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CHAPITRE II : LA REVUE DE LA LITTERATURE

2.6. VARIETES CULTIVEES DANS LA COMMUNE D’ALLADA

La variété Abacaxi ou Pain de sucre dont les fruits ont une forme allongée et présentent une pulpe blanche et qui peut être exportée aujourd’hui (Voir Photo).

Figure 1: Variété pain de sucre.

Cliché : Faustin G. MIKO

La variété Cayenne Lisse, fruit de forme arrondie présentant une pulpe jaune (Voir Photo).

Figure 2 : Variété Cayenne lisse.

Cliché : Faustin G. MIKO 2.7. ECOLOGIE

L’ananas exige des conditions favorables pour sa bonne production.

Ces conditions se résument aux facteurs climatiques et édaphiques.

2.8. FACTEURS CLIMATIQUES 2.8.1. Températures

La température est l’élément capital qui influe sur le développement de l’ananas. La température moyenne indispensable pour la plante est de 25°C avec une amplitude journalière de 12°C. Si elle est trop basse, le développement de la plante est faible. On constate un brunissement de la chair qui lui communique un goût amer.

Lorsque la température est élevée (Supérieur à 35°C) la qualité des fruits est mauvaise.

2.8.2. Pluviométrie

L’ananas est une plante très exigeante en eau. La forme et la disposition de ses feuilles permettent de collecter les moindres précipitations.

Une hauteur d’eau de 1200 à 1500 mm bien repartie tout au long de l’année lui convient.

Une déficience hydrique au cours de la floraison peut avoir par contre de graves conséquences sur le rendement.

2.8.3. Besoin en lumière

La luminosité influe sur les rendements, la coloration de la peau et les caractères organo-leptiques de la chair (pulpe). Une diminution de 20% d’insolation diminue le rendement de 10%. Une durée de 1500 heures est considérée comme un minimum pour l’ananas.

2.8.4. Facteurs édaphiques

L’ananas exige des terres meubles, légères, bien aérées et perméables à réaction acide avec un PH optimum qui se situe entre 5,6 à 6.

Les besoins de la plante en potassium sont plus élevés parce que cet élément agit sur la qualité du fruit (teneur en sucre, acidité et saveur, coloration et remplissage du fruit).

Ainsi le rapport 1,5< <3 (C’est –à-dire pour un gramme d’azote il faut 1,5 g de potasse mais ne doit pas atteindre 3) doit être respecté au moment des apports d’engrais pour permettre en même temps la croissance du plant donc un poids acceptable du fruit et assurer la qualité de ce dernier, le magnésium est nécessaire parce qu’il entre dans la composition de chlorophylle.

2.8.5. Les itinéraires techniques de l’ananas.

Les itinéraires techniques de l’ananas sont consignés dans le tableau 3.

Tableau 3 : itinéraires techniques de la production de l’ananas (présent rapport)

Opérations Observations

Préparation du sol Elle consiste à : Défricher le champ,

Ramasser les mauvaises herbes et les bruler pour rompre le cycle de la reproduction des nématodes et autres parasites de l’ananas,

Labourer (remuer les 30à 40 cm du sol), Niveler

Parcellisation Elle consiste à diviser le champ en de petites parcelles Approvisionnement et

préparation des rejets

Les rejets peuvent avoir un poids compris entre 200 et 600g.

Les rejets provenant des parcelles infectées seront systématiquement rejetés.

Quant à la préparation elle consistera à : Trier les rejets suivants leur poids,

Les parer c’est-à –dire enlever les vieilles feuilles qui sont à la base de façon à mettre à nu les racines présentes ; les traiter par trempage dans une solution d’insecticide et fongicide ;

Piquetage et mise en terre des rejets

Le piquetage sera fait suivant les principes de lignes jumelées avec les écartements de 70cm entre les bandes et 40cm entre les lignes et 25cm entre les plantes. Ces écartements

permettront d’avoir environ 55000 plants à l’hectare pour la variété Cayenne lisse. La variété pain de sucre où ABACAXI quant à elle dont les écartements vont de 90 cm entre bandes et 60 cm entre les lignes et 30 cm entre plants sont adoptés où des lignes simples 60cm entre les lignes et 40 cm entre les plants.

Lutte contre les mauvaises herbes

Elle se fera manuellement c’est-à-dire sarclage ou chimique (herbicide).

Epandage d’engrais (6fois)

Le plan de fumure sera élaboré pour apporter à la plante les principaux éléments fertilisants dont il a besoin pour produire des fruits de bonne qualité. En effet le plant respectera les apports d’azote (N) soit 2g par plant et de potasse soit 10g par plant et de phosphore soit 1 à 2g par plant. Les engrais généralement disponible sur le marché qui permettent d’obtenir ces fertilisants sont : l’Urée, le sulfate de potasse et l’NPK.

Tous les éléments fertilisants devront être apporté deux semaines au moins avant l’induction florale. Les apports seront espacés de deux mois environ : le premier apport se fera à 6 ou 8 semaines après plantation. En période humide les engrais permettent de lutter efficacement contre les maladies de l’ananas : à titre préventif on peut prévoir des traitements au cas où des ennemies surgiraient. Au nombre de ces ennemies il y a le phytophtora, les nématodes, les symphyles etc.

Traitement

d’induction florale (hormonage)

Il se fera avec du carbure de calcium à raison de 1 kg de carbure de calcium à dissoudre dans 150 litres d’eau. 50-100ml de cette solution sera versé dans le cœur de chaque plant.

Comptage des fleurs et fruits

Intervient 45à 60 jours après le TIF, son exécution permet au producteur de faire des estimations de production au moins deux mois avant la date présumée de récolte. Il permet de s’engager ainsi dans les négociations du marché d’écoulement.

Ethrèlage L’éthrèlage est une opération qui consiste à passer sur les fruits qui sont déjà à maturité physiologique une solution à base

d’éthrèle pour indure une coloration jaune. Cette opération se fait 8jours avant la récolte.

Récolte et

conditionnement

La récolte et le conditionnement de l’ananas se font suivant des étapes surtout s’il s’agit des fruits à exporter. Les étapes production. Elle consiste à rabattre les plants ayant produit.

Source: PDC 2015.

2.9. COMMERCIALISATION

La commercialisation de l’ananas frais au Bénin est dans l’informel. Aucun texte administratif ne régit l’organisation de cette commercialisation. Par conséquent, les prix et les dates sont fixés au gré du producteur.

Dans l’ensemble, la commercialisation n’est pas appuyée sur une organisation bien structurée. Le circuit de commercialisation au plan local basé sur l’informel est

animé par les opérateurs ou opératrices à faible moyen ; revendeurs dans les centres urbains et péri-urbains. Ce circuit qui brasse près de 80% de la population des fermes agricoles, de paysans individuels est confronté aux problèmes cruciaux de la qualité commerciale et de la régularité de l’approvisionnement du marché :

C’est le circuit traditionnel. Le deuxième circuit qui bénéficie d’une relation structuration est tourné vers l’exportation. Son champ de collecte regroupe les formes agro-commerciales et une partie de la production paysanne. A ce niveau, les opérateurs commerciales sont planifiés et sont entretenues par les moyens financiers conséquents.

Mais des difficultés existent et s’identifient à l’absence d’une structure des prix, la non satisfaction des besoins en terme quantitatif, irrégularité des expéditions, l’inconstance de la qualité, la cherté du fret, toutes les choses qui ont une incidence négative sur la compétitivité de l’ananas béninois exporté.

La Commune d’Allada l’une des Communes du Département fait partie des zones de grande production d’ananas. En effet, au cours de nos enquêtes nous avons remarqué qu’en plus des paysans producteurs d’ananas, il existe quelques opérateurs économiques qui investissent dans la production et la commercialisation ainsi que l’installation des grandes machines de transformation de cette culture.

Il est à noter que ces opérateurs économiques et quelques grands producteurs de la Communes, produisent de l’ananas pour le marché international, tel que : Certaines parties de l’Afrique comme la Libye, l’Afrique du Sud etc. et les pays Européens en général notamment la France, la Belgique et l’Allemagne en particulier.

Par ailleurs pour l’évolution de la culture dans la Commune, voici quelques résultats enregistrés par le Centre Communal de la Production Agricole dans les plans de campagne 2007-2012 dans le tableau (voir tableau suivante).

Tableau 4 : Evolution de la culture d’ananas dans la Commune d’Allada Années Superficie (en ha) Rendement (en

kg) Production (en T) Réalisation Réalisation Réalisation

2008-2009 267 59830 15975

2009-2010 53 40000 2120

2010-2011 1456,39 40000 58255,6

2011-2012 1379,93 82000 57154,8

2012-2013 1321,55 82000 57219,6

Source : (PDC, 2015)

CHAPITRE III : MATERIEL ET M ETHODES 3.1. MATERIEL

Le choix de la sélection des rejets se fait lors de la récolte, généralement quatre types de rejets et leurs modes d’adaptations selon le tableau 5 ci- après.

Tableau 5 : Description du type de rejets.

TYPE DE REJETS Cayeux de

souches

Happas Couronne Bulbilles

Durée de Cycle de

Source : fiches techniques sur l’itinéraire technique d’ananas (MAEP : 2012)

Le choix du type de rejets dépend des objectifs du producteur et des exigences du marché. Toutefois les rejets doivent être prélevés sur des plants sains, entretenus et fréquemment traités au fongicide. Le poids d’un bon rejet doit varier entre 200-600g.

3.2. METHODES

Après la récolte des rejets, leurs ramassages et leurs dispositions à proximité des parcelles de plantation, diverses opérations concourent à la préparation des rejets.

Ainsi on procède :

- Au triage et au classement des rejets, en lots homogènes selon le poids ;

- Au parage qui consiste à enlever les feuilles sèches de la base des rejets et les parties mortes ou trop desséchées. Ce traitement met à nu les jeunes racines ce qui facilite :

La pénétration des premières racines dans le sol ; Une reprise rapide et régulière ;

Rend la désinfection contre les chenilles par trempage plus efficace ; L’élimination des œufs de fourmis et parasites.

En ce qui concerne les rejets cailleux et bulbilles, on enlèvera les écailles sur une hauteur de 2-5 cm.

Sur les couronnes on enlèvera la partie supérieure du fruit qui reste accolées avec 6-7 rangées de feuilles. Le partage est très recommandé pour les plantations de saisons sèches.

Le parage est réalisé lorsqu’on est sûr de procéder à la mise en terre dans les 24 heures qui suivent l’opération.

Le planting est l’opération de mise en terre des rejets d’ananas. Il peut se faire suivant deux modalités : la mise en terre en rangées de lignes jumelées et la mise en terre directe. Une fois des rejets préparés et disposés à côté des parcelles apprêtées pour la circonstance, on procède à l’opération de mise en terre qui consiste à introduire les rejets dans un trou creusé à l’aide de plantoir à une profondeur de 8-10 cm du sol.

On tasse légèrement la terre au pied du plan de façon à assurer un bon contact entre la tige et le sol.

La profondeur doit être réalisée en fonction de la taille du rejet pour éviter les pourritures et l’ensablement du cœur des plants. Après toutes ces opérations

interviennent les travaux d’entretien. La densité est relative à l’objectif économique du producteur et aux exigences du marché. Les différents écartements et les densités pratiquées dans la Commune sont consignés dans le tableau 6.

Tableau 6 : Les densités pratiquées dans la Commune Nombre de ligne Source : Mémento de l’agronome (4e édition).

NB : Pour la transformation industrielle la densité est 44000 à 55000 plants par hectare. Pour la vente du fruit frais la densité pratiquée est de 58000 à 77000 plants à l’hectare.

3.2.1. Méthodologie de recherche

Dans le cadre de l’étude de notre thème de recherche, la méthodologie à utiliser consistera : dans un premier temps à faire le choix de la population ; les techniques de l’échantillonnage utilisées ; les outils de collecte et d’analyse des données.

Dans un second temps, à présenter, analyser les données recueillies (dépouillement des résultats), à interpréter ces données, à tirer une conclusion et à faire des recommandations (approches de solutions).

3.2.2. Choix de la population et échantillonnage.

Au niveau de ce choix il a été question de déterminer la population cible à enquêter et de fixer le nombre d’échantillons à contacter par Arrondissement en vu d’obtenir des informations fiables concernant notre étude sur l’ananas.

De ce fait la technique d’échantillonnage utilisée est appelée un échantillonnage aléatoire stratifié.

Ainsi pour l’enquête, les différentes strates obtenues par catégorie de producteur sont utilisées pour déterminer le nombre de producteurs de chaque catégorie inclus dans l’échantillon définitif.

Ainsi les producteurs retenus pour l’étude ont été choisis suivant cet échantillonnage aléatoire stratifié.

Ce dernier consiste à diviser la population en deux strates à savoir :

 Les producteurs d’ananas cultivant de 2 à 5 ha ; ceux sont les petits producteurs ;

 Ceux emblavant de plus de 5 ha d’ananas sont les gros producteurs.

Pour la présente recherche le nombre de personnes tirées pour constituer un échantillon est proportionnel à la taille de la strate. Le nombre total de producteurs enquêtés est 30 dont 6 par Arrondissement.

Figure 3: carte de Situation de la zone d’étude

3.2.3. La pré-enquête

Dans l’optique de mieux cerner notre problématique et de mettre au point nos guides d’entrevues nous avons jugé utile une pré-enquête. A cette étape nous avons cherché à nous imprégner réellement des problèmes liés à la baisse de rendement d’ananas dans la Commune d’Allada. Pour y parvenir des contacts ont été organisés avec les producteurs d’ananas et le personnel d’encadrement technique public (CARDER).

3.2.4. Les entrevues

L’entrevue est la méthode de collecte la plus utilisée. La réalisation nécessite un guide d’entrevues.

Nous avons choisi cette méthode car elle nous permet d’explorer tous les aspects importants de la problématique et de collecter des informations pertinentes et valides auprès des populations cibles.

Cette méthode de collecte de données consiste à collecter sur la base des documents et rapports de mémoire de fin de formation sélectionnés des informations nécessaires à notre étude. Au nombre des Bibliothèques et salles de lecture visitées nous pouvons citer :

 la bibliothèque du lycée Agricole Médji de Sékou, CARDER –ATL –Lit

 le SCDA d’Allada,

 la bibliothèque d’EPAC/UAC,

 la bibliothèque de BIDOC (bibliothèque de centre de documentation de la faculté des sciences Agronomiques (FSA)

 la bibliothèque du MAEP,

 les mémoires,

 les rapports,

 les revues,

 l’internet.

3.2.5. Les observations directes.

Cette méthode nous a permis de compléter et d’enrichir les informations obtenues à partir des discutions et des échanges de connaissances avec les producteurs d’ananas de la Commune.

3.2.6. Phase exploratoire.

La première étape de cette phase a commencé par le choix des différents acteurs qui s’intéressent à la filière ananas dans la Commune d’Allada. Ce choix a été fait avec l’aide de personnes ressources identifiées.

Au cours de cette phase les entretiens individuels ont été réalisés avec les producteurs d’ananas dans la Commune d’Allada et d’autres personnes ressources comme les autorités locales, les notables etc ; Les informations collectées nous ont permis de représenter notre problématique et d’informer les unités qui ont constitué notre échange.

4.1 -RESULTATS

4.1.1. La typologie des producteurs dans la zone d’étude.

Tableau 7: La typologie des producteurs.

Arrondissements

Le tableau 7 nous montre que 12 petits producteurs ont emblavés 45,75 ha soit un pourcentage de 37,56% et 13 gros producteurs ont emblavés 76,05ha soit un pourcentage de 62 ,44%.

Nous constatons que les producteurs de l’Arrondissement de Togoudo ont emblavé une superficie totale de 29,05ha et la superficie louée est 19,75ha soit un pourcentage de 67,58%.

Cet arrondissement parait être la zone de grande production parmi les arrondissements échantillonnés dans la commune. C’est aussi là que se trouvent concentrées la grande partie des superficies travaillées sous forme de location.

La superficie totale emblavée dans l’Arrondissement de Lissègazoun est de 26,5ha et celle louée est 16ha soit un pourcentage de 60,38%. Dans l’Arrondissement d’Allada, la superficie emblavée est 24ha et celle louée est 15,5ha soit un pourcentage de 64,58%. Dans l’Arrondissement de Sékou, la superficie totale emblavée est 21,5ha et celle louée est 14,5ha soit un pourcentage de 67,44%. Enfin dans l’Arrondissement d’Ahouannonzoun la superficie totale emblavée est de 20,75ha dont 12,5ha (60,24%) sont des terres louées.

On peut déduire de ce tableau que les producteurs ne disposent pas assez de terre pour la production d’ananas.

4.1. 2.Variété d’ananas cultivés dans la zone d’étude Tableau 8:Variétés cultivées et leurs importances.

Arrondissement

e relative (ha) Importance relative

La variété pain de sucre est prédominante dans tous les arrondissements où notre étude a été menée. Elle représente 100% de la production dans l’arrondissement de Sékou, 92% de la production de Lissègazoun, 87% pour Allada et 78% pour Togoudo et Ahouannonzoun. Cette prédominance est essentiellement due :

 A la demande des marchés locaux et régionaux où les fruits plus sucrés donc ceux de pain de sucre sont plus appréciés ;

 Le non exigence de la variété pain de sucre au cours de son itinéraire technique de production. En effet, le pain de sucre est beaucoup plus sensible au traitement de l’induction florale et à l’apport d’engrais de synthèse que la variété Cayenne lisse.

Cependant, les usines de transformation en jus d’ananas sont les premiers demandeurs de Cayenne lisse pour la couleur jaunâtre du jus qu’il permet d’avoir.

Aussi, les fruits d’ananas destinés à l’exportation sur les marchés européens, étaient uniquement ceux de la variété Cayenne lisse jusqu’en 2005. Ce qui a

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contribué à augmenter la production et explique aussi la prédominance de cette variété dans notre zone d’étude.

4.1.3 Les innovations techniques dans la Commune

Le tableau 9 présente les producteurs ayant reçu les appuis techniques et financiers.

Le tableau 9 nous dévoile que sur les 100% des producteurs enquêtés, 60%

ont reçu des appuis techniques de la part du CARDER ou ONG et 40% seulement des producteurs ont obtenu des financements.

Tableau 9: Les innovations techniques (matériel utilisé dans la commune d’Allada).

Source : Enquête 2013

Tableau 10 : Les producteurs ayant reçu les appuis techniques et financiers Effectif(n) Fréquence(%)

Appuis techniques (CARDER ou ONG) 18 60

Appuis financiers (crédits) 12 40

TOTAL 30 100

Source : Enquête 2013

Ce tableau nous révèle que sur les 100% des producteurs enquêtés, 60%

utilisent houe, coupe-coupe, hache et 40% font le travail avec tracteur, houe, coupe-coupe.

Matériel utilisé Effectif (n) Fréquence (%)

Houe, coupe-coupe et hache 18 60

Houe, coupe-coupe et tracteur 12 40

Total 30 100

4.1.4 Pratiques culturales : associations des cultures

Le tableau 11 présente les proportions de producteurs associant d’autres cultures.

Tableau 11 : Présente l’association des cultures avec l’ananas dans la zone d’étude.

Source : enquête 2013

Le rendement obtenu au niveau du tableau 11 est 34,75 T/ha alors que pour la culture pure le rendement obtenu est de 45,5 T/ha.

Les photos 3, 4 et 5 montrent les différentes associations des cultures.

Figure 4: Association de maïs avec ananas Paramètres

pratiquent pas l’association des cultures

10 12 14 45,5

Total 30 30 30 -

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Figure 5: Association de tomate avec ananas

Figure 6: Association de manioc avec ananas

Tableau12: Calendrier de cultures des parcelles sous ananas.

Récolte Association de manioc par intervalle avec l’ananas

Août Récolte Récolte Association de manioc par

intervalle avec l’ananas Septembre Sarclage Sarclage Association de manioc par

intervalle avec l’ananas Octobre Sarclage Sarclage Association de manioc par

intervalle avec l’ananas

Novembre Sarclage Sarclage Récolte

Source : enquête 2013

Ce tableau nous montre que l’association de maïs se fait dans le mois d’Avril en Juillet et la récolte est faite en Août et le sarclage commence de Septembre en Novembre. L’Association de la tomate commence du mois d’Avril

en Juin suivi de la récolte de Juillet en Août puis le sarclage de septembre en Novembre.

L’association de manioc avec l’ananas est faite dans le mois d’Avril en Octobre suivi de la récolte en Novembre.

Les rendements

Tableau 13: Rendements des variétés d’ananas dans le temps

Années (durées) Variétés Rendements en

tonnes(t/ha)

2008-2009 Pain de sucre 40,5

Cayenne lisse 46,75

2010-2011 Pain de sucre 38,25

Cayenne lisse 41,25

2012-2013 Pain de sucre 32,75

Cayenne lisse 37,75

Source : enquête 2013

Les résultats obtenus dans le tableau 13 montrent qu’en 2009, la variété pain de sucre a un rendement de 40,5 t/ha alors que pour la variété Cayenne lisse le rendement obtenu est de 46,75t/ha.

En 2011 la variété pain de sucre à un rendement de 38,25t/ha celle de Cayenne lisse est de 37,75t/ha.

Nous constatons que les rendements des différentes variétés diminuent au fur et à mesure qu’on évolue en année.

4.1.5. L’évolution annuelle du coût de l’ananas fruit

4.1.5. L’évolution annuelle du coût de l’ananas fruit

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