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institution sociale qui participe à la mise en ordre des corps et des esprits […], elle institue la relation savoir/pouvoir au travers des règles disciplinaires qu’elle impose. »

(Mabillon- Bonfils, 2005, p. 91). Aujourd’hui, les établissements scolaires, au même titre que les familles et les quartiers, sont en crise et ne semblent plus être capables de jouer ce rôle ; ce qui explique la montée du sentiment d’insécurité et de violence. En effet, la violence scolaire est devenue une préoccupation majeure, une préoccupation publique, dans le sens où elle préoccupe l’opinion publique, les décideurs et les responsables politiques. Elle constitue une réalité à laquelle les enfants comme les adultes sont confrontés au sein des établissements scolaires. Elle peut se définir comme une contrainte, physique ou morale, exercée par quelqu’un ou par un groupe sur une ou plusieurs personnes de façon intentionnelle ou non.

Pour une identification de la violence

Il nous parait hasardeux d’aborder la question de la violence scolaire sans, au préalable, définir précisément le concept de la violence. Pour ce faire, un aperçu de l’étymologie du terme apparaît important pour délimiter ses contours sémantiques. Cette identification nous permettra de mieux saisir les manifestations de la violence en milieu scolaire dans une perspective de compréhension des mécanismes de fonctionnement du climat scolaire d’un établissement.

1. La violence : survol historique

La violence constitue un concept dont la signification est en mutation constante. C’est un terme polysémique, car il diffère selon les contextes temporels et spatiaux. Ce qui peut être considéré comme violent dans un contexte culturel voire sociopolitique peut ne pas l’être ailleurs, et ce qui peut être considéré comme violent pendant une période déterminée peut ne plus l’être durant une autre. Ainsi, nous paraissent parfois cruelles des coutumes qui font parties de la culture de certaines sociétés traditionnelles. Or que dans celles-ci ces mêmes coutumes ne sont pas perçues comme une violence.

Partie I. Chapitre II : Violence et climat scolaires : déconstruction et reconstruction Le terme violence est emprunté au latin classique « violentia » qui désigne un « caractère

emporté, farouche, indomptable » (N'Goran, 2017, p 27). Au XVIème siècle, le mot se

disait de l'abus de la force pour contraindre, en particulier faire violence à quelqu'un. Elle reprend aussi le sens latin de force irrésistible, néfaste ou dangereuse. Puis, s'emploie en parlant de l'effort que l'on fait sur soi, en particulier se faire violence. Il désigne, par métonymie, un acte brutal, un acte de violence. De là l'emploi sorti d'usage pour le viol, faire violence à une femme, par exemple, c'est à dire la violer. Elle s’applique également à un sentiment (la violence d'une passion) ou à un phénomène (la violence d'un ouragan) d'une particulière intensité ainsi qu'au langage, avec la valeur de caractère excessif. L'adjectif violent, ainsi que le verbe violer, sont dérivés du mot latin « vis », qui signifie force, vigueur, puissance, usage de la force physique. « C’est un terme lié à l'idée même

de la vie, à la force vitale. Au commencement du mot violence il y a donc le mot vie. »

(N'Goran, 2017, p 28)

La violence est une force vitale, primitive, liée avant tout à sa propre sécurité à une protection immédiate. Pour Mucchielli (2008), la violence est : « [Avant tout] la

caractéristique d’un comportement ou d’une action qui n’a de sens que dans un contexte donné [...] elle ne porte en elle-même aucune signification et aucun contenu prédéfinis »

(p. 115). Les dictionnaires contemporains définissent la violence comme un état, une force intense et souvent destructrice : violence de la tempête, d'un choc, d'un caractère, d'une passion, etc. Par extension, la violence désigne une outrance, une vigueur excessive : la violence d'une expression. Ces définitions abordent généralement la dimension physique de la violence. Cependant, il y a d’autres dimensions qui doivent être prise en considération. Le côté psychologique en fait partie. Par ailleurs, pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la violence se définie comme l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d'entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès. Toutefois cette définition s’avère trop large pour être opératoire au niveau de la recherche en sciences sociales car elle se limite à une violence intentionnellement produite en excluant toute violence involontaire (ex : les violences commises sous l’effet de la maladie mentale).

2. Reconstruction sociologique du concept de la violence

Pendant de nombreuses années, la violence ne constituait pas un phénomène d’actualité pour les sociologues. Elle était considérée comme une sorte de conflit, ou comme un instrument auquel les personnes recourent plus ou moins rationnellement pour régler les différends. Norbert Elias (1969) et Michel Foucault (1975), ont suggéré des interprétations de la modernité entendue comme : « époque dans laquelle les forces

“irrationnelles” de la violence sont expurgées de la vie quotidienne et de l’exercice du pouvoir. Et cette conception rationalisée de la société et de l’individu a joué un rôle important dans l’attribution d’une place résiduelle à la violence »(Cité par Consuelo, 2018, p. 1). A partir des années 90, les sociologues ont pris la violence au sérieux. Elle devient un objet d’analyse en elle-même.

Pour Consuelo (2018), il existe en sociologie une conception instrumentale de la violence qui nous a été léguée par les auteurs classiques. Selon cette conception, la violence est le moyen à travers lequel l’individu essaie d’atteindre des objectifs déterminés. Il estime qu’à côté de cette conception, nous devons formuler une autre conception qu’il a nommée « moderniste », selon laquelle la violence est : « Une force sociale chargée de

signification et douée d’une capacité structurante de la réalité. Une série d’événements longue et tragique – comme les génocides de la deuxième partie du XX° siècle, l’épuration ethnique menée par certains mouvements nationalistes, les viols de masse en Bosnie, les missions suicidaires des terroristes, etc. – imposent de considérer la violence comme beaucoup plus qu’un simple instrument. » (op.cit., p. 2)

La violence est liée parfois à la légitimité. Néanmoins, elle n’a, par ses diverses conséquences néfastes, rien de légitime, quoique nous verrons qu'il s'agit d'un lien défendu par certains. En effet, la littérature scientifique distingue deux types de violences : une légitime et une autre illégitime. Chesnais (1981), dans son ouvrage « Histoire de la violence », considère qu’elle n'est pas une mais multiple. C’est une force brutale illégitime exercée sur autrui. Selon Braudo (2019), la légitimité constitue la conformité à un principe supérieur considéré comme juste dans une société à un moment donné. Pour lui, la légitimé ne recouvre pas la légalité à cause de son aspect plus restreinte à ce qui est seulement conforme à la Loi. En outre, la légitimité est contingente de la culture alors que la légalité s'apprécie en fonction du droit positif.

Partie I. Chapitre II : Violence et climat scolaires : déconstruction et reconstruction Dans son ouvrage « le savant et le politique », Weber (1929) aborde la notion de la légitimité de la violence. Pour lui, l’État est comme une « entreprise politique à caractère

institutionnel lorsque et tant que sa direction administrative revendique avec succès, dans l’application des règlements, le monopole de la contrainte physique légitime » (Weber,

1959, p. 97). La violence légitime représente ainsi le point nodal dans le programme de la sociologie de tout groupement politique. Elle est à la fois le moyen propre de l’État, et la condition obligatoire pour que celui-ci puisse être appelé « État ». Cependant, cette notion ne se laisse pas facilement saisir. Car elle n’a pas fait objet de beaucoup de recherches scientifiques. En effet, peu d’investigations empiriques ont été menées dans les différentes disciplines des sciences sociales.

Par ailleurs, aborder la violence sans parler de la déviance risque de nous faire passer à côté de l’une de ses causes principales. En effet, le lien entre comportements déviants et violence est bien établi par les recherches en sciences sociales. La déviance est un concept sociologique qui désigne les comportements non conformes aux normes et aux règles sociales. En effet, pour Boudon (1992) c’est « l’ensemble des conduites et des états que

les membres d’un groupe jugent non conformes à leurs attentes, à leurs normes ou à leurs valeurs et qui de ce fait risque de susciter de leur part réprobation et sanction » (p. 390).

En outre, toute société adopte différents modèles de conduite au travers un ensemble de règles et de normes à respecter. En effet, pour Cusson (2007) « toutes sociétés, tout

groupe humain doté d’une certaine permanence engendre ses propres normes : règles de conduites dont la transgression est passible de sanction (…) chaque société se donne les normes qui correspondent à ses valeurs ou aux intérêts de son groupe dominant » (p.8).

Les normes peuvent être des règles régissant les activités des individus au sein du groupe social. Elles peuvent être explicites et s’imposent officiellement aux individus ou implicites souvent intériorisées par eux au cours du processus de socialisation primaire ou secondaire. Les normes implicites sont évidentes et tout le monde les respecte même si elles ne sont pas codifiées. En général, elles régissent les relations à l’intérieur des groupes restreints (la famille, les pairs, …).

De surcroît, la déviance a un caractère relatif. En effet, Cusson (2007) souligne qu’une «

déviance n’est pas une propriété intrinsèque d’un acte, mais est relative au contexte normatif dans lequel il est posé » (p. 9). En effet, elle est perçue différemment suivant les

systèmes de valeurs de référence. Elle change en fonction des époques, des contextes sociaux et culturels. Cela explique qu’il y ait au sein d’une même société des normes contradictoires. En effet, pour une même situation, plusieurs types de comportements sont perçus comme légitimes. En outre, Becker (1985) considère que les crimes résultent des processus de construction partiaux. Ce sont des construits artificiels. Ces processus arbitraires impliquent que la déviance soit relative.

Diverses approches théoriques ont traité la déviance. Les théories innéistes postulent que la violence est innée, inscrite dans la nature même de l’Homme. Pour Lombroso (2017[1876]), le criminel est une sous espèce de l’Homo sapiens. Il se distingue du non criminel par des stigmates physiques, des traits psychologiques spécifiques et des profils sociaux précis. Sa théorie est fondée sur la notion de déterminisme biologique de l’individu. Il postule qu’il y a un caractère inné de la déviance criminelle. Pour lui, la plupart des caractéristiques qui produisent le criminel sont de l’ordre de « l’atavisme17». Par ailleurs, la théorie de Lombroso a été largement critiquée par Gabriel Tarde (1886) comme le souligne Milet (1972). Tarde parle de la dimension relative du crime. Pour lui, ce qui est considéré comme relevant du crime dans un pays ou à une époque donnée, ne l’est pas toujours dans d’autres contextes. Cela implique que nous ne pouvons faire le portrait type d’un criminel en se basant uniquement sur la dimension biologique.

La criminologie clinique du XXème siècle s’est opposée à toutes explications basées sur le déterminisme biologique de l’individu. Elle s’est focalisée plutôt sur son aspect psychologique. En effet, Etienne De Greeff (1973 [1942]) a largement étudié le processus de maturation psychologique sur la base deses travaux sur le crime passionnel. Pour lui, la maturation du crime nécessite beaucoup de temps. Il considère que le criminel se réfugie dans un sentiment de victimisation. Il est persuadé d’avoir souffert de préjudices, ses actes deviennent des actes de justice. L’acte grave est commis alors à cause du sentiment d’injustice subi par le criminel.

Hirschi (1969) parle d’une théorie du lien. Pour lui, théoriquement, l’individu respecterait la loi à cause des contraintes sociales qui l’empêchent d’assouvir ses désirs de façon illégale. Cependant, pour que ces contraintes sociales agissent sur lui, il faut que celui-ci

Partie I. Chapitre II : Violence et climat scolaires : déconstruction et reconstruction soit intégré dans son groupe social. La délinquance juvénile est causée par l’affaiblissement du lien qui unit l’adolescent à son entourage. Par ailleurs, Merton (1938) considère la déviance comme un phénomène social. C’est un produit de la société. C’est une réponse normale de l’individu. Elle se produit quand les liens entre celui-ci et la société sont rompus. Il parle d’anomie18. Cependant, il en donne un sens différent. De son côté Merton (1938), comme le souligne Saint-Martin (2013), l’explique par l’écart entre les attentes culturelles d’une société distribuant de façon inégale les chances d’atteindre ces attentes et le mode de vie des classes moyennes. Par conséquent, la conduite délinquante cherche par des moyens illégitimes, à adapter des ressources aux objectifs conformistes intériorisés. Pour lui, la délinquance des classes sociales défavorisées est engendrée quand la réussite est mesurée par le côté matériel.

De surcroît, Becker (1963) souligne que si la déviance est le résultat d’un construit social, le crime lui est le produit de la réaction sociale. Cette réaction sociale à la déviance a donné lieu à la théorie de la réaction sociale à la déviance. Cette théorie postule que le crime et le criminel ne constituent pas l’objet central de l’étude, mais plutôt la réaction sociale à la déviance. Elle étudie le système politique comme appareil au service des classes dominantes participant à fabriquer des crimes. Partant du fait que pour qu’il y ait crime il faut qu’il y ait une loi, Becker considère que le crime serait une construction sociojuridique, réalisée dans une logique inégalitaire, où tout acte peut potentiellement devenir déviant.

3. La violence : un concept subjectif

Il est difficile de trouver un consensus sur la définition de la violence. C’est un concept qui renvoie à la subjectivité des individus en donnant lieu à diverses appréhensions de la violence. En général, elle est définie et appréhendée en fonction des valeurs qui constituent les fondements du groupe social d’appartenance.

Les chercheurs en sciences sociales distinguent la violence des autres notions comme l’agressivité et le harcèlement. Pour Pain (2006), les faits violents doivent être qualifiés

18Notion développée par Durkheim : c’est l’affaiblissement des règles, des normes et des valeurs d’une

société. Ses travaux ont exercé une influence indirecte sur la criminologie par le biais de ses travaux sur le suicide. Pour lui, tout individu dont l’intégration sociale est faible, sera sujet à la déviance et cela se vérifie tout autant avec le suicide qu’avec le crime (Durkheim, 1897).

de manières différentes selon les pays et les chercheurs et si certains d’entre eux englobent les violences dans les agressions, d’autres font l’inverse. Pour Pain (2006), l’agression renvoie à l’instinct, c’est l’affirmation de soi en situation vitale. C’est un mécanisme nerveux, physiologique qui fait appel aux états émotionnels des individus. L’agressivité elle, est une fonction à dimension sociale. C’est une façon de résoudre l’angoisse. Alors que la violence est un sentiment, une intention de faire une victime. De son côté, Michaud (2012) postule qu’il n’y a pas de savoirs universels sur la violence. En effet, chaque société la traite avec ses propres critères et résout avec plus ou moins de succès les problèmes qu’elle pose.

Pour Chesnais (1982), vouloir enfermer la violence dans une définition fixe et simple risque de la réduire et par conséquent mal comprendre son évolution et sa spécificité historique. Il considère que la violence est mouvante, souvent insaisissable, toujours changeante et elle désigne des réalités très différentes. Néanmoins, il faut toujours la placer dans son contexte temporel, spatial, circonstanciel, social, etc. Pour lui, la perception du phénomène est construite individuellement selon la source de perception. En effet, la violence est différemment perçue par une victime, un agresseur ou un témoin. Par ailleurs, la perception collective est souvent influencée par l’arrière-plan culturel de la société sans omettre le rôle des médias dans l’orientation des perceptions. Il distingue entre trois dimensions de la violence : une violence physique produite par le corps dans le but de blesser l’autre personne, de la contrôler ou de créer un climat de peur ; une violence économique qui peut se manifester dans la précarité et les vols et une violence morale formée de contenu subjectif.

Les diverses appréhensions de la violence ont donné lieu à différentes approches d’étude sociologique de ce phénomène. En effet, les différents courants de la sociologie ont traité ce concept. Yves Michaud décrit, dans son ouvrage « La violence » (2012), les différentes approches sociologiques qui étudient ce phénomène. Au-delà de l’aspect physique de la violence, celle-ci comprend les incivilités (atteintes légères aux personnes et aux biens) ; les violences carcérales (liées aux conditions de vie difficiles) ; les violences scolaires (les comportements brutaux des enfants) ; les violences conjugales et domestiques le harcèlement moral ; la maltraitance des enfants et des personnes âgées ainsi que le harcèlement au travail. Il décrit la multiplicité des violences. En somme, le phénomène de la violence est généralement appréhendé par quatre principales approches ; une de type

Partie I. Chapitre II : Violence et climat scolaires : déconstruction et reconstruction empirique, une deuxième de type fonctionnaliste, une troisième de type systématique et une quatrième de type microsociologique.

L’approche empirique part d’observations de terrain. Souvent quantifiables, ces observations permettent d’apprécier le poids l’influence et les interrelations entre diverses variables qui peuvent être associées dans l’étude d’un phénomène. Dans le domaine de la violence ces études, principalement statistiques, se sont surtout déroulées dans les années 60-70. Sur base de corrélations établies entre plusieurs variables, elles ont démontré que le volume de violence est une fonction croissante de l'intensité de la privation relative. Celle-ci constitue l'écart entre les aspirations des personnes et leurs réussites effectives. Néanmoins, il ne faut pas confondre privation relative et sentiment de frustration qui constitue une notion psychologique.

Le fonctionnalisme constitue une doctrine de sociologie qui perçoit la société comme un système dont l'équilibre dépend de l'intégration de ses diverses composantes. Il privilégie l'étude des mécanismes d'adaptation et d'intégration. Pour l’approche de type fonctionnaliste, la violence est étudiée sous l’angle des fonctions qu’elle remplit dans le système social. Ces fonctions sont multiples :

- Le renouvellement de l’identité d’un groupe ;

- L’intégration à l’intérieur du groupe (comme un moyen pour s’affirmer) ; - L’élaboration de valeurs nouvelles ;

- La résolution de tensions ;

- La création de nouveaux équilibres ;

- La création de l’amélioration du fonctionnement de soupapes de sécurités. Selon cette approche la société assigne des objectifs à ses membres et désigne les moyens légitimes pour les atteindre (cela peut faire écho aux idées de Merton développées précédemment).

La violence est un processus interactif entre deux entités individuelles ou collectives, ou plus. Elle peut être analysée comme un système de relations entre des sous-systèmes. Michaud (2012) définit le système comme un ensemble de variables liées à un environnement déterminé manifestant des régularités de comportement tant dans leurs relations entre elles. Pour les relations avec les variables extérieures, le système change d’état en vue de garder son équilibre. Selon l’approche systémique de la violence, le

groupe social est étudié comme un système dans lequel les éléments qui le composent, et ceux qui sont extérieurs, se retrouvent tous en relation. De ces relations peuvent apparaître des changements, lorsque les éléments internes ou externes ont une influence sur la stabilité du système étudié. C’est le degré de puissance de cette influence qui entraine le changement. La violence est alors l’expression de ces fortes influences qui modifient la stabilité du système initial.

C’est une approche qui se situe aux limites de la psychologie sociale. Elle s’intéresse à l’étude de la violence considérée dans un champ de relations déterminées, comme dans