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ARTheque - STEF - ENS Cachan | Introduction des XVIes Journées Savoir se repérer, investiguer et réguler la société

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INTRODUCTION

AUX XVIes JOURNÉES

Savoir se repérer, investiguer et réguler la société

André GIORDAN

L.D.E.S., Université de Genève

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Aborder de front,àfroid et dans le froid, l'alphabétisation scientifique et technique (A.S.T.) est un vaste programme. Une piste possible est de démarreràtravers une grille didactique désonnais classique tracée sur ce tableau noir, symbole de la première alphabétisation, celle du XIXe siècle :

Mardi, 4 avril 1994.

Leçon de morale

- Quoi ?, c'est-à-dire quelle

alphabétisation scientifique ou

technique? Pourquoi? Pour qui?

- Comment,? Où ? Par qui? Quand?

Coût?

- Décider par qui? Avec quel rapport

qualité-prix?

Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas d'entrée vous assommer en développant tous ces points à travers des propos péremptoires. Bien sûr, j'aurais des développementsàfaire sur chacun d'eux, ou du moins quelques hypothèses, je me limiterai cependant dans cette introduction à développer quelques généralités. Je les centrerai sur les enjeux.

1. LES ENJEUX

Dans un tel contexte, un premier enjeu est bien sûr didactique. Généralement, la réflexion sur l'alphabétisation scientifique ou technique se fait avec de nombreuxa priori. Au mieux chacun des tennes est discuté mais sans être situé par rapportàun contexte,àdes nécessités ouàun public (avec ses besoins et ses potentialités). En fait,ilserait toujours souhaitable pour définir le "quoi" de ne pas éluder le(s) "pourquoi"? ou les "pour qui" 7, ces deux questions étant intimement liées à la première. De même, leurs multiples interactions apparaissent encore plus fondamentales, que ce soit pour préparer un programme d'enseignement ou pour projeter une action de médiation.

Pourquoi souhaitons-nous un optimum de culture scientifique et technique pour les jeunes? Est-ce la même pour des adultes lors d'une seconde fonnation 7 Qu'en est-il des pays en voie de développement? Et est-ce identique aux pays développés 7 Quelles en sont les spécificités 7

1.1 Pourquoi une alphabétisation scientifique et technique ?

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alphabétisation. Certains peuvent paraître très généraux ou généreux: "une société transfonnée par les sciences et les techniques demande des populations qui maîtrisent des savoirs scientifiques et techniques". D'autres présentent un aspect plus systématique: "un optimum de culture scientifique et technique peut répondre à de multiples nécessités" et de citer des "besoins" professionnel, utilitaire, démocratique, opératoire, métaphysique, éthique ou encore ludique.

L'aspect professionnel fait directement consensus dans tous les systèmes éducatifs: il s'agit d'élever les compétences scientifiques des individus, et par là d'augmenter les capacités technologiques d'une société. "Faceàdes emplois de plus en plus sophistiqués, un optimum de culture scientifique et technique apparaît indispensable". Reste encore à savoir lequel! S'agit-il de faire face àune profession spécifique ou s'agit-il de rester performant dans des emplois changeants? Dans certaines branches techniques, les savoirs devant être mobilisés se périment en cinq ans, en moyenne. De plus, l'avocat, l'architecte, l'enseignant ont besoin de savoirs scientifiques spécifiques très éloignés du savoir habituellement valorisé qui est propre au chercheur.

L'aspect utilitaire est souvent moins envisagé. Pourtant tout savoir est une diminution de la dépendance. Il donne quelque pouvoir : pouvoir de prévention sur son propre corps, pouvoir d'aménagement sur l'environnement immédiat ou encore d'usage ou de maintenance sur les divers objets familiers qui nous entourent.

Sur ce dernier plan, nous avons encore beaucoup àapprendre pour sortir d'une situation de dépendance totale face aux techniques. La décision d'achat, les rapports multiples aux objets familiers ou quotidiens comme la télévision, les appareils électroménagers, la Hi-Fi ou la voiture sont quelques-uns des aspects de maîtrise cruciaux à gérer au jour le jour. Pour prendre un exemple purement matériel, quelques idées sur le moteur (ou ses annexes) et un peu de vocabulaire évitent déjà de se faire arnaquer par son garagiste. D'une manière générale, la maîtrise de savoirs scientifiques et techniques permet de faire des choix plus fondés en matière de consommation; de même elle permet de tenter de poser quelques questions à son médecin.

Une autre bonne raison de l'alphabétisation est rien de moins que la démocratie. Un optimum de savoirs scientifiques et techniques peut instruire la citoyenneté au sens de Condorcet. Car nous vivons toujours après deux siècles les prémisses du modèle démocratique.Àce jour, elle fonctionne au mieux sur un mode appelé "participatif', de façon plus réaliste, on devrait dire plutôt "technocratique". C'est encore le règne absolu des experts ou des commissions de spécialistes. Devant la complexité des problèmes en jeu, les hommes politiques, pour exister, amusent la société sur de faux problèmes. Les vrais enjeux de société sur la place publique ne sont jamais discutés. Seule l'énergie nucléaire a fait l'objet de quelques rares débats dans les années septante, et encore! A-t-on déjà discuté de façon sérieuse et contradictoire de la politique des transports, de l'énergie ou encore de l'éthique? On vote encore moins, sauf quelquefois en Suisse...

En France par exemple, tout se décide au sein d'un groupe étroit de personnes, toutes formées dans les mêmes écoles, personnes qui se fréquentent sans cesse quels que soient les partis dans lesquels ils font carrière. Tous vivent d'ailleurs sur les même douze cent hectares au cœur de la Capitale. Dans les cas les plus favorables, on nomme une commission de spécialistes.

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développement souhaité. Or jusqu'à présent, ni les systèmes et les méthodes de santé, ni les choix de consommation, ni le code pénal, ni les choix en matière de naissance (contraception, procréation, ...), ou de mort (euthanasie), ni les types de recherches à valoriser ne font, n'ont fait, l'objet de larges débats intégrant les grandes couches de la population. Tous sont camouflés derrière des arguments d'expertise où les citoyens se trouvent dépossédés.

Àl'heure actuelle, il s'agit donc d'élargir la démocratie aux choix scientifico-techniques qui conditionnent de plus en plus souvent l'évolution de nos sociétés. Il nous faut inventer de nouvelles formes de discussion, de nouvelles fortnes de régulation qui nous mettentàmême de décider de façon la plus démocratique de l'avenir de nos sociétés.Àcette fin, un optimum de culture est plus que nécessaire.

Sur un autre plan, on pourrait encore envisager de développer une alphabétisation scientifique et technique en se basant sur l'aspect opératoire de ces approches. Une éducation scientifique, au même titre que le latin au début du siècle peut être un prétexte pour développer des façons de raisonner. Dans cette direction, il faut toutefois envisager les nouveaux modes de pensée qu'i! s'agit de promouvoir en priorité pour le plus grand nombre: à commencer par l'analyse systémique, la modélisation, la pragmatique, la maîtrise de l'information, la mobilisation des savoirs, autant d'éléments qui ne font pas encore l'objet d'apprentissage organisé...

Sans qu'il n'y ait aucune contradiction en la matière, une culture scientifique peut avoir une prétention métaphysique.Lascience peut nous apprendre notre place dans l'univers; elle peut nous aiderànous forger une conception du monde dans lequel nous vivons ou encore de nous-mêmes. En particulier, un optimum de culture scientifique et technique évite de continuer à nous raconter des histoires. Nous vivons sur une Terre appartenantàun système solaire, le soleil étant une des100 milliards étoiles d'une galaxie perdue parmi 100 milliards d'autres galaxies...

Une telle perspective conduitàproduire les éléments d'une nouvelle philosophie, au sens premier, celle de "vivre avec" ... nombre d'interrogations ou sans réponses sur les questions fondamentales, dans un monde en apparence absurde, mais qui le devient moins dès qu'on le considère comme tel... Evidemment, il y a un dernier objectif que je me garderai d'oublier pour justifier une telle alphabétisation, c'est la composante ludique. Apprendre peut être un jeu, mieux comprendre grâce aux sciences peut être un loisir à part entière comme d'autres font des mots-croisés.

1.2 Les urgences

Chacun des "pourquoi"à lui seul peut justifier un choix social pour développer plus largement ce domaine. Toutefois, suivant les "pourquoi" privilégiés, suivant que l'un ou l'autre de ces arguments ou l'ensemble est mis en avant, le contenu d'une alphabétisation scientifique et technique change radicalement...

Dans l'actualité de l'époque, notre choix ne peut en aucun cas rester complètement neutre. Nous vivons faceàdes urgences qui sont les enjeux véritables. L'économie de marché s'étend à toute la planète, le développement des technologies de communication et de traitement de l'information (télématique, infortnatique, robotique, ..), la maîtrise des biotechnologies sont en train de modifier nos modes de production et de consommation. L'idée même de travail, un des concepts structurants

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de notre société, se trouve radicalement transfonnée.

Dans le même temps, ces nouveaux moyens, ces autres modes d'échanges génèrent toutàla fois du temps libre pour des loisirs mais aussi plusieurs millions de chômeurs, avec pour conséquences: la pauvreté, l'exclusion, la précarité, puis la violence, l'intégrisme et la haine...

En fait, notre cadre et nos conditions de vie sont aujourd'hui encore plus complexes qu'ils n'apparaissentà première vue. Et sans faire de catastrophisme, trois déséquilibres se font jour de façon inséparable: un déséquilibre des rapports entre les hommes au sein d'une même communauté, un déséquilibre des relations entre ces communautés à l'échelle de la planète et un déséquilibre des rapports entre les hommes et la biosphère. Tous trois sont intimement liés par une origine identique: les transformations de notre milieu de vie deviennent excessivement rapides par rapport aux changements de mentalités.

Faceàces mutations, l'école, la médiation scientifique et technique peuvent-elles apporter des éléments de réponse? Pour l'instant,ilfaut convenir du contraire, on assiste dramatiquementàun double échec: échec de l'école en matière d'éducation scientifique et échec de la vulgarisation pour le grand public.

Àl'école d'abord, que constate-t-on ? Même si le niveau scolaire des élèves augmente aux examensà l'instar de la quantité du savoir enseigné, toutes les évaluations entreprises montrent que les connaissances sont oubliées au bout de quelques années, voire de quelques semaines! Nombre d'élèves, en fin de scolarité ne connaissent toujours pas les spécificités respectives de l'atome, de la molécule et de la cellule. Ils ne savent ni repérer les principales étoiles dans le ciel, ni situer les principaux organes dans leur corps... Avec une grande régularité, certaines idées erronées enregistrées dès l'école maternelle sur la respiration, la digestion, l'hérédité ou le déplacement d'un objet (en physique) se retrouvent identiques en tous points après la scolarité. Entre temps, l'élève a pu subir plusieurs cours à différents niveaux sur ces mêmes sujets.

À la limite, ces constats sont de peu d'importance. Ce qui l'est beaucoup plus, c'est que l'enseignement scientifique n'apporte pas les compétences attendues sur les plans professionnel ou personnel. Encyclopédisme obligeant, abrutis de détails, les élèves se trouvent inaptesàdégager l'essentiel de l'accessoire,àfaire preuve d'esprit critique,àélaborer un projet ou encoreàprendre une décision fondée. De plus, l'ennui et le désintérêt, voire même du rejet se développent; le questionnement des élèves diminue tout au long de la scolarité pendant que l'irrationnel augmente dans la société.

Dans le même temps, le mouvement de vulgarisation scientifique né à la fin du XIXe siècle sous l'impulsion d'une nouvelle élite culturelle, la bourgeoisie des industriels et des professions libérales, s'avère également obsolète. La transmission est faite sur un mode unidirectionnel, au détriment du partage, du dialogue ou même de la signification pour le plus grand nombre. Cette vulgarisation a pour fonction essentielle pour l'un, le scientifique ou le médiateur scientifique, à répondreà des questions que l'autre, le grand public, ne se pose pas; et souvent dans des tennes et des façons de raisonner que ce dernier ne peut comprendre. Quantàla vulgarisation technologique, sans doute encore plus nécessaire pour l'actualité, elle n'émerge toujours pas, cantonnée dans des revues hyperspécialisées.

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Ce type de présentation du savoir conduit seulementàcélébrer les mérites de la science et les compétences des scientifiques, pendant que le public se trouve inondé par une somme d'informations qui ne le concernent pas et dont il ne sait que faire. Aux États-Unis, la National Science Foundation révèle que seulement cinq pour cent de la population peut être considérée comme ayant une culture scientifique et selon des sondages récents au Canada, seulement la moitié de la population sait que la Terre tourne autour du Soleil ou encore pense qu'il y avait des humains au temps des dinosaures.

2. QUELLE ALPHABÉTISATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE?

Dans ce contexte, que peut être une alphabétisation en sciences? Sûrement pas des compétences dans toutes les disciplines de pointe, celles qui font l'objet de recherches en cours. De toute façon, cela s'avérerait matériellement impossible, le savoir double tous les huit-dix ans actuellement. Sûrement pas un digest optimum de connaissances disciplinaires, issues du découpage opéré au XIXe siècle. Les savoirs qui apparaissent importants aujourd'hui sont soit àl'interface des disciplines, soit transversaux à celles-ci. De plus, quelles seront les connaissances importantes dans les vingt ou cinquante ansàvenir? N'oublions pas que les enseignants, les médiateurs ou les animateurs qui nous forment en ce moment seront encore en fonction en 2040, leurs élèves en 2120!

2.1 Quatre priorités

Être cultivé scientifiquement, puisqu'on ne dit pas "être un alphabète" (on reste malgré tout un peu bête!),n'est-ce pas d'abord avoir le désir de comprendre, en particulier avoir la volonté de faire face aux défis actuels. N'est-ce pas encore la possibilité d'accéderàun savoir si le besoin s'en fait sentir, donc de décider ce qu'il est utile ou pas utile d'apprendre (et d'avoir les moyens de le faire). Quand on regarde les programmes actuels, on voit combien on est encore loin des ces simples projets. Être cultivé scientifiquement, n'est-ce pas également maîtriser un certain nombre de démarches? Le moindre pouvoir passe aujourd'hui par l'accès et le tri de l'information d'une part, il fait intervenir l'argumentation et la mobilisation du savoir. C'est encore pratiquer des démarches expérimentales, de type classique mais surtout systémique, c'est encore savoir modéliser, argumenter. En fait, ce n'est pas seulement résoudre des problème, c'est d'abord clarifier des situations pour poser les problèmes; c'est alors s'apercevoir qu'il n'y pas toujours une solution, mais la plupart du temps plusieurs ou pas du tout, qu'en tout cas, celles-ci dépendent du contexte. Ce qui important, c'est une approche multiple permettant de mettre en interaction plusieurs éclairages où l'histoire et les processus de changement ont une place prioritaire.

Être cultivé scientifiquement, n'est-ce pas encore avoir des repères, en particulier les quelques concepts transversaux propres àregrouper les multiples informations qui nous proviennent des médias? Et dans le même temps, n'est ce pas encore avoir un regard critique sur le savoir, savoir faire des liens entre les niveaux de savoirs entre le savoir et l'axiologie (les choix de valeurs). Tout ce que nous nommons dans nos travaux: le savoir sur le savoir (je n'irai pas plus loin dans cette direction puisque il s'agit du thème des prochaines Journées).

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2.2 Une autre éducation est à penser

Nous n'avons pas le choix, les changements sont inéluctables. Nous vivons une époque en pleine mutation. Ce contexte semble inhérentàl'histoire et aux contraintes de notre société.Onpeut certes le moduler, sans aucun doute inventer de meilleurs systèmes de régulation sociaux, mais le développement actuel risque de se prolonger inéluctablement, du moins sur le prochain siècle. Les demandes ne sont pas seulement militaro-industrielles (comme on le penseà première vue), la recherche du confort, la volonté de se déplacer plus fréquemment plus aisément, la volonté de communiquer, le développement des pratiques de santé, le besoin de sécurité en tout genre, la protection de l'environnement concourent aujourd'hui à la recherche de nouvelles innovations où sciences et technologies ont une place privilégiée.

Il nous faut donc nous adapter à ses changements, ou les intégrer, suivant les connotations que nous donnons à ces mots. Ou plutôt, il nous faut les"manager" comme diraient des Anglo-Saxons. Et cela, ne se réalisera pas sans le deuil d'un certain nombre d'idées, de savoirs qui nous semblaient solides, éternels, sûrs. En parallèle, il nous faut encore faire émerger de nouvelles catégories, de nouvelles façons de penser, de nouvelles valeurs pour dépasser celles que nous avons héritées des XVIIe et XVIIIe siècles. Et surtout les partager...

Une autre éducation est à penser et à faire existerà très court tenne!. L'école a toute sa place, puisqu'il y a un consensus général pour en faire une structure organisée et même un passage obligé, mais tout ne sera pas résolu uniquement à l'école. Il faut plutôt penser une politique éducative intégrée, faisant une plus grande place au local, et même à... l'entreprise. D'autres structures culturelles (musées, clubs, centres culturels, médiathèques, bibliothèques,..) ont alors un rôle interactifàjouer. De nouveaux modes d'échanges et de débats sont encoreà promouvoir, comme les groupes d'échange de savoirs.

Dans le même mouvement, il nous faut réfléchir, sans nous exciter, sur les potentialités de ce qui pointeà 1'horiwn sous le vocable d'autoroute de l'infonnation. Ce super-réseau télématique intégrera à terme micro-ordinateur, télévision, téléphone, banque de données et réalité virtuelle... Différents dangers sont déjà à craindre: un zapping pennanent qui escamote le temps de la réflexion, avec toutes les perversions sur nos manières de penser -elles émergent déjà avec la télévision- et l'expropriation de la démocratie, là où elle est le plus nécessaire, en matière d'infonnations.

L'éducation, la culture scientifiques et technologiques ne peuvent faire l'économie d'une telle réflexion préalable avant l'implantation d'une technologie qui ne manquera pas, une fois de plus, de modifier profondément nos repères. Sans doute faut-il, d'ores et déjà, envisager de monter nos propres réseaux d'intercommunicabilité?

Apprendre à"lire,à écrire, à compter" a été l'affaire du XIXe siècle, savoir "se repérer, investiguer et réguler la société" peut devenir le challenge du début des années 2000. Encore faut-il se donner les moyens d'y parvenir, ce sera cela le défi de ces journées, et ce ne sera pas facile: certains d'entre , Le problème actuel est que les conditions d'une appropriation ne sont pas encore en place, et en feed-back, de nouveaux décalages entre développement technique et société.

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nous rament à contre-courant depuis trente, vingt ou dix ans... Heureusement, le temps est une composante des changements réussis, et de plus l'école, la médiation redeviennent des centres d'intérêt comme à la fin du XIXe siècle pour la société, à commencer dans les milieux économiques... confiance en soi Imagination communication -ouvertur~ esprit critique curiosité chercher

à

comprendre pragmatique maîtrise de l'information méthode expérimentai~ (analytique/systémique modélisation et simulati)n argumentation mobilisation du savoir

Attitudes

motrices

Maîtrise de

démarches

d'lnvestigatiol'1

Concepts

organisateurs

l;larlllcarlon aes valeurs

Explicitation des démarches

Savoirs sur

de pensée

le savoir

Négociation et prise de décis ons Gestion de sa formation

Accès

à

la citoyenneté

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