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Utilisation de normes et de réputations pour détecter et sanctionner les contradictions - Contribution au contrôle social des interactions dans les systèmes multi-agents ouverts et décentralisés

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Academic year: 2021

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HAL Id: tel-00134755

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00134755

Submitted on 5 Mar 2007

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sanctionner les contradictions - Contribution au contrôle

social des interactions dans les systèmes multi-agents

ouverts et décentralisés

Guillaume Muller

To cite this version:

Guillaume Muller. Utilisation de normes et de réputations pour détecter et sanctionner les

contra-dictions - Contribution au contrôle social des interactions dans les systèmes multi-agents ouverts et

décentralisés. Autre [cs.OH]. Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne, 2006. Français.

�tel-00134755�

(2)

Thèse présentée par

Guillaume Muller

Pour obtenir le grade de Do teur

de l'É ole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Étienne

Spé ialité : Informatique

Utilisation de normes et de réputations pour déte ter et san tionner les ontradi tions



Contribution au ontrle so ial des intera tions dans les systèmes multi-agents ouverts et dé entralisés

Soutenue àSaint-Étienne, le 11dé embre 2006

Membres du jury :

Présidente :Salima Hassas Rapporteurs:

Yves Demazeau Chargé de re her hes, CNRS, Institut IMAG, Grenoble Carles Sierra Professeur, Universitat Autònomade Bar elona

Dire teurs de thèse :

OlivierBoissier Professeur, ÉNS des Mines, Saint-Étienne Laurent Ver outer Maître assistant,ÉNS des Mines, Saint-Étienne

Examinateurs :

Salima Hassas Professeur, Univ. ClaudeBernard, Lyon1 Andreas Herzig Dire teur de re her hes, CNRS, IRIT, Toulouse

(3)

MÉCANIQUEETINGÉNIERIE A.VAUTRINProfesseur-CentreSMS GÉNIEDESPROCÉDÉS G.THOMASProfesseur-CentreSPIN SCIENCESDELATERRE B.GUYMaîtredere her he

SCIENCESETGÉNIEDEL'ENVIRONNEMENT J.BOURGOISProfesseur-CentreSITE MATHÉMATIQUESAPPLIQUÉES É.TOUBOULIngénieur

INFORMATIQUE O.BOISSIERProfesseur-CentreG2I

IMAGE,VISION,SIGNAL JC.PINOLIProfesseur-CentreCIS GÉNIEINDUSTRIEL P.BURLATProfesseur-CentreG2I MICROÉLECTRONIQUE Ph.COLLOTProfesseur-CentreCMP

Enseignants- her heurs et her heurs autorisés à diriger desthèses de do torat (titulaires d'undo toratd'Étatoud'uneHDR)

BATTON-HUBERT Mireille MA S ien es&Géniedel'Environnement SITE BENABEN Patri k PR2 S ien es&GéniedesMatériaux SMS BERNACHE-ASSOLANT Didier PR1 GéniedesPro édés CIS

BIGOT Jean-Pierre MR GéniedesPro édés SPIN

BILAL Essaïd MR S ien esdelaTerre SPIN

BOISSIER Olivier PR2 Informatique G2I

BOUDAREL Marie-Reine MA S ien esdel'inform.& om. DF BOURGOIS Ja ques PR1 S ien es&Géniedel'Environnement SITE BRODHAG Christian MR S ien es&Géniedel'Environnement SITE

BURLAT Patri k PR2 Génieindustriel G2I

COLLOT Philippe PR1 Mi roéle tronique CMP

COURNIL Mi hel PR1 GéniedesPro édés SPIN

DAUZERE-PERES Stéphane PR1 Génieindustriel CMP

DARRIEULAT Mi hel ICM S ien es&GéniedesMatériaux SMS DECHOMETS Roland PR2 S ien es&Géniedel'Environnement SITE DESRAYAUD Christophe MA Mé anique&Ingénierie SMS DELAFOSSE David PR2 S ien es&GéniedesMatériaux SMS

DOLGUI Alexandre PR1 Informatique G2I

DRAPIER Sylvain PR2 Mé anique&Ingénierie CIS

DRIVER Julian DR S ien es&GéniedesMatériaux SMS FOREST Bernard PR1 S ien es&GéniedesMatériaux SMS FORMISYN Pas al PR1 S ien es&Géniedel'Environnement SITE FORTUNIER Roland PR1 S ien es&GéniedesMatériaux CMP FRACZKIEWICZ Anna MR S ien es&GéniedesMatériaux SMS

GARCIA Daniel CR GéniedesPro édés SPIN

GIRARDOT Jean-Ja ques MR Informatique G2I

GOEURIOT Dominique MR S ien es&GéniedesMatériaux SMS GOEURIOT Patri e MR S ien es&GéniedesMatériaux SMS GRAILLOT Didier DR S ien es&Géniedel'Environnement SITE

GROSSEAU Philippe MR GéniedesPro édés SPIN

GRUY Frédéri MR GéniedesPro édés SPIN

GUILHOT Bernard DR GéniedesPro édés CIS

GUY Bernard MR S ien esdelaTerre SPIN

GUYONNET René DR GéniedesPro édés SPIN

HERRI Jean-Mi hel PR2 GéniedesPro édés SPIN

KLÖCKER Helmut CR S ien es&GéniedesMatériaux SMS LAFOREST Valérie CR S ien es&Géniedel'Environnement SITE LECOZE Jean PR1 S ien es&GéniedesMatériaux SMS

LI Jean-Mi hel EC(CCIMP) Mi roéle tronique CMP

LONDICHE Henry MR S ien es&Géniedel'Environnement SITE MOLIMARD Jérme MA S ien es&GéniedesMatériaux SMS MONTHEILLET Frank DR1CNRS S ien es&GéniedesMatériaux SMS

PERIER-CAMBY Laurent MA1 GéniedesPro édés SPIN

PIJOLAT Christophe PR1 GéniedesPro édés SPIN

PIJOLAT Mi hèle PR1 GéniedesPro édés SPIN

PINOLI Jean-Charles PR1 Image,Vision,Signal CIS

STOLARZ Ja ques CR S ien es&GéniedesMatériaux SMS

SZAFNICKI Konrad CR S ien esdelaTerre SITE

THOMAS Gérard PR1 GéniedesPro édés SPIN

TRANMINH Cahn MR GéniedesPro édés SPIN

VALDIVIESO Françoise CR GéniedesPro édés SPIN

VALDIVIESO François MA S ien es&GéniedesMatériaux SMS

VAUTRIN Alain PR1 Mé anique&Ingénierie SMS

VIRICELLE Jean-Paul CR Géniedespro édés SPIN

WOLSKI Krzysztof CR S ien es&GéniedesMatériaux SMS

XIE Xiaolan PR1 Génieindustriel CIS

Glossaire : Centres :

PR1 Professeur1ère atégorie SMS S ien esdesMatériauxetdesStru tures PR2 Professeur2ème atégorie SPIN S ien esdesPro essusIndustrielsetNaturels

MA(MDC) Maîtreassistant SITE S ien esInformationetTe hnologiespourl'Environnement DR1 Dire teurdere her he G2I GénieIndustrieletInformatique

Ing. Ingénieur CMP CentredeMi roéle troniquedeProven e MR(DR2) Maîtredere her he CIS CentreIngénierieetSanté

CR Chargédere her he EC Enseignant- her heur

(4)

Remer iements

Jetiens àremer ier i itout un ensemble de personnes grâ e àqui, dire -tementou indire tement,j'ai pu mener e travailà bien.

Je ommen e par remer ier mon jury de thèse pour avoir pris le temps d'évaluer etde ritiquer e travail de manièreapprofondie et onstru tive.

Jeremer ieparti ulièrementLaurentetOlivierpourm'avoira ompagné etguidédurant es quatreannées. Jeleursuis re onnaissantautantdupoint de vues ientique quepour lesoinapporté àmonintégration danslemilieu de lare her he. Jeremer ieaussitouslespersonnelsde l'équipeSMA(ouqui y ontété atta hés) ave qui j'aipartagé es momentsinoubliables:Philippe, Fran k, Max, Arnaud, Cosmin,Steven, Rahee, Julien, Amandine,Liliane... Ainsi queles membres du servi e info :JF, Niloo,Dom...

Mer iaussiàl'équipeEURISEde l'UniversitéJean Monnetpourm'avoir a ueillietnan éàdiérenteso asions.Enparti ulier:FrançoisJa quenet, Colin de laHiguera, Rémi, Momo, Thierry, Abdallah, Henri-Maxime...

Je remer ie aussi l'ÉSIL et parti ulièrementle  servi e info  : G, Fred et Dimitri pour m'avoir rapidement mis à disposition le matériel m'ayant permis de nalisermes simulations.

Mer iaux her heursduprojetART-testbedpourlesdis ussions passion-nantes quenous avons euesainsi quepour leur travailsur laplate-forme.En parti ulier Karen, Jordi et Tomas qui ont tenu bon depuis le début malgré le travailque ela leur a demandé.

Je remer ie les diérents membres de l'ASEC et de la CJC qui m'ont permisdem'insérerplusadministrativementdanslemilieudelare her he en me permettant d'en omprendreles rouages.

Mer iauxmembresd'ALOLISEpourtouteslespermanen es,install par-ties, dis ussions, débats et soirées passionnantes que nous avons partagés : Greg, Kubi...

Àtitrepersonnel,jeremer ie toutparti ulièrementNata ha,Manu Geof-frey etRodolphede l'EMSE pour m'avoiroert lesnombreux entraînements sportifsquim'ontpermisde medéfouleretde meviderl'espritauxmoments où j'en avais le plus besoin. J'en prote aussi pour remer ier Ra hell pour les dis ussions etsorties quenous avons pu avoir ensemble durant ses (trop

(5)

Je remer ie ensuite les personnes qui m'ont a ueillies à Aide-et-A tion pendantprès d'unanavant quejene m'engagedans ettethèse.Jepense en parti ulierà Nançouille,Sylvoune, Isa.

Je dois énormément à Stéphanie Carrière ar, sans elle, j'aurais proba-blementabandonnélemilieude lare her he avantmêmede l'avoirvraiment abordé. Un grand  mer i  don à Steph', tant pour ça que pour tout le reste!

Je remer ie aussi labandedes4 qui m'ont a ompagnés tout au long des mes études pour les soiréespassionnantes de débats etde résolution de pro-jets.Mer i Joe,Meuonf etRégis, sans oublier Gallan.

Mer iaudiérentsmembresduroyalsamèreetdesInvalides(Raph', Vinz, Deva,Stef,...)pour m'avoirsortiun peu du milieude lare her he et pour avoirtoujours été làquand j'en avais besoin.

Je remer ie mes parents, mes frères, ma s÷ur pour leur aide morale et nan ière. Mer i aussi à tit Tom pour ses jolis sourires que j'ai eu tous les joursà té de moidepuis qu'il est né.

Et enn tous eux que j'oublie par e que je ne les ai pas vu depuis trop longtemps.

(6)

Résumé

LesSystèmesMulti-AgentsOuverts etDé entralisés(SMAOD)sont par-ti ulièrementvulnérablesàl'introdu tiond'agentsmal onçusoumalveillants. Il est don né essaire de ontrler es systèmes. Dans ette thèse, nous pro-posons le modèle L.I.A.R., permettant aux agents eux-mêmes de mettre en pla e un ontrle des intera tions des autres agents, à l'aide d'un modèle de réputation. Ce modèle permet d'abord aux agents de représenter les in-tera tions qu'ils perçoivent grâ e à des engagements so iaux, ainsi que de modéliser les règles que haque agent doit respe ter à l'aide de normes so- iales. En omparantles omportementsqu'ilsontobservésauxnormesdont ilsont onnaissan e,lesagentssont apablesd'évaluerleurspairsetd'estimer les niveaux de réputation qu'ils leur asso ient. Ensuite, les agents peuvent dé iderdessan tionsàappliquerens'appuyantsurlesniveauxderéputation ainsi estimés.Grâ eàl'intégration desdeux phases :évaluationdes ompor-tementset dé ision des san tions à appliquer, le modèle L.I.A.R.permet de mettre en pla e un ontrle so ial des intera tions entièrement automatisé. Diverses expérimentationsont étémenées ave e modèle dansle adred'un réseau pair-à-pair, an de montrer omment les agents ontrlent les inter-a tions de leurs pairs.

Mot- lefs : Système Multi-Agent, Contrle So ial, Conan e, Réputa-tion, Norme So iale,EngagementSo ial.

(7)

Abstra t

Openand De entralizedMulti-AgentSystems(ODMAS)areparti ularly vulnerable to the introdu tionof badly designed or malevolent agents. It is therefore ne essary to ontrol su h systems. In this thesis, we propose the L.I.A.R. model, whi h enables agents to ontrol their peers' intera tions, thanks to a reputation model. Agents equiped with the L.I.A.R. model an rst, represent intera tions they per eive with the help of a so ial ommit-ment model. They an also model the rules that ea h agent should follow thanks to a model of so ialnorms. By omparing observed behaviours with thenormsthey know, agentsareable toevaluatetheirpeers andtoestimate areputationleveltoasso iate toea hof them.Agentsare thenable tomake a de ision about the san tions they wish to apply to their peers, based on theselevelsof reputation.Thanks tothe omplete integrationof both steps: evaluation of the per eived behaviours and de ision of the san tions to ap-ply,the L.I.A.R.model allowsthe agentstoestablishafuly automati so ial ontrol of agents' intera tions. Various experimentations have been ondu -ted with this model in a peer-to-peer ontext in order to show how agents whereable ontroltheir peers' intera tions.

Keywords :Multi-AgentSystem,So ialControl,Trust,Reputation, So- ialNorm, So ialCommitment.

(8)

1 Introdu tion 1 1.1 Motivations . . . 1 1.2 Contexte S ientique . . . 2 1.3 Obje tifs et ontributions . . . 3 1.4 Organisation du manus rit . . . 4 I État de l'art 7 2 Contrle so ial des intera tions 9 2.1 Observation de l'intera tion . . . 9

2.1.1 Motivations . . . 10

2.1.2 Engagement so ialpour l'intera tion . . . 11

2.1.3 Engagement so ialave y le de vie . . . 12

2.1.4 Engagement so ialave y le de vie du ontenu . . . . 14

2.1.5 Engagement so ialave san tions . . . 15

2.2 Normes so iales . . . 17

2.2.1 Normes de bon omportement . . . 18

2.2.2 Formalismes de normes . . . 21

2.3 Déte tion etsan tion des violations . . . 24

2.3.1 Dénition de la violation . . . 25 2.3.2 Déte tion de violation . . . 26 2.3.3 San tions . . . 27 2.4 Synthèse . . . 28 3 Conan e et Réputation 31 3.1 Panorama . . . 32 3.1.1 Conan e . . . 32

(9)

3.1.2 Classes de onan e . . . 33

3.1.3 Conan e interpersonnelle . . . 37

3.2 Réputations d'un agent . . . 38

3.2.1 Pro essus de gestion etd'utilisation des réputations . . 39

3.2.2 Rles des agentsdans la gestiondes réputations . . . . 41

3.2.3 Types de réputation . . . 41

3.2.4 Réputations fondées sur lesIntera tions etrles . . . . 43

3.2.5 Propriétés des réputations fondées sur les intera tions 44 3.3 Synthèse . . . 51

4 Modèles omputationnels de réputation 53 4.1 Cara térisation des modèles . . . 54

4.2 Modèles d'assistan e àl'utilisateur . . . 55

4.2.1 OpenPGP . . . 55

4.3 Modèles ave punition . . . 56

4.3.1 Modèles de réputation sur la toile . . . 56

4.3.2 Sporas etHistos. . . 57

4.4 Modèles ave dé ision. . . 58

4.4.1 Modèle de Abdul-Rahmanet Hailes . . . 58

4.4.2 Modèle de Marsh . . . 59

4.4.3 AFRAS . . . 60

4.5 Modèles ave évaluation . . . 60

4.5.1 Modèle de S hilloet Funk . . . 61

4.5.2 Modèle de Sen etSajja . . . 61

4.6 Modèles ave raisonnement . . . 62

4.6.1 Modèle de Wang et Vassileva . . . 62

4.6.2 Modèle de Melaye etDemazeau . . . 63

4.6.3 Modèle de Sabater iMir et Sierra . . . 64

4.7 Synthèse . . . 65

II Modèle L.I.A.R. 73 5 Modèles d'engagement so ial et de norme 79 5.1 Modèle d'engagement so ial . . . 79

5.1.1 Formulation . . . 80

(10)

5.2 Modèle de normes . . . 88

5.2.1 Normes . . . 89

5.2.2 Politiquesso iales . . . 91

5.2.3 Pro essus d'instan iationdes normes . . . 96

5.2.4 Propriétés . . . 97

5.3 Déte tion de violation des normes . . . 98

5.3.1 Pro essus de déte tion de violation . . . 98

5.3.2 Pro essus de justi ation . . . 100

5.4 Con lusion . . . 103

6 Modèle de réputation pour l'intera tion 105 6.1 Dénitions . . . 105 6.1.1 Rles . . . 106 6.1.2 Types d'information . . . 107 6.1.3 Types de réputation . . . 108 6.2 Propriétés . . . 114 6.2.1 Formulation . . . 114

6.2.2 Graduation etreprésentation omputationnelle . . . . 115

6.3 Pro essus . . . 116 6.3.1 Initialisation . . . 116 6.3.2 Évaluation . . . 117 6.3.3 Punition . . . 117 6.3.4 Raisonnement . . . 126 6.3.5 Dé ision . . . 130 6.3.6 Propagation . . . 131 6.4 Con lusion . . . 131 III Appli ation 135 7 Régulation des ommuni ations 137 7.1 Motivations . . . 137

7.2 S énario . . . 139

7.3 Normes de régulation . . . 139

7.3.1 Contradi tions . . . 140

7.3.2 Normes . . . 141

(11)

7.4.2 Comportementen tantque déte teur de violation . . . 143

7.5 Expérimentations . . . 145

7.5.1 Grilled'expérimentation . . . 145

7.5.2 Paramètres de simulation. . . 146

7.5.3 Comparaison des stratégies . . . 147

7.5.4 Convergen e etpré ision . . . 149 7.5.5 Adaptabilité . . . 154 7.5.6 Dé ision . . . 160 7.6 Con lusions . . . 166 IV Con lusion et Perspe tives 169 8 Con lusions et perspe tives 171 8.1 Problématique et obje tifs . . . 171 8.2 Démar he suivie. . . 172 8.3 Contributions . . . 172 8.4 Limites . . . 173 8.5 Perspe tives . . . 174 V Annexes 183 A Compléments sur l'état de l'art 185 A.1 Propriétés des modèles omputationnels . . . 185

B Compléments sur le modèle L.I.A.R. 189 B.1 Pseudo- ode du pro essus de raisonnement . . . 189

B.2 Pseudo- ode des pro essus de dé ision . . . 192

C Compléments aux expérimentations 195 C.1 Choix des paramètres de simulation . . . 195

C.1.1 Nombre d'agents . . . 195

C.1.2 Nombre de faits . . . 196

C.1.3 Nombre d'intera tions dire tes . . . 197

C.1.4 Nombre d'iterations. . . 198

C.2 Pénalitédes normes . . . 198

C.3 Inuen e des paramètres

τ

X

. . . 200

C.4 Inuen e des paramètres

θ

trust

X bRp

, ... . . 202

(12)
(13)
(14)

1.1 Contrle so ial de l'intera tion. . . 3

1.2 Organisation du manus rit. . . 4

2.1 Cy le de vie d'un engagement so ial. . . 13

2.2 Cy le de vie du ontenu d'un engagementso ial. . . 16

3.1 Pro essus de dé ision de faire onan e etréputations. . . 37

3.2 Ontologie des onnaissan es de réputation. . . 39

3.3 Typologie des réputations. . . 41

3.4 Réputation dire te. . . 44

3.5 Réputation observée. . . 45

3.6 Réputation propagée. . . 46

3.7 Transitivité de la réputation. . . 50

4.1 Ar hite ture générale du modèle L.I.A.R. . . 76

5.1 Cy le de vie d'un engagement so ial. . . 82

5.2 Prise d'un engagementso ialave observation extérieure. . . 87

5.3 Annulation d'un engagement sans observation extérieure. . . 87

5.4 Cy le de vie d'unepolitiqueso iale. . . 93

5.5 Pro essus de déte tion de violation. . . 99

5.6 Pro essus de justi ation. . . 101

6.1 Réputation fondée sur lesIntera tions Dire tes. . . 109

6.2 Réputation fondée sur lesIntera tions Indire tes. . . 110

6.3 Réputation fondée sur lesRe ommandations d'Observations. . 111

6.4 Réputation fondée sur lesRe ommandations d'Évaluations. . 112

6.5 Réputation fondée sur lesRe ommandations de Réputation. . 113

(15)

7.1 Diérentes ar hite tures de réseau. . . 138

7.2 Contradi tions en émission eten transmission. . . 140

7.3 Taux de violationsdéte tées et

DIbRp

selon lastratégie. . . . 148

7.4

DIbRp

en fon tion du nombre d'intera tions dire tes. . . 149

7.5

IIbRp

en fon tion du tauxde mauvaises per eptions. . . 151

7.6

RpRcbRp

1

10

, ltrage etnombre de violateurs (indulgents). . . . 153

7.7

RpRcbRp

1

10

, ltrage etnombre de violateurs (ran uniers). . . . 153

7.8 Inertie de la

DIbRp

. . . 155

7.9 Inertie de la

IIbRp

. . . 155

7.10 Inertie de la

DIbRp

ave fenêtres temporelles. . . 156

7.11 Inertie de la

RpRcbRp

. . . 157

7.12 Inertie de la

RpRcbRp

ave fenêtre temporelle. . . 157

7.13 Fragilité de la

DIbRp

. . . 159

7.14 Fragilité de la

RpRcbRp

. . . 159

7.15 Graphe global des relationsde onan e àl'étape

0

(ran uniers) 160 7.16 Graphe global des relationsde onan e àl'étape

50

(ran uniers) 161 7.17 Graphe global des relationsde onan e àl'étape

100

(ran uniers) 161 7.18 Graphe global des relationsde onan e àl'étape

150

(ran uniers) 162 7.19 Graphe global des relationsde onan e àl'étape

200

(ran uniers) 162 7.20 Graphe global des relationsde onan e àl'étape

0

(indulgents) 163 7.21 Graphe global des relationsde onan e àl'étape

50

(indulgents) 164 7.22 Graphe global des relationsde onan e àl'étape

100

(indulgents) 164 7.23 Graphe global des relationsde onan e àl'étape

150

(indulgents) 165 7.24 Graphe global des relationsde onan e àl'étape

200

(indulgents) 165 C.1 Détermination du nombre d'agents. . . 196

C.2 Détermination du nombre de faits. . . 197

C.3 Détermination du nombre d'intera tions dire tes. . . 198

C.4 Inuen e de la pénalité des normes (indulgents). . . 199

C.5 Inuen e de la pénalité des normes (ran uniers). . . 199

C.6 Inuen e des paramètres

τ

X

(ran uniers). . . 201

C.7 Inuen e des paramètres

θ

trust

X bRp

,

θ

distrust

X bRp

. . . 202

C.8 Inuen e des paramètres

θ

relevan e

X bRp

. . . 203

(16)

2.1 A tions possibles sur un engagementso ial ouson ontenu. . 16

3.1 Liens entre les lasses de onan e. . . 35

4.1 Synthèse des modèles omputationnelsde réputation étudiés. 65

A.1 Cara téristiques des modèles omputationnels. . . 187 A.2 Typesde réputation dans lesmodèles omputationnels. . . 188

(17)
(18)

Introdu tion

Dans e hapitre,nous présentons laproblématique générale de lathèse. Après avoirprésenté lesmotivationsde e travailde re her he et le ontexte s ientique dans lequel il se pla e  les Systèmes Multi-Agents Ouverts et Dé entralisés (SMAOD) , nous en pré isons les obje tifs et ontributions. Enn, nous détaillonsl'organisation du manus rit.

1.1 Motivations

Dans ette thèse, nous nous intéressons aux Systèmes Multi-Agents Ou-verts et Dé entralisés (SMAOD). Ces systèmes sont ouverts ar apables d'a epter, à tout instant, l'entrée, la sortie ou la modi ation des ara té-ristiques des entités quile onstituent. Ilssontdé entralisés, ar iln'existe pas de point entral, ni pour le sto kage des données, ni pour le ontrle du système [BGG04℄.Ainsi,dans unsystème multi-agentouvertetdé entralisé, n'importe quel agent peut entrer, sortir ou semodierà tout instant.

Pour on evoirde telssystèmeset,en parti ulier,pourgarantirque n'im-porte quel agent pourra y entrer, il est né essaire de faire le moins d'hypo-thèses possiblesur l'implémentationinternedes agents.En onséquen e, des agents mal programmés ou programmés ave des intentions malveillantes peuvent s'introduiredans lesystème. Or, de tels agents peuvent rapidement mettre à mal l'ensemble du système, en parti ulier si la gestion des tâ hes olle tives, inhérentes aux systèmes dé entralisés, n'est plus assurée orre -tement.Ilest don né essairede ontrlerle omportementdes agents pré-sents dans le système.

(19)

1.2 Contexte S ientique

Il existe diérentes propositions pour aborder ette problématique : les appro hes sé uritaires, les appro hes organisationnelles et les appro hes so- iales.

La première appro he onsiste à adapter les solutions existantes dans le domaine de la sé urité informatique [SFJ02, BFL96, BFK99℄. Il s'agit d'empê her les agents d'avoir un omportement nuisible en leur imposant desproto olesd'intera tion sé urisés etl'implémentationde ertaines primi-tives. Ces ontraintes imposées sur la façon dont les agents interagissent et sur leur implémentation interne réduisent l'ouverture du système, ainsi que l'autonomie des agents. Par ailleurs, du fait qu'elles ne s'intéressent qu'aux moyens d'é hangerdel'informationetnonàl'informationelle-même,ellesne permettentpas de résoudre ertainsproblèmes, ommelapossibilitéquedes agents mentent. Enn, laphase initialed'é hange de lefs ryptographiques requisepar esméthodeslesrenddi ilesàmettreenpla edanslessystèmes dé entralisés.

La deuxième appro he du ontrle onsiste à dénir formellement les organisations dans lesquelles les agents évoluent, en termes de rles qu'ils peuvent jouer, de hiérar hies entre es rles... Des institutions sont mises en pla e pour ontrler que es organisations sont bien respe tées [BD96 , Fox81, Cor83, PCL87, Han03℄. Ces institutions sont habituellement implé-mentées de manière entralisée etdoiventgénéralementdisposer de pouvoirs parti ulierspourpouvoirsan tionnerlesagents,parexemplepourlesex lure physiquement du système.

La dernière appro he envisagée s'appuie sur des modèles de onan e et deréputation[CF98,Rou00,MC01 ,Sab02,CP02 ,MD05 ℄.Chaqueagent éva-lueles omportementsdes autresagentseten déduitleniveau deréputation qu'illeurasso ie. Ilpeut alors dé ider,en fon tionde e niveau,s'ilsouhaite ontinuer à interagir en onan e ounon ave eux. Cette appro he est par-ti ulièrement adaptée aux SMAOD, ar elle permet de dénir un ontrle so ial des agents, 'est-à-dire un ontrle adaptatif et auto-organisé,mis en pla eparlesagentseux-mêmes[COTZ00℄.Cependant,lamajeure partiedes modèlesderéputationa tuelsné essitentunedé larationaprioridu ompor-tement que omptent avoirles agents oureposent sur une déte tion triviale

(20)

1.3 Obje tifs et ontributions

L'obje tif général de ette thèse est de mettre en pla e un ontrle des intera tions des agents adapté aux SMAOD, oùles agents ne disposent pas né essairementdedé larationsapriori etexpli itesdu omportementqueles autres agents omptent manifester.Nous her hons don à déployer un sys-tème de ontrle so ialdes intera tions desagentss'appuyant surun modèle de réputation. Dénitionso iale del'a eptabilité des intera tions intera tions ontrle so ial (réputations) observations san tions

Fig. 1.1  Contrle so ial de l'intera tion.

La gure 1.1 présente une vision automati ienne du ontrle. Celui- i prend laformed'unebou le de rétroa tion, ara térisantl'apprentissage des réputations. En s'appuyant sur des observations des intera tions et sur des dénitions so ialesde l'a eptabilitédes intera tions,le système de ontrle doit pouvoir, d'une part, ara tériser les intera tions observées et, d'autre part, dé ider des san tions à appliquer en onséquen e.

Mettreen pla eun tel ontrle sedé ompose don en deuxsous-obje tifs majeurs:

 Cara tériser une intera tion.Cettephaserequiertd'êtreenmesure de :

 Modéliserles intera tions,

 Dénir l'a eptabilité des intera tions,

 Estimer l'a eptabilité d'une intera tion observée.

 San tionner une intera tion.Cettephase orrespond àdé ider des san tions àappliquer.

(21)

répu-réviser le niveau de la réputation d'un agent et utilise le niveau de réputa-tion ainsi appré ié pour dé ider des san tions à appliquer. Pour ha un de es sous-obje tifs,nous étudions lesmodèles existants,leurs limites dans un adreouvert etdé entraliséetnousproposonsnalementun anevasgénéral, lemodèle L.I.A.R., intégrant des modèles adaptés aux SMAOD.

1.4 Organisation du manus rit

Ce manus rit est organisé en trois parties. La première partie examine le ontrle so ial, ainsi que les on epts de onan e et de réputation, à la lumière de notre problématique. La deuxième partie présente le modèle de réputationL.I.A.R.,quenousproposonspour le ontrleso ialdesSMAOD. Enn, la troisième partie aborde la mise en ÷uvre pratique et l'évaluation de e modèle. Légende Obje tifs Étatdel'art ModèleL.I.A.R. Contrle So ial Cara tériserles intera tions Modéliserles intera tions Chap.2 Se .2.1 Chap.5 Se .5.1 Dénir l'a eptabilité Chap.2 Se .2.2 Chap.5 Se .5.2 Évaluerles intera tions Chap.2 Se .2.3 Chap.5 Se .5.3 San tionnerles intera tions Chap.3 Chap.4 Chap.6

Fig. 1.2  Organisationdu manus rit.

La gure 1.2 présente l'organisation des deux premières parties de e manus rit en regarddes obje tifs énon és pré édemment.

Le hapitre 2 étudie de manière générale les diérentes omposantes du ontrle so ial.Nous ommençonsparétudierlaphasede ara térisationdes intera tions : dans la se tion 2.1, nous nous intéressons à la modélisation des intera tions des agents puis, dans la se tion 2.2, aux moyens de dénir l'a eptabilité des intera tions; enn, dans la se tion 2.3, nous voyons par

(22)

Nous nous intéressons ensuite à la phase de san tion des intera tions et étudions alors plus parti ulièrement les san tions mises en pla e grâ e aux on epts de onan eetde réputation.Dansle hapitre3, nousétudions es deux notions dans les domaines des s ien es é onomiques, humaines et so- ialeseten tironsunespé i ationpré ise.Dansle hapitre4,nous étudions lesmodèles omputationnelsderéputationetmontronsquelaplupartd'entre euxsontlimitésparlaportéede leurpro essusd'évaluationdesintera tions. Cher hant à ombler ettela une,nousproposons,dansladeuxième par-tie de e manus rit, le modèle L.I.A.R. ( Liar Identi ation for Agent Re-putation ). Le hapitre 5 met l'a ent sur la phase de ara térisation des intera tionsde L.I.A.R.Il dé rit un modèle d'engagementso ialpermettant auxagentsdemodéliserlesintera tionsqu'ilsobservent(se tion5.1),un mo-dèle de normes permettant aux agents de dénir l'a eptabilité d'une inter-a tion (se tion5.2) etun pro essus de déte tiondé entralisée de laviolation (ou durespe t)des normes(se tion5.3)permettantauxagentsd'établirune évaluation des intera tions qu'ils ont observées. Le hapitre 6 s'intéresse à la phase de san tionet présente lemodèle de réputation, lequel permetaux agents de dé iderde ontinuer ounon àinteragir ave les autres agents.

Enn,latroisièmepartie(nonreprésentéesur lagure)dé rituns énario d'é hange d'information dans un réseau pair-à-pairet lesrésultats d'expéri-mentations menéesave lemodèle L.I.A.R. dans e adre.

(23)
(24)
(25)
(26)

Contrle so ial des intera tions

Pour mener à bien un ontrle so ial des intera tions dans un SMAOD, les agents doivent tout d'abord être en mesure de modéliser les intera tions qu'ils observent etde dénirl'a eptabilité de intera tions. Ils peuvent ainsi évaluer si les autres agents se omportent orre tement ou non et peuvent dé ider des san tions àleur appliqueren onséquen e.

L'obje tif de e hapitre est d'étudier les diérents onstituants (en ita-lique dans le paragraphe pré édent) du ontrle so ial dans le adre des systèmes multi-agents ouverts et dé entralisés. Nous étudions les solutions proposées dans lalittérature sous la ontrainte prin ipale de la dé entralisa-tion, 'est-à-dire du partage des données et du ontrle entre les agents du système.

Les se tionssuivantes présentent tout d'abord les modèles d'intera tion, qui permettent une observation, par lesagents, des intera tions. Ensuite, la manière dont l'a eptabilité des intera tions peut être dénie est exposée. Diérents pro essus par lesquels un agent peut évaluer une intera tion sont alors étudiés. Enn, nous abordons les diérents types de san tions par les-quellesun agentpeutinuersurlesautresdefaçonà equ'ilsmodientleurs intera tions pour les rendrea eptables.

2.1 Observation de l'intera tion

Dans ettese tion,nousétudionslalittérature on ernantlamodélisation desintera tions.Ils'agitd'examinerlesmodèlesexistantsdanslaperspe tive de dégager lesmodèlesadaptésàune observation,par lesagentseux-mêmes,

(27)

de es intera tions. Cette étude, nous permet de poser le premier jalon du ontrle so ialen déterminant lesmodèlesadaptés à lamodélisationdu pre-mier type d'entrées né essaires àla phase de déte tion du ontrle so ial.

2.1.1 Motivations

La ommuni ation est l'un des prin ipaux moyens dont disposent les agentspourinteragiret,plusgénéralement,agirsurlemonde[DvL97,Hab84℄. Dans ettese tion,nousétudionsprin ipalementlesintera tionsentreagents ee tuées par le biais de la ommuni ation.

Dans le adre d'entités logi iellestelles que lesagents, la théorie de l'in-formation[SW49℄, qui ne onsidère que des é hanges de bits, n'est plus suf-sante pour dé rire les ommuni ations.La des ription des ommuni ations des agentsdoit être plus ri he; nous nous intéressons don i ià des travaux qui her hent à leur donner un sens (une sémantique). La théorie des a tes de langage [Aus62 , Sea69℄, issue de la re her he en linguistique, perçoit les ommuni ations ommedes a tesetest àlasour edelaplupartdestravaux danslessystèmesmulti-agents[CL95℄.Cesdernierspeuventêtre lassésselon leur appro he : par texte brut, par proto ole, ognitiviste, so iale et argu-mentative.

L'appro hepartextebrutdé ritles ommuni ationsdire tementenlangue naturelle. Elle n'est toutefois pas assez formelle et trop ambiguë pour être employée dire tementpar des agents logi iels[Sin00℄.

Dans l'appro he par proto ole [Smi80, DM90, Cd90℄, le sens d'un a te de langage est essentiellement déni par l'usage qui en est fait dans des proto oles d'intera tion. Cette appro he s'intéresse moins au sens de l'a te qu'àsapositiondansledialogue[Sin91℄.Ellelimitel'ouverturedusystèmeen empê hant un agent qui ne onnaît pas le proto ole d'entrer en intera tion ave les autres. D'autre part, le dynamisme du système est entravé par la faibleexibilité des proto oles.

L'appro he ognitiviste [CL95, Lab96, FIP02℄, quant à elle, donne un sens à un a te de langage en s'appuyant sur les états mentaux des agents. Cetteappro hene permetdon d'aborderquelesenssubje tif[Hab84℄d'une ommuni ation et, par onséquent, s'oppose à la nature publique des om-muni ations [Sin98℄.

Dans l'appro he so iale [Sin91, Sin00℄, haque fois qu'un agent émet un a te de langage, un engagement so ial est réé. Des engagements so iaux

(28)

toutes les dimensions : obje tive, subje tive et pratique [Hab84℄. D'autre part, en tant que formalisme externe aux agents, les engagements so iaux sont parti ulièrementadaptés àl'observation des ommuni ations.

L'appro he argumentative [Dun94, AC98℄ s'appuie généralement sur des engagementsso iauxetunsystèmed'argumentation(ladiale tique[Ham70℄) dans le but de modéliser le dialogue dans son ensemble. Bien que pouvant êtreutiliséepourdonnerunsensaux ommuni ations, etteappro he vabien au-delà de la simplesémantique.

Dansle adrede ettethèse,nousnous on entronssurl'appro heso iale. En eet, du fait du ara tère externe des engagements so iaux, il s'agit de l'appro he la plus adaptée aux systèmes dé entralisés.

Diversesspé i ationsfon tionnellesdesengagementsso iauxontété pro-posées.Danslesse tionssuivantes,nousétudions esdiérentesspé i ations d'un point de vue progressif : nous voyons tout d'abord la proposition ori-ginelle de [Sin91, Sin00℄, qui établit une tradu tion des a tes de langage en engagements so iaux, puis les diérents enri hissements apportés à e mo-dèle.

2.1.2 Engagement so ial pour l'intera tion

En s'appuyant sur la logique temporelle, [Sin00℄ propose le formalisme suivant pour modéliserlesengagementsso iaux :

Dénition 2.1.1 Un engagement so ial est un quadruplet :

SCom(db, cr, wit, cont)



db

est le débiteur, l'agent qui a l'engagement so ial;



cr

est le réditeur, l'agent enversqui l'engagement so ial est pris; 

wit

est le témoinde l'engagement so ial, qui pourra san tionner le

débi-teur si l'engagement n'est pas tenu;



cont

représente le ontenu sur lequel le débiteur est engagé.

[Sin00℄ et [FC02, FC03℄ fournissent des tables de onversion entre des a tes de langage de diérentes lasses [Aus62, Sea69, Ven72℄en des engage-mentsso iaux.Pour laplupartde es lasses,ledébiteurest asso iéà

(29)

l'émet-systèmemulti-agentdans lequell'engagementso ialest pris.L'exemple2.1.1 illustrel'émissiond'una tedelangagedela lassereprésentative(leinform).

Exemple 2.1.1 Lorsqu'un agent

x

informe un agent

y

sur un fait

p

de-vant un groupe de témoins

G

, il s'engage auprès de

y

sur le fait que

p

est vrai, e qui est ara térisé par la réation de l'engagement so ial suivant :

C(x, y, G, p)

.

[Sin00℄montre ommentsonformalismepeutêtreemployépourvérierla sémantiquedes ommuni ationsselonlestroisdimensions[Hab84℄:obje tive (la ommuni ation est vraie), subje tive (la ommuni ation est sin ère) et pratique(la ommuni ationestjustiée).Cependant, eformalismene prend pas en ompte lefait que lesengagements so iaux peuvent évoluer.

2.1.3 Engagement so ial ave y le de vie

Ilest ourantqu'au oursd'undialogue[WK95℄unagentreviennesur ses dires ou ane son dis ours. Les engagements so iaux de et agent doivent évoluer en onséquen e. Il est alors né essaire de garder une tra e de la si-tuation dans laquelle se trouve un engagement so ial à un instant donné. [FC03,BMCD03, PFCd04 ℄proposent des modèlesd'engagement so ial inté-grantlanotiond'état dansleformalisme.L'évolutionde l'engagementso ial estalorsdes riptibleàl'aided'un y ledeviedénissantlestransitions entre es états.

États

Dans [FC03℄, l'état peut prendre ses valeurs parmi:



empty

: l'engagement so ial n'a pas en ore été réé;



unset

: l'engagement so ial vientd'être réé;



pending

: l'engagementso ialest réé mais en attente d'a tivation;



active

:l'engagementso ial est a tif;



cancelled

:l'engagement so iala été annulé;



fulfilled

:l'engagement so iala été rempli;



violated

: l'engagement so ial n'a pas été rempli dans les onditions

imparties.

Seulslestroispremiersétatsnesontpas ommunsàtouslesmodèles pré-sentés i i.Dans[PFCd04℄l'état

empty

n'existepas.Dans[BMCD03 ℄lesétats

(30)

empty

et

pending

n'existent pas. Chez [PFCd04 ℄, l'état

unset

est onfondu ave l'état

pending

.

Transitions

Un engagement so ialévolue aul du temps. Son évolution est des rip-tible à l'aide d'un y le de viedénissant lestransitions entre lesétats.

Légende état initial

état intermédiaire

état nal

a tiond'unedes parties

a tionexterne

empty

fulfilled

unset

pending

active

cancelled

violated

mc()

sc(p.)

sc(c.)

r

7

r

5

r

6

r

3

r

4

sc(c.)

r

1

r

2

sc(c.)

ac(c)

Fig.2.1  Cy le de vie d'un engagement so ial.

[FC03℄ propose le y le de vie dé rit par le diagramme d'états de la -gure 2.1.Deuxtypesd'a tionspeuventdé len her le hangementd'étatd'un engagementso ial:unea tiond'unedes partiesengagéesdansledialogueou bien l'a tion du temps. Les traits pleins représentent des a tions ee tuées sur l'engagementso ialsuiteà unea tionde l'unedes partiesengagées dans le dialogue. Les traits en pointillés représentent une a tion externe et sont liés àdes règles de transitionnotées

r

i

.

Pour reéter les évolutions dues aux a tions menées par les parties du dialogue, les engagements so iaux peuvent être modiés à l'aide de trois fon tions. Lafon tion

ac(c)

(add ondition )ajoutela ondition

c

à l'a -tivation de l'engagement so ial. La fon tion

mc()

( make ommitment )

(31)

permet de réer l'engagement so ial. Enn, la fon tion

sc(. . . )

( set om-mitment ) permet de hanger l'état d'un engagement so ial.

sc(p.)

passe l'engagementso ialenétat

pending

,

sc(c.)

passel'engagementso ialenétat

cancelled

.Cette dernière fon tionest laplus utiliséepour gérerle y le de

vied'un engagementso ial.

Sile ontenudel'engagementdevientvrai,alorsl'engagementso ialpasse en état

fulfilled

(règles

r

1

,

r

5

et

r

6

). Au ontraire, s'ildevient faux, mais que la ondition d'a tivation est vériée, alors l'engagement so ial est violé (état

violated

, règle

r

2

). Un engagement so ial dans l'état

pending

peut soit devenir a tif (état

active

) si sa ondition d'a tivation devient vraie (règle

r

3

),soit être annulé (état

cancelled

) si sa ondition d'a tivation de-vient fausse (règle

r

4

). Finalement, la règle

r

7

stipule qu'à l'expirationd'un ertain délai, un engagement dans l'état

unset

devient

cancelled

s'il n'a pas été misen attente d'a tivation (

pending

) ourempli (

fulfilled

).

Dans[BMCD03 ,PFCd04 ℄,les y lesde viedièrentpeude eluiprésenté i i et prin ipalement du fait des états inexistants. Dans [PFCd04 ℄ l'engage-ment so ialest dire tement réé en état

pending

; avant iln'existe tout sim-plement pas. Dans [BMCD03 ℄ l'engagement so ial est dire tement réé en

état

active

quand la ondition d'a tivation est vériée.

Grâ e àl'introdu tionde lanotiond'état,il est possiblede gérer l'évolu-tion d'un engagement so ial. Cependant, et état ne permet pas, à lui seul, de prendre en omptetoute la dynamiqued'un dialogue.

2.1.4 Engagement so ial ave y le de vie du ontenu

Au ours d'un dialogue, un agent pourrait être amené à s'engager à un instantsurunfaitquinepourraêtrevériéquedanslefutur.Parexemple,un agentpeut s'engagermaintenant sur lefaitqu'ilpleuvrademain.Un engage-ment so ialetson ontenu sontdon des élémentstemporellementdistin ts. En onséquen e,[BMCD03 ℄ propose de modéliserl'engagementso ialetson ontenu omme des entités distin tes, pouvantêtre dans des états diérents etavoir des y les de viepropres.

Endiéren iantainsile y lede viedu ontenude l'engagementso ialde eluide l'engagementso iallui-même,des agents peuvent argumenter sur le ontenu d'un engagement, i.e. faire avan er l'engagement dans son y le de vie,sans pour autantfaireévoluer le ontenuet, ré iproquement, modierle ontenu d'unengagement so ialsans for émentmodier l'engagementso ial

(32)

[BMCD03 ℄ propose un modèle d'engagement so ial qui tient ompte de ette distin tion engagement / ontenu. Le ontenu est alors asso ié à un état etàun temps de validité,tous deux diérents de eluide l'engagement. L'exemple 2.1.2 illustre leformalisme employé.

Exemple 2.1.2 Un engagement so ial de ontenu

cont

est noté omme suit :

SCom(id

n

, db, cr, S

SCom

, t

SCom

, cont, S

cont

, t

cont

)

id

n

est un identiant unique pour l'engagement so ial,

db

et

cr

sont, respe tivement, le débiteur et le réditeur.

S

SCom

est l'état de l'engagement so ial,

t

SCom

est le temps de validité asso ié à l'engagement so ial.

cont

est le ontenu de l'engagement so ial,

S

cont

est l'état du ontenu et, enn,

t

cont

est le temps de validité du ontenu.

La gure 2.2 présente, la re onstitutiondu y le de vie du ontenu d'un engagement àpartir des des riptions données dans [BMCD03 ℄.

Le ontenu de l'engagement so ial est initialement soumis (submitted) parledébiteur(

db

danslagure).Ilpeutensuiteêtredire tementa eptéou refusé (a ept ourefuse) parle réditeur (

cr

danslagure) etarrivealors dans l'un des états terminaux a epted ou refused. Une argumentation peut aussi avoir lieu : le ontenu peut être alternativement remis en ause parle réditeuretdéfenduparledébiteur(a tionsquestionetdefend,états questioned etjustified). Finalement,ledébiteur peutmodierle ontenu de son engagement (a tion hange, état hanged). Ces modi ations sur le ontenu de l'engagement so ial ont lieu suite à des a tions ommuni atives menées par lespartiesengagées dans ledialogue.Ces a tions sontdon liées à la génération de nouveaux engagements so iaux, ertains générés par le débiteur, d'autres par le réditeur. Latable 2.1 dé ritl'ensemble desa tions possiblesen fon tion de l'a teur (débiteur ou réditeur) etde la ible (enga-gementso ialouson ontenu).

2.1.5 Engagement so ial ave san tions

An de s'assurer que les agents respe tent leurs engagements so iaux, [PFCd04 ℄proposedepunirlesagentsquinerespe tentpasleursengagements etdefavoriser euxquilesrespe tent.Pour efaire,lesauteursproposentun

(33)

Légende état initial état intermédiaire état nal transitionargumentative submitted

a epted questioned refused

justied hanged

db

/ reate

cr

/a ept

cr

/refuse

cr

/question

db

/defend

db

/ hange

db

/defend

db

/ hange

cr

/a ept

cr

/refuse

cr

/question

cr

/a ept

cr

/refuse

cr

/question

Fig. 2.2  Cy le de vie du ontenu d'un engagement so ial.

débiteur réditeur

Engagement reate,withdraw,  so ial violate, fulll.

Contenu hange, defend. refuse, a ept question.

Tab. 2.1 A tions possibles sur un engagement so ialouson ontenu.

en ourues par les diérentes parties en fon tion de l'état de l'engagement so ial.

(34)

nissent ertaines transitions du y le de vie de l'engagement so ial et en dénissent de nouvelles. Les transitions redénies sont lessuivantes :

 Aumomentdela réationd'unengagementso ial,lessan tionsdoivent être dénies. Ellepeuventl'être soitstatiquement,soitpar après négo- iation entre les parties.

 L'annulation d'un engagement so ial orrespond au rejet d'un enga-gement a tifpré édemment a epté. Il est don possible que ertaines san tions soient appliquées à ette o asion. En général, la dé ision d'appliquer ounonlessan tionsestprisepar l'agentquin'a pasannulé l'engagementso ial.

Les transitions nouvellement déniessont lessuivantes :

 L'élimination d'un engagement so ial violé a lieu quand les agents impliqués (i) s'a ordent pour re onnaître que l'engagement so ial est violé,(ii)appliquentlessan tionset(iii)éliminentl'engagementso ial. Sur la gure 2.1, page 13, e i se traduit par l'ajout d'une transition de l'état

violated

à l'état

cancelled

.

 De la même manière, l'élimination d'un engagement so ial rempli a lieu quand lesagents impliqués (i) s'a ordent pour re onnaître que l'engagementso ialest rempli, (ii) appliquent lessan tions et(iii) éli-minentl'engagementso ial. Sur lagure 2.1, page 13, e i orrespond à l'ajout d'une transitionde l'état

fulfilled

à l'état

cancelled

. Dans ettese tion,nousavonsétudiélalittératurepermettantauxagents demodéliserlesintera tionsqu'ilsperçoivent.Nousavonsétudiéslesmodèles d'engagement so ial d'un point de vue progressif, depuis la proposition ori-ginelle la plus simple, jusqu'aux modèles a tuels lesplus ri hes, intégrant le y le de vie du ontenu etdes san tions.

2.2 Normes so iales

Dans ette se tion, nous étudions, dans le adre des systèmes multi-agents ouverts et dé entralisés, la littérature on ernant la dénition de l'a eptabilité d'intera tions. Il s'agit d'examiner lesmodèles existants pour représenter lesintera tions a eptables ounon, dans laperspe tive de déga-ger lesmodèles adaptés àune utilisationpar lesagentseux-mêmes. Àl'issue de ette étude, nous aurons étudié l'ensemble des entrées né essaires à la phase de déte tion du pro essus de ontrle de lagure 1.1, page 3.

(35)

vaux sur les normes menés dans le domaine des systèmes multi-agents, des s ien esjuridiquesetdess ien es so iales.Cettese tionestorganisée omme suit :dans un premiertemps,nous dressons un bref panoramades diérents types de normes an de adrer notre travail.Ensuite, nous nous intéressons auxmodèles omputationnelsquipermettentauxagentsde raisonnersurdes normes.

2.2.1 Normes de bon omportement

Lesnormespermettentdedénirles omportementsa eptablespour un agent. Cependant, le terme de  norme  est employé dans de très nom-breux domaines : philosophie, psy hologie, so iologie, s ien es de l'informa-tion, s ien es é onomiques, s ien es juridiques... ave des dénitions sensi-blementdiérentes. Parexemple,en philosophieunenormeestune référen e pour jugerquelque hose [Col01,Dig02,VS03℄. Enpsy hologie,ils'agitd'un modèle [GDT04℄. En so iologie, une norme est un omportement standard partagé par les membres d'un groupe so ial [Bri06, Dig02, VS03℄. En é o-nomie, 'est un modèle qui doit exister ou être suivi ou une moyenne de e qui existe a tuellement dans un ertain ontexte [Dig02, VS03℄. En s ien e de l'information, il s'agit généralement d'un ensemble de règles fon tion-nelles relatives à des produits, des a tivités ou des résultats, établies par des spé ialistes et onsignées dans un do ument produit par un organisme re onnu[GDT04 ℄.

[LLd02℄ distingue les normes individuelles et les normes so iales. Les normes individuelles, parmi lesquelles se trouvent les buts qu'un agent se xe [Tuo95℄, sont privées à l'agent. Elles permettent don pas de dénir l'a eptabilité des omportements d'un agent d'un point de vue externe à elui- i.Nousnous intéressons don i iaux normes so iales.

De manière générale, lesnormes so iales apparaissent dans lalittérature omme des on epts légaux. En utilisant le prin ipe de la séparation des pouvoirs[Fra℄, ilnous est possible de dénir lagrilled'analyse suivante :

 quelles sontles partiesimpliquées;

 qui exer e le pouvoir législatif : qui rée la norme, quelle en est la sour e;

 quiexer e lepouvoirjudi iaire :qui dé idequ'une norme aété violée;  quiexer e le pouvoir exé utif : qui san tionne lesviolations;

(36)

type de san tion appliqué peut dépendre de l'entité qui l'applique. Cepen-dant, ilspermettentde stru turer un peu plus lesfondementsdes typologies lassiques de normesexistant dans lalittérature.

Il existe deux types de normes so iales [von93 ℄. [DMSC00 ℄ nomme les premières obligationset les se ondes normes so iales. Dans [LLd02℄ les pre-mièressontnomméesobligationsetlesse ondes odesso iaux.Enn,[Tuo95, TBT95 ℄ les nomme r-normes et s-normes. C'est ette dernière terminologie que nous employons i i.

R-normes

Les r-normes sont dénies omme étant des règles, pouvant prendre la formedeloisoude hartes(don expli ites)auxquelles desindividusdoivent se onformer[TBT95 , von93,DMSC00 ℄. Lesr-normes sont proposées par un grouped'agents.Ellessont entérinées parune autoritéquise hargeaussi de lesfairerespe ter [TBT95 ,von93℄.Le on eptde r-normerepose don forte-mentsur l'a eptation delanorme(ou, plusgénéralement,de l'autorité)par le grouped'agents soumis à ette règle. Lesr-normes ne peuvent être modi-ées quesi l'autoritéle dé ide.Ces règles entraînent toujours des san tions, lesr-san tions.Cessan tionssontexpli iteset onnuesàl'avan e[DMSC00 ℄. L'exemple 2.2.1 illustre un as de r-normeissu de odes de l'étatfrançais.

Exemple 2.2.1 L'arti le L.413-1 du ode de la route français ( omplété par le ode pénal, arti le 132-11) san tionne un ex ès de vitesse supérieur ou égal à 50 km/h (en as de ré idive dans les trois ans) d'une amende maximum de

3750 e

, d'unesuspension depermis de troisans, d'unretrait desixpointsetjusqu'àtroismoisdeprison,a ompagnéd'uneinterdi tion de onduire ertains véhi ules terrestres à moteur, pour une durée de inq ans au plus.

En on lusion, il est possible de ara tériser les r-normes en fon tion de la grille d'analyse dénie en début de se tion omme suit : les r-normes lient un agentindividuel àune autorité.Ellessont proposées par des agents, mais é rites et publiées par une autorité. Cette autorité est d'ailleurs aussi en harge d'en déte ter et d'en san tionner les violations selon les barèmes

(37)

S-normes

Less-normesdénissentdesrèglesdebon omportement[DMSC00 ℄.Elles émergentde omportementsindividuels dans la so iété [von93℄. Elles repré-sentent un omportement global de la so iété [TBT95 ℄. Ce sont des sortes de standards de fait. Elles sont automatiquement modiées en fon tion des hangements de omportements des individus. Elles sont fondées sur des royan es ou des a eptations mutuelles. Elles ne sont pas obligatoirement disponiblessousformeé riteetpeuventêtrededeuxtypes: ellesappliquées àtoutela ommunautéet ellesappliquéesuniquementàun groupe d'indivi-dus en fon tion du rle qu'iljoue ausein de laso iété [TBT95 ℄. N'étant pas é rites,ellesdoiventêtreenseignées auxnouveaux arrivantsdansun groupe. Finalement,ellesne sontpasfor émentsan tionnées. Sielleslesont,alorsles s-san tions ne sont pas onnues a priori et, par onséquent, sont impli ites. L'exemple2.2.2 illustre un as de s-normedans la so iété française.

Exemple 2.2.2 Unebonneédu ationveut que,quand quelqu'unsort d'un magasin,il tienne la porte àtoute personne quile suit. Cela onstitue une norme so iale qui n'est pas punie expli itement en as de violation. Une personneà quila porte n'apasététenue peut sesentirlésée etsan tionner la personne qui n'a pas tenu la porte par le moyen qu'elle veut (par une baisse d'estime, de réputation, et .) et ave l'ampleur qu'elle souhaite.

En on lusion,ilest possiblede ara tériserless-normesenfon tiondela grilled'analysedénieen débutdese tion ommesuit:less-normeslientun agent à son groupe so ial. Elles sont dénies par les membres du groupe et sont transmises par elui- i aux nouveaux venus. Tout agent est sus eptible d'en déte ter la violation et de punir l'un des membres du groupe omme il l'entend.

Comparaison des r-normes et s-normes

Pour [DMSC00 ℄, les r-normes agissent en restreignant l'autonomie des agents etless-normes en rendantla oordinationplus e a e. Pour sapart, [von93℄ distingue les r-normes et les s-normes par le fait qu'il s'agit pour l'une d'un ordre normatif imposé et pour l'autre d'une émergen e due aux omportements d'une atégorie d'individus. Selon la grille dénie en début

(38)

ritères liés aux san tions : sur l'entité en harge d'appliquer des san tions et sur letypede san tionmisen pla e (toujoursappliquéesounon, onnues a priori ou non).En général,dans lesr-normes, une autoritéa été autorisée aupréalable àsan tionnerlesagents.Dansle as dess-normes, 'est généra-lement l'agent vi time de la violation qui dé ide si et omment san tionner le violateur.

Transitions et in onsistan es

Soulignonsnalementquelesfrontièresentrelesdiérentstypesdenormes sontassezoues:ilestpossibleque ertainesnormes hangentdetype[TBT95 ℄: par exemple, une s-norme peut devenir une r-norme si elle est expli itée et san tionnéeparuneautorité.Ilestaussipossiblequedesnormessoient in on-sistantes. [TBT95℄ dénitune hiérar hisationdes diérentstypesde normes qui peut servir pour régler les onitsentre elles- i.

2.2.2 Formalismes de normes

Dans ette se tion, nous étudions les formalismes existants pour repré-senter les normes so iales. Il s'agit d'étudier les formalismes proposés dans la littérature qui permettent de modéliser une norme so iale, de manière à pouvoirraisonner dessus, en parti ulierpour en déte ter lesviolations.

Ilexistedeuxmanièresd'implémenterlesnormesdanslessystèmes multi-agents [JS93℄ : par enrégimentation ou non. Dans le premier as, la norme est vue omme la spé i ation d'un bon omportement qui doit être res-pe té par lesagents et est don odée en dur dans les agents [ST95, MT95, BGM98,Bom99℄.Ceux- isontalorsenrégimentésetiln'estpasné essairede prévoir ommentlessan tionner,puisqu'ils ne peuventpas violerlesnormes so iales[BvdT05 ,vRW05 ℄.Dans e as,leformalismeutilisépourreprésenter les normesso iales est généralement lalogique déontique.

Il est aussi possible de onsidérer les normes so iales omme des indi a-tions de omportementsàsuivre[CDJT00 ,BL00,DMSC00 , VSD03,LLd04℄. Lesagentsdoiventalorsdisposerd'unformalismeplussoupleleurpermettant de dé ider (i) d'a epter (adopter) les normes so iales, 'est-à-dire prendre onnaissan e de leur existen e et (ii)de dé ider de les respe ter, 'est-à-dire d'agir sans les violer [LLd02℄. Les agents sont ainsi apables de diérents degrés d'autonomie,raisonnant a priori sur les onséquen es éventuelles de

(39)

moyens de ontrle (déte tion et san tion des violations). Les formalismes utilisésdans e as sont plutt de typedes riptif.

Logiques déontiques

La logique déontique est parti ulièrement étudiée dans les s ien es juri-diques[Val95℄.Lebut deladénitiond'unetellelogiqueest dedisposerd'un formalismepermettantde dé rirelesloisetlesfaitsdemanièrenon ambiguë ainsiquededisposerd'unmoteurd'inféren e. Grâ eà e moteurd'inféren e, ilest possible de raisonner sur lerespe t et /ou la ohéren e des lois.

La logique déontique dénit des opérateurs d'obligation (

O

),de permis-sion(

P

)etd'interdi tion(

F

)[von51℄.L'exemple2.2.3illustrel'utilisationde lalogique déontiquepour dénirune obligation.

Exemple 2.2.3 Si

α

,estunfait,alorsilestpossiblededénirl'obligation que e fait soit vérié par :

.

Lesdiérentsopérateursde lalogiquedéontiquepeuventgénéralementse dénir les uns par rapport aux autres. Par exemple, les opérateurs

F

et

P

peuvent sedéniren fon tion de

O

de lafaçon suivante:

F α ≡ O¬α

, e qui signie que l'interdi tion de

α

est équivalente à l'obligationde sa négation. De même,

P α ≡ ¬O¬α

, exprime que

α

est permis s'il n'est pas interdit.

Néanmoins, les systèmes juridiques a tuels sont très omplexes et dé-nissentparfois desrègles in onsistantes. Dansdetelles situations,un moteur d'inféren e utilisant la logique déontique standard [von51, von68, von81℄ se trouveraitbloqué. D'autre part,lalogiquedéontiquestandard elle-même,de part l'axiomatisation de ses opérateurs, ontient quelques paradoxes. L'ex-emple2.2.4 illustre l'un des douze paradoxes identiés dans [MDW94 ℄.

Exemple 2.2.4 Le  paradoxe du pénitent  est lié à l'axiomatisation de l'opérateur

F

. En eet, elle- i autorise l'é riture :

F (ϕ) → F (ϕ ∧ ψ)

. Si l'on onsidèreque

ϕ

représentelefaitde tuerquelqu'un et que

ψ

est lefait d'aller en prison,alors le faitd'interdire detuer quelqu'un implique lefait d'interdire à la fois de tuer quelqu'un et d'aller en prison!

Du fait de la présen e de tels paradoxes, de nouvelles axiomatisations des opérateurs ont été proposées, parti ulièrement ave les logiques

(40)

déon-Cependant, lesdiérentes propositionsde logiquesdéontiques annulables ne résolvent que quelques paradoxes à lafois et restent indé idables.

Formalismes des riptifs

Partant de l'observation que lesappro hes utilisant la logique déontique ne sont, de toutes les façons, que dé laratives [AGVSD05, VS03℄ (elles ex-priment e qui est a eptable) et n'ont pas de sémantique opérationnelle (elles ne disentpas ommentatteindrel'a eptable),des appro hesplus des- riptives ontété proposées.

Ainsi, [VSDD05 , GCNRA05, KN05, dSdL05℄ proposent des formalismes des riptifs aupouvoirexpressif assez pro he de elui des logiquesdéontiques les plus ri hes. Ceux- i intègrent la plupartdes élémentssuivants :

 un type, parmi : obligation,permissionouinterdi tion;  des san tions, prin ipalementen as de violation;

 un objet : e sur quoi porte la norme, parfois a ompagné de ondi-tions;

 un sujet : l'agent soumisà la normeso iale;

 une ondition simpled'a tivationde lanorme (ex.: délai).

Du fait de leur ara tère des riptif, es appro hes permettent ependant unereprésentationdesnormesso ialesen oreplusri he.Ainsi,[LLd04,LL04, Sal02℄ étendent laliste d'éléments pré édente ave :

 laprise en omptede onditionsplus nesàlafoispourl'a tivationde la normeet sur son objet;

 la possibilitéd'avoir omme sujetun rle ouun ensemble d'agents;  la notion de béné iaire : un agent envers qui le sujet est engagé à

respe ter lanorme so iale;  un identiant[Sal02℄.

Finalement,[Str02,GBKD05℄ajoutenten ored'autreséléments, aboutis-santainsiàdesformalismepro hesde lades riptiondesnormestellesqu'elle est fournie en se tion 2.2.1 :

 la prise en omptede l'autoritéen hargede faire appliquerla norme so iale. Ce hamp rempla e le simple béné iaire. L'autorité est alors dé ritedefaçongénérique.Toutagentreprésentant etteautoritéétant un mesurede san tionnerun agent qui violela normeso iale;

(41)

 une priorité, servant en as de onit entre les normes pour dé i-der quelles sont lesnormes so iales qu'il est plus important de respe -ter [GBKD05℄.

Politiques So iales

[VFC05℄ et [Sin99℄proposent de dé rire les normespar des engagements so iaux. Les diérents onstituants des engagements so iaux sont présents dans le modèle : le débiteur est i il'agent soumis à lanorme so iale, le ré-diteur est l'agent hargé de la faire respe ter et le ontenu est elui de la norme.La norme peut être dans diérents états (

inactive

,

active

...). Le ontenu peut faireréféren e à des engagements so iaux représentant des in-tera tions. De e fait, les engagements so iaux instan iant des normes sont d'un niveau d'abstra tion supérieur à eux qui représentent lesintera tions. [Sin99℄ lesdiéren ieen lesnommantpolitiquesso iales .Dans[VFC05℄, lesagents évoluent dans une institution sujette à diérents événements (a -tion du temps, hangement de l'un de ses onstituants, a tion d'un agent). Ces événements dé len hent lesnormes, e qui génèreles politiquesso iales. Ces formalismesne sont quedes riptifs etlesagentssont autonomes.De efait,mêmesilesagentssontenpossession delades riptiondes normesen vigueurdanslesystème,riennelesobligeàlesrespe ter.Ilestdon né essaire de mettre en pla e des stru tures de ontrle qui gèrent, en parti ulier, la déte tion etla san tiondes violations de es normes.

2.3 Déte tion et san tion des violations

Dans ette se tion,nousnous intéressons auxstru tures de ontrle qu'il est possible de mettre en pla e pour faire en sorte que les normes soient respe tées par les agents.

Dans la littérature, il existe deux formes d'un tel ontrle : une forme interneetune formeexterne.Laformeinterne orrespondà la apa ité d'un agent à identier par lui-mêmele omportement orre t à avoir en fon tion denormesso ialesdéniesdemanièreexterne.Dans e as,le ontrlerepose surles apa ités ognitivesdesagentspour omprendreetévaluerleurpropre omportement normatif [Dig99, LLd02, CDJT00 , BL00, KN05, CB05℄. La formeexternes'appliquequandunestru tureinstitutionnelles'estvue

(42)

onfé-uen er, de façon à lui faire adopter un omportement orrespondant à la norme.Le omportementdel'agentestalorsinterprétéetévaluépard'autres entités (autorité, groupe so ial...) en fon tion de normes so iales gouver-nantlesystème oulegroupeauquelappartientl'agent[PANS98,GCNRA05, GBKD05℄. Dans le adre de ette thèse, nous nous intéressons à nue ap-pro hediérentede l'instaurationd'institutions entralisées.Nous her hons à mettre en pla e un ontrle lui aussi externe, mais appliqué par le groupe so ial.

Ce ontrle ne peut s'exer er qu'à travers la déte tion de la violation ou du respe t des normeset de lasan tion positive ounégative orrespondante (gure 1.1, page 3).Dans ette se tion, nous présentons d'abord une déni-tion formelledelaviolation.Nousmontronsensuitelesdiérentes appro hes qui sont proposées dans la littérature pour mettre en pla e la déte tion de violations dans des systèmes informatiques. Enn, nous on luons sur les diérentes manières de san tionner les omportementsdes agents.

2.3.1 Dénition de la violation

En s'appuyant sur la dénition de la fraude de [Sim95℄, [FTL98℄ dénit formellement la violation d'une obligation à l'aide de la logique déontique standard [von51, Che80℄ et de la logique de l'a tion [Elg93, SCJ97℄. L'opé-rateur

O

de lalogique déontiquestandard est utilisé onjointementaux opé-rateurs

E

et

H

de la logique de l'a tion. Ceux- i sont dénis de la façon suivante:

E

i

A

signiel'agent

i

aamenél'étatdu monde

A

et

H

i

A

signi-e  l'agent

i

a essayé d'amener l'état du monde

A

, mais sans ontrainte surlesu èsdel'opération.Notonsque

E

i

A → H

i

A

, 'est-à-direqu'unagent qui a réussi à amener l'état du monde

A

a for ément essayé d'amener l'état du monde

A

, la ré iproque n'étantpas vraie.

Laviolation d'une obligation,est alors dénie par la dénition 2.3.1 sui-vante:

Dénition 2.3.1 La violation se dénit de manière générique omme la non réalisation de e qui est obligatoire :

Oϕ ∧ ¬ϕ

En remplaçant le fait

ϕ

dans la dénition 2.3.1 par les expressions re-présentant des a tions (

E

i

A

et

H

i

A

), [FTL98℄ obtient trois formules valides

(43)

représentant la violationd'une obligationde mener une a tion :

OE

i

A ∧ ¬E

i

A

(2.1)

OE

i

A ∧ ¬H

i

A

(2.2)

OE

i

A ∧ H

i

A ∧ ¬E

i

A

(2.3)

La formule 2.1 exprime le fait que l'agent

i

avait l'obligation d'amener l'étatdu monde

A

mais qu'ilne l'apas fait.Laformule2.2 représentele fait que l'agent

i

avait l'obligation d'amener l'état du monde

A

, mais qu'il n'a mêmepasessayéde lefaire.Finalement,laformule2.3 signiequel'agent

i

, qui avait l'obligation d'amener l'état du monde

A

a essayé de le faire, mais n'apas réussi. Cetteformule exprimedon uneviolationfaible: dans e as, l'agent amontré de labonnevolonté, mais s'est avéré in ompétent.

2.3.2 Déte tion de violation

Dans ette se tion,nous étudions les systèmes de déte tion de violation. C'estàdiredes systèmes apables de omparerles omportementstels qu'ils ontété ee tués parles agents(représentés, par exemple,grâ e àun modèle desintera tionsdesagents)aux omportementstelsqu'ilsdevraientêtre(par exemple,dé rits par des normes).

Violationde transa tions téléphoniques ou ban aires

Lesappro heslesplus ourantesdansledomainedeladéte tionde viola-tions onsistentàdéte terdesfraudesban airesoutéléphoniques[AHTW97 , Jen97, CLPS02℄.Des omportements réels de lientssont étiquetés en fon -tion de leur a eptabilité.Ces omportements étiquetés sont alors fournis à un algorithme quiles apprend et lessto ke sous une forme donnée : base de règles, réseaux neuronaux, et . Le système onsiste ensuite à omparer es omportements de référen e aux omportements ourants des utilisateurs, ontenus dans une base de données de transa tions.

Violationde proto ole

[LS04℄proposent dedéte ter des violationsdansun proto ole de ommu-ni ation entre agents. Pour e faire, les auteurs proposent de dénir l'état global du système à un instant

t

à partir d'une ombinaison des états des

(44)

agentsetdel'environnementà etinstant.Cesétatsglobaux,représentés par des automates d'états nis, sont ensuite interprétés sous forme de formules de la logique propositionnelle. Le proto ole, quant à lui,est représenté sous formede formulesdéontiques.Il est alorspossiblede déterminersilesagents violent les règles de transition d'état dénies par le proto ole. En étudiant plus en détails les violations, il est même possible de dénir des proto oles de ré upération.

Analyse ritique

Siles dénitions formellesde la violation de [FTL98℄ ont l'avantage d'en donner une dénition non ambiguë, elles restent ependant limitées. D'une part, la dimension temporelle n'est pas prise en ompte dans es travaux, d'autre part, la logique déontique étant indé idable, il n'est pas possible de garantirque, siunagentutilisaituntelformalisme,ilpourraitdéte tertoute violation en un temps ni.

Les violations déte tées dans les systèmes ban aires ou téléphoniques et danslesproto olesnesontpasadaptéesauxsystèmesouvertsetdé entralisés puisque la déte tion est menée de façon entralisée et hors-ligne.

2.3.3 San tions

Selon[PFCd04℄les diérents types de san tionquel'on peut appliquerà un agent peuvent être atégorisées selon trois axes :

 Ladire tion: lasan tionpeut-êtrepositive,pouren ouragerun om-portement désiré ounégative pour dé ouragerdes omportements vio-lant lesnormes du système.

 Le type : la san tion peut être automatique, 'est le as par exemple de l'automobilistequi onduitàl'envers sur l'autorouteet qui va faire un séjour àl'hpital suite à son omportement. Les san tions non au-tomatiques peuvent être de trois types :

 matérielles, par exempleun a te de violen e envers le violateur,une a tion de réparation ou une ompensation nan ière demandée au violateur...

 so iales, par exemple une baisse ou une hausse de réputation, de onan e oude rédibilité du violateur.

(45)

L'horizontemporel des san tions permetde savoir siune san tion per-dureau oursdu tempsoubienest instantanée.Parexemple,les san -tions en terme de réputation peuvent perdurer plus longtemps qu'une ompensationnan ière pon tuelle.

 Lestyle:dansle adredessystèmesmulti-agents,lessan tionspeuvent êtreexpli ites, 'est-à-diredis utéesparlespartiesimpliquéesdans l'en-gagementso ialet onnuespubliquementoubienimpli ites, 'est-à-dire dé idées unilatéralement. De plus, les san tions peuvent être dé idées a priori, 'est-à-dire être onnues àl'avan epar les parties oua poste-riori, 'est-à-dire onnues seulement aumomentdeleur appli ation, e qui ne permet pas à l'agent san tionné de raisonner à l'avan e sur les pénalitésqu'il en oure en as de violation.

Il existe don une grande variétés de san tions, qui ne sont pas toutes appli ables dans lesmêmes situations.

2.4 Synthèse

Dans e hapitre, nous nous sommes intéressés à la problématique du ontrle des intera tions des agents. Ce ontrle onsiste à omparer des intera tions d'agents telles qu'elles ont pu être observés aux dénitions des intera tionsa eptablesetàdé iderdes san tionsàappliquer.Dansle adre de ette thèse, nous nous intéressons plus parti ulièrement à la dé linaison so iale de e ontrle, 'est-à-dire àsa réalisationpar lesagentseux-mêmes. Pour e faire, haqueagent doitpouvoir:(1) modéliser lesintera tions qu'il perçoit,(2) dénirl'a eptabilitédesintera tionset(3) dé iderdessan tions àappliquer.

Nous nous sommes tout d'abord intéressés aux modèles permettant de modéliser les intera tions des agents. Nous avons retenu l'appro he so iale omme la meilleure andidate dans un adre ouvert et dé entralisé, du fait de sa large portée, de son ara tère publique et du fait qu'elle né essite un minimum d'hypothèses sur l'implémentation interne des agents. Nous nous sommes alors intéressés aux modèles permettant aux agents de manipuler es engagementsso iaux. Nous avons vu que lemodèle originelde [Sin91℄ a été enri hi de la apa ité à prendre en ompte l'évolution temporelle d'un engagement so ial et de son ontenu, ainsi que de la possibilité d'adjoindre des san tions en fon tion de l'aboutissement de ette évolution.

(46)

agents de dé rire e qu'est une intera tion a eptable ou non. Nous avons réduit notre étude aux normes so iales, puisqu'elles seules peuvent être uti-lisées par des agents pour ara tériser les intera tions d'autres agents. Nous avons vu qu'il existait diérents types de normes so iales : les r-normes et les s-normes, ainsi que deux grandes lasses de formalismes pour les repré-senter : lesformalismes issus de la logique déontiqueet les formalismesplus des riptifs.

Enn, nous avons étudié les propositions existantes pour permettre aux agents de dé ider des san tions à appliquer, 'est-à-dire de mettre en pla e le ontrle lui-même.Nous avons vu qu'il existe deux manières d'implanter le ontrle : interneou externe,ainsi quede nombreux typesde san tions et de façons de les appliquer. Nous avons vu que les san tions de type so ial étaient plus adaptées aux Systèmes Multi-Agents Ouverts et Dé entralisés ar elles ne né essitent pas de pouvoirsparti uliers pour être appliquées.

(47)

Figure

Fig. 1.1  Contrle soial de l'interation.
Fig. 1.2  Organisation du manusrit.
Fig. 2.1  Cyle de vie d'un engagement soial.
Fig. 2.2  Cyle de vie du ontenu d'un engagement soial.
+7

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