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La prise en charge des « petits maux de grossesse » par l'ostéopathie

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Academic year: 2021

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HAL Id: dumas-01664196

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Submitted on 14 Dec 2017

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La prise en charge des “ petits maux de grossesse ” par

l’ostéopathie

Constance Ruffat

To cite this version:

Constance Ruffat. La prise en charge des “ petits maux de grossesse ” par l’ostéopathie. Gynécologie et obstétrique. 2017. �dumas-01664196�

(2)

UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LILLE FACULTE DE MEDECINE ET MAIEUTIQUE

FILIERE MAIEUTIQUE

LA PRISE EN CHARGE DES « PETITS

MAUX DE GROSSESSE » PAR

L’OSTEOPATHIE

Mémoire pour l’obtention du diplôme d’Etat de sage-femme Présenté et soutenu par

Constance RUFFAT Sous la direction de

Monsieur le Pr Gérard Forzy – Biologiste médical

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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LILLE FACULTE DE MEDECINE ET MAIEUTIQUE

FILIERE MAIEUTIQUE

LA PRISE EN CHARGE DES « PETITS

MAUX DE GROSSESSE » PAR

L’OSTEOPATHIE

Mémoire pour l’obtention du diplôme d’Etat de sage-femme Présenté et soutenu par

Constance RUFFAT Sous la direction de

Monsieur le Pr Gérard Forzy – Biologiste médical

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Remerciements

Je tiens à remercier Mr le professeur Gérard FORZY pour sa disponibilité et son aide dans l’analyse des données statistiques de ce mémoire ainsi que Mme Brigitte EMMERY pour son soutien et sa patience tout au long de ce travail de mémoire.

Je tiens à remercier Mme Céline HACQUE qui m’a permis de mener mon étude en milieu hospitalier ainsi que toute l’équipe des consultations prénatales.

Je tiens à remercier les ostéopathes du Nord qui m’ont permis de mener mon étude auprès de leur patientèle.

Je tiens à remercier les patientes qui ont participé à cette étude et sans qui ce mémoire n’aurait pu aboutir.

Je tiens à remercier Melle Hélène DELANNOY pour son soutien ainsi que ma famille et mes amis pour leur présence et leurs conseils.

(6)

1

Sommaire

Glossaire ... 2 Introduction ... 3 Problématique et objectifs ... 4 Matériel et Méthode ... 5 Résultats ... 8 1 L’échantillon ... 8 2 La population ... 9

3 Réponses aux questions ... 9

4 Variabilité de la satisfaction ... 14

5 Evolution de la douleur ... 16

6 La prise de traitement avant la consultation chez l’ostéopathe ... 20

Discussion ... 21

1 Apports, limites et choix méthodologique ... 21

2 Validité des résultats ... 22

2.1 Objectif principal ... 22

2.2 Objectifs secondaires ... 23

3 Analyse et comparaison ... 23

3.1 Apparition des « petits maux » de grossesse ... 23

3.2 Influence de la prise de traitement ... 24

3.3 Influence de l’ostéopathie sur l’évolution de la douleur pendant la grossesse ... 27

3.4 Influence de l’ostéopathie sur la satisfaction ... 29

4 Proposition ... 29

Conclusion ... 30

Bibliographie... 32 ANNEXES

(7)

2

Glossaire

CIER : Comité Interne d’Ethique de la Recherche

CPN : Consultation Prénatale

HAS : Haute Autorité de Santé

INSERM : Institut National de la Santé et de Recherche Médicale

IPP : Inhibiteur de la Pompe à Protons

MAC : Médecines Alternatives Complémentaires

MC : Médecines Complémentaires

RGO : Reflux Gastro Œsophagien

SA : Semaine d’Aménorrhée

Pour les données statistiques : - p : significativité - r : indice de corrélation - t : indice de Student

(8)

3

Introduction

La grossesse entraine des modifications physiologiques et mécaniques du corps de la femme. Celles-ci sont accompagnées de symptômes courants chez la femme enceinte, appelés les « petits maux » de grossesse. Parmi eux on retrouve le plus souvent des troubles digestifs, des troubles musculo squelettiques ou encore des troubles du sommeil [1]. Ils donnent rarement des complications mais peuvent jouer un rôle important sur le vécu et la qualité de vie de la femme au cours de sa grossesse [2]. Pour ces raisons, il est important d’interroger les patientes, de répertorier les maux de grossesse afin de donner des conseils adaptés pour y pallier [3].

Quoique détenant un droit de prescription [4]1, les sages-femmes disposent d’un arsenal

thérapeutique restreint pour traiter les femmes enceintes. En effet, la plupart des traitements sont contre-indiqués au cours de la grossesse et ceux autorisés sont parfois peu efficaces [5]. Elles peuvent alors proposer à leurs patientes des médecines alternatives, ou médecines douces, telles que : l’acupuncture, l’homéopathie ou encore l’ostéopathie. Les MAC « Médecines Alternatives et Complémentaires », longtemps ignorées voire dénigrées par la médecine classique, ont de plus en plus droit de cité. Dans certains pays, la médecine traditionnelle ou non conventionnelle est appelée médecine complémentaire (MC) [6].

L’ostéopathie est une pratique créée au cours du XIXème siècle aux Etats-Unis par Andrew Taylor Still. Elle émerge, en France, dans les années 1950 et est reconnue par l’Etat en 2002 [7]2. La règlementation des conditions d’exercice de cette médecine sera développée dans

un décret du 25 mars 2007 [8]3.

L’ostéopathie se définit comme « une pratique exclusivement manuelle dont le but est de palier aux dysfonctionnements de mobilité des tissus du corps humain ». Diverses techniques de traitement sont utilisées : des techniques consacrées aux tissus mous, des techniques de

1 Arrêté du 4 février 2013 modifiant l’arrêté du 12 octobre 2011 fixant la liste des médicaments que

peuvent prescrire les sages-femmes

2 Loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé –

Article 75. Modifié par la loi n°2015-1541 du 27 novembre 2015 – Article 20

(9)

4 mobilisation articulaire générale, des techniques crâniennes ou cranio-sacrées, des techniques articulaires spécifiques [9] …

Un sondage réalisé par ODOXA4 en septembre 2015 montre que les ostéopathes sont de

plus en plus consultés par la population française. C’est une profession dans laquelle la population a confiance. De plus, 53% des personnes qui consultent un ostéopathe sont des femmes et 59% d’entre elles ont un âge compris entre 25 et 34 ans. Cette population de femmes, jeunes, fait partie de la population suivie par les sages-femmes [10].

En 2009, 11 606 ostéopathes étaient recensés en France, en fin d’année 2015 ils sont 26 023 avec 63,59% d’exclusivité. Il est possible pour les sages-femmes d’obtenir un double diplôme de sage-femme ostéopathe [11].

L’ostéopathe va aider la femme enceinte à s’adapter aux modifications de son corps, le traitement qui sera réalisé n’est pas simplement l’application d’un protocole prédéfini mais est spécifique à chaque femme. Il peut également intervenir suite à l’accouchement en traitant la femme mais aussi le nouveau-né [12].

Problématique et objectifs

L’ostéopathie fait donc partie du panel thérapeutique à disposition des sages-femmes pour traiter les « petits maux » de grossesse. Ainsi a émergé la problématique de notre mémoire :

Quel est le service rendu aux femmes enceintes par l’ostéopathie ?

L’objectif principal de ce travail est d’évaluer la satisfaction des femmes enceintes suite au traitement de leur « petits maux » de grossesse par un ostéopathe.

Les objectifs secondaires sont : constater s’il existe des différences en fonction des « petits maux » de grossesse traités et évaluer l’évolution de la douleur ressentie par les femmes suite au traitement ostéopathique.

Voici maintenant la méthodologie de la recherche effectuée, suivie de l’exposé de nos résultats bruts et de leur discussion.

4 ODOXA est un institut d’étude indépendant qui réalise des études quantitatives et qualitatives auprès de cibles spécifiques ou du

(10)

5

Matériel et Méthode

Type d’étude

Notre étude était multicentrique, prospective, quantitative. Elle est dite non-contrôlée (ne permettant pas de comparer l’ostéopathie à un autre traitement).

Terrain-lieu-période

Nous l’avons réalisée dans le Nord-Pas-De-Calais :

- Dans un centre hospitalier (maternité de niveau IIA proposant en son sein une consultation d’ostéopathie pour les femmes enceintes)

- Dans des cabinets libéraux d’ostéopathes préalablement contactés par téléphone.

Les données devaient être recueillies à l’automne 2016.

Population

La population était constituée de femmes enceintes ayant consulté un ostéopathe au cours de leur grossesse afin de pallier à des problèmes entrant sous la rubrique « petit maux de grossesse ».

Critères d’inclusion / critères d’exclusion

Pour être incluses dans l’étude, des femmes enceintes devaient avoir consulté un ostéopathe au cours de leur suivi de grossesse.

Les critères d’exclusion étaient : l’incapacité de lire ou comprendre le questionnaire soumis, les patientes mineures.

Mode de recueil de données

Nous devions procéder par distribution de questionnaires-papier dans les cabinets des ostéopathes, et dans l’établissement de santé au niveau de la consultation d’ostéopathie du service de consultation prénatale, aux fins de remise aux femmes enceintes. L’acheminement initial des questionnaires était assuré par moi-même.

Le retour, pour les cabinets libéraux, était programmé par voie postale, chaque questionnaire remis étant accompagné d’une enveloppe timbrée et affranchie à mon adresse. Pour

(11)

6 l’établissement de santé, les questionnaires étaient réceptionnés par les professionnels sur place puis le retour était assuré par moi-même également.

Outils

Le questionnaire interrogeait les femmes enceintes sur l’évolution de la gêne ou de la douleur en lien avec les petits maux de grossesse [ANNEXE I].

Le terme de la grossesse au moment de l’enquête devait être renseigné, puis la femme était invitée à cocher le ou les motifs l’ayant amenée à faire appel à la médecine ostéopathique. Quatre grandes parties, nommées A, B, C, D, étaient déclinées :

- En A : douleurs dorsales et sciatiques

- En B : reflux gastro-œsophagien (RGO) ou remontées acides - En C : douleurs ligamentaires

- En D : autre pathologie

Sous chaque rubrique, l’interviewée était invitée à remplir une échelle d’évaluation de la douleur

avant et après la consultation ostéopathique. Elle devait indiquer la prise éventuelle d’un

traitement antérieur à cette consultation. Son ressenti global de la consultation ostéopathique était ensuite relevé par une échelle allant de « extrêmement satisfait » à « pas du tout satisfait », échelle illustrée également par des smileys.

Critères de jugement et variables

Nos critères de jugement et variables étaient : - Le lieu du traitement (cabinet/hôpital) - Le motif de la consultation

- L’âge gestationnel au moment de la consultation - La prise d’un traitement antérieur

- La satisfaction de la patiente suite à la consultation chez l’ostéopathe - L’intensité de la douleur ressentie avant la consultation

- L’intensité de la douleur ressentie au moins trois jours après la consultation chez l’ostéopathe

Méthode d’analyse

Logiciel : Excel, IBM SPSS

Tests statistiques quantitatifs : corrélation, Chi², Kruskal-Wallis, Student Seuil de significativité : 0,05

(12)

7

Considérations éthiques et autorisations

Les personnes étaient informées du caractère non obligatoire du remplissage du questionnaire. Leur consentement tacite était recueilli. Les lieux, personnes et données qui ont été utilisés pour cette étude étaient anonymisés.

La grille d’étude de notre projet de recherche avait été soumise au CIER5 auprès duquel elle avait

obtenu un avis favorable sans restriction [ANNEXE II]. Notre directeur de mémoire avait émis une autorisation préalable au démarrage de l’enquête de terrain [ANNEXE III].

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8

Résultats

Rappel de la problématique : quel est le service rendu aux femmes enceintes par l’ostéopathie ? La présentation des résultats est faite en plusieurs temps : les résultats en réponse aux questions posées par l’enquête puis la variabilité de la satisfaction et enfin de la douleur en fonction de différentes variables. Elle ne suit pas l’ordre chronologique des questions.

1 L’échantillon

16 cabinets libéraux d’ostéopathes ont été contactés par téléphone, 10 ont accepté de distribuer les questionnaires aux femmes enceintes. Finalement 5 de ces cabinets ont participé à l’étude.

Figure 1 - Définition de l’échantillon

Sur 180 questionnaires remis, 41 ont été réceptionnés. L’étude comporte donc 41 questionnaires

exploitables. 10 cabinets libéraux = 100 questionnaires 5 cabinets perdus de vue 5 cabinets participants ≈ 30 questionnaires distribués 16 questionnaires reçus 1 centre hospitalier 80 questionnaires remis aux professionnels 25 questionnaire réceptionnés

(14)

9

2 La population

La population de cette étude se répartit en différents groupes correspondant aux motifs de consultation de la femme enceinte :

A – lombalgie et sciatiques : nA = 36 (57%)

B – reflux gastro œsophagien (RGO) ou remontées acides : nB = 12 (19%)

C – douleurs ligamentaires : nC = 15 (24%)

D – autre motif : nD = 3 (exclus de l’étude)

L’effectif total de l’étude est de N = 63 (23 en cabinet, 40 en hospitalier)

Figure 2 - Répartition des motifs de consultation en fonction de la provenance

3 Réponses aux questions

Question 1 : terme de la grossesse au moment de la consultation chez l’ostéopathe

Effectif : N=63

Figure 3 - Répartition des mois de grossesse au moment de la consultation 1 10 12 15 17 8

(15)

10 Les femmes enceintes consultent les ostéopathes majoritairement au 2ème et 3ème trimestre de leur

grossesse :

- 1er trimestre : 1/63 (1,59%)

- 2ème trimestre : 37/63 (58,73%)

- 3ème trimestre : 25/63 (39,68%)

Figure 4 – terme de la grossesse en fonction du motif de consultation

Les femmes interrogées dans le groupe A (lombalgies, sciatique) consultent un ostéopathe, en moyenne, entre la fin du 5ème mois et le début du 6ème mois de grossesse (5,86 mois).

Les femmes du groupe B (RGO) consultent un ostéopathe, en moyenne, au milieu du 6ème mois

de grossesse (6,5 mois).

Les femmes enceintes du groupe C (douleurs ligamentaires) consultent l’ostéopathe en moyenne entre le 5ème et le 6ème mois de leur grossesse (5,86 mois).

Questions 4, 8 et 12 : prise d’un traitement antérieur à la consultation chez l’ostéopathe

Il s’agit de questions à choix multiple. Effectif : N=63.

50% (31) des patientes interrogées ne prenait pas de traitement avant leur consultation chez l’ostéopathe. 0 2 4 6 8 10 12 14 groupe A (36/63) lombalgies, sciatique

groupe B (12/63) RGO groupe C (15/63) douleurs ligamentaires 3 mois 4 mois 5 mois 6 mois 7 mois 8 mois

(16)

11 La répartition des traitements pris par les 32 autres patientes est représentée dans la figure ci-dessous.

Figure 5 - Répartition des traitements antérieurs à la consultation chez l’ostéopathe

19% (12/63) des patientes interrogées prenaient un traitement médicamenteux avant leur consultation chez l’ostéopathe.

16% (10/63) des femmes enceintes qui ont consulté un ostéopathe avaient déjà recours à une médecine complémentaire comme l’homéopathie ou l’acupuncture.

Dans la catégorie « autre » les patientes ont répondu : - Sport (2)

- Kinésithérapie (1) - Haptonomie (1) - Repos (2) - Hypnose (1)

La répartition des différents traitements utilisés par les femmes interrogées, en fonction du motif de consultation chez l’ostéopathe, est présentée dans le graphique suivant :

12 10 4 6 7 1 7

médicaments ceinture de grossesse homéopathie acupuncture modification des habitudes alimentaires massage autre

(17)

12

Figure 6 – répartition des traitements en fonction du motif de consultation

Questions 3, 5, 7, 9, 11 et 13 : évolution de la douleur des femmes ayant été traitées par

l’ostéopathe

Effectif : N=63.

Outil utilisé : échelle numérique d’évaluation de la douleur allant de 0 (absence de douleur) à 10 (douleur insoutenable).

Tableau I - Evolution de la douleur des femmes suite au traitement proposé par l’ostéopathe

Avant la consultation

Moyenne [min ; max]

Après la consultation

Moyenne [min ; max]

p A (nA=36) 6,714 [2 ; 10] 2,971 [0 ; 9] < 10-5 B (nB=12) 6,417 [3 ; 9] 3,917 [1 ; 4] < 10-5 C (nC=15) 5,800 [3 ; 8] 2,154 [0 ; 4] < 10-5 Groupes confondus (N=63) 6,412 [2 ; 10] 2,984 [0 ; 9] < 10-5

Le traitement ostéopathique permet de faire baisser de 3,428 points (53,5%), en moyenne, la douleur ou la gêne ressentie par les patientes avant ce traitement.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Groupe A (21/36) lombalgies, sciatique

Groupe B (8/12) RGO Groupe C (3/15) douleurs ligamentaires médicaments ceinture de grossesse

homéopathie acupuncture

modification des habitudes alimentaires massage autre

(18)

13

Moyenne

Moyenne±Ecart-Type Moyenne±1,96*Ecart-Type douleur avant douleur après

-2 0 2 4 6 8 10 12 P < 10-5

Figure 7 – Boite à moustache douleur avant et après la consultation chez l’ostéopathe

La douleur ressentie est significativement plus faible après la consultation chez l’ostéopathe (p < 10-5)

Questions 6, 10 et 14 : satisfaction de la patiente suite au traitement par l’ostéopathe

Effectif : N=63.

Outil utilisé : échelle de smiley d’évaluation de la satisfaction.

Tableau II - Satisfaction des femmes suite à leur consultation chez l’ostéopathe

Satisfaction

Moyenne [min ; max]

A (nA=36) 2,886 [0 ; 4]

B (nB=12) 2,750 [1 ; 4]

C (nC=15) 3,138 [2 ; 4]

Groupes confondus (N=63) 2,891 [0 ; 4]

(19)

14 La satisfaction moyenne ressentie par les femmes correspond à l’icône « très satisfait » sur l’échelle de satisfaction transcrite en échelle numérique :

Figure 8 – répartition de la satisfaction ressentie suite au traitement ostéopathique

68% (43/63) de la population étudiée a répondu être « très satisfait » ou « extrêmement satisfait » suite à la consultation chez l’ostéopathe.

4 Variabilité de la satisfaction

En fonction de la provenance

Les tests sont non significatifs (p = 0,47). Ils ne mettent pas en évidence de différence entre la satisfaction des femmes enceintes qui consultent un ostéopathe à l’hôpital et celles consultant en cabinet (figure 9).

17

26 16

3 1

(20)

15

Boîte à Moustaches par Groupes Variable: Q6 : satisf Médiane 25%-75% Min-Max hôpital cabinet -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 s a ti s fa c ti o n

Figure 9 - Satisfaction en fonction de la provenance

En fonction du motif de consultation

Les tests de comparaison inter groupes sont non significatifs (p = 0,77). Ils ne mettent pas en évidence de différence de satisfaction en fonction du motif pour lequel la patiente consulte l’ostéopathe (figure 10).

(21)

16

En fonction du terme

Le test est non significatif, il n’y a pas de lien mis en évidence entre la satisfaction de la femme enceinte suite à la consultation chez l’ostéopathe et le terme de la grossesse (figure 11).

satisfaction = 1,9186 + ,15659 * terme Corrélation: r = ,22912 2 3 4 5 6 7 8 9 terme -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 s a ti s fa c ti o n 0,95 Int. Conf.

Figure 11 – satisfaction de la femme enceinte suite à sa consultation chez l’ostéopathe en fonction du terme

5 Evolution de la douleur

En fonction du motif de consultation

Le test est non significatif (p = 0,0498). Il n’y a pas de différence mise en évidence entre le motif de consultation chez l’ostéopathe et l’évolution de la douleur ressentie par la femme enceinte. Les écarts (diminution ressentie) sont néanmoins plus importants pour les lombalgies et les douleurs ligamentaires (figure 12).

(22)

17

Boîte à Moustaches par Groupes Variable: ecart Médiane 25%-75% Min-Max lombalgies reflux gastrooesophagien douleur ligamentaires motif -10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 e c a rt a v a n t a p rè s o s té o p a th ie

Figure 12 - Evolution de la douleur ressentie en fonction du motif de consultation

Tests de corrélation

Tableau III – corrélation entre différentes variables

Variables Terme Satisfaction Ecart

Douleur après consultation r = -0,0098 r = -0,4921 r = -0,03565 Douleur avant consultation r = -0,1359 En fonction du terme

Le test de corrélation est non significatif, il n’y a pas de lien mis en évidence entre la douleur avant la consultation chez l’ostéopathe et le terme de la grossesse (figure 13).

(23)

18 douleur ant = 7,4895 - ,1662 * Q1 Corrélation: r = -,1359 2 3 4 5 6 7 8 9 terme 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 d o u le u r a v a n t o s té o p a th ie 0,95 Int. Conf.

Figure 13 – douleur ressentie par la femme enceinte avant la consultation ostéopathique en fonction du terme

Le test de corrélation est non significatif. Il ne met pas en évidence de lien entre le terme lors de la consultation chez l’ostéopathe et la douleur ressentie par la femme enceinte suite à cette consultation (figure 14).

terme = 6,1150 - ,0065 * dlr post Corrélation: r = -,0098

-2 0 2 4 6 8 10

douleur post ostéopathie 2 3 4 5 6 7 8 9 te rm e 0,95 Int. Conf.

(24)

19

En fonction de la satisfaction

Le test de corrélation est significatif (p < 0,05). La satisfaction est donc significativement corrélée à l’évaluation de la douleur ressentie suite à la consultation chez l’ostéopathe. Plus la douleur post consultation est élevée et moindre est la satisfaction (figure 15).

satisf = 3,5465 - ,2222 * dlr post Corrélation: r = -,4921

-2 0 2 4 6 8 10

douleur post ostéopathie -0,5 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 s a ti s fa c ti o n 0,95 Int. Conf.

Figure 15 - évaluation de la satisfaction en fonction de la douleur ressentie suite à la consultation ostéopathique

En fonction de la douleur avant la consultation

Le test de corrélation est significatif (p = 0.004). La diminution de douleur ressentie par la patiente suite à la consultation chez l’ostéopathe est significativement corrélée à la douleur ressentie avant cette consultation (figure 16).

(25)

20 Corrélation: r = -,3565 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 douleur avant -10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 e c a rt P = 0,004

Figure 16 – écart de douleur en fonction de la douleur ressentie avant la consultation ostéopathique

6 La prise de traitement avant la consultation chez l’ostéopathe

Tableau IV – test de Student pour différentes variables en fonction de la prise antérieure de traitement

t p

Satisfaction 0,525 0,602

Douleur antérieure 0,187 0,852

Ecart de douleur -0,417 0,678

Le test de Student est non significatif, il n’y a pas de lien mis en évidence entre la prise d’un traitement avant la consultation chez l’ostéopathe et :

- La satisfaction ressentie par la patiente suite à cette consultation - La douleur ressentie avant cette consultation

(26)

21

Discussion

1 Apports, limites et choix méthodologique

Nos difficultés

Lors de notre étude, une première difficulté a été rencontrée au cours du recrutement de départ. La cible « cabinet libéral » était compliquée à atteindre. Sur 16 cabinets contactés par téléphone, 10 ostéopathes ont accepté de nous rencontrer. Les questionnaires réceptionnés à la fin de l’étude provenaient de 5 d’entre eux. Cela s’explique par le faible nombre de femmes enceintes faisant partie de la patientèle de certains cabinets.

Environ 30 questionnaires ont été remis aux patientes dans ce cadre et 16 questionnaires exploitables nous ont été retournés ce qui peut s’expliquer par le délai d’attente de 3 jours entre la consultation chez l’ostéopathe et le remplissage de ces derniers suite au traitement. Cela correspond probablement à un oubli des patientes.

Nos limites et biais

L’échantillon de population recruté est faible puisqu’il comporte 41 questionnaires réceptionnés au total. Cela correspond à 22,8% des questionnaires remis aux professionnels, ce qui explique le manque de puissance de l’étude et l’utilisation de tests statistiques non paramétriques.

Un manque d’information sur le nombre de consultations effectué par les femmes enceintes chez l’ostéopathe peut biaiser l’évaluation de leur douleur. Il est possible que certaines patientes aient reçu le questionnaire après leur deuxième ou troisième consultation, le traitement ostéopathique avait donc déjà été mis en place.

Les patientes ont reçu leur questionnaire après la consultation chez l’ostéopathe ce qui peut biaiser l’évaluation de la douleur antérieure à la prise en charge ostéopathique.

(27)

22

Nos points positifs

Le recrutement de la population par la consultation ostéopathique hospitalière a été rapidement efficace, cette consultation étant mise en place, pour les femmes enceintes, une fois par semaine dans l’établissement de santé.

La division du questionnaire en différentes catégories nous a permis d’analyser un plus grand nombre de données. En effet une patiente pouvait consulter un ostéopathe pour différents motifs à la fois. Sur 41 questionnaires réceptionnés nous avons pu exploiter un effectif total de 63.

2 Validité des résultats

2.1

Objectif principal

L’objectif principal était d’évaluer la satisfaction des femmes enceintes suite à une consultation chez l’ostéopathe dans le but de pallier à leurs « petits maux de grossesse ».

L’hypothèse de départ était : le traitement ostéopathique des « petits maux de grossesse » a une influence bénéfique sur l’évolution de la douleur des patientes, c’est un traitement dont elles sont satisfaites.

Lors de notre étude, nous avons pu mettre en évidence que les patientes traitées par ostéopathie étaient « très satisfaites » de la consultation. Cela est logiquement lié à la douleur ressentie après la consultation. Plus la douleur diminue, plus la satisfaction des femmes traitées augmente.

L’absence de lien entre la satisfaction et la prise d’un traitement avant la consultation est accentuée par l’absence de lien entre la douleur ressentie avant la consultation et la prise d’un traitement. Les femmes interrogées ressentent donc autant de douleur avec ou sans la présence d’un traitement antérieur. Ce que notre étude démontre par ce point est à nuancer puisque d’autres médecines complémentaires ont déjà prouvé leur efficacité [13] quant à la prise en charge des « petits maux de grossesse » tout comme certains traitements médicamenteux [14].

L’objectif principal de notre étude a été atteint car nous avons pu évaluer la satisfaction des patientes, ces-dernières sont donc, en moyenne, « très satisfaites » de leur consultation.

(28)

23 2.2

Objectifs secondaires

L’évolution de la douleur

L’un des objectifs secondaires était d’évaluer l’évolution de la douleur avant et après la consultation chez l’ostéopathe.

L’hypothèse de départ était : le traitement ostéopathique des « petits maux de grossesse » permet une diminution de la douleur ressentie par la patiente.

L’étude entreprise a permis de démontrer que la douleur des patientes prises en charge par un ostéopathe diminuait suite à leur consultation. Plus la douleur ressentie par la femme était importante, plus la diminution de celle-ci était grande.

Le traitement par ostéopathie permet bien de diminuer la douleur ressentie par les femmes enceintes.

Le motif de consultation

Un autre objectif secondaire était de constater l’existence de différence en fonction du motif de consultation.

L’hypothèse de départ était : le motif de consultation n’a pas d’impact sur la satisfaction et l’évolution de la douleur ressentie par la femme enceinte.

Pour les différents motifs de consultation traités dans cette étude nous avons pu noter des écarts de douleur ressentie plus importants dans le traitement ostéopathique des lombalgies et des douleurs ligamentaires par rapport au traitement du reflux gastro œsophagien.

3 Analyse et comparaison

3.1

Apparition des « petits maux » de grossesse

Les femmes enceintes présentent divers « petits maux » au cours de leur grossesse répertoriés dans la littérature [13, 15, 16]. Ces troubles, courants durant la grossesse, apparaissent à des termes différents.

(29)

24 Les troubles digestifs :

- Des nausées et des vomissements sont présents chez 45 à 89% des femmes enceintes. Ils débutent au cours du 1er trimestre vers 4 SA et se prolongent jusqu’à 17 SA avec un pic

à 10 SA - Du ptyalisme

- Des constipations chez 20 à 30% des femmes durant la 2ème partie de la grossesse

- Le reflux gastro œsophagien ou pyrosis concernent 80% des femmes enceintes et sont très fréquents durant le 3ème trimestre de la grossesse [17].

Des troubles veineux :

- Des varices des membres inférieurs présentes au cours de 50% des grossesses - Des hémorroïdes

Des troubles musculo-squelettiques :

- Un syndrome ligamentaire pelvien présent chez 50% des femmes enceintes

- Des lombalgies présentes chez 50% des femmes enceintes durant le 3ème trimestre de la

grossesse avec un pic vers 36 SA. - Le syndrome du canal carpien

- Les crampes sont présentes chez 15 à 30% des femmes enceintes le plus souvent au cours des 3 derniers mois de la grossesse

Des troubles du sommeil : des insomnies sont fréquentes en fin de grossesse.

Les « petits maux » de la grossesse pour lesquels les femmes consultaient un ostéopathe dans notre étude étaient donc des troubles qui apparaissent le plus souvent au cours du 3ème

trimestre. Nos résultats indiquent effectivement que la consultation chez l’ostéopathe était effectuée à la fin du 2ème ou au début du 3ème trimestre de la grossesse.

Dans l’étude que nous avons menée 57% des femmes ont consulté pour des lombalgies, 19% pour des reflux gastro œsophagiens et 24% pour des douleurs ligamentaires. Ces troubles de la grossesse font partie de ceux les plus souvent recensés chez les femmes enceintes mais également des motifs de consultations ostéopathiques fréquents.

3.2

Influence de la prise de traitement

Pour les trois « petits maux de grossesse » traités dans notre étude, il existe différentes prises en charge et traitements proposés aux femmes enceintes.

(30)

25

Le reflux gastro œsophagien

La prise en charge recommandée aux sages-femmes correspond, par ordre de niveaux d’intervention, à [17] :

- Des mesures hygiéno-diététiques (position verticale après le repas, surélévation de la tête du lit, diminution des apports en graisse, caféine et boissons gazeuses, prise de petits repas fractionnés [18])

- Des antiacides et alginates - Des prokinétiques gastriques - Des anti sécrétoires (anti-H2, IPP6)

Une étude réalisée en 2013 a comparé la prise d’un traitement allopathique (un anti acide) et de l’homéopathie (Robinia 5CH) dans la prise en charge des pyrosis chez la femme enceinte [19] :

- 69% des femmes traitées par anti acide notaient une amélioration des symptômes avec ce traitement et 36% étaient satisfaites de cette prise en charge

- 86% des patientes traitées par homéopathie ont également vu une amélioration de leurs symptômes et 56% d’entre elles étaient satisfaites de ce traitement

- L’intensité initiale de la douleur et le terme ne modifiaient pas le résultat.

Une autre étude publiée en mars 2017 comparait l’efficacité de traitement par alginate et par gel anti acide magnésium-aluminium dans un essai randomisé en double aveugle. Elle met en avant [20] :

- Une diminution de 50% de la fréquence des pyrosis - Une diminution de 50% de l’intensité des pyrosis - Une absence de différence entre les deux traitements

Dans la pratique, il est fréquent d’observer une amélioration des symptômes lorsque les femmes suivent les conseils hygiéno-diététiques en association avec un anti acide. Dans notre étude, la douleur moyenne avant la consultation chez l’ostéopathe était de 7 chez les patientes souffrant de RGO sans traitement antérieur et de 7,25 chez celles en prenant un. Les femmes interrogées sont probablement celles sur lesquelles le traitement n’a pas eu d’effet puisqu’elles allaient ensuite consulter un ostéopathe. Elles n’étaient donc pas représentatives de la population générale, ce qui peut expliquer les différences observées entre notre étude et les données retrouvées dans la littérature.

6 IPP : Inhibiteur de la Pompe à Protons

(31)

26

Les lombalgies

La HAS recommande aux sages-femmes différentes façon de prendre en charge une patiente souffrant de lombalgie au cours de sa grossesse [18] :

- La gymnastique aquatique - L’utilisation d’oreillers spéciaux - L’acupuncture

- Les massages

Une étude menée en 2009 sur 196 patientes souffrant de lombalgie au cours de leur grossesse a montré que [21] :

- Le traitement médicamenteux de la lombalgie diminuait la douleur de 6,7% des femmes traitées

- Les médecines alternatives sont à l’origine d’une diminution de la douleur chez 40% des femmes interrogées

Une revue de la littérature sur le traitement des lombalgies durant la grossesse a inclus 11 études (1312 patientes) traitant de ce sujet [22]. Elle conclut à une amélioration de la douleur lors de l’ajout d’exercices physiques dans le quotidien des patientes, en particulier de gymnastique aquatique (qui entraine une baisse de la durée des arrêts maladies pour douleur lombaire). La comparaison entre l’utilisation de deux ceintures de soutien n’entrainait pas de différence significative dans l’évolution de la douleur. Enfin l’utilisation d’un oreiller spécifique diminuerait de façon plus efficace les douleurs durant la nuit qu’un oreiller standard.

Les douleurs ligamentaires

Dans la prise en charge des douleurs lombo-sacrées, il est recommandé de conseiller aux patientes, en première intention [12] :

- Du repos

- Une supplémentation en magnésium - Une activité physique régulière - Une ceinture de maintien lombaire - Des massages

Un article de 2013 a réuni 4 études portant sur les différents moyens de traiter les douleurs ligamentaires incluant ainsi 661 femmes enceintes [22]. La conclusion de cette étude était :

- L’acupuncture permet de diminuer les douleurs le soir de façon significative par rapport à des exercices physiques

(32)

27 - L’acupuncture et les exercices physiques sont plus efficaces pour diminuer les douleurs

que les traitements médicaux habituels

- Les ceintures de maintien en plus de l’exercice physique améliorent la douleur moyenne des femmes

Nous constatons que, dans la prise en charge des douleurs ligamentaires comme dans celle des lombalgies, nous utilisons le plus souvent des conseils sur des changements d’habitude de vie, les traitements médicamenteux étant peu efficaces. Dans ce cadre, les médecines complémentaires telles que l’ostéopathie et l’acupuncture ont un rôle à jouer.

Notre étude ne révélait pas de différence dans l’évaluation de la douleur entre les femmes bénéficiant d’un traitement avant la consultation chez l’ostéopathe et celles n’en n’ayant pas. Cependant les différentes études exposées dans la littérature prouvent l’efficacité de certains traitements médicamenteux ou non pour pallier aux différents « petits maux de grossesse ». Les données recueillies dans la littérature ne vont donc pas dans le même sens que les résultats établis par notre étude. Il est cependant plus probable de penser que les traitements mis en place pour lutter contre les « petits maux de grossesse » permettent de diminuer la douleur ressentie par les femmes enceintes.

3.3

Influence de l’ostéopathie sur l’évolution de la douleur pendant la

grossesse

Nous avons pu constater que la douleur ressentie par les patientes interrogées avait diminué de 53,5% suite au traitement par l’ostéopathe des différents « petits maux de grossesse ». Cette évolution de la douleur est en lien avec la douleur ressentie avant la consultation, en effet plus la douleur était importante « avant », plus l’écart est élevé et donc plus le traitement a été salvateur.

Les lombalgies

Une étude [9] menée en 2010 avait pour but d’étudier le traitement ostéopathique sur les douleurs dorsales au cours du 3ème trimestre de la grossesse. Pour cela l’évolution des douleurs a

été évaluée chez 3 groupes au cours de 7 séances de suivi : - Groupe A : suivi classique obstétrical

- Groupe B : suivi classique obstétrical plus 7 séances d’ostéopathie

(33)

28 Conclusion de l’étude : aucune différence n’a été mise en évidence entre les différents groupes traités concernant l’évolution de l’intensité de la douleur lorsque celle-ci était évaluée sur une échelle numérique de 0 à 10. L’ostéopathie ne montre donc pas d’avantage sur l’intensité de ces douleurs au cours du 3ème trimestre en comparaison à un placebo.

Cependant une détérioration significativement moindre a pu être démontrée dans le groupe avec soins additionnels ostéopathiques.

Nos résultats ne vont pas dans ce sens puisqu’une amélioration de la douleur a été observée dans le groupe traité pour lombalgies et sciatique. Une diminution de 55,7% de la douleur a été mise en évidence.

Une revue de la littérature [23] sur les essais comparant l’ostéopathie à des traitements « autres » dans la prise en charge des lombalgies a été réalisée en 2004. Ces études ont été faites sur la population générale et concluent a une diminution significative des douleurs dorsales avec un traitement ostéopathique par rapport à un placebo ou un autre traitement. Cette amélioration des douleurs était significative à court, moyen et long terme.

Le reflux gastro-œsophagien et les douleurs ligamentaires

Concernant ces deux « petits maux de grossesse » aucune étude n’évalue l’efficacité d’un traitement ostéopathique sur l’évolution de la douleur chez les femmes enceintes.

L’INSERM7 a publié en 2012 une évaluation sur l’efficacité de l’ostéopathie [9] dans

laquelle il conclut que concernant les indications, autres que les douleurs d’origine vertébrale,

« les études sont trop rares et/ou possèdent des limites méthodologiques trop importantes pour que des conclusions fiables puissent être proposées. Dans tous les cas l’efficacité de l’ostéopathie apparaît au mieux modeste ».

D’après notre étude l’ostéopathie est une pratique utile dans le traitement de « petits maux de grossesse », elle permet de soulager de manière efficace les femmes enceintes. Ce n’est pas ce que nous avons pu relever systématiquement dans les données de la littérature, les différentes études étant souvent discordantes.

(34)

29 3.4

Influence de l’ostéopathie sur la satisfaction

Parmi les femmes traitées dans notre étude, 68% étaient « extrêmement satisfaite » ou « très satisfaite » de leur consultation chez l’ostéopathe, 25% ont noté être « satisfaite » et 7% « moins satisfaite » ou « pas du tout satisfaite ».

Nous avons pu mettre en évidence un lien entre cette satisfaction et la douleur ressentie par les femmes suite au traitement ostéopathique. Les femmes les moins satisfaites sont celles dont la douleur était la plus élevée malgré l’intervention d’un ostéopathe. Ces patientes représentent la part la moins importante de notre étude.

Notre étude n’a pas montré de lien entre la satisfaction et le motif de consultation. Ce n’est donc pas le traitement d’un « petit maux de grossesse » en particulier qui n’a pas satisfait certaines femmes mais bien l’impact du traitement sur la douleur ressentie.

Nous n’avons pas trouvé d’étude réalisée sur les femmes enceinte, en revanche, une étude [24] réalisée sur 197 personnes dans la population générale montrait que 92% des patients traités étaient « très satisfait » du traitement proposé par l’ostéopathe et 8% l’étaient « moyennement ».

Les femmes sont donc globalement satisfaites de leur prise en charge tout comme la population générale. Cela dépend de l’efficacité du traitement proposé mais probablement aussi de la relation mise en place entre la patiente et l’ostéopathe au cours de la consultation.

4 Proposition

Le recrutement des femmes prises en charge par les ostéopathes en secteur hospitalier a été facilité par l’ouverture d’une consultation hebdomadaire réservée aux femmes enceintes. Nous proposons de plébisciter ce type de prise en charge en proposant l’ostéopathie, au même titre que l’acupuncture ou l’homéopathie, aux femmes enceintes. Le fait d’ouvrir des consultations hospitalières d’ostéopathie au sein des consultations prénatale faciliterait cela.

Le champ de compétence des ostéopathes dans la prise en charge des femmes enceintes ne s’arrête pas au traitement des « petits maux de grossesse » puisqu’ils peuvent également manipuler les femmes en dehors d’une grossesse (dyspareunie, aménorrhée…), avant un accouchement pour préparer les femmes, dans le post partum sur les femmes et les nouveau-nés. Un travail entre sages-femmes et ostéopathes comme partenaires de soins dans le parcours de santé des femmes pourrait être bénéfique.

(35)

30

Conclusion

Les « petits maux de grossesse » sont fréquents chez les femmes et peuvent avoir un impact important sur le vécu de la grossesse. La prise en charge de ces troubles par les sages-femmes est limitée puisqu’elles disposent d’un arsenal thérapeutique restreint. L’utilisation de médecines complémentaires (acupuncture, homéopathie, ostéopathie…) est donc de plus en plus préconisée au cours de la grossesse.

Nous avons réalisé une étude dans le but d’évaluer la satisfaction des femmes enceintes traitées par ostéopathie pour différents « petits maux » : les lombalgies, le reflux gastro œsophagien et les douleurs ligamentaires. Notre étude nous a permis d’observer l’évolution de la douleur ressentie par ces femmes avant et après leur consultation avec un ostéopathe. Nous avons recueilli un panel de 63 réponses.

Nos résultats mettent en avant une bonne satisfaction moyenne des patientes traitées, 68% d’entre elles étaient « extrêmement satisfaite » ou « très satisfaite » de leur prise en charge. Cette satisfaction était significativement corrélée à l’évaluation de la douleur suite au traitement ostéopathique. Une diminution significative de l’évaluation de la douleur ressentie de 53,5% a également été observée. L’écart de douleur évalué par les femmes était significativement corrélé à la douleur ressentie avant la consultation.

Nos résultats ne sont pas toujours concordants avec ceux de la littérature, probablement parce que notre étude manque de puissance. Concernant la prise en charge ostéopathique des femmes enceintes, peu d’études ont été menées et les résultats sont parfois discordants d’une étude à l’autre.

Le travail réalisé pour ce mémoire nous permet de remarquer que la prise en charge par l’ostéopathie des « petits maux de grossesse » est efficace et satisfait les femmes enceintes. C’est également le cas pour les troubles présents dans la population générale.

Dans le cadre des « petits maux de grossesse », certains traitements ou conseils prodigués aux femmes enceintes par les sages-femmes sont utiles et performants. Le service rendu aux

(36)

31 femmes enceintes par les ostéopathes dans la prise en charge des « petits maux de grossesse » a pu être mis en évidence, à l’échelle de notre étude. C’est une pratique vers laquelle les sages-femmes peuvent orienter leurs patientes afin d’établir une prise en charge optimale.

Dans le champ de la santé des femmes, plusieurs domaines peuvent mettre en jeu une prise en charge conjointe entre ostéopathes et sages-femmes. Il pourrait être intéressant de recueillir l’avis des patientes dans le domaine gynécologique. En effet un traitement ostéopathique peut être mis en place dans la prise en charge des dyspareunies du post partum vers un accompagnement pluridisciplinaire entre sage-femme, sexologue et ostéopathe.

(37)

32

Bibliographie

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Consultable à l’URL : http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1310-3s.pdf [3] Guide pratique de clinique périnatale dans le cadre de la normalité – Annette HOURDIN 2ème édition 2014 – 456p – pratique professionnelle – ed LEH

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[8] Décret n°2007-435 du 25 mars 2007 relatif aux actes et aux conditions d’exercice de l’ostéopathie

[9] Barry C, Falissard B – Rapport d’évaluation de l’efficacité de la pratique de l’ostéopathie - INSERM – [En ligne] - 2012 Avril [consulté le 06/12/2016] - [194 pages].

Consultable à l’URL : file:///C:/Users/const_000/Downloads/Ost%C3%A9opathie.pdf [10] ODOXA- Les français et l’ostéopathie- [En ligne]- 2015 Septembre [Consulté le 03/05/2016]

Consultable à l’URL : http://www.odoxa.fr/wp-content/uploads/2015/09/Odoxa-Les-Fran%C3%A7ais-et-lost%C3%A9opathie.pdf

[11] Registre des ostéopathes de France- Démographie des ostéopathes- [En ligne]- 2016- Avril- [Consulté le 25/11/2016]

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(38)

33 [14] Babb M et Koren G- Treating pain during pregnancy- [En ligne]- 2010- Janvier- [Consulté le 02/03/2017]

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Consultable à l’URL : http://www.medical78.com/nat_suivi_grossesse_anne.pdf

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Consultable à l’URL : http://autour-de-la-naissance.fr/Petits_maux_de_la_grossesse.pdf [17] Matis R - Mémento de la sage-femme- éditions Elsevier Masson- LILLE- 2011- 237p [18] HAS- Comment mieux informer les femmes enceintes ?- [En ligne]- 2005- Avril- [Consulté le 26/03/2017]

Consultable à l’URL :

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Consultable à l’URL :

https://www.ffsh.fr/images/com_hikashop/upload/cahiers/240/cahiersdebiotherapie-240-robinia.pdf

[20] Meteerattanapipat P, Phupong V- Efficacy of alginate-based reflux suppressant and magnesium-aluminium antacid gel for treatment of heartburn in pregnancy: a randomized double-blind controlled trial- [En ligne]- 2016- Décembre- [Consulté le 28/03/2017] Consultable à l’URL : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28317885

[21] Batonat M- sage-femme- petits maux de la grossesse étude de la lombalgie- Mémoire- Ecole de sages-femmes Baudelocque- 2010- 67p

Consultable à l’URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00558463/document

[22] Pennick V, Liddle SD- Interventions for preventing and treating pelvic and back pain in pregnancy (Review)- The Cochrane Collaboration- [En ligne]- 2013- [Consulté le 30/03/2017] Consultable à l’URL :

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[23] Licciardone J, Brimhall A- Osteopathic manipulative treatment for low back pain: a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials- [En ligne]- 2005- Aout- [Consulté le 01/04/2017]

Consultable à l’URL :

https://bmcmusculoskeletdisord.biomedcentral.com/articles/10.1186/1471-2474-6-43

[24] Baugas E- Profil et motivations des patients consultant en ostéopathie- [En ligne]- DES de médecine générale- 2013- Octobre- Nantes- [Consulté le 25/03/2017]

(39)

Annexes

ANNEXE I

Mémoire de fin d’études de sage-femme :

L’ostéopathie dans le traitement des maux de grossesse

Bonjour,

Je m’appelle Constance Ruffat, étudiante sage-femme. Dans le cadre de mon mémoire de fin d’études, je vous transmets ce questionnaire portant sur votre satisfaction quant aux traitements ostéopathiques durant la grossesse.

Je vous invite à remplir ce questionnaire et à le déposer dans la pochette « retour de questionnaire » prévue à cet effet.

Les données recueillies resteront anonymes et confidentielles et ne seront pas utilisées à d’autres fins que ce mémoire. Cela vous prendra une dizaine de minutes pour répondre aux questions. Merci.

1- Vous étiez enceinte de combien de mois au moment de la consultation chez

l’ostéopathe ? ……….

2- Au cours de votre grossesse, vous avez consulté un ostéopathe pour traiter :

 Des douleurs dorsales et /ou sciatiques (répondez à la partie A)

 Des reflux gastro œsophagien et/ou remonté acides (répondez à la partie B)  Des douleurs ligamentaires (répondez à la partie C)

 Un autre motif de consultation (répondez à la partie D)

A. SI VOUS AVEZ DES DOULEURS DORSALES ET SCIATIQUES

:

3- Avant d’avoir consulté un ostéopathe, évaluez vos douleurs :

Indiquez avec une croix sur l’échelle ci-dessous l’intensité de la douleur :

4- Avant d’avoir consulté un ostéopathe, votre moyen de soulager vos douleurs était

(plusieurs réponses possibles) :  Traitement médicamenteux  Ceinture de grossesse  Homéopathie  Acupuncture

 Aucun moyen de les soulager

 Autres :………..

5- Après la (ou les) consultation(s) chez l’ostéopathe, évaluez vos douleurs :

(40)

6- Après la (ou les) consultation(s) chez l’ostéopathe, évaluez votre satisfaction :

(entourez le smiley correspondant à votre ressenti)

B. SI VOUS AVEZ UN REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN, DES

REMONTEES ACIDES :

7- Avant d’avoir consulté un ostéopathe, évaluez votre gêne causée par ces

symptômes :

Indiquez avec une croix sur l’échelle ci-dessous l’intensité de la gêne :

8- Avant d’avoir consulté un ostéopathe, votre moyen de soulager ces gênes était

(plusieurs réponses possibles) :  Traitement médicamenteux

 Modification des habitudes alimentaires (heure des repas, type de nourriture…)  Homéopathie

 Acupuncture

 Aucun moyen de les soulager

 Autres :………..

9- Après la (ou les) consultation(s) chez l’ostéopathe, évaluez votre gêne :

Indiquez avec une croix sur l’échelle ci-dessous l’intensité de la gêne :

10- Après la (ou les) consultation(s) chez l’ostéopathe, évaluez votre satisfaction :

(entourez le smiley correspondant à votre ressenti)

C. SI VOUS AVEZ DES DOULEURS LIGAMENTAIRES :

11- Avant d’avoir consulté un ostéopathe, évaluez vos douleurs :

(41)

12- Avant d’avoir consulté un ostéopathe, votre moyen de soulager ces douleurs était

(plusieurs réponses possibles) :  Traitement médicamenteux  Ceinture de grossesse  massages

 Homéopathie  Acupuncture

 Aucun moyen de les soulager

 Autre : ………..

13- Après la (ou les) consultation(s) chez l’ostéopathe, évaluez vos douleurs :

Indiquez avec une croix sur l’échelle ci-dessous l’intensité de la douleur :

14- Après la (ou les) consultation(s) chez l’ostéopathe, évaluez votre satisfaction :

(entourez le smiley correspondant à votre ressenti)

D. SI VOUS AVEZ UNE AUTRE PATHOLOGIE :

15- Indiquez la pathologie pour laquelle vous avez consulté un ostéopathe :

……… ………

16- Avant d’avoir consulté un ostéopathe, évaluez vos douleurs :

Indiquez avec une croix sur l’échelle ci-dessous l’intensité de la douleur :

17- Avant d’avoir consulté un ostéopathe, votre moyen de soulager vos douleurs était

(plusieurs réponses possibles) :  Traitement médicamenteux  Homéopathie

 Acupuncture

 Aucun moyen de les soulager

 Autre : ………..

(42)

Indiquez avec une croix sur l’échelle ci-dessous l’intensité de la douleur :

19- Après la (ou les) consultation(s) chez l’ostéopathe, évaluez votre satisfaction :

(entourez le smiley correspondant à votre ressenti)

(43)
(44)
(45)

MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’ETAT DE SAGE-FEMME ANNEE : 2017

TITRE : LA PRISE EN CHARGE DES « PETITS MAUX DE GROSSESSE » PAR

L’OSTEOPATHIE

AUTEUR : Constance RUFFAT

Sous la Direction de : Monsieur le Professeur Gérard FORZY

MOTS-CLES : ostéopathie, grossesse, petits maux de grossesse, lombalgies, reflux gastro

œsophagien, douleurs ligamentaires, traitement, satisfaction

RESUME :

Introduction : La prise en charge des « petits maux de grossesse » peut s’avérer compliquée

du fait de l’arsenal thérapeutique restreint et parfois peu efficace dont disposent les sages-femmes. Les médecines complémentaires apparaissent comme un bon moyen de soulager les douleurs les plus fréquemment rencontrées par les femmes enceintes. Nous avons cherché à évaluer l’évolution de ces douleurs ainsi que la satisfaction ressentie suite à un traitement ostéopathique des « petits maux de grossesse ».

Matériel et Méthode : un questionnaire a été distribué aux femmes enceintes ayant consulté

un ostéopathe au cours de leur grossesse dans des cabinets libéraux du Nord ainsi que dans un hôpital de niveau IIA.

Résultats : L’effectif total de l’étude est de 63.

Concernant la satisfaction des femmes traitées par l’ostéopathie, notre étude a montré que 68% d’entre elles étaient « extrêmement satisfaite » ou « très satisfaite » de leur consultation. Cette satisfaction était significativement corrélée à l’évaluation de la douleur suite au traitement ostéopathique.

Concernant l’évolution de la douleur, notre étude a montré une diminution significative de l’évaluation de la douleur de 53,5%. L’écart de douleur évalué par les femmes était significativement corrélé à la douleur ressentie avant la consultation.

Conclusion : A l’échelle de notre étude nous avons pu constater que l’ostéopathie est un bon

moyen de prendre en charge les « petits maux de grossesse » des femmes. C’est une pratique à laquelle les sages-femmes pourraient avoir recours durant le suivi prénatal de leurs patientes.

Figure

Figure 1 - Définition de l’échantillon
Figure 2 - Répartition des motifs de consultation en fonction de la provenance
Figure 4 – terme de la grossesse en fonction du motif de consultation
Figure 5 - Répartition des traitements antérieurs à la consultation chez l’ostéopathe
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