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Propagation de vortex optiques en milieu photoréfractif: application à la génération de guides optiques

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Academic year: 2021

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HAL Id: tel-00400383

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00400383

Submitted on 30 Jun 2009

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application à la génération de guides optiques

R. Passier

To cite this version:

R. Passier. Propagation de vortex optiques en milieu photoréfractif: application à la génération de

guides optiques. Sciences de l’ingénieur [physics]. Université de Franche-Comté, 2009. Français.

�tel-00400383�

(2)

Institut FEMTO-ST

sciences & technologies

É ole Do torale SPIM

Thèse de Do torat

Spé ialité S ien es pour l'Ingénieur

présentée par

Rémy Passier

Propagation de vortex optiques en

milieu photoréfra tif : appli ation à la

génération de guides optiques

Thèse dirigée par Fabri e Devaux et Mathieu Chauvet

soutenue le 22 janvier2009

Jury :

Président : Hervé MAILLOTTE,Dire teur de Re her he CNRS, Universitéde Fran he-Comté Rapporteurs: Delphine WOLFERSBERGER, Enseignant- her heur, Supéle -Campus deMetz

Eugenio FAZIO, Professeur, Université LaSapienza, Rome Examinateurs : GillesMARTEL, Maître deConféren es, Université de Rouen

(3)
(4)

Remer iements

Jeremer ieM.HervéMaillotte,Dire teurde Re her he CNRS,de m'avoira ueilliau sein du Laboratoired'Optique Pierre-Mi hel Dueux de l'Université de Fran he-Comté.

Je remer ie les diérents membres du jury qui ont a epté d'évaluer mon travail : MmeDelphineWOLFERSBERGER,Enseignant- her heur àSupéle -Campusde Metz, M. Eugenio FAZIO, Professeur à l'Université La Sapienza à Rome, M. Gilles MAR-TEL, Maître de Conféren es à l'Université de Rouen, M. Fabri e DEVAUX, Professeur à l'Université de Fran he-Comté, M. Mathieu CHAUVET, Professeur à l'Université de Fran he-Comté.

Je remer ie tout spé ialement mes dire teurs de re her he, dont la patien e, la to-léran e et la persévéran e m'ont permis de trouver mon équilibre dans les diérentes a tivités menées au ours de es années : Fabri e, dont l'étendue des ompéten es m'ont simplement s ot hé au fur et à mesure de leur dé ouverte. Tout aussi bien enseignant pédagogue que her heur, théori ien qu'expérimentateur, un jour je trouverai ton point faible même si le temps n'arrangera rien à l'aaire! Mathieu et son egme tout britan-nique dans sa maîtrisede la physique mais dont je n'ai dé ouvert que plus tard la ri he personnalité; quede blaguesperdues!J'aimeraisvous remer iertous lesdeux pourvotre soutien,votre onan e, votre disponibilitéetvos onseils,mais aussipour laqualité des relationsque nous avons pu entretenirpendant es quelques années.

Un grandmer iàl'ensemble deladreamteam dont j'aieu l'honneurde fairepartie, Hervé et son perfe tionnisme avan é, Gil à qui je ne demande plus s'il va bien, Thibaut (jeme souviendraitoujoursde ette nuitàMetz),Kien dontl'omniprésen ed'espritetde orps(oude lés)donnel'impressionqu'ilestlàdepuisdesannéesetennEri notrejeune an ienàtous.Lesavantmélangede s ien esetde haleurhumainevous ara térise, hers oénèliens. Je vous fais onan e pour ontribuer à garder e supplément d'âme présent dans etteéquipedepuisquelques annéesdéjàetquipermetàde jeunespoussesd'évoluer dansun environnementin omparablepourapprendre unmétier omplexe;une ambian e et un plaisir de travailler ensemble qui sont toujours visibles lorsque les an iens (Jay i, Virginie, Mika ouArmand etles autres)reviennent.

Mer i à tous eux que j'ai otoyés, à ommen er par Jean-Charles et Virginie qui m'ont a ueilli il y a si longtemps déjà dans le bureau -119B avant de éder leur pla e pour s'éloignervers des ontrées(pas si)lointaines;àMika,ArmandetBertrandpour les

(5)

le travail réalisé ensemble, Valérie et Joëllepour tous les sou is administratifs, ainsi que l'ensemble du labo.

Mer i aux thésarda tuels, Jassemle bosseur fou,Jérémy Geekland(oh yeah!), Anne et ses gâteaux d'anniversaire, Jean-Lu le solitaire, et dernièrement Mis ha le Breton sobre et Birgit, pour leur aide et leur support psy hologique lorsdes diverses phases du thésard : qui her he en manip ou en simul ( 'est long là... qu'est- e que ça rame!), qui trouve (non.. en fait 'est pas ça, ça mar he pas, M....!!), ah si! (yes!), qui rédige un arti le ( omment on dit soliton en anglais?) ou sa thèse (j'en ai marre, je laisse tout tomber!). Un hemin de roix qui permet de se onnaître et de se re onnaître dans les diérentes situationsdes autres do torantsan de les onseillerpar lasuite.

Mer i également aux autres thésards et/ou amis qui onnaissent déjà l'estime que je leur porte : HervéB., Bruno, Johanne, Alex, Ludourson etles gens de la afét', l'Aqua.

Mer i au GGClub, Ludo et Jérém et Mis ha pour leurs onseils fas inants et d'une pré isionin omparablesurdes sujetssiintéressantsetfondamentaux(Personnen'y roît, je sais!!!).

Un mer i parti ulier pour mon her Juju. Nous avons ommen é ette aventure en-semble, nousnous sommesépaulésdans lesmomentsdéli ats(de lathèse oude lavie) et 'est sûrement grâ e à ette amitié fabuleuseque tout a pu ommen er et ontinuer...

Je remer ie ma famille pour leur soutien durant es trois ans pendant lesquels bien des questions etdes doutes sesont imposésà vous etauxquels je suis heureux d'avoir pu répondre,du moins j'espère, lorsde lasoutenan e.

Enn, jevoudraisremer ierma hère ettendreClémen e.Ce par ours était sûrement tout sauf personnel. Mer i pour ton soutien, ton aide etd'avoirtoujours ru en moi.

(6)

Table des matières

Remer iements i

Table des matières iii

Table des gures vi

Introdu tion 1

1 Des pistes pour les télé ommuni ations 3

1.1 Piéger lalumière . . . 3

1.2 Diversité des solitons optiques . . . 8

1.2.1 Lessolitons Kerr spatiaux . . . 10

1.2.2 Lessolitons dis rets spatiaux . . . 11

1.2.3 Lessolitons quadratiques . . . 12

1.2.4 Lessolitons in ohérentsspatiaux ou temporels . . . 13

1.2.5 Lessolitons dans les ristauxliquides . . . 14

1.3 Lessolitons photoréfra tifs . . . 15

1.3.1 Prin ipe . . . 16

1.3.2 Solitonsobtenusen régimequasi-établi . . . 17

1.3.3 Solitonsobtenusen régimeétabli . . . 17

1.3.4 Solitonsphotovoltaïques . . . 18

1.4 Lesvortex . . . 18

1.4.1 Dé ouverte et appli ationsdes vortex optiques . . . 18

1.4.2 Etudes et ontrle du momentorbital . . . 21

1.4.3 Etude propagativedes vortex optiques . . . 22

1.4.4 Lesvortex en milieu photoréfra tifet/ou photovoltaïque . . . 23

2 Le vortex en milieu photoréfra tif-photovoltaïque 25 2.1 Dénitiondes vortex . . . 25

2.1.1 Alluregénérale . . . 26

2.1.2 La harge topologique

m

. . . 27

2.1.3 Formationde vortex optiques . . . 30

2.1.3.1 Diérentes méthodes de génération . . . 30

2.1.3.2 Fabri ation des hologrammesen salle blan he . . . 33

(7)

2.2.1 Propriétés des ristaux photoréfra tifs ferroéle triques . . . 35

2.2.1.1 Le hoixdu niobatede lithium . . . 37

2.2.1.2 Appli ations liées aux diverses propriétés optiques . . . 37

2.2.2 Miseen équationsde l'eet photoréfra tif. . . 39

2.2.2.1 Lemodèle de Kukhtarev . . . 39

2.2.2.2 Photo-ionisation . . . 40

2.2.2.3 Transports des harges - équation de ondu tion. . . 42

2.2.2.4 Eet Po kels oueet éle tro-optique . . . 43

2.3 Solutionanalytique des solitons en milieu photoréfra tif . . . 44

2.3.1 Equation non linéairede S hrödinger . . . 44

2.3.2 Solution(1+1)-D . . . 45

2.3.3 Solution(2+1)-D . . . 46

3 Etude des modèles numériques 49 3.1 Introdu tion . . . 49

3.2 Résolutionnumérique du modèle de Zozulya etAnderson . . . 50

3.2.1 Hypothèsesde travail . . . 50

3.2.2 Développementdes équations . . . 52

3.2.3 Cas du régimestationnaire . . . 53

3.2.3.1 Résolutiondu potentielparlaméthodedes diéren es nies 53 3.2.3.2 Evolution du vortex en fon tion du rapport

I/I

d

en pola-risationextraordinaire . . . 54

3.2.3.3 Evolution en fon tiondu rapport

I/I

d

en polarisation or-dinaire . . . 55

3.2.4 Cas du régimedynamique . . . 56

3.2.4.1 Résolutiondu potentielparlaméthodedes diéren es nies 56 3.2.4.2 Evolution temporellepour un rapport

I/I

d

= 260

. . . 57

3.2.4.3 Evolution en fon tion du rapport

I/I

d

. . . 58

3.2.4.4 Evolution en fon tion du waistpour un rapport

I/I

d

= 16

59 3.3 Nouveau modèle dynamique (3+1)-D : résolution par l'équation lassique de l'éle trostatique . . . 61

3.3.1 Développementdu modèle (3+1)-D . . . 61

3.3.2 Hypothèsesde travail . . . 62

3.3.3 Evolution dynamique pour le rapport

I/Id = 260

. . . 63

3.3.4 Inuen e de divers paramètres dans lenouveau modèle(3+1)-D . . 63

3.3.4.1 Inuen e du rapport

I/I

d

. . . 63

3.3.4.2 Evolution en fon tion du rayon du fais eau inje té . . . . 64

3.3.4.3 Inuen e de ladensité de donneurs

N

D

. . . 65

4 Inuen e du ara tère anisotrope de l'eet Po kels et du ristal 69 4.1 Introdu tion . . . 69

4.2 Nature anisotropede lamodulationd'indi e . . . 69

4.3 Résultatsnumériques . . . 73

(8)

4.4 Démonstrationexpérimentale . . . 77

4.4.1 Montage . . . 77

4.4.2 Polarisationextraordinaire . . . 78

4.4.3 Polarisationordinaire . . . 80

4.5 Con lusion . . . 82

5 Stru turesguidantes3DinduitesparvortexoptiquesdansleLiNbO

3

:Fe 85 5.1 Introdu tion . . . 85

5.2 Quasi-solitonnoir (2+1)-D dans le LiNbO

3

:Fe . . . 85

5.2.1 Résultatsnumériques . . . 85

5.2.1.1 Dynamique du phénomène . . . 87

5.2.1.2 Prol du guide ins rit . . . 88

5.2.2 Résultatsexpérimentaux . . . 89

5.2.2.1 Dynamique du phénomène . . . 90

5.2.2.2 Prols de la modulationd'indi eet du guide ins rits . . . 92

5.3 Création de jon tions par vortex . . . 93

5.3.1 Création d'une jon tion Y via2 harges unitaires . . . 93

5.3.1.1 Résultatsnumériques. . . 93

5.3.1.2 Résultatsexpérimentaux . . . 94

5.3.2 Création d'unejon tion1 vers 4 àl'aided'un vortex de harge

m = 4

96 5.3.2.1 Résultatsnumériques. . . 96

5.3.2.2 Résultatsexpérimentaux . . . 99

5.3.2.3 Remarque . . . 100

5.4 Con lusion . . . 101

Con lusion et Perspe tives 103

Annexe : Pro édé de fabri ation des hologrammes en salle blan he 105

Bibliographie 106

(9)
(10)

Table des gures

1.1 Dira tion : élargissement du prol d'un fais eau laser gaussien lorsde sa propagationlinéaire. . . 4 1.2 Lois de Snell-Des artes : (a) réfra tion entre deux milieux, (b) réexion

totale. . . 4 1.3 S héma simplié de la propagation de la lumièredans une bre optique à

saut d'indi e. . . 5 1.4 Onde spatiale unidimensionnelle se propageant sans déformation dans un

milieu: soliton spatial. . . 6 1.5 Prin ipedeformationd'unsolitonspatialbrillantounoirunidimensionnel:

(a)dira tiondufais eau,(b)autofo alisationdufais eau,( )équilibredes deux phénomènes : réationd'un soliton. . . 7 1.6 Dispersion hromatique d'un fais eau optique : (a) fais eau in ident, (b)

élongation temporelle. . . 9 1.7 Création d'un soliton de typeKerr [15℄ :(a) fais eau optique en entrée du

ristal,(b) modulationd'indi eins rite, ( ) rétré issement des dimensions transverses (autofo alisation). . . 11 1.8 Génération de solitons dis rets d'après Eisenberg et al. [32℄ : (a)

propa-gation linéaire dans la stru ture, (b) images en sortie du ristal pour une puissan e rête de 70 W, ( ) hangement de la puissan e inje tée 320 W, (d) propagationsoliton pour une puissan e de 500 W. . . 12 1.9 Formationd'un solitonspatial par génération de se ond harmonique. . . . 13 1.10 Photographies montrant le guidage d'un fais eau (en-dessous) par un

so-liton noir in ohérent (au-dessus) :(a) entrée, (b) sortie en régime linéaire, ( ) sortie en régime non linéaire (imagede Chen et al. [46℄). . . 14 1.11 Déviation d'un fais eau laser dans un ristal liquide par Pe ianti et al.

[55℄ : (a) dira tiondu fais eau dans le ristal,(b) formationde soliton et déviation par appli ation d'une tension, ( ) déviation et autofo alisation de multiples fais eaux générés par instabilitéde modulation. . . 15 1.12 Prin ipes physiquesparti ipant àl'eet photoréfra tif. . . 16 1.13 Exemples de vortex, (a) dans le sillage d'un

avion-

Nasa, (b) y lone-

Nasa, ( ) galaxie-

M. Gendler. . . 19 1.14 (a)Prol annulaired'unvortex optique,(b) prolde phasereprésentant le

momentangulaire orbitalen 3D.. . . 20 1.15 Comète Hale-Bopp-

J. Gleason. . . 20

(11)

1.16 S héma de fon tionnement d'une pin e optique vortex [129℄ : (a) holo-grammede odage etdispositifexpérimental,(b) proldu vortex réé, ( ) mise en pla e de parti ulespar levortex. . . 21

2.1 (a) Prol annulaire d'un vortex, (b) prol de phase à z onstant, ( ) tra-je toire du ve teurde Poynting au ours de lapropagation. . . 26 2.2 (a)Phaseplaned'uneondeplane,(b)surfa e d'équiphased'unvortexàun

instant donné. . . 27 2.3 ReprésentationenintensitédesmodesdeLaguerre-gauss

LG

m

p

en ontraste

inversé.. . . 29 2.4 Variation de la phase du vortex pour des harges simples allant de

m = 1

à

m = 3

(a, etd) etpour une harge opposée

m = −1

(b). . . 29 2.5 Élargissement du vortex en fon tion de la harge topologique

m

pour des

modes de Laguerre-Gauss vortex

LG

m

0

. . . 30

2.6 Lame de phase en forme de spirale. . . 31 2.7 Mode

LG

−1

0

obtenu par ombinaisondes modes

HG

01

et

HG

10

. . . 31 2.8 Modulateur de phase par miroirs ommandés éle triquement . . . 32 2.9 Dispositif(a)et al ulnumérique(b) d'unhologrammede phasede harge

m = 1

. . . 32 2.10 Étapesde fabri ation des hologrammesen réexion en salle blan he. . . 33 2.11 Photographiedes hologrammesfabriqués sur un wafer

-B. Wa ogne.. . . 34 2.12 Prols3D(a,b)et2D( ,d)desréseauxauniveaudessingularitésde harge

pour

m = 1

(a, ) et

m = 2

(b,d). . . 34 2.13 Analyseexpérimentale dufrontd'onded'unvortexdoté d'une harge

m = 1

. 35 2.14 Tableau omparatif des propriétés de ertains matériaux photoréfra tifs,

niobatede lithium, strontium de bariumet tantalatede lithium. . . 36 2.15 Exemples de modulateurs éle tro-optiques, (a) modulateur de phase, (b)

oupleur dire tionnel,( ) X-swit h, et(d) interféromètre de Ma h-Zehnder. 38 2.16 Exemples d'appli ations basées sur le niobate de lithium : (a) SAW, (b)

PPLN. . . 38 2.17 S héma de prin ipe du mé anisme de modi ation d'indi e par l'intensité

lumineuse. . . 39 2.18 Diagrammede bande et migrationdes harges à l'intérieurdu ristal. . . . 41

3.1 Paramètres du niobate de lithium pris en ompte. . . 51 3.2 Analogieentre(a)lalargeurdusoliton(FWHM) ommefon tiondutemps

(

t/T

d

)pour

r = 0.2

(pointillés),

r = 10

(tirets),

r = 100

(traitplein),et(b) lalargeur du soliton (FWHM) omme une fon tion de

r = I/I

d

en régime établi (traitplein) et quasi-établi(tiret)dans LiNbO

3

[82℄. . . 54 3.3 Distribution d'intensité d'un vortex de harge

m = 1

polarisé

extraordi-nairementet de la modulationd'indi e réée en régime établien sortie du LiNbO

3

pour diérentes valeurs du rapport

r = I/I

d

(a) 1/32,(b) 1/8, ( )

(12)

3.4 Propagationd'unvortexde harge

m = 1

polariséordinairementde la mo-dulationd'indi e rééeen régimeétablipour diérentes valeursdurapport I/Id (a) 1/32, (b) 1/8, ( ) 1/2, (d) 1,(e) 2,(f)8, (g) 32. . . 56 3.5 Evolution de la distribution d'intensité d'un vortex de harge

m = 1

en

sortied'un ristal de 9mmde LiNbO

3

de

t = 0

s (a) à

t = 16000

se ondes (e), etmodulationsd'indi e respe tives (g-k). . . 58 3.6 Evolutionenfon tiondelapuissan edel'intensitéd'obs uritépourun

vor-texde harge

m = 1

polariséextraordinairementde lamodulationd'indi e après un temps de 320000 s en régimedynamique pour diérentes valeurs du rapport

r = I/Id

(a) 1/32, (b) 1/8, ( ) 1/2, (d) 1, (e) 2,(f) 8. . . 59 3.7 Comparaison dynamique pour deux valeurs du rapport

r = I/Id

, (a)

r =

1/2

à

t = 320000

s, (b)

r = 2

à

t = 71200

s et( )

r = 2

à

t = 320000

s, et lesmodulationsd'indi es respe tives. . . 59 3.8 Evolution en sortie du milieu du vortex en fon tion du rayon du fais eau

d'entrée, (a) 13

µ

m, (b) 20

µ

m, ( ) 25

µ

m, (d) 30

µ

m pour un rapport

I/I

d

=16 pour un tempsde 2800 s.. . . 60 3.9 Tableau omparatifdes modèles numériques en milieu photoréfra tif. . . . 62 3.10 Evolution de la distribution d'intensité en sortie du ristal d'un vortex de

harge

m = 1

en polarisationextraordinaire etsepropageant selonl'axeY de

t = 0

s (a) à

t = 0, 2

s (e) et les distributions d'indi e orrespondantes (g-k). La è he indique lesens de rotationde laphase du vortex. . . 64 3.11 Evolutionenfon tiondelapuissan edel'intensitéd'obs uritépourun

vor-texde harge

m = 1

polariséextraordinairementde lamodulationd'indi e après un temps d'é riture de

0, 25

s en régime dynamique pour diérentes valeurs du rapport I/Id (a) 1, (b) 2, ( ) 8,(d) 32, (e) 260. . . 64 3.12 Evolution enfon tion de latailledu fais eau d'entrée, latailledes fenêtres

orrespond à 25

w

0

pour

r = 260

à

t = 0, 25

s. . . 65 3.13 Inuen e du rapport

N

D

/N

A

: (a) 1(b) 1,1 ( ) 1,2 (d) 1,3 (e) 10après un

tempsd'é riture

t = 0, 25

s, (e) 10 à

t = 25.10

−4

s. . . 66

4.1 Alluredes omposantes du hamp de harge d'espa e audébut du pro es-sus, (a)

E

Y

, ( )

E

Z

et les distributions typiques des harges dans le plan transverse (b) et longitudinal(d). . . 71 4.2 Modulationd'indi e vue par une onde polariséeordinairementdans le as

(a) d'une propagation selon l'axe Y (b) ou X et ( ) pour une polarisation extraordinairequelque soitladire tion de propagation(XouY), en début de pro essus. . . 72 4.3 Paramètres de l'étude,(a)propagationselon lesaxesY ouX, (b)

polarisa-tion extraordinaireou ordinaire, ( ) harge du vortex (

m = 1

ou

m = −1

). 72 4.4 Distributions d'intensité du vortex (a) à l'entrée et (b) à la sortie d'un

ristal de 9mm de long en régime linéaire. . . 73 4.5 Evolution de la distribution d'intensité en sortie du ristal d'un vortex de

harge

m = 1

en polarisationextraordinaire etsepropageant selonl'axeY de

t = 0

s (a) à

t = 0, 2

s (e) et les distributions d'indi e orrespondantes

(13)

4.6 Cal ulsnumériquesdeladistributiond'intensitéen régimetransitoire (

t =

0, 25

s) du vortex à lasortie du ristal en polarisationextraordinaire pour une harge

m = 1

(a) et

m = −1

(b) etlesmodulationsd'indi ede réfra -tion orrespondantes ( , d). . . 74

4.7 Dynamique temporelle d'un vortex de harge

m = 1

en polarisation ordi-naire et propagation selon l'axe Y de

t = 0

s (a) à

t = 0, 2

s (e) et gures d'indi e orrespondantes (f-j). La è he indique le sens de rotation de la phase du vortex. . . 75

4.8 Intensitéduvortex(a, )etmodulationsd'indi e orrespondantes(b, d)en polarisationordinaire pour une propagation selon l'axe Y : harge

m = 1

(a) et

m = −1

( ) en régimetransitoire (

t = 0, 25

s). . . 76 4.9 Intensitéduvortex(a, )etmodulationsd'indi e orrespondantes(b, d)en

polarisationordinaire pour une propagation selon l'axe X : harge

m = 1

(a) et

m = −1

( ) en régimetransitoire (

t = 0, 25

s). . . 76 4.10 Montage expérimental pour la propagation de vortex dans le niobate de

lithium. . . 77

4.11 Résultatsexpérimentaux:répartitiond'intensitéduvortexàl'entrée(a)et àlasortie(b)d'un ristalde9mmdelongavantmiseenpla edel'eetnon linéaire(

t = 0

s)dansleLiNbO

3

:Fe.L'insertmontrel'interférogrammedu vortex. Ces prols sontvalablespour toutesles ongurations étudiées. . . 78

4.12 Images expérimentales de la dynamique d'un vortex de harge

m = 1

en polarisationextraordinaire et en propagation selon X. Intervalle de temps de 5 s entre haque image. . . 79

4.13 Images expérimentales de ladynamique d'un vortex de harge

m = −1

en polarisationextraordinaire et en propagation selon X. Intervalle de temps de 5 s entre haque image. . . 79

4.14 Résultats expérimentaux : distribution en intensité du vortex en polarisa-tion extraordinaire à la sortie du ristal de LiNbO

3

:Fe de 9 mm de long pour les harges

m = 1

(a) et

m = −1

(b) à

t = 1000

s pour une propaga-tion selon l'axeX. . . 80

4.15 Dynamique expérimentale de

t = 0

s à

t = 30

s des fais eaux polarisé ordinairement, selon une propagation Y (a,b) ou X ( ,d), et des harges

m = 1

(a,d) et

m = −1

(b, ). . . 81 4.16 Répartition d'intensité expérimentale d'un vortex de harge

m = 1

(a, b)

et

m = −1

( , d)enpolarisationordinairepourunepropagationselonl'axe Y (a, )et selon l'axeX (b, d). . . 82

5.1 Détailde l'inje tiondu fais eauvortex dansle ristalde niobatede lithium pourlaformationd'unsoliton-vortex.Lafo alisationsefaitavantlematériau. 86

5.2 Distributionsd'intensiténumériques du vortex en régime linéaireau point fo al(a), auxfa esd'entrée (b) etde sortie( ) du ristalde LiNbO

3

:Feet

(14)

5.3 Dynamique de formation d'un quasi-solitonvortex de harge

m = 1

dans un ristal de LiNbO

3

:Fe. (a) dira tion en régime linéaire à

t = 0

s puis en régime non linéaire quasi-établi de

t = 0, 45

s (b) à

t = 2, 25

s (f). Les guresd'indi e orrespondantes (h-l) sont également présentées. . . 87 5.4 Evolution des diamètres de ÷ur et externe d'un vortex polarisé

ordinai-rement et d'un diamètre de 50

µ

m de

t = 0

à

t = 2, 25

s, (a) diamètre de ÷ur,etdiamètre externe(b) selon lesaxesX (bleu)etZ(rouge). Letrait en pointillésindique la tailledu ÷ur en entrée. . . 88 5.5 Distributiondelamodulationd'indi eins ritepar vortex de harge

m = 1

après

t = 2, 25

s(a), etprols selonl'axeX (d) etl'axeZ(g). Distribution d'intensité(b, ), etprols en oupe Z (e,f)et X (h,i) respe tivement pour uneonde gaussienne pluslarge traversantlematériauetlalumièreguidée. Enbleu fon é sont a hés les prols en régime linéaire(2w=100

µ

m). . . . 89 5.6 Résultatsexpérimentaux:Imagesdu fais eauen entrée (a)eten sortie(b)

du ristal de LiNbO

3

:Feet prolsselon l'axe X ( ,d) etselon l'axe Z(e,f). 90 5.7 Formationexpérimentaled'unquasi-solitonvortexenmilieu

photoréfra tif-photovoltaïquepourm=1enrégimelinéaire(a)puisenrégimequasi-établi après 50 minutes (d). Prols du fais eau selon l'axe X (d-g) et selon l'axe Z(h-k). . . 91 5.8 Courbes représentant l'évolutionde latailledu diamètre interne (a) et du

diamètre externe (b) du vortex selon les axes X (bleu) et Z (rouge) par rapport aux tailles respe tivesen entrée du ristal (pointillés). . . 91 5.9 Distribution d'intensité en sortie d'é hantillon après indu tion d'un guide

parunfais eauvortexpuis le tureave uneondeplane(a)oupar inje tion dans la partie entrale (b). Prols orrespondants selon l'axeX ( ,d) et Z (e,f). . . 92 5.10 Hologrammede type réseaumontrant laprésen e de deux harges

topolo-giques

m = 1

disposées sur un axe verti al. . . 93 5.11 Propagation d'un fais eau vortex doté de deux harges

m = 1

. Images en

entréede ristal(a),ensortieenrégimelinéaire(b),ensortieenprésen ede l'eet photoréfra tif( ) et distribution d'indi e après un temps d'é riture de 1,35 s (d). . . 94 5.12 Rotation et entrela ement de deux harges égales disposée sur un même

axe lors de leur propagation en milieu linéaire : (a) au waist du fais eau, (b) après une longueur de dira tion,( ) en hamp lointain. . . 95 5.13 Propagationd'unvortex onstituédedeux harges

m = 1

.Interférogramme

entreuneondeplaneet evortex(a).Imagesdufais eauensortieenrégime linéaire(b) puis au ours du régime d'autofo alisation( -f). . . 95 5.14 Prolsen intensitédu vortex de harge

m = 4

en régimelinéaire auxfa es

d'entrée (a) et de sortie (b) du ristal de LiNbO

3

:Fe, propagation selon l'axeY. . . 96 5.15 Evolutiondes distributionsd'intensitéd'unvortexde harge

m = 4

lorsde

lapropagationdansun ristalde LiNbO

3

:Fede

t = 0

s(a)à

t = 1, 35

s(f) et distributions d'indi e orrespondantes (h-l). Les prols d'intensité sont

(15)

5.16 Prols (b, )de la modulationd'indi e (a) et du fais eau inje té (b) pour sonder

∆n

ins rit par un vortex de harge

m = 4

après 9 mmde propaga-tion dans le niobatede lithium.Les ourbes bleuesmontrent lesprols en intensité du fais eau en régime linéaire. . . 98 5.17 Résultats expérimentaux en régime linéaire : Images en entrée (a) et en

sortie(b)du ristal deLiNbO

3

:Feen inversionde ontraste.Prols orres-pondants selon les axes X (d,e) et Z (f,g). ( ) Interférogramme du vortex ave une onde plane en vraies ouleurs. . . 99 5.18 Dynamique de redistributiond'intensité d'un vortex de harge

m = 4

lors

de la traversée d'un ristal de LiNbO

3

:Fede 9mm de long. . . 100 5.19 Modulationd'indi e etguide expérimentaux réé par un vortex de harge 4.101

(16)

Introdu tion Générale

L'optique est la sour e de phénomènes physiques spe ta ulaires et variés. La vision artistique de ses manifestations fas ine et lesappli ations pratiques sont de plus en plus nombreuses. Ces phénomènes sont le plus souvent lassés dans le domaine de l'optique linéairemaisle omportementdelalumièrelorsdelatraverséedemilieuxditsnonlinéaires met enéviden e deseets en oreplus intrigantsetaupotentielappli atif ertain.Depuis lesannées60, l'optiquenon linéaireest devenue undomainedere her he importantgrâ e àladisponibilitéde sour eslaser susammentpuissantes pourproduireleseets prévus. Il en a résulté de nombreuses appli ations dans diverses te hnologies de pointe. Pour exemple, dans le domaine médi al, l'optique non linéaire permet aujourd'hui grâ e aux super ontinuumsderéaliserdelatomographie,ouparuores en e dedéte terdes ellules malades.

Très souvent, l'optique non linéaire est asso iée à l'optique guidée. Dans le ontexte d'une demande toujours plus forte en terme de débit d'information, les infrastru tures te hniquesdeviennentplus omplexesetnombreuses ande fa iliterl'obtentiondes eets nonlinéairespour un onnementfortetàune longueur d'intera tion importante omme dans lesbres, es dernières étant dorénavant ourammentutilisées pour leur débit d'in-formationimportant(Gbits/s).Ils'agitdon detrouverdessolutionspourpouvoirtraiter e a ement es fortsdébits, que e soitpour les modulesde routage, d'inter onne tions, oude multiplexage.

L'optique non linéaire peut apporter des solutions innovantes en rendant possible un traitement tout-optique de l'information tout en assurant la sé urité des données. Le prin ipe onsisteàréaliser,vial'optiquenon-linéaire,dessystèmesoptiquessesubstituant auxsystèmes éle troniques.Le on ept de solitonspatialpourrait onstituerune réponse à eproblème.Lesolitonpermettraitlaréalisationdesystèmesd'adressaged'information. Lare her he autourdes solitonsest dorénavant pléthorique,en raison du potentiel appli- atifmaisaussipourleurimpli ationdansdesmé anismesphysiquesjusquelàsimplement entrevus.

Toutefois lamodélisationdesmé anismesphysiquesmènesouventàdes pointslimites pourlesquelslesmathématiquesnedé riventau unesolutionexa te.Cespointssinguliers ou singularités peuvent par exemple dénir les défauts d'un matériau ou le entre d'un

(17)

de omprendre leur omportement. La génération, la mise en forme et la manipulation de vortex optiques, 'est à dire de fais eaux laser porteurs de singularités de phase, per-mettent don une meilleure ompréhension des intera tions physiques entre le vortex et un milieu.Outre e té fondamental, esvortex optiquespeuvent aussiêtre utiliséspour manipuler des ellulesou pour guiderla lumière.L'obje tif de ette thèse est de montrer que es vortex peuvent ameneràlaformationdeguidesbi-dimensionnelspourla réation de systèmes de guidage optique omplexe par eet photoréfra tifdans un matériau très utilisé en optoéle tronique, leniobate de lithium (LiNbO

3

). Il s'agit don d'évaluer ette potentielle appli ation tout en étudiant lesphénomènes misen jeu.

Nous présentons d'abord dans e manus rit les notions de base relatives aux solitons puis l'état de l'art dans e domaine. Lesvortex optiques et leurs appli ations sont égale-mentintroduits.

Dans le deuxième hapitre, les eets physiques intervenant dans es travaux et leur modélisationsont détaillés.Plus pré isément,leformalismemathématique dénissant les vortex et les méthodes pour les obtenir sont dé rits. D'autre part, les diérents mé a-nismes physiques intervenant dans la formation de solitons spatiaux dans les matériaux photoréfra tifs sont détaillés.

Le hapitre 3 est dédié à un modèle numérique tri-dimensionnel intégrant la propa-gation etle al ul du hamp photoréfra tifpour un vortex. Ce modèle est onfrontéaux modèles développés antérieurement. Nousmontrons l'apport de e modèle dans la pré i-sion des paramètresdu système etdans le omportement dynamique du vortex.

Dansle hapitre4,nousmettonsenéviden elebona ordentrelemodèlenumérique pré édent et lesobservations expérimentales. Enparti ulier, nous nousintéressons à l'in-uen e de l'anisotropie de l'eet photoréfra tifsur la propagation d'un vortex en milieu photoréfra tif-photovoltaïque en fon tion de paramètres tels que le moment orbital du vortex et lesdire tions de propagationetde polarisation.

Dansledernier hapitre,nous montronsles apa itésde e vortex àinduiredes stru -tures apables de guider et de onner la lumièredans lematériau. De plus les premiers résultatsexpérimentauxdestru turesguidantesplus omplexesinduitesoptiquementave des vortex de harges multiples sont présentés.

(18)

Chapitre 1

Des pistes pour les télé ommuni ations

1.1 Piéger la lumière

Les systèmes optoéle troniques a tuels onstitués d'éle tronique et d'optique at-teignent progressivement leurs limites en terme de performan es. Le développement des infrastru tures doit satisfaire à des besoins en onstante augmentation. Des solutions apportéespar dessystèmes tout-optiquesplusrapides, ommelesbrespourles télé om-muni ations àhaut-débits,é onomes etlargesbandes spe tralessontenvisagées. Ce type d'infrastru turerempla e aujourd'huiles âbles oaxiaux de manièresystématique.

Cessystèmessesontdéveloppésdepuisl'inventiondulaserrubisen1960parTheodore Maiman.LeLASER(LightAmpli ationbyStimulatedEmissionofRadiation)permetde générerunfais eaulumineuxdontl'unedesplusformidablespropriétésestde réerunux de photons dont les ara téristiques physiques sont semblables (notamment en ouleur, i.e longueur d'onde). Le laser permet de délivrer des données odées via des impulsions lumineuses ourtes (de l'ordre de la femtose onde (10

−15

s) en 1996 [1℄). Le fais eau laser est fo alisable sur une petite surfa e permettant ainsi de disposer d'une grande densité de puissan e.Cependantbien qu'ilsepropageen ligne droite,il alapropriétéde s'élargir au fur et à mesure de sa propagation (Fig 1.1), ara téristique ommunément appelé dira tion.L'utilisatione a e des lasers suppose don un ontrlede la propagationde lalumière, laguidantaux endroitssouhaités, tout en ontrlant ladira tion.

Historiquement etintuitivement,l'homme aréussi à produire etdiriger lalumière où ilenavaitbesoinsansen onnaîtrelesfondementsphysiques. Ainsilamythologiegre que nous ontel'histoirede e triste Nar issequi s'admiraitdans une aque d'eau,l'utilisant omme miroir, et tant imbu de lui-même,tomba amoureux de son reet [2℄. Moins  tif mais tout aussi légendaire, Ar himèdelui-mêmeaurait utilisé des surfa es réé hissantes nonplanes,deviantlesrayonsdusoleil,pourfaires'embraserlesvoilesdesnaviresromains

(19)

Intensité

direction de propagation

front de

phase

Fig. 1.1  Dira tion : élargissement du prol d'un fais eau laser gaussien lors de sa propagation linéaire.

Une onnaissan e plus ontemporaine et approfondie des loisrégissant les trajets op-tiques a été dé ouverte par Snell puis Des artes en 1625, réa tualisant les travaux de Ibn Sahl (940-1000 ap. J-C.) [4,5℄. Ces lois de l'optique géométrique démontrent que le trajet de la lumière est modié par la traversée de milieux diérents (Fig. 1.2-a) : 'est laréfra tion.De ettepropriété naît lanotiond'indi ede réfra tionnoté

n

. Il ara térise la vitesse de la lumièredans un milieu matériel via la relation

n =

c

v

, où

c

représente la vitesse delalumièredanslevideet

v

lavitesse d'uneondedanslemilieuétudié

1

.Leslois de Snell-Des artes en dé oulent (Eq. 1.1) et dénissent la modi ation de la traje toire d'unrayonlumineuxlorsd'un passage, parexemple, d'unpremiermilieud'indi e

n

1

vers un deuxièmemilieud'indi e

n

2

,où

θ

1

et

θ

2

dénissent lesangles entre lesrayons in ident et réfra tépar rapport à la normaleen pointillé.

n

1

n

2

θ

1

θ

2

n

1

n

2

θ

1

θ

2

n

1

>

n

2

a)

b)

θ

1

=

− θ

2

n

1

>

n

2

θ

l

>

Fig.1.2 Loisde Snell-Des artes: (a)réfra tion entre deux milieux, (b)réexion totale.

2 ième

loi de Snell-Des artes :

(

n

1

sin(θ

1

) = n

2

sin(θ

2

)

: réfra tion

θ

1

= −θ

2

: réexiontotale

(1.1)

Si

n

1

> n

2

,un as limiteapparaît. L'anglede l'ondequitraverse lepremiermilieu,ou onde in idente, onduit à une traje toire rasante au niveau de l'interfa e entre les deux milieux.Sil'angleest plus grand(supérieurà et anglelimite

θ

l

),lefais eau lumineuxne

1

Pardénition,l'indi edel'air,égalà1,0003,estparapproximationégalà1.Lesindi esderéfra tion s'é helonnentengénéralde

n = 1

à

n = 3

.A titre d'exemple, l'indi e duverreest de 1,5et l'indi e de

(20)

traverse plus le milieu 2 mais se réé hit parfaitement sur l'interfa e ave un angle égal aupremier : onsetrouve dans le as d'une réexiontotale (Fig. 1.2-b).

Ce phénomène physique est notamment utilisé dans les bres optiques pour guider la lumière.Une bre est omposée d'un ÷ur d'indi e élevé (

n

c

), et d'une gaine d'indi e plusfaible(

n

g

) (Fig.1.3). Lalumièresepropage alorslelongde labre parsu ession de réexionstotalesdansle ÷ur.Diérenteslongueursd'ondespeuventalorsêtretransmises sur de grandes distan es ave de faiblespertes.

gaine

coeur

θ

1

θ

n

g

n

c

<

n

air

n

air

<

2

n

c

n

g

Fig.1.3 S héma simpliéde lapropagationde lalumièredans une breoptique àsaut d'indi e.

La bre optique est ainsi devenue le prin ipal media dans le transport d'informa-tion et rempla e les âbles oaxiaux éle triques. Il serait alors intéressant de développer une infrastru ture omplètementoptique.Dans es onditions, des systèmesintégrés dits tout-optiques, vierges d'éle tronique sont imaginés an d'améliorer et rendre plus ra-pides, dynamiques et é onomiques les appli ations dans le domaine du traitement de l'information.

Ces stru tures optiques guidantes, dont fait partie la bre optique, di tent une tra-je toire dénie à la lumière.Dans l'avenir les systèmes intégrés apporteraient l'avantage de s'appuyer sur des stru tures intera tives, oure ongurables, qui peuvent posséder un s héma analogue aux bres. Ils permettraient alors de guider la lumière non plus dans des systèmes gés omme les bres optiques en sili e mais dans des systèmes à réponse dynamique, par exemple des ristaux massifs (organiques ou minéraux). Ils pourraient ainsi potentiellement former des ir uits optiques denses et omplexes, tout en permet-tant des ongurations innovantes pour les fon tions d'adressages et d'inter onne tions (multiplexages, jon tions ourouteurs apables de diriger l'informationd'un point A vers un point B, C et/ou D). De plus es nouveaux systèmes s'adapteraient aux ir uits déjà existants,notammentaux bres optiques.

Pour es appli ations,onpeut imaginerd'utiliserdes matériauxdits non linéaires.Le ara tère non linéaire orrespond à une réponse de la stru ture de es milieux à l'a tion d'un hamp éle tromagnétique (i.e par inje tion de lumière, d'un hamp éle trique) ou

(21)

lesphénomènes physiques(optiques, a oustiques ouautre)qu'elle ex ite. Certains de es phénomènespeuvent êtreexpliqués par lathéoriede la polarisationdu milieu(

§ 1.2

). La propagationdesondesdans es milieuxpeut êtredé rite,en milieuKerrparexemple,par l'équationde S hrödinger non linéaire(ESNL) [6℄qui dé ouledes équationsde la théorie éle tromagnétiquede Maxwell.Toutes es équationssontintimementliées auxpropriétés intrinsèques des matériaux utilisés. L'amplitude du hamp, la répartition d'intensité, le spe tre et la phase de l'onde peuvent alors être modiées par le hangement de l'indi e de réfra tion

n

du milieu (

∆n

) en fon tion de la puissan e lumineuse par exemple (voir

§

1.2.1),ou par intera tion omplexe entre la lumièreet lemilieu (voir

§

1.2.3).

An de diriger la lumière dans de tels ristaux et ompenser la dira tion naturelle d'un fais eau optique porteur d'informations, il est né essaire de ontrler le front de l'onde. Cela peut être réalisé en agissant sur l'indi e du milieu. Ainsi une augmentation d'indi e peut réer un fais eau invariant au ours de sa propagation : 'est e que l'on nomme un soliton spatial (Fig. 1.4). Il s'agit d'un phénomène d'autoguidage puisque la lumière rée elle-même un guide dans lematériaudans lequel ellesepropage.

Entrée du milieu

Sortie du milieu

Faisceau

gaussien

Intensité

direction de propagation

front de

phase

Fig. 1.4 Onde spatialeunidimensionnelle se propageant sans déformationdans un mi-lieu: soliton spatial.

Le terme soliton est né de l'observation des ondes dites solitaires dans des mas arets parRusselen1834[7℄.Ilremarquaqu'ilexistaitdesondeshydrodynamiques apablessous ertaines onditionsdesepropagersurdegrandes distan essanssedéformer.Dansles as quenousétudions,letermesolitonest unabusdelangage.Eneetilnedevrait on erner que des ondes dont l'énergie, la quantité de mouvement et le prol sont maintenus lors de leur propagation;or e que nous appelons i isolitons sont en fait des ondes solitaires ar seul le prol de l'onde est onservé.

L'invention du laser a don remis au goût du jour ette notion de soliton et d'onde gardant la même forme sur une distan e de propagation importante. Optiquement, les solitons peuvent exister à l'aide de milieux ayant des propriétés non linéaires du point de vue des ondes éle tromagnétiques. Le omportement de es milieuxoptiquement non linéaires est lié notamment au type de non linéarité présente, à la longueur d'onde de travail etau temps d'intera tion des phénomènes physiques misen jeu.Ils peuvent alors être lassés selon deux grandes familles de matériaux, dont les dénitions s'arti ulent

(22)

- milieu autofo alisant (

∆n

>0) :lepassaged'uneondeéle tromagnétique orrespond àune augmentation lo ale de l'indi ede réfra tion.Ladira tion naturelle du fais- eau est assimilée à l'eet d'une lentille divergente (Fig. 1.5-a). On her he don à orriger le front de phase du fais eau qui s'élargit. Par modulation d'indi e, un déphasageopposéàladira tiondu fais eauest réé parl'eetnon linéaireoptique fo alisant, ditautofo alisation du fais eau. Celui- i est don assimilable àune len-tille onvergente(Fig. 1.5-b).On appelle ompensationparfaite,l'équilibreentre la dira tion et l'eet non linéaire. Les deux eets doivent être exa tement opposés pour satisfaire aux onditions de propagation d'un soliton(Fig. 1.5- ).

+

=

+

cristal

=

Ef

fet l

inéair

e :

Di

ffr

ac

tion nor

mal

e

Intensité

front de

phase

Ef

fet n

on-linéair

e

:

Au

to-f

o

ca

lisa

tion

cristal

Intensité

Soliton spatial brillant

Soliton spatial noir

cristal

direction de propagation

cristal

(a)

(b)

(c)

Fig. 1.5  Prin ipe de formation d'un soliton spatial brillant ou noir unidimensionnel : (a) dira tiondu fais eau,(b) autofo alisationdu fais eau,( ) équilibre des deux phéno-mènes : réationd'un soliton.

- milieu autodéfo alisant (

∆n

<0) :il orrespondà unediminutionlo alede l'indi e. La propriété de défo alisationde lalumière est utiliséepour générer une autofo a-lisation des endroits sombres. En eet ladira tion d'un fais eau ae te son prol entier alors que les propriétés non linéaires naissent seulement en présen e de lu-mière. Les zonesbrillantes dira tentau détrimentdes zones sombres en raison de l'eet non linéairedéfo alisant (Fig.1.5-b). Il est alors envisageable de générer des solitonsnoirs en milieu défo alisant. (Fig.1.5- ).

(23)

1.2 Diversité des solitons optiques

Cette diversité a notamment pour origine la réponse de la sus eptibilité

χ

du milieu non linéaire à son ex itation par une onde éle tromagnétique [8℄. En régime linéaire,

χ

est un s alaire, alors qu'en régime non linéaire

χ

est un tenseur. Dans ette théorie, la polarisation induite est régie par les paramètres du matériau et l'intensité de l'onde ex itatri e. La réponse du milieu se dé ompose alors en une série de Taylor, à partir de laquelle sont dénies une partie linéaire et une partie non linéaire. Les phénomènes non linéairessont onséquents lorsquel'intensitédes hampséle tromagnétiquesinje tésdans un matériau est susamment forte par rapport aux oe ients non linéaires asso iés, sa hantquelesphénomènessont généralement umulablessurune longueurd'intera tion importante.Ilssont,parexemple,relativementfa ilesàinduireauseind'unebreoptique dans laquelle une puissan e laser d'une dizaine de milliwatts, onnée dans un ÷ur de quelques mi rons de diamètre permet d'atteindre une densité de puissan e de l'ordre de plusieurs dizaines de W/ m

2

se propageant sur plusieurs kilomètresde bres.

Ainsi le ve teur polarisation

−−→

P (t)

(Eq. 1.2) du matériau s'exprime par des ordres de non-linéarité

χ

n

qui sont des tenseurs d'ordre (n+1) appelés tenseurs de sus eptibilité du n

ième

ordre. Ces diérents ordres orrespondent à divers phénomènes physiques qui modientlespropriétés de propagationde lalumière dans lesmatériaux [6℄.

−−→

P (t) =

−−−→

P

L

(t) +

−−−−→

P

N L

(t)

=

−−−−→

P

(1)

(t) +

−−−−→

P

(2)

(t) +

−−−−→

P

(3)

(t) + ...

qui devient sous forme tensorielle dans ledomaine fréquentiel grâ e aux propriétés de la transformée de Fourier:

P (−

r , ω) = ǫ

0



χ

(1)

E + χ

(2)

E

E + χ

(3)

E

E

E + ...



(1.2) Dans l'équation 1.2,

χ

(1)

exprime les phénomènes liés aux eets linéaires. Les eets non linéairessont exprimés à partir des ordres suivants et mènent à divers phénomènes.

χ

(2)

est utilisée dans la onversion paramétrique, la génération de se ond harmonique et les eets éle tro-optiques;

χ

(3)

pour les eets Raman, Brillouin ou Kerr. On rappelle que dans les milieux entrosymétriques

χ

(2n)

= 0

. Cette diversité d'eets non linéaires permet de prévoir potentiellement des appli ations diverses en fon tion des matériaux hoisis (adressage de données, onne tique, mémoires,...). Il est également possible de modier leur stru ture an d'ysupprimer des eets optiquesen ombrants oud'y induire de nouveaux en fon tion de leurspropriétés.

Cependant tous les phénomènes physiques ne relèvent pas de l'optique non linéaire dite lassiquesouvent résumée àlathéoriepré itée. Eneet ertainsmatériaux exhibent

(24)

omme exemples les matériaux photoréfra tifs ou les ristaux liquides dans lesquels les mé anismes physiques sont plus omplexes. Cette multitude de phénomènes physiques et de matériaux a donné, et donne onstamment naissan e, à de nouvelles familles de solitons.

Pré édemment, nous avons utilisé le as des solitonsspatiaux pour illustrerla propa-gation non linéaire.Notons i i qu'il existe également des solitons temporels. Le pendant temporelde la dira tionest appelédispersion hromatique. Toute ondenon stri tement mono hromatique dispose d'une enveloppe temporelle (Fig. 1.6). Les parties avant et

(a)

(b)

t

Partie

avant

Partie

arrière

Fig. 1.6 Dispersion hromatique d'un fais eauoptique : (a) fais eau in ident,(b) élon-gation temporelle.

arrière de l'onde s'étalent également en régime linéaire dans le temps en se propageant. L'élongationtemporelledel'ondepeutêtreparexemple ompenséepareetKerr(Eq.1.3) dans un régimeparti ulier (par exemple dans le adre du régime de dispersion anormale d'unebre).Lesolitontemporelaétésuggéréen1973parAkiraHasegawaduLaboratoire Bell d'AT&T [9℄ dans le as des bres optiques et orrespond à des impulsions intenses se propageant sans déformation dont l'utilisation dans les télé ommuni ations optiques peut être envisagée.

Plusdéli atestle asdessolitonsspatio-temporelsouballesdelumières.Cesfais eaux sont onnés dans l'espa e et le temps et représentent la formeultime des solitons.Bien que démontrés théoriquement [10℄, et expérimentalement dans un guide planaire[11℄, ils n'onttoujourspas été réalisésen 2dimensions (2+1)-D

2

.Certaines étudesmontrenttout de même la réationde quasi-solitons spatio-temporels ouX-waves [12℄.

Revenons maintenantaux solitons traitésdans e manus rit: les solitonsspatiaux.

2

Ilest habituel de dénirlessolitons selonle nombrede dimensionspourlesquelles lesphénomènes physiquessontétudiés.Ainsi(m+1)-Dsigniequelesolitonestétudiédansmdimensionstransverses,au maximumdeuxdimensionsspatiales,et unetemporelle,etsepropageselonunedimensionlongitudinale

(25)

1.2.1 Les solitons Kerr spatiaux

LessolitonsspatiauxoptiquesenmilieuKerrsontlespremiersàavoirétéobservés[13℄. Ils onsistenten lapropagationd'uneondedansun milieudontl'indi ederéfra tionvarie de manière proportionnelle à l'intensité inje tée [8,14℄. Ils orrespondent à une réponse non linéaired'ordre

χ

(3)

. La modulationde l'indi e de réfra tion par eet Kerr est don lasuivante :

∆n = n

2

I(x, y, t)

(1.3)

n

2

est le oe ientde Kerr, positifounégatif selon quelematériauest autofo alisant ou autodéfo alisant, dépendant du matériauet de la longueur d'onde, et I est l'intensité de l'onde (en W/m

2

).

Pour etypedesolitons,leslasersimpulsionnelssontsouventemployés.Eneetils per-mettentdegénéreraisémentdesintensitésdel'ordreduGW/ m

2

(Atitrede omparaison, l'intensitélumineuse du soleilest de l'ordrede 0,1 W/ m

2

).Il est alorspossibled'induire une diéren e d'indi e

∆n

susamment importante, de l'ordre de

10

−6

à

10

−4

, notam-ment dans les bres optiques en sili e en raison de leur longueur importante et de leur faiblese tion transverse, bien que leur indi e

n

2

soittrès faibleà ause de leur ex ellente transparen e. Si on analyse les onséquen es pour un fais eau laser gaussien, supposant que l'indi e de réfra tion du matériau augmente ave l'é lairement (n

2

>0), le entre du fais eau (Fig. 1.7-(a-b)) voit un indi e plus fort que sur les tés. Ce prol d'indi e a pour eetd'autofo aliserla lumière(Fig.1.7- ).Les dimensionsdu fais eause réduisent, e quiaugmentel'intensité, modiant à nouveau l'indi e de réfra tion (Fig. 1.7-a). Il est alors possible de réer des solitons lors de l'équilibre entre l'eet Kerr et la dira tion. Toutefois e phénomène est maintenu et s'a entue souvent de manière atastrophique si au une saturation ne limite l'eet Kerr, tant que la lumière est présente. Il en résulte un jeu de variations d'indi e très fortes évoluant spatialement dans le milieu au ours de lapropagation. Certaines omposantes fréquentielles du fais eau sont alors ampliées menant à l'instabilitéde modulationet réent une distorsiondu signal.

La démonstrationthéoriquedes solitons Kerr en une dimension transverse (1+1)-D a étéee tuéeparZakharovetShabat[16℄en résolvantdemanièreanalytiquel'équationde S hrödingeren milieunonlinéaire.Expérimentalement, ephénomèneaété observédans divers matériaux (verres [17℄ ou polymères [18℄ par exemple) mais fut d'abord rapporté par Ashkin et al. [19℄ dans de la vapeur de sodium puis par Barthélémy et al. dans le disulfure de arbone (CS

2

) [13℄. Cependant ette solutionsoliton n'estpas stable dans le as de deux dimensions transverses (2+1)-D. En eet, l'équilibre entre la dira tion et la non-linéarité n'est pas atteint dans un milieu de type Kerr sans saturation de la non linéaritéet donnelieuà de l'instabilitéde modulationlié au ouplage entre les modes de propagation transverses.

En onséquen e, on introduit la notion de puissan e soliton, valable seulement en (1+1)-D, pour laquelle les paramètres opératoiressont optimaux. Au delà de ette

(26)

puis-(a)

(b)

(c)

Fig. 1.7  Création d'un soliton de type Kerr [15℄ : (a) fais eau optique en entrée du ristal, (b) modulation d'indi e ins rite, ( ) rétré issement des dimensions transverses (autofo alisation).

modulation du fais eau entraîne une autofo alisation extrêmement forte. Cette dernière a été étudiée en détail de manière à générer des réseaux de guides [20,21℄. En aug-mentant la puissan e inje tée dans le matériau, il est possible d'atteindre un régime de lamentation [22℄ pour lequel les densités de puissan e né essaires sont tellement élevées que des eets non linéaires d'ordre supérieurs deviennent prédominants. L'autoguidage par solitons Kerr est don possible dans le domaine des télé ommuni ations puisque les guidesgénérés sontutiliséspour deslongueurs d'ondesdiérentes de elles d'é riture,par exemple dans l'AlGaAs[23℄.

Ces solitons Kerr peuvent aussi être de nature ve torielle. Ils interviennent dans le traitementdesintera tions desolitonsdisposantdeplusieurs omposantes de hamp[24℄, de polarisation[25℄ ou de longueurs d'onde [26℄, ainsi que leurs instabilités[27℄. La par-ti ularité de es solitons réside dans le fait que es diérentes omposantes peuvent être piégéesen mêmetempsl'uneparl'autre.L'eet Kerraégalementété utilisépour démon-trerl'existen e dessolitonsde avité.Ceux- iseformentdansune avitéFabry-Pérotnon linéaire et possèdent un ara tère bistable : ils pourraient être utilisés pour l'en odage, par fais eau de ontrle, d'états logiques binaires[28℄.

Diverses fon tions d'adressagessont don envisagées grâ eaux solitonsKerr [29℄. Ce-pendant les intensités né essaires à leur mise en ÷uvre sont importantes (GW/ m

2

) et motivent la re her he de matériaux à fort indi e

n

2

, ou doté d'une stru ture novatri e omme pour lessolitons spatiaux dis rets.

1.2.2 Les solitons dis rets spatiaux

(27)

physiques des ristaux photoniques. Ces réseaux d'indi es formenten eet une stru ture périodique omposée de matériaux diéle triques possédant des propriétés parti ulières pour la propagation d'ondes éle tromagnétiques. Elles font apparaître des bandes dans lesquellesdesplagesde fréquen esspatialesoutemporellesontpermisesouinterdites[31℄. En1988,Christodoulidesetal.[33℄ontsuggéréd'utiliser esréseauxpourpiégerlalumière

a

b

c

d

Fig. 1.8  Génération de solitons dis rets d'après Eisenberg et al. [32℄ : (a) propagation linéaire dans la stru ture, (b) images en sortie du ristal pour une puissan e rête de 70 W, ( ) hangement de la puissan e inje tée 320 W, (d) propagation soliton pour une puissan e de 500 W.

pareetnonlinéaire.Ainsi esnouvelles stru turespossédantdespropriétés nonlinéaires permettent de réer des solitons spatiaux [34℄. Le prin ipe est relativement simple : le fais eauest fo alisédans unguidedu réseau;par dira tionet ouplageentre les anaux, la lumière inje tée est naturellement séparée sur plusieurs guides du réseau (Fig. 1.8-a) en se propageantdans le ristal :on obtientalors une dis rétisationde la lumière.L'eet non linéaire permet de modier le ouplage entre les guides illuminés en fon tion de la puissan e inje tée (Fig. 1.8-(b, )). En inje tant la puissan e qui onvient, il est possible d'obtenir un onnement de la lumièrelimité àplusieurs guides :un solitonKerr dis ret estainsi formé(Fig.1.8-d)[32℄.Lesfon tionsd'adressagessontainsienvisageablesenune ou deux dimensions. Outre les milieux Kerr, des solitons dis rets photoréfra tifs [35℄ ou en ore dans des milieuxquadratiques tels quele LiNbO

3

[36,37℄ sont réalisables.

1.2.3 Les solitons quadratiques

Lessolitonsquadratiquesontlaparti ularitéde nepasêtreasso iésàunemodi ation d'indi e

∆n

. La solution soliton tient dans le ouplage entre les deux fais eaux qui se propagent,onparlealorsd'étatlié.Lessolitonsquadratiquesexploitentl'eetnonlinéaire d'ordre2(

χ

2

)[38,39℄.Basésurlemélangededeuxondesdelongueurd'ondefondamentale

λ

0

(FF)etharmonique(

λ

0

/2

)(FH),ilestpossiblede réeruneintera tionditegénération de se ond harmonique permettant d'amplier l'harmonique du hamp. Ces fais eaux de longueurs d'onde diérentes interagissent de manière à s'auto onner mutuellement, et à se propager en onservant un prol invariant [40℄. A l'appro he d'une intensité seuil dénieparlesystème(Fig1.9),ilestpossibledegénérerl'harmoniquedel'ondeinje téede manièresusantepourguiderlesdeuxfais eauxsepiègentl'unl'autre,formantunsoliton

(28)

Régime de diffraction

Soliton spatial

Intensité

direction de propagation

I <<< I

seuil

I < I

seuil

I > I

seuil

FF

>>

FH

FF

>

FH

FF

+

FH

(a)

(b)

(c)

Fig. 1.9  Formationd'un solitonspatial par génération de se ondharmonique.

entre le fondamental et l'harmonique assure une saturation ee tive de la non linéarité quadratiquemais un a orddephase est en généralné essaireentre lesdeux ondes.Pour l'obtenir, il est possible de propager les deux ondes selon les deux diérents axes d'un matériau biréfringent. La première démonstration en a été faite dans le KTP [41,42℄. Une autre méthode onsiste à utiliser un milieu quadratique ave inversion périodique de polarisationdes domaines ferroéle triques [43,44℄. Cettesituation permet de toujours générer letransfertd'énergiede lapompevers l'harmoniquedu hampen garantissantun quasi-a ord de phase entre les deux ondes, omme lesuggérèrent Armstrong et al. [45℄. Cependant ommepour l'eet Kerr, au unguide n'est ins ritdans lemilieu, les solitons quadratiques n'existentqu'en présen e de lumière.

1.2.4 Les solitons in ohérents spatiaux ou temporels

Si la plupart des solitons sont don formés à l'aide d'une lumière laser, la formation de solitons non- ohérents spatiaux a également été démontrée. Ces solitonssont générés à l'aide de sour es in ohérentes de type lampes à in andes en e. La ohéren e spatiale ou temporelle, dénit par la relation de phase (notion de orrélation) qui existe entre diérentes parties spatiales ou temporelles d'une même onde lumineuse, n'est don plus

(29)

phase de l'onde sont plus rapides que le temps de réponse du milieu non linéaire. La

(a)

(b)

(c)

Fig. 1.10 Photographies montrant leguidage d'un fais eau(en-dessous) par un soliton noir in ohérent (au-dessus) :(a) entrée, (b) sortie en régimelinéaire, ( ) sortie en régime non linéaire (imagede Chenet al. [46℄).

première observation expérimentale de soliton spatial in ohérent a été ee tuée dans un milieu photoréfra tif dont le temps de relaxation diéle trique est très long [47℄. Elle a été suivie par diverses théories [4850℄ puis de nouvelles études en milieux saturables : photoréfra tif (Fig. 1.10) [46,51℄, ou à ristaux liquides [52℄. Plus inattendu, Pi ozzi et al. réussirent à générer des solitons in ohérents temporels en milieu instantané de type Kerr (réponse de l'ordre de lafemtose onde) [53℄. Cette existen e est expliquée par une ondensationdes modes de propagation.Ré emment es solitonsin ohérentsont été observés dans un milieu dont le temps de réponse de l'eet non linéaire est inférieur au temps de u tuation de phase de l'onde [54℄. Dans e as le soliton représente une enveloppedesignauxdontleprolglobalpeutêtreassimiléàuneondegaussienneetdont lesdimensions orrespondentàlatailledufais eaud'entrée.Évidemmentlapossibilitéde disposer de e genre de prols en é artant le laser est une perspe tive intéressante dans la ompréhension de la physique mais ne peut supplanter l'utilisation des lasers et des diodes lasers de faible oût.

Il devient alors intéressant de développerd'autres typesde solitons, notammentdans des milieuxoùlaréponsenon linéairedumatériaun'estpas expliquéepar l'expression de lapolarisationnon linéaireinduite du milieu (Eq. 1.2).

1.2.5 Les solitons dans les ristaux liquides

Les ristauxliquidessont ourammentutilisésdanslesa heurseté rans arletemps de réponse de es matériauxest de l'ordre de lamillise onde. L'état liquide- ristallin est dénit ommeunétatdematièreoùlesmolé ulesontuneorientationordonnée,maissont égalementenétatdemouvementdynamique.La réationde essolitonssefaitparlebiais d'une réorientation molé ulaire induite optiquement. Elle est liée à l'a tion simultanée

(30)

nonlo al 3

etsaturant 4

.Desétudespionnièresontportésurl'existen edetelssolitonsdans

(a)

(b)

(c)

Fig. 1.11  Déviation d'un fais eau laser dans un ristal liquide par Pe ianti et al. [55℄ : (a) dira tiondu fais eau dans le ristal, (b) formation de solitonet déviation par appli ationd'une tension,( ) déviationetautofo alisationde multiplesfais eaux générés par instabilitéde modulation.

un ristal liquide en 1992 [56℄. Ils ont été démontrés en 1998 dans des apillaires[57,58℄. La stabilité d'une onde optique inje tée dans es ristaux a ensuite été étudiée en 2002 dans le adre de réseau d'inter onne tions [59℄, permettant la réalisation d'appli ations d'adressages (Fig.1.11) [55,60℄, par le ontrle de l'intera tion de solitons [61℄ ou en ore par laméthode des solitonsdis rets [62℄.Lessolitonsà ristauxliquides sontmalgrétout limités par leur temps de réponse et leur durée de vie.

Il existe enn une dernière famillede soliton quiest largement étudiéenotammenten raison de satrès grandefa ilitéde mise en ÷uvre :le solitonen milieuphotoréfra tifqui ompose l'objet prin ipalde e manus rit.

1.3 Les solitons photoréfra tifs

L'eet photoréfra tif onsisteen unemodi ationd'indi ederéfra tionpar un hamp éle trique photogénéré. Contrairement aux phénomènes de type Kerr dont la modula-tion de l'indi e de réfra tion est dire tement liée à la puissan e optique inje tée, i i le phénomène est plus omplexe ar il implique un dépla ement des harges et est réali-sable pour de faiblespuissan es optiques (

µ

W). L'eet photoréfra tif est un phénomène large bande qui est notamment ouramment observé pour le spe tre visible mais égale-ment dans l'infrarouge. Cet eet permet également d'induire des guides utiles pour des longueurs d'ondes des télé ommuni ations dans le but de multiplier ou d'améliorer les anauxd'informations[63℄.Deplusselonletempsderelaxationdiéle triquedumatériau, ilseraitdon possiblede réerdes mémoiresd'indi es plusoumoinspermanentes [6466℄.

3

Lanon-lo alitédénitunpro essusphysiquedetypediusion outransportde harges. 4

(31)

A l'origine observé omme un dommage optique lors d'une expérien e de doublage de fréquen e en 1966 [67℄, l'eet photoréfra tif allait nalement être étudié et utilisé dans lesannées suivantes [68,69℄. Ainsi des mémoiresholographiques avantageuses pour leurs apa itésde sto kage en3dimensions,leurtempsd'a ès (sub-millise onde)etleurs débitspotentiels (1Gbits/s) [70,71℄ ontlargement été étudiées ainsi quedes systèmes de mélangesd'ondes.Pourlessolitons,l'eetphotoréfra tif onstituedon l'unedessolutions lesplus on rètes pour de potentielles appli ations.

1.3.1 Prin ipe

Leprin ipephysiquedel'eetphotoréfra tif,présentésurlagure1.12,estlesuivant: l'illumination du ristal par une onde éle tromagnétique induit une photo-ex itation de harges libres qui se dépla ent dans le ristal. Elles se re ombinent sur des entres pro-fonds dans lemilieu. Laredistributionde harges donnenaissan e à un hamp éle trique intense, le hamp de harge d'espa e. Un dernier mé anisme, l'eet éle tro-optique dit

Profil du faisceau

incident

Création d'un

champ local

Induction d'une

modulation

d'indice

Photoexcitation

Migration des

porteurs

Fig. 1.12  Prin ipes physiques parti ipant àl'eet photoréfra tif.

eet Po kels modie alors l'indi e de réfra tion du milieu. Ce pro essus lie la modula-tion d'indi e au hamp de harge d'espa e par l'intermédiairedu tenseur éle tro-optique du matériau.

Ainsi,lespossibilitésde réer unenon-linéaritéde typephotoréfra tive,an d'autofo- aliser un fais eau optique ont été étudiées : dans des matériaux ferroéle triques [72,73℄ dont les propriétés optiques et notamment les oe ients éle tro-optiques sont très éle-vés

5

(SBN,LiNbO

3

,LiTaO

3

,BaTiO

3

.),dessemi- ondu teurs[74,75℄(InP,CdTe,CdZnTe) pour leur sensibilité dans l'infrarouge et leur temps de réponse ourt (AsGa), des sillé-nites [76℄ (Bi

12

SiO

20

, Bi

12

TiO

20

).Le développement théorique de l'autofo alisationa été établipar Segev et al.[72℄. Laréalisationexpérimentale aété ee tuéedans leSBN pour les solitons brillants [73,77℄. Ces résultats en ouragèrent les développements en milieu défo alisant pour des solitons noirs (1+1)-D [78℄ et une étude en (2+1)-D, onduite par

5

Par exemple:le strontiumde bariumSr

x

Ba

1

(32)

éle tro-Zozulya et al. [79℄. Ces solitons noirs sont réalisables en milieu défo alisant par modula-tiond'indi enégative.Onpeutalorsobtenir eteetparappli ationd'un hamp(solitons é rans)oupareetphotovoltaïque[80℄.Dansle adrede ederniereet,laprésen ed'un hamp lo aldans le ristal, par exempledans des matériauxferroéle triques, est dire te-ment réée par lamigrationdes harges dans le ristal.

Ladi ultéd'utilisationdesmatériauxphotoréfra tifsrésidedansdespro essus d'ins- riptions lents et omplexes, dépendant de la migrationdes harges. Divers modèles ont don été anés pour lier les diérents états temporels de solitons par des modèles en (1+1)-D dynamiques [81,82℄ pour les solitons brillants et noirs ave ou sans hamp ex-terne [83℄ ainsi qu'en (2+1)-D [84℄. Ces études ontpermis d'éviter lessituations onnues de surfo alisation ou de dislo ation de fais eaux qui détruisent les guides ou empê hent leur ins ription dans le matériau[85,86℄.

Ilen adé oulédiverses notionsen fon tionde l'établissementdynamiquedes solitons: régime quasi-établi, régime établi, photovoltaïque, que nous expli itonsdans la suite du manus rit. Ces études ont permis de omprendre lesintera tions entre solitons,pouvant onduire à des ollisionsou mêmedes fusions de solitons [87℄.

1.3.2 Solitons obtenus en régime quasi-établi

Les premiers solitons brillants photoréfra tifs ont été observés en régime quasi-établi [63,73,88℄.C'estun régimetransitoire del'eetnon linéaire.Ce régimeapparaîtdansune fenêtre temporellelimitée (

∆t

) du pro essusd'autofo alisation.Ces solitonspeuvent être réés par l'appli ationd'une tension ontinue selon l'axe

c

d'un ristal de strontium de barium.Avant

∆t

, lesphénomènesphysiques semettent en pla e. Les harges libres sont générées et le hamp lo alest induitde manièreà hangerl'indi e de réfra tionpar eet ele tro-optique.Cependantlefais eaun'induitpasen oreunevariationd'indi esusante pour équilibrerdira tionetautofo alisation.Au-delàde ette fenêtretemporelle

∆t

, les zones où la modulation d'indi e est importante s'élargissent et ne permettent plus un piégeage du fais eau[81℄. Il est don né essaire d'arrêter le pro essus.

1.3.3 Solitons obtenus en régime établi

Ilaétéensuitedémontréaussibienthéoriquement[89℄qu'expérimentalementdans dif-férentsmatériaux[90℄qu'uné lairageuniformedu ristalpermettaitdestabiliserlesoliton transitoirepré édent.Cet é lairementpermetd'ajuster la on entration de hargeslibres présentes dans le matériau. Ce fondlumineux se rajoute don à la génération thermique des harges. Ce type de onguration a donné lieu à de nombreux modèles théoriques pour des matériaux fo alisantoudéfo alisant,en (1+1)-D[89,91,92℄ notamment dans le

(33)

ont aussiété modélisésdans des régimesde forte intensité[95℄, etle ara tère anisotrope des guides a été montré [96℄. Ils ont ensuite été étudiés en détails dans divers milieux an d'en étudier leurs propriétés spé iques pour les appli ations d'adressage : dans les semi- ondu teurs (InP) [74,97℄, en milieu entrosymétrique [98℄, paraéle trique [99℄, po-lymère [100℄, ouen ore en milieu organique[101℄.

1.3.4 Solitons photovoltaïques

Une autre solution pour la réation de solitons via l'eet photoréfra tif onsiste à utiliserl'eet photovoltaïque[102℄.La réationde es solitonsphotovoltaïquespermetde s'aran hird'unetensionéle triqueexterne.L'eetphotovoltaïquegénèreundépla ement des harges dans une dire tion privilégiée du ristal (selon l'axe ferroéle trique

c

dans le as du LiNbO

3

). Ce ourant rempla e alors elui généré par la tension appliquée des solitons é rans.Toutefois, la plupartde es matériauxsont de nature défo alisante.

Les solitons photoréfra tif-photovoltaïques ont alors été analysés théoriquement en 1994 [103℄ puis expérimentalement en 1995 [104℄. La possibilité de réer des guides pho-toinduitspar solitonsnoirs [80,105℄, des jon tions[106℄oudes solitons multiplesnoirs en (1+1)-D [107℄ a également été montrée.

En deux dimensions, ila été possiblede réaliser expérimentalement des solitons pho-tovoltaïques brillants par le biais d'un ristal de KNaSrBaNbOK dont la modi ation d'indi e est positive. Le hamp éle trique lo al est généré par l'ajout d'une importante lumièrede fond[108℄. Dans e adre,Fazioetal.[109℄ontégalementtrouvéune méthode qui onsiste en l'ajout d'un hamp opposé à l'eet défo alisant de manièreà réaliser des solitons brillants. Pour les solitons noirs (2+1)-D, une roix sombre au sein du fais eau lumineux a été utilisé [110,111℄. La possibilité que es guides puissent être ir ulaires a aussi été dis utée [84,112℄.

Ainsi, bien qu'étudiés depuis plusieurs dé ennies, les solitons semblent être limités dans le nombre de dimensions d'existen e ou dans leur réalisation. Une solutionpour les solitons noirs bi-dimensionnelssemble pourtant possible :utiliser lesvortex optiques.

1.4 Les vortex

1.4.1 Dé ouverte et appli ations des vortex optiques

Le on ept de vortex se retrouve dans de nombreux domaines physiques (optique, mé anique des uides, météorologie, osmologie). La représentation lassique des

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