
n
)
−→ l
r
(w)
n→∞
p.p Ω.
D'oùa(l
r
(w
n
))
∇v −→ a(l
r
(w))
∇v dans L
2
(Ω)
(3.14)∇u
n
⇀
∇u dans L
2
(Ω).
(3.15)Avant de passer à lalimitenous énonçons un lemmeintéressant
Lemme 3.2. [Chi00℄ Soit
H
un espa e de Hilbert etx
n
ety
n
deux suites tels quex
n
⇀ x,
y
n
−→ y
alors on que
lim
n→∞
(x
n
, y
n
) = (x, y).
Démonstration. On a que
|(x
n
, y
n
)
− (x, y)| = |(x
n
− x, y) + (x
n
, y
n
− y)| ≤ |(x
n
− x, y)| + |x
n
||y
n
− y|,
en y ajoutant le fait que
x
n
⇀ x
pour le premier terme, et quex
n
est borné dansH
,on obtient lerésultat.Revenons maintenant à la preuve du théorème3.1. En passant à la limite dans
(3.12),en utilisant (3.14),(3.15) etle lemme3.2 onobtient
Z
Ω
a(l
r
(w))
∇u∇φdx =< f, φ >
∀φ ∈ H
0
1
(Ω
l
).
Ce qui montre que
u = T
r
(w)
. Nous avons montré queu
n
−→ u
dansH
1
0
(Ω)
faiblement (vrai pour une suite extraite) montrons que 'est en fait toute la suite
qui onverge. Soit
u
nk
une autresuite extraite tel queu
nk
−→ ˜u dans L
2
(Ω)
(3.16)∇u
nk
⇀
∇˜u dans L
2
(Ω).
(3.17)En ombinant (3.16), (3.17) et le lemme3.2 et en utilisant le même raisonnement
quepré édemment il vient que
lim
n→∞
Z
Ω
a(l
r
(w
n
))
∇u
nk
∇φdx =
Z
Ω
a(l
r
(w))
∇˜u∇φdx.
Cequimontreque
u
˜
estaussi solutionde(3.5).Grâ eàl'uni itéde (3.5)on on lut queu = ˜
u
, e qui montre bien que,u
n
a pour unique limite possibleu = T
r
(w)
, et démontre queT
r
est ontinue. Ce qui a hève lapreuve de l'existen e.Dans e qui va suivre nous examinons une propriété pour laquelle nous avons
l'uni ité. Nous ommençons par examiner un as modèle lorsque
g
≡ 1
. On a le résultat suivant:Proposition3.3. (Uni ité)Onprend
g
≡ 1
. Onsupposetoujours que(3.4)et(3.3) sont vériées. Si de plusa
est tel que|a(z
1
)
− a(z
2
)
| ≤ γ|z
1
− z
2
|
∀(z
1
, z
2
)
∈ R
2
,
(3.18)pour tout
γ
tel que|f|
⋆
γ <
m
2
|Ω|
1/2
h(Ω)
,
(3.19)où
h(Ω)
désigne la onstante de Poin aré Sobolev et|Ω|
la mesure deΩ
. Alors le problème(3.2) admet une unique solution.Démonstration. L'existen e est donnée par le théorème3.1. Si
u, v
sont deux solu-tions de l'équation(3.2), il vient queZ
Ω
(a(l
r
(u))
∇u − a(l
r
(v))
∇v)∇φdx = 0
∀φ ∈ H
0
1
(Ω).
(3.20)De plus onsaitque
a(l
r
(u))
∇u − a(l
r
(v))
∇v = (a(l
r
(u))
− a(l
r
(v))
∇u + a(l
r
(v))
∇(u − v),
(3.21) (3.20) et(3.21) nous donne bienZ
Ω
(a(l
r
(u))
− a(l
r
(v))
∇u∇φ + a(l
r
(v))
∇(u − v)∇φdx = 0
∀φ ∈ H
0
1
(Ω).
(3.22)Si onprend
φ = u
− v
dans (3.22) ona queZ
Ω
a(l
r
(v))
|∇(u − v)|
2
dx =
−
Z
Ω
(a(l
r
(u))
− a(l
r
(v))
∇u∇(u − v)dx
(3.23)d'où
Z
Ω
a(l
r
(v))
|∇(u − v)|
2
dx
≤
Z
Ω
|a(l
r
(u))
− a(l
r
(v))
||∇u||∇(u − v)|dx.
(3.24)Il est lair que
|a(l
r
(u))
− a(l
r
(v))
| ≤ γ|l
r
(u
− v)|,
(3.25) de plus|l
r
(u)(x)
| ≤
Z
B(x,r)∩Ω
|u(y)|dy.
(3.26)
En appliquant l'inégalité de Cau hy-S hwarz à(3.26) onobtient
|l
r
(u(x))
| ≤ |Ω|
1/2
h(Ω)
kuk
V
,
(3.27)où bien sûr
h(Ω)
désigne la onstante de Poin aré Sobolev et|Ω|
la mesure deΩ
. De (3.25) et (3.27)on aqueen ombinant(3.28) et(3.24) ona
Z
Ω
a(l
r
(v))
|∇(u − v)|
2
dx
≤ γ|Ω|
1/2
h(Ω)
ku − vk
V
Z
Ω
|∇u||∇(u − v)|dx.
(3.29)De l'inégalitéde Cau hy-S hwarz dans (3.29) et(3.4) il résulteque
m
ku − vk
2
V
≤ γ |Ω|
1/2
h(Ω)
ku − vk
2
V
kuk
V
(3.30)Enutilisantle faitque
kuk
V
≤
|f|
⋆
m
,
(voir (3.7)) onobtient que
m
ku − vk
2
V
≤ γ |Ω|
1/2
h(Ω)
|f|
⋆
m
ku − vk
2
V
,
d'où siu
6= v
, onam
2
≤ γ |Ω|
1/2
h(Ω)
|f|
⋆
.
Il sut don de prendre pour nir
|f|
⋆
γ <
m
2
|Ω|
1/2
h(Ω)
pour avoir
u = v.
Ce qui terminela preuve.
De manière plus générale nous avons le résultatsuivant :
Proposition 3.4. On suppose que
g
∈ L
2
(Ω)
. On suppose toujours que (3.4) et
(3.3) sont vériées. Si de plus
a
est tel que|a(z
1
)
− a(z
2
)
| ≤ γ|z
1
− z
2
|
∀(z
1
, z
2
)
∈ R
2
,
(3.31)pour tout
γ
tel que|g|
2
|f|
⋆
<
m
2
γ h(Ω)
,
(3.32)où
h(Ω)
est la onstante de Poin aré-Sobolev. Alors le problème(3.2) admet une unique solution.Démonstration. Commepré edemmentsoient
u, v
deuxsolutionsdel'équation(3.2). On avaitd'après (3.24)queZ
Ω
a(l
r
(v))
|∇(u − v)|
2
dx
≤
Z
Ω
|a(l
r
(u))
− a(l
r
(v))
||∇u||∇(u − v)|dx.
(3.33)Commepar hypothèse
et qu'en appliquant lesinégalité de Cau hy-S hwarz etde Poin aréSobolev ona
|l
r
(u)(x)
| ≤ |g|
2
h(Ω)
kuk
V
,
(3.34)ave
h(Ω)
désignant la onstante de Poin arré, ildé oule que|a(l
r
(u))
− a(l
r
(v))
| ≤ γ|g|
2
h(Ω)
ku − vk
V
.
(3.35)En ombinant (3.33),(3.35) eten y adjoignant (3.4) ona
m
ku − vk
2
≤ γ |g|
2
h(Ω)
ku − vk
2
V
kuk
V
,
(3.36)puis en utilisant lefait que
kuk
V
≤
|f|
⋆
m
,
on obtientm
ku − vk
2
V
≤ γ |g|
2
h(Ω)
|f|
⋆
m
ku − vk
2
V
,
e qui donneu = v
oum
2
≤ γ |g|
2
h(Ω)
|f|
⋆
.
Il sut don de prendre pour nir
|f|
⋆
|g|
2
<
m
2
γ h(Ω)
pour avoir
u = v.
Ce qui terminela preuve.2 Continuité de la solution
u
r
Nousdonnons i i un résultatde ontinuité ausens que si
r
ets
sonttrès pro hes alorsu
r
etu
s
restent eux aussi très pro hes. Comme dans le as de l'uni ité nous ommençons par un as modèle lorsqueg
≡ 1
.On a le résultatsuivant :Proposition 3.5. On suppose que
g
≡ 1
et que les hypothèses de la proposition3.3 sont toujours vériées 'està dire que (3.4), (3.18) et (3.19). Alors l'appli ationG : [0, diam(Ω)]
→ H
0
1
(Ω)
r
→ G(r) = u
r
est ontinue, ave
u
r
la solution de (3.2). Démonstration. Soitu
la solutionsdu problème(
u
∈ H
1
0
(Ω)
R
Ω
a(l
r
(u))
∇u∇φdx =< f, φ >
∀φ ∈ H
1
0
(Ω)
(3.37) etv
lasolution du problème(
v
∈ H
1
0
(Ω)
R
Ω
a(l
s
(v))
∇v∇φdx =< f, φ >
∀φ ∈ H
1
0
(Ω)
(3.38)ave
s
etr
appartenant à[0, diam(Ω)]
. (3.37) et(3.38) nous donnentZ
Ω
(a(l
r
(u))
∇u − a(l
s
(v))
∇v)∇φdx = 0
∀φ ∈ H
0
1
(Ω).
(3.39)Comme
a(l
r
(u))
∇u − a(l
s
(v))
∇v =(a(l
r
(u))
− a(l
r
(v))
∇u + (a(l
r
(v))
− a(l
s
(v))
∇u
+ a(l
s
(v))
∇(u − v).
(3.40)
En ombinant(3.39) et(3.40) puis en prenant
φ = u
− v
on aqueZ
Ω
a(l
s
(v))
|∇(u − v)|
2
dx =
−
Z
Ω
(a(l
r
(u))
− a(l
r
(v))
∇u∇(u − v)dx
−
Z
Ω
(a(l
r
(v))
− a(l
s
(v))
∇u∇(u − v)dx
(3.41)
(3.41) et(3.4) nous donnent
m
ku − vk
2
V
≤
Z
Ω
|(a(l
r
(u))
− a(l
r
(v))
||∇u||∇(u − v)|dx
+
Z
Ω
|(a(l
r
(v))
− a(l
s
(v))
||∇u||∇(u − v)|dx,
(3.42)
ilest aisé de voir en utilisant (3.27) que
|a(l
r
(u))
− a(l
r
(v))
| ≤ γ|Ω|
1/2
h(Ω)
ku − vk
V
(3.43)ilnous reste àmajorerl'expression
|a(l
r
(v))
− a(l
s
(v))
|.
Par hypothèse sur
a
onsaitque|a(l
r
(v))
− a(l
s
(v))
| ≤ γ |l
r
(v)
− l
s
(v)
|.
De plus|l
r
(v)(x)
− l
s
(v)(x)
| =
Z
B(x,r)∩Ω
v(y)dy
−
Z
B(x,s)∩Ω
v(y)dy
.
Ce qui fait que
|l
r
(v)
− l
s
(v)
| =
Z
Ω
1
B(x,r)
(y)v(y)dy
−
Z
Ω
1
B(x,s)
(y)v(y)dy
,
où
1
A
(y)
est déni par1
A
(y) =
(
1 si y
∈ A
0 si y
6∈ A,
etdon en utilisantl'inégalitéde Cau hy-S hwarz
|l
r
(v)
− l
s
(v)
| ≤
Z
Ω
|1
B(x,r)
− 1
B(x,s)
|
2
dy
1
2
h(Ω)
kvk
V
(3.44)On saitque
|1
A
− 1
B
|
2
= 1
2
A
+ 1
2
B
− 2 1
A
1
B
= 1
A
+ 1
B
− 1
A
1
B
− 1
A
1
B
= 1
A∪B
− 1
A∩B
,
et don lorsque
B
⊂ A
|1
A
− 1
B
|
2
= 1
A
− 1
B
.
(3.45) De mêmeonsaitqu'en dimensionn
l'expression du volumed'une boule de rayonR
est donnée pourn
pair (n = 2p
)parv
n
= 2 V
2p
=
π
p
p!
R
2p
,
et pour
n
impair(n = 2p
− 1
) parv
n
= 2 V
2p−1
=
2
2p−1
(p
− 1)!π
p−1
(2p
− 1)!
R
2p−1
.
Si on suppose sans perte de généralité que
B(x, s)
⊂ B(x, r)
, en utilisant (3.45) il vient queZ
Ω
|1
B(x,r)
− 1
B(x,s)
|
2
dy =
Z
Ω
(1
B(x,r)
− 1
B(x,s)
)dy.
En y adjoignant lerésultat sur le volume de laboule on a
Z
Ω
|1
B(x,r)
− 1
B(x,s)
|
2
dy
≤ k |r
n
− s
n
|
(3.46)où
k
est une onstantedépendant den
. (3.44) et(3.46) nous donnent|l
r
(v)
− l
s
(v)
| ≤ k
1
2
|r
n
− s
n
|
1
2
h(Ω)
kvk
V
(3.47) d'où|a(l
r
(v))
− a(l
s
(v))
| ≤ γ k
1
2
|r
n
− s
n
|
1
2
h(Ω)
kvk
V
.
(3.48) (3.42), (3.43) et(3.48) nous donnentm
ku − vk
2
V
≤γ|Ω|
1/2
h(Ω)
ku − vk
V
Z
Ω
|∇u||∇(u − v)|dx
+ γk
1
2
|r
n
− s
n
|
1
2
h(Ω)
kvk
V
Z
Ω
|∇u||∇(u − v)|dx.
(3.49)En utilisant (3.7) etl'inégalitéde Cau hy-S hwarz sur lemembre de droite ona
m
ku − vk
2
V
≤ γ|Ω|
1/2
h(Ω)
|f|
⋆
m
ku − vk
2
V
+ γk
1
2
|r
n
− s
n
|
1
2
h(Ω)
|f|
2
⋆
m
2
ku − vk
V
,
(3.50) et aussi(m
− γ|Ω|
1/2
h(Ω)
|f|
⋆
m
)
ku − vk
2
V
≤ γk
1
2
|r
n
− s
n
|
1
2
h(Ω)
|f|
2
⋆
m
2
ku − vk
V
.
(3.51) Il résulte de (3.19) et l'inégalité de Young que1
2
(m
− γ|Ω|
1/2
h(Ω)
|f|
⋆
m
)
ku − vk
2
V
≤
γ
2
k
|r
n
− s
n
| h(Ω)
2
|f|
4
⋆
2m
3
(m
2
− γ|Ω|
1/2
h(Ω)
|f|
⋆
)
.
(3.52)Nous donnons une généralisationde laproposition3.5.
Théorème 3.6. On suppose que
g
∈ L
2
(Ω)
et que les hypothèses du théorème3.4
sont toujours vériées 'est à dire que (3.3), (3.4) (3.31) et (3.32). Alors
l'appli a-tion
G : [0, diam(Ω)]
→ H
1
0
(Ω)
r
→ G(r) = u
r
est ontinue, ave
u
r
la solution de (3.2).Démonstration. Pour faire la preuve de e théorème nous avons besoin du lemme
suivant
Lemme 3.7. On suppose que
g
∈ L
2
(Ω)
et que (3.3), (3.4), (3.31) et (3.32) sont
vériées. Pour
s, r
∈ [0, diam(Ω)]
on a queu
etv
désignent respe tivement les solutions de(
u
∈ H
1
0
(Ω)
R
Ω
a(l
r
(u))
∇u∇φdx =< f, φ >
∀φ ∈ H
0
1
(Ω)
(3.53) et de
(
v
∈ H
1
0
(Ω)
R
Ω
a(l
s
(v))
∇v∇φdx =< f, φ >
∀φ ∈ H
1
0
(Ω).
(3.54) Alors on a que|l
r
(u)(x)
− l
s
(v)(x)
| ≤ |g|
2
(h(Ω)
ku − vk
V
+ C
|s
n
− r
n
|
1/β(n)
kvk
V
),
(3.55)ave
h(Ω)
désignant la onstante de Poin aré-Sobolev,C
une onstante dépendant deΩ
et den
etβ(n)
déni parβ(n) =
2 si n = 1
3 si n = 2
n si n
≥ 3.
Démonstration. On a que|l
r
(u)(x)
− l
s
(v)(x)
| =
Z
B(x,r)∩Ω
g(y)u(y)dy
−
Z
B(x,s)∩Ω
g(y)v(y)dy
,
e qui fait, quesi
s > r
, ona|l
r
(u)(x)
− l
s
(v)(x)
| ≤
Z
B(x,r)∩Ω
|g(y)(u − v)(y)|dy +
Z
(B(x,s)\B(x,r))∩Ω
|g(y)v(y)|dy.
(3.56)Enisolant lepremier termedu membre de droite eten luiappliquant l'inégalitéde
Cau hy-S hwarz ona que
Z
B(x,r)∩Ω
|g(y)(u − v)(y)|dy ≤ (
Z
B(x,r)∩Ω
|g(y)|
2
dy)
1/2
|u − v|
2
,
(3.57)e qui donnebien en utilisantl'inégalitéde Poin aré-Sobolevque
Z
B(x,r)∩Ω
|g(y)(u − v)(y)|dy ≤ h(Ω)kgk
2
ku − vk
V
,
(3.58)où
h(Ω)
désigne la onstante de Poin aré. Etudionsmaintenantle deuxième terme du membrede droitede l'inégalité(3.56).Pour elasupposonspour ommen erquen = 1
,n
étant bien sûr ladimension deΩ
.Dû àl'inje tion ontinue deH
1
0
(Ω)
dansC(Ω)
on aqueZ
(B(x,s)\B(x,r))∩Ω
|g(y)v(y)|dy ≤ C
1
kvk
V
Z
Ω
1
B(x,s)\B(x,r)
(y)
|g(y)|dy,
(3.59)où
C
1
est telle quek.k
∞
≤ C
1
k.k
V
.Ainsi en utilisantl'inégalitéde Cau hy-S hwarzZ
(B(x,s)\B(x,r))∩Ω
|g(y)v(y)|dy ≤ C
1
kvk
V
|g|
2
|2r − 2s|
1/2
.
(3.60)Pour
n = 2
onprendp = 6.
Pourn
≥ 3
, onposep =
2n
n−2
.Enutilisantl'inégalitéde Hölder on aqueZ
(B(x,s)\B(x,r))∩Ω
|g(y)v(y)|dy ≤
Z
(B(x,s)\B(x,r))∩Ω
|g(y)|
p
′
dy
1/p
′
|v|
p
,
(3.61) ave|v|
p
p
=
R
Ω
|v(y)|
p
dy
et1
p
+
1
p
′
= 1.
En utilisant l'inje tion de Sobolev deH
1
0
(Ω)
dansL
p
(Ω)
ona que|v|
p
≤ C
2
|∇v|
2
.
(3.62)Si onutilisede nouveau l'inégalité de Hölder ave
q := 2/p
′
, ilvientZ
(B(x,s)\B(x,r))∩Ω
|g(y)|
p
′
dy
1/p
′
|v|
p
≤
C
2
Z
Ω
|g(y)|
2
dy
1/q
|B(x, s)\B(x, r)|
1/q
′
1/p
′
|∇v|
2
,
(3.63) ave1
q
+
1
q
′
= 1.
D'oùZ
(B(x,s)\B(x,r))∩Ω
|g(y)|
p
′
dy
1/p
′
|v|
p
≤
C
2
Z
Ω
|g(y)|
2
dy
1/2
|B(x, s)\B(x, r)|
1/q
′
p
′
|∇v|
2
,
(3.64)Commelamesure
|B(x, r)|
deB(x, r)
estégaleàc
n
r
n
,l'inégalité(3.63)devientalors
Z
(B(x,s)\B(x,r))∩Ω
|g(y)v(y)|dy ≤ c
1/q
′
p
′
n
C
2
Z
Ω
|g(y)|
2
dy
1/2
|s
n
−r
n
|
1/q
′
p
′
kvk
V
.
(3.65)D'où
Z
(B(x,s)\B(x,r))∩Ω
g(y)v(y)dy
≤ c
1/q
n
′
p
′
C
1
|g|
2
|s
n
− r
n
|
1/q
′
p
′
kvk
V
.
(3.66)En utilisant (3.60) lorsque
n = 1
et en vériant que lorsquen = 2
,p
′
q
′
= 3
et que pour toutn
≥ 3
,p
′
q
′
= n
onobtientZ
(B(x,s)\B(x,r))∩Ω
|g(y)v(y)|dy ≤ c
1/β(n)
n
C
2
|g|
2
|s
n
− r
n
|
1/β(n)
kvk
V
,
(3.67)où
β(n)
est dénie de la façon suivanteβ(n) =
2 si n = 1
3 si n = 2
n si n
≥ 3.
(3.68)(3.58) et(3.67) nous donnebien
|l
r
(u)(x)
− l
s
(v)(x)
| ≤ |g|
2
(h(Ω)
ku − vk
V
+ c
n
1/β(n)
C
1
|s
n
− r
n
|
1/β(n)
kvk
V
).
(3.69)Ce qui a hève lapreuve du lemme.
Revenons àla preuve de notrethéorème. En utilisant (3.39) et(3.40) ona
Z
Ω
(a(l
s
(v))
∇(u − v)∇φ = −
Z
Ω
(a(l
r
(u))
− a(l
s
(v)))
∇u∇φdx
∀φ ∈ H
0
1
(Ω).
(3.70)
Enprenant
φ = u
− v
dans (3.70), (3.4) et(3.31) il vientquem
ku − vk
2
V
≤ γ|l
r
(u)
− l
s
(v)
|
Z
Ω
|∇u||∇(u − v)|dx,
(3.71)
eten appliquantl'inégalitéde Cau hy-S hwarz ona
m
ku − vk
2
V
≤ γ|l
r
(u)
− l
s
(v)
|kuk
V
ku − vk
V
.
(3.72)Enutilisantle lemme3.7 et(3.72) ilrésulte que
m
ku − vk
2
V
≤γ|g|
2
( h(Ω)
ku − vk
2
V
kuk
V
+ c
1/β(n)
n
C
1
|s
n
− r
n
|
1/β(n)
kuk
V
kvk
V
ku − vk
V
).
(3.73)
Ainsi(3.73) et(3.7) nous donne
m
− γ|g|
2
h(Ω)
|f|
⋆
m
ku − vk
2
V
≤ c
1/β(n)
n
C
2
|s
n
− r
n
|
1/β(n)
|f|
2
⋆
m
2
ku − vk
V
.
(3.74)m
− γ|g|
2
h(Ω)
|f|
⋆
m
ku − vk
V
≤ c
1/β(n)
n
C
2
|s
n
− r
n
|
1/β(n)
|f|
2
⋆
m
2
.
(3.75)3 Cas où '
a
' est roissante etr = diam(Ω
)On a que:
Proposition 3.8. On suppose que
f
∈ H
−1
(Ω)
,
f
≥ 0
,g
∈ L
2
(Ω)
,
g
≥ 0
et de plus que les onditions (3.3) et (3.4) sont satisfaites. Sia
est roissante alors pourr = diam(Ω)
leproblème (3.2) admet une unique solution. On ommen e par rappeler quela onditionf
∈ H
−1
(Ω)
,f
≥ 0
signieque< f, φ >
H
−1
,H
1
0
≥ 0 ∀φ ∈ H
1
0
(Ω), φ
≥ 0.
Pour fairela preuve de ette propositionnous avons besoin du lemmequi va suivre
dû àM.Chipotet B.Lovat [eBL01℄ . Soit
φ
la solutionfaible du problème(
−∆φ = f
dans Ω
φ
∈ H
1
0
(Ω),
(3.76)
il est lair en utilisant le théorème de Lax-Milgram que le problème (3.76) admet
une unique solution.Nousrappelons quela solution
φ
du problème (3.76) quivient d'être onstruit est elle quivanous servir dans lelemme qui suit.Lemme 3.9. [Chi00℄Pour
r = diam(Ω)
leproblème (3.2) admet lemême nombre de solutions que le problème dansR
suivant :a(µ)µ = l(φ)
(3.77)où
l(φ) =
R
Ω
g(y)φ(y)dy.
Démonstration. Soit
u
une solutiondu problème (3.1), ommer = diam(Ω)
ilvient quel
r
(u) = l(u)
.Cequientrainequea(l(u))
estune onstante.Lapremièreéquation de (3.1) peut don s'é rire−∆(a(l(u))u) = f dans Ω.
(3.78)Dû à l'uni ité,en identiant(3.76) et (3.78)on aque
a(l(u))u = φ,
(3.79)l
étant linéaire en appliquantl
des deux otés de l'égalité onobtienta(l(u))l(u) = l(φ).
(3.80)Ce quimontre bien que
l(u)
∈ R
est bien solution de (3.77).Ré iproquement, soit
µ
une solutionde (3.77) alors puisquea(µ)
6= 0
, il existe une unique solution faibleauproblème(
−a(µ)∆u = f dans Ω
u
∈ H
1
0
(Ω).
(3.81)
Dû à l'uni itédes problèmes (3.76)et (3.81)il vient que