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La vision d’ensemble du contexte de la sphère professionnelle

2. LE PORTRAIT DE L’OBSOLESCENCE DE CHARLES

2.2 La vision d’ensemble du contexte de la sphère professionnelle

Charles détient une attestation d’études collégiales en gestion de l’approvisionnement. À la suite de cette formation, il est entré sur le marché du travail à titre d’acheteur. Pendant onze ans, il a travaillé dans le secteur de la gestion de l’approvisionnement. Ces cinq dernières années, il a œuvré pour une organisation privée où seuls les employés d’usine étaient syndiqués. Ce milieu a fait face à des changements technologiques majeurs afin de s’adapter à la nouvelle réalité dans son domaine. Charles a déployé énergie et efforts afin de se démarquer dans ce milieu. Cependant, son expérience n’a pas été fructueuse et il n’a pas aimé travailler pour cette organisation, car il vivait des conflits majeurs avec son supérieur immédiat. Il appréciait toutefois certains collègues avec lesquels il a développé des amitiés.

Enfin, à l’échelle Obsolescence professionnelle, Charles obtient 55 %, zone jugée « critique ».

2.3 La dimension des connaissances et des compétences

2.3.1 L’expérience sur le plan cognitif

Évaluation quant à une personne compétente – Charles affirme que,

pour lui, les éléments significatifs par rapport à la compétence d’une personne sont la capacité d’exécuter le travail avec rigueur, précision et professionnalisme et la capacité de résoudre des problèmes efficacement en tenant compte de la chaîne d’exécution des tâches administratives. Il ajoute également les notions de responsabilité, d’efficacité, d’optimisation du temps et de proaction pour anticiper les problèmes de performance.

Évaluation de son niveau de compétence – Charles estime que son

niveau de compétence est à 80 % et mentionne que son supérieur immédiat lui aurait attribué de 30 % à 40 % et ses collègues, de 60 % à 70 %. Il pense que la différence entre les évaluations est surtout due aux désaccords qu’il vivait au quotidien avec ce supérieur.

Aux échelles Compétence (soft) et Désir d’apprendre, Charles obtient respectivement 54 %, zone jugée « critique », et 90 %, zone jugée « excellente ».

Perception de ses connaissances et de ses compétences – Avant cet

emploi, Charles avait acquis l’expérience dans les achats liés au domaine mécanique. Ayant vu ce qui se faisait dans d’autres milieux, il estime qu’il détenait, dès son arrivée, de bonnes connaissances et compétences pour effectuer le travail. Il pense qu’il est normal de ne pas tout connaître et qu’il suffit de trouver l’information. Cependant, le fonctionnement organisationnel ne lui permettait pas de faire des recherches d’information par manque de temps. De plus, il lui semble que le fonctionnement était plutôt archaïque comparativement à ses autres milieux de travail. Il voyait des failles dans la gestion de l’organisation, car ses collègues et lui-même agissaient d’une urgence à l’autre, ce qui ne leur permettait pas d’aller chercher l’information appropriée, de prévenir, ni même de bâtir des méthodes adéquates pour que les problèmes ne se reproduisent plus.

En fait, dans le domaine des achats, je crois que c’est toujours comme ça. Tu ne peux pas tout savoir, tout connaître. Mais, quand tu as du

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temps, tu peux te renseigner, te documenter. Tu peux toujours arriver à quelque chose. Dans mon cas, chez mon employeur, je n’avais pas ce temps.

Il remarque que les compétences acquises, notamment les fonctionnalités des systèmes informatiques, n’étaient pas toutes utilisées dans ce milieu. Il appert que la non-utilisation des compétences informatiques vient progressivement à se dégrader inéluctablement avec le temps, car elles ne sont pas maintenues à travers les tâches liées au travail.

C’est sûr qu’au niveau technologique, entre autres, on n’avait rien en stock et pourtant, on avait un magasin, un stock room avec du stock. Mais, il n’y avait rien de cela qui était informatisé. Donc, pas de statistiques d’achat, de consommation, donc c’était dur de pouvoir faire des calculs, savoir que ça, on en prend ça par année, on en passe tant par mois. On n’avait pas vraiment d’historique du mouvement de l’inventaire. Quant à moi, c’est un retard technologique.

Évènement déclencheur de son manque de compétences – Charles

associe l’évènement de sa perte de compétences à un problème d’échanges d’expertise entre collègues dans l’organisation. Les informations techniques détenues par les ingénieurs ne lui étaient pas données afin de faire des achats selon les spécificités techniques.

C’est plus au niveau de l’ingénierie. Parce que moi, je ne suis pas ingénieur. C’est sûr que le langage technique, ça ne veut pas dire que je le comprends et c’est normal que je ne le comprenne pas. Aussi, et c’est là qu’il faut impliquer d’autres gens pour pouvoir prendre une bonne décision, faire un bon move pour le produit qu’on va acheter. Mais je crois que pour chaque achat, il y a un petit grain de sel à apporter pour dire que oui, ça, c’est bon. Oui peut-être l’ingénieur, mais peut-être au niveau des achats, c’est bien trop cher. C’était souvent ça, souvent, je me ramassais avec des dossiers qui n’auraient peut-être pas dû se rendre à mon bureau. C’était peut-être en dehors de mon expertise.

2.3.2 L’expérience sur le plan affectif

Charles éprouve du découragement face à certains dossiers pour lesquels il ne détient pas l’expertise technique. Il exprime sa déception face aux actions posées par les ingénieurs à la suite de ses demandes d’information. Il les considère comme irresponsables et incompétents.

Ce que je trouvais plate là-dedans, c’était que les gens… Moi, je traitais les gens, un petit peu, comme incompétents parce qu’au lieu de s’occuper de ce qu’ils devaient faire, ils pelletaient dans la cour de l’autre pour s’en sauver. Pourtant, ils avaient les diplômes et ils avaient le salaire en conséquence. Souvent, ils poussaient ça dans la cour de l’autre. Si tu faisais une erreur, c’est toi qui te fais taper dessus, mais je n’avais peut-être pas nécessairement les bonnes connaissances, l’expertise pour traiter la totalité de la demande.

De plus, il constate que l’organisation ne peut pas satisfaire ses aspirations professionnelles et de ce fait, il déclare avoir ressenti un sentiment de découragement. Mais malgré tout, il veut démontrer son professionnalisme comme acheteur.

2.3.3 L’expérience sur le plan comportemental

Charles mentionne qu’il a été pénible et fâchant d’avoir l’impression de travailler deux fois plus fort et de vivre constamment de la surcharge au travail parce qu’il manquait de structure organisationnelle. Il ajoute qu’il s’est fait refuser des cours d’anglais qui lui auraient été profitables dans son travail. « Ils étaient prêts à payer des cours d’espagnol aux employés, mais moi, je n’étais pas capable d’avoir un cours d’anglais qui m’aurait aidé dans mon travail ».

2.3.4 L’expérience sur le plan relationnel

Charles affirme qu’il n’a aucune idée des attentes de son supérieur à la suite de formations, car il n’en a presque pas reçu. Néanmoins, il aurait sans doute aimé une application directe et une amélioration dans son travail : « Aucune idée. Probablement qu’on utilise cet apprentissage pour travailler mieux. Mais moi, je n’en ai pas vraiment eu, alors je ne peux pas nécessairement répondre ».

2.3.5 L’expérience sur le plan contextuel

Obstacle lié à la formation – Pour Charles, la culture de l’entreprise et la

mentalité de son supérieur immédiat semblent être la plus grande entrave aux changements. Il fait référence notamment à la formation parce que les dirigeants maintenaient le statu quo.

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Les vieilles mentalités, les gens qui ne veulent pas que les choses changent. Ils sont habitués à travailler comme ça, ils ont toujours travaillé comme ça, et ne leur demandez pas de travailler autrement. Ils ne veulent rien savoir. Ça fait 10, 15, 20 ans qu’ils travaillent de même et ils sont fermés, zéro ouverture d’esprit. Quand tu arrives avec quelque chose de nouveau, ils ne veulent pas collaborer. Que c’est dur d’implanter quelque chose de nouveau!

Il ajoute que son supérieur n’a eu que très occasionnellement recours à la formation, et qu’à ces rares moments, elle était imposée par l’organisation.

Donc, lui [supérieur immédiat], quand il est venu le temps de la formation, il y a des volets où il s’organisait pour qu’on passe rapidement par-dessus, et pour moi, ça aurait été pertinent de le savoir. Le lendemain, il ne se souvenait plus de rien. Il a fallu que l’employeur le reforme parce que c’est comme s’il n’avait jamais eu de formation.

Modification à la suite d’une formation – La structure du travail

amenant une surcharge ne permet pas, précise-t-il, de modifier les façons de faire, car le temps manque. De plus, il déplore le manque de planification entre le déploiement prévu du nouveau système informatique et la formation dispensée sur ce dernier.

Non, trop de travail totalement et pas assez de soutien. Justement pas assez de périodes de temps allouées pour pratiquer par rapport au travail. Et personne pour faire ce que tu n’as pas le temps de faire. Et puis là, c’est en informatique, même pas la version sur laquelle j’avais appris quelque chose. Je n’avais même pas cette version pour travailler. Donc, je ne pouvais même pas aller explorer, pratiquer ce que j’avais appris.

2.4 La dimension de la motivation

2.4.1 L’expérience sur le plan cognitif

Évaluation quant à une personne motivée – Charles affirme que, pour

lui, les éléments significatifs à ce sujet sont la joie, le bonheur, l’intérêt porté au travail. De plus, il ajoute l’assiduité, l’aisance au travail, le sentiment de fierté lié à l’organisation et l’engagement basé sur la loyauté et la réussite de l’organisation.

Évaluation de son niveau de motivation – Charles estime son niveau de

motivation à 60 %. Il allègue qu’il n’arrive pas à faire passer ses idées pour l’amélioration de la performance. En ce qui concerne sa perception des évaluations

de ses collègues et de son supérieur immédiat sur son niveau de motivation, il juge que ses évaluations auraient été inférieures à la sienne. Il mentionne que ses collègues lui auraient attribué 50 % et son supérieur immédiat, 20 %. Il pense que la différence entre les évaluations est surtout due aux relations tendues qu’il vivait au quotidien avec son supérieur immédiat.

À l’échelle Motivation, Charles obtient 40 %, zone jugée « critique ».

Perception de sa perte de motivation – Au début de sa vie

professionnelle, Charles était motivé, tout particulièrement lorsqu’il détenait un poste dans lequel il pouvait faire ses preuves, s’élever dans la hiérarchie des postes et devenir la référence à l’intérieur de son département. « Alors, j’ai occupé différents postes, effectué plusieurs tâches différentes et touché à beaucoup de choses pour parvenir à être la référence ».

Face à cette expérience professionnelle et aux connaissances acquises dans sa nouvelle qualification, il puise dans ces dernières pour espérer se démarquer dans le domaine de l’approvisionnement afin d’aspirer à une meilleure reconnaissance professionnelle.

Bien, j’ai été longtemps motivé à vouloir apporter du changement, laisser ma marque, et me démarquer des autres. OK, pour me sentir valorisé, me faire féliciter, me faire dire que j’ai fait un bon coup.

Il considère que l’espoir de faire sa marque dans cette organisation s’est dissipé progressivement en faisant place à la démotivation. Cette dernière est apparue étant donné une déficience de la culture et une structure organisationnelle défaillante ainsi que des relations tendues avec son supérieur immédiat. Il évoque que la culture organisationnelle avait un effet démobilisateur et source d’insatisfaction pour le personnel. Le manque d’organisation et d’automatisation de certains processus administratifs rendait le flux de travail déficient et affectait la structure organisationnelle.

Dans mon emploi, je donnais beaucoup, puis on en demandait beaucoup et ça devenait une charge de travail qui était dure. Tu lèves le drapeau en disant que j’en ai peut-être trop, puis tu te fais enlever deux petites affaires et tu t’en fais ajouter une grosse. On te laisse croire qu’on allège

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parce qu’on a ôté deux tâches, mais on t’en ajoute une qui est deux fois et demie celles qui ont été ôtées. Dans le fond, c’est du pareil au même et au fond, c’est pire. À un moment donné, la charge de travail était un autre facteur, les gens manquaient d’organisation et de structure et ça faisait en sorte que la charge de travail était de plus en plus lourde.

Et, il mentionne que le lien avec son supérieur était infructueux par son comportement abusif issu d’un leadership directif. Ce dernier ne fait confiance à personne et n’a aucun intérêt pour les nouvelles façons de faire du domaine. « J’avais un supérieur immédiat qui me mettait des bâtons dans les roues continuellement ».

Œuvrer dans cette organisation ne lui semble pas apodictique, car il craignait perdre sa crédibilité professionnelle et devenir à l’image de la majorité du personnel, soit désabusé du travail.

Ça prit beaucoup de temps avant que je pourrisse, mais à un moment donné, avant d’être trop pourri et de sortir de mes valeurs professionnelles comme travailleur, je cherche le mot, mon intégrité, mon éthique entre autres. Avant de commencer à briser mes relations professionnelles, j’ai décidé, à un moment donné, de me retirer de cela.

Évènement déclencheur de sa perte de motivation – Charles situe

l’origine de sa perte de motivation, au manque de reconnaissance récurrente de son travail auprès de son supérieur immédiat. Il accorde aussi une importance aux relations tendues avec ce dernier provoquant des manques d’informations qui lui auraient été utiles dans son travail.

Quand mon supérieur immédiat ne m’impliquait pas dans les dossiers où j’aurais dû l’être, disons-le, parce que c’est moi qui les réglais, qui les opérais, mais exclu de la portion, disons, meeting et briefing, on ne me faisait pas participer. C’était des déceptions pour moi parce qu’après ça, j’étais pogné pour régler des dossiers dont je n’étais pas au courant et après ça, j’étais pogné.

Évaluation portée sur sa fierté au travail – Charles est fier lorsqu’au

départ, il est porté par son impression d’avoir trouvé sa place dans une bonne organisation, mais sa fierté s’est effritée peu à peu. Cette perte de fierté s’est installée au fur à mesure que les évènements négatifs du fonctionnement interne

s’additionnaient. Il souligne qu’il recevait régulièrement des commentaires négatifs du réseau externe sur l’organisation, notamment des fournisseurs.

Au début, j’étais fier, mais plus ça allait, moins je l’étais parce que je me suis rendu compte que lorsque j’étais en contact avec le monde professionnel extérieur, les fournisseurs, des fois, ça me gênait de les appeler pour une commande ou pour un besoin d’informations parce que souvent, c’est juste que, on dégageait une mauvaise réputation.

Il n’a aucune fierté de son équipe de travail, car elle était principalement composée de son supérieur et lui-même et le troisième était un étudiant travaillant à temps partiel. « Non [pas fier], je faisais partie d’un petit département où l’on était deux à trois employés ». Il ajoute qu’il ne peut pas être fier d’un service où il manque de structure et d’organisation. « Mais, en fait, un département qui allait croche et qui va encore croche. Qui est probablement pire même aujourd’hui ».

Perception de son avenir professionnel – Charles aurait aimé poursuivre

sa carrière dans le domaine de l’approvisionnement où il a des acquis professionnels, mais il est continuellement rattrapé par sa connaissance insuffisante de l’anglais. Il a fourni des efforts pour se former en anglais à un niveau suffisant pour le travail, mais il éprouve une grande difficulté dans cet apprentissage.

Moi, c’est sûr que j’aurais aimé persévérer dans les achats et poursuivre dans cette branche-là parce que j’avais commencé à travailler dans ça et que j’étais allé suivre une formation là-dedans. Donc, le but d’aller suivre une formation là-dedans était pour continuer dans cette voie-là. Mais bon, l’anglais était mon obstacle. Après avoir suivi des cours que j’ai tout de même déboursés de ma poche, ça n’entre pas nécessairement à la même vitesse que les autres. À la longue, j’ai commencé à mettre ça de côté; ce genre de carrière là, au niveau des achats.

Perception de la réussite d’une insertion professionnelle – Charles

évalue son niveau de réussite à enclencher des démarches d’emploi à 35 %. Il y voit un obstacle majeur dans son insertion professionnelle étant donné son niveau de connaissance de l’anglais et certaines compétences devenues désuètes avec le temps. Il est conscient des changements dans son domaine et il considère que ses compétences se sont dégradées, car elles n’ont pas pu être remises à niveau en considérant les nouvelles exigences du domaine.

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Oui, moi j’aurais voulu… étant donné que je n’étais pas à gros salaire, j’aurais aimé me perfectionner, me garder à jour. Aller suivre des petites formations, que ce soit sur les outils informatiques ou de l’anglais pour justement rester up to date dans mon domaine et de connaître les nouvelles tendances, les nouvelles façons de travailler en approvisionnement.

Perception du sens du travail – Charles considère son travail comme un

bon moyen de s’accomplir et de se réaliser tout en développant ses compétences. « Une façon de s’accomplir, de se surpasser peut-être ».

En effet, pour que le travail ait du sens pour lui, il considère essentiel de se retrouver dans une organisation qui croit à l’évolution de son personnel. A contrario, son travail répondait exclusivement au besoin de sécurité. « Donc, il fallait que je gagne ma vie. J’endurais pour ces raisons-là ».

2.4.2 L’expérience sur le plan affectif

Plafonnement de carrière – Pour Charles, ce plafonnement est rattaché

au contrôle que le supérieur immédiat exerçait sur ses possibilités d’avancement. Il considère que les possibilités existent, mais qu’il n’aurait jamais eu l’appui de son supérieur. À ce moment, on pourrait évoquer un sentiment d’abandon ressenti par Charles envers son supérieur immédiat.

Bien, pas dit comme ça… parce que non, pas plafonner dans le sens où il y aurait pu y avoir de l’avancement pour moi. Si je n’avais pas eu quelqu’un qui m’avait empêché d’avancer. C’est plus comme ça, non, je ne me voyais pas avoir atteint le plafond au niveau de l’entreprise, mais il y a quelqu’un qui me tirait par en bas.

Frustration, tension et « mal-être » au travail – Charles dit avoir vécu

tous ces états de tension psychique. Il vivait de la frustration au travail considérant son haut niveau de responsabilité par opposition à son salaire peu élevé. Il lui semble inconcevable que l’organisation ne récompense pas les efforts qu’il consentait à son travail. De plus, il trouve injuste que le personnel syndiqué, travaillant à la chaîne de montage et ayant des responsabilités minimes, reçoive un salaire supérieur au sien.

J’étais toujours frustré parce que j’avais beaucoup de responsabilités, j’étais mal payé, puis beaucoup de gens autour de moi, qui étaient syndiqués, avaient des salaires plus haut que le mien avec même pas un huitième des responsabilités que je pouvais avoir.

Charles ressent de la tension parce qu’il est continuellement dans des situations d’urgence sans obtenir de reconnaissances et dans une situation de conflit avec son supérieur venant assombrir les avancées professionnelles. « La tension, ça, si je travaillais 40 heures, j’avais de la tension pendant 42 heures / semaine. À peu près tout le temps, steady égal ».