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Soit a un réel xé non nul et I un intervalle de R. On considère l'équation diérentielle (E

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MPSI B 29 juin 2019

Énoncé

Soit a un réel xé non nul et I un intervalle de R. On considère l'équation diérentielle (E

I

) ∀x ∈ I : y

00

(x) − 4y(x) = π − 4a|x|

où l'inconnue y est une fonction dénie et deux fois dérivable dans I .

1. a. Déterminer les ensembles de solutions de (E

]0,+∞[

) et de (E

]−∞,0[

) . On les notera respectivement S

+

et S

.

b. Soit v et w deux nombres réels quelconques. Déterminer la solution z

0

dans (E

]−∞,0[

) telle que

en 0

: z

0

→ v et z

00

→ w 2. On note S l'ensemble des solutions de (E

R

)

a. Dans les théorèmes de cours sur les équations diérentielles linéaires du second ordre à coecients constants, quelle hypothèse doit vérier le second membre ? Doit-il être continu ou dérivable ?

Que peut-on en conclure pour les éléments de S

+

? b. La fonction dénie dans R par

x 7→ − π 4 + a|x|

est-elle dans S ? 3. Déterminer S .

Corrigé

1. a. Les calculs sont immédiats car les solutions des équations avec second membre sont évidentes. On trouve que S

+

est constitué des fonctions

]0, +∞| → R

x 7→ Ae

2x

+ Be

−2x

− π 4 + ax où A et B sont des réels quelconques.

De même S

est constitué des fonctions

] − ∞, 0| → R

x 7→ Ae

2x

+ Be

−2x

− π 4 − ax où A et B sont des réels quelconques.

b. Toutes les solutions dans S

sont de la forme indiquées au dessus. Elles admettent donc (ainsi que leur dérivée) une limite en 0

. Il s'agit donc de résoudre un système aux inconnues A et B .

A + B = π 4 + v 2A − 2B = a + w

 

  A = 1

8 (π + 2a + 4v + 2w) B = 1

8 (π − 2a + 4v − 2w)

2. a. Dans les théorèmes de cours sur les équations diérentielles du second ordre à coecients constants, le second membre doit être supposé continu. Il est inutile de le supposer dérivable. On peut donc utiliser ces théorèmes pour l'équation (E

R

) . En particulier, d'après le théorème sur le problème de Cauchy, si on se donne un x

0

> 0 et des réels u , v quelconques, il existe une unique solution w

0

dans S

R

telle que w

0

(x

0

) = u et w

00

(x

0

) = v . On en déduit que l'on peut prolonger toute solution dans S

]0,+∞[

à une solutions dans S

R

.

b. La fonction donnée n'est pas une solution car la fonction valeur absolue n'est pas dérivable en 0 .

3. L'étude de l'équation homogène est la même que dans la question 1. Le problème est ici de trouver une solution dans R de l'équation complète. On choisit de prolonger la

fonction 

]0, +∞[ → R x 7→ − π

4 + ax

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1

Rémy Nicolai Aeqd1

(2)

MPSI B 29 juin 2019

D'après la question 2., on sait qu'un tel prolongement w existe. Par continuité à droite de 0 , on a

w(0) = − π

4 w

0

(0) = a

On peut alors obtenir l'expression de w à gauche de 0 avec la question 1.b.

v = − π 4 w = a

 A = a

2 B = − a

2 On en déduit l'expression de w dans R

w(x) =

a sh(2x) − π

2 − ax si x < 0

− π

2 + ax si x ≥ 0

On peut remarquer qu'il est inutile de démontrer que w est dérivable en 0 car on sait d'après les théorèmes du cours qu'il existe un prolongement solution et ce prolongement doit être cette fonction. Les solutions dans S sont les fonctions dénies dans R par :

w(x) + Ae

2x

+ Be

−2x

où A et B sont des réels quelconques.

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

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