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Amélioration de la production de la culture d’ananas (Ananas comosus) (L.) MERR dans la Commune d’Allada au Bénin

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Université d’Abomey-Calavi

Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi Centre Autonome de Perfectionnement

Filière : Sciences Agricoles Option : Production Végétale

Rapport de fin de formation pour l’obtention du diplôme de la Licence Professionnelle.

Présenté et soutenu par : MIKO GOHOUN Faustin

Année : 2012-2013 5ème Promotion Superviseur

Dr Alphonse AGBAKA Enseignant Chercheur à L’EPAC/ UAC

Maître Assistant des Universités (CAMES)

Maître de stage

Ir. DJIHOU Zanitas En service à la Direction Générale CARDER

Atlantique-Littoral

Thème :

Amélioration de la production de la culture d’ananas (Ananas comosus) (L.)

MERR dans la Commune d’Allada au

Bénin

(2)

CERTIFICATION

Je soussigné Docteur Alphonse AGBAKA, enseignant chercheur (EPAC/UAC) certifie que le présent rapport a été intégralement rédigé et corrigé sous ma direction en collaboration avec Ingénieur Zanitas DJIHOU en service à la direction Générale CARDER Atlantique-Littoral par monsieur Faustin G. MIKO Etudiant en fin de formation à l’EPAC.

En foi de quoi, la présente certification lui est délivrée pour servir et valoir ce que de droit.

Fait à Abomey-Calavi, le……….2017

Dr Alphonse AGBAKA Enseignant Chercheur à l’EPAC/ UAC

Maître Assistant des Universités (CAMES)

(3)

DEDICACE Je dédie ce travail à :

Mon père MIKO G. Cyprien,

Ma mère ADJIN Justine, je vous remercie du fond de mon cœur pour toute l’affection dont vous avez entouré de vos enfants.

(4)

REMERCIEMENTS

Nous ne saurions présenter les résultats de notre travail sans remercier toutes les personnes qui nous ont aidées moralement et matériellement à réaliser ce travail.

Nous exprimons nos sentiments de profondes gratitudes au Docteur Alphonse AGBAKA, Enseignant chercheur à (l’EPAC/UAC) maître assistant des universités de (CAMES). Vous n’avez ménagé aucun effort pour nous apporter votre aide dans la réalisation de ce rapport. Nous ne pouvons vous remercier pour tout ce que vous nous avez fait. Sincère reconnaissance.

Tous mes remerciements aux honorables membres de jury, pour avoir bien voulu accepter de juger ce rapport de stage en vue de son amélioration.

Nos sincères remerciements vont à l’endroit de tous les enseignants de l’EPAC / UAC en particulier ceux du Département du Génie de l’environnement qui ont assuré notre formation et dont nous gardons de bon souvenir.

Nos sincères remerciements vont également à l’endroit de Monsieur François AMOUSSOU Ingénieur Agronome, enseignant à l’Ecole Polytechnique d’ Abomey-Calavi (EPAC / UAC).

Notre gratitude à tous les membres de l’administration du Centre Autonome de Perfectionnement et ses formateurs.

Qu’il nous soit permis d’exprimer toute notre reconnaissance à Monsieur Zanitas DJIHOU Ingénieur Agronome en service à la Direction Générale CARDER Atlantique-Littoral (d’ Abomey-Calavi

Tous les collègues des CARDER des départements de l’Atlantique et du Littoral. Votre amour et votre soutien de tous les instants ont contribué à la réalisation de ce travail. Nous aimerons que ce travail soit le votre infiniment merci.

(5)

Toutes les familles MIKO, SOGBADJI, GOHOUN, DANSOU, et ADJIN qui nous ont moralement soutenues.

A tous les enfants GOHOUN Ruth Joselline et Jean-Baptiste.

A tous mes frères et sœur.

Enfin nos remerciements vont à tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de cette œuvre. Merci à tous.

(6)

TABLE DES MATIERES

DEDICACE ... ii

REMERCIEMENTS ... iii

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS. ... viii

RESUME... ix

INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE I : PROPBLEMATIQUE- OBJECTIFS- HYPOTHESES……….2

1.1. PROBLEMATIQUE ... 2

1.2. OBJECTIFSSPECIFIQUES ... 3

1.3. HYPOTHESES DE RECHERCHE………4

CHAPITRE II : LA REVUE DE LA LITTERATURE ... 4

2.1. CADRE DE L’ETUDE ... 4

2.2. MILIEU PHYSIQUE ... 4

2.2.1. VEGETATION ... 4

2.2.2. Climat ... 4

2.2.3 Pluviométrie ... 5

2.2.4. Température ... 5

2.3. MILIEU HUMAIN. ... 5

2.4. PRESENTATION DE L’ANANAS ... 7

2.5. CARACTERE BOTANIQUE ... 7

2.6. VARIETES CULTIVEES DANS LA COMMUNE D’ALLADA……….9

2.7. ECOLOGIE ... 10

2.8. FACTEURS CLIMATIQUES ... 10

2.8.1. Températures ... 11

2.8.2. Pluviométrie ... 11

2.8.3. Besoin en lumière ... 11

2.8.4. Facteurs édaphiques ... 11

2.8.5. Les itinéraires techniques de l’ananas. ... 12

2.9. COMMERCIALISATION ... 14

CHAPITRE III MATERIEL ET METHODES ... 17

(7)

3.1. MATERIEL ... 17

3.2. METHODES ... 18

3.2.1. Méthodologie de recherche ... 19

3.2.2. Choix de la population et échantillonnage. ... 20

3.2.3. La pré-enquête ... 22

3.2.4. Les entrevues ... 22

3.2.5. Les observations directes. ... 23

3.2.6. Phase exploratoire. ... 23

CHAPITRE 4 : RESULTATS ET DISCUSSION ... 24

4.1 -RESULTATS ... 24

4.1.1. La typologie des producteurs dans la zone d’étude. ... 24

4.1. 2.Variété d’ananas cultivés dans la zone d’étude ... 26

4.1.3 Les innovations techniques dans la commune ... 27

4.1.4 Les pratiques culturales : associations des cultures ... 28

4.1.5. L’évolution annuelle du coût de l’ananas fruit ... 31

Discussion... 33

CONCLUSION ... 34

SUGGESTIONS ... 35

Références Bibliographiques. ... 36

Annexe ... 37

(8)

LISTES DES TABLEAUX

Tableau 1: Pluviométrie des cinq dernières années dans la Commune d’Allada. ... 5

Tableau 2: Population de la commune d’Allada. ... 6

Tableau 3 : itinéraires techniques de la production de l’ananas (présent rapport) ... 12

Tableau 4 : Evolution de la culture d’ananas dans la commune d’Allada ... 16

Tableau 5 : Description du type de rejets. ... 17

Tableau 6 : Les densités pratiquées dans la Commune ... 19

Tableau 7: La typologie des producteurs. ... 24

Tableau 8:Variétés cultivées et leurs importances. ... 26

Tableau 9: Les innovations techniques (matériel utilisé dans la commune d'Allada)……27

Tableau 10: Les producteurs ayants reçu les appuis techniques et financiers………27

Tableau 11 : Présente l’association des cultures avec l’ananas dans la zone d’étude. ... 28

Tableau 12: Calendrier de cultures des parcelles sous ananas. ... 30

Tableau 13: Rendements des variétés d’ananas dans le temps ... 31

Tableau 14 : Evolution des Prix de l’Ananas Fruit sur les Marchés Locaux . ... d LISTE DES FIGURES Figure 1: Variété pain de sucre. ... 9

Figure 2 : Variété Cayenne lisse. ... 10

Figure 3: carte de Situation de la zone d’étude ... 21

Figure 4: Association de maïs avec ananas ... 28

Figure 5: Association de tomate avec ananas ... 29

Figure 6: Association de manioc avec ananas ... 29

Figure 7: Evolution des prix de l'ananas fruit sur les marchés locaux……….31

(9)

LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS.

BTP : Bien des Travaux Publique.

BIDOC : Bibliothèque de Centre de Documentation.

CAP : Centre Autonome de Perfectionnement.

CARDER : Centre d’Action Régional pour le Développement Rural.

CeRPA : Centre Régional pour la Promotion Agricole.

D : Densité.

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi.

FSA : Faculté des Sciences Agronomique.

Ha : Hectare.

INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique.

K : Potassium.

LAMS : Lycée Agricole Médji de Sékou Mg : Magnésium.

N : Azote.

ONG : Organisation Non Gouvernementale.

P : Phosphore.

SCDA : Secteur Communal pour le Développement Agricole.

T : Tonne.

UAC : Université d’Abomey-Calavi.

(10)

RESUME

La culture de l’ananas de par son importance du point de vue économique et alimentaire connaît un développement harmonieux dans le sud du Bénin en particulier dans le département de l’Atlantique où la production est plus concentrée. La présente étude vise à améliorer la production cette culture dans la commune d’Allada. Pour ce faire, le nombre de producteurs enquêtés est proportionnel à la taille de la strate (5producteurs par arrondissement). Ainsi, les résultats de l’enquête ont montré que 48% et 52% des administrés sont respectivement de petits producteurs et de gros producteurs. Par ailleurs 72%

des producteurs associent le maïs à l’ananas ; 60% l’associent à la tomate ; 52%

l’associent au manioc. Il faut aussi signaler que 84% des producteurs font la monoculture d’ananas et 16% la rotation des cultures. Ainsi dans le souci d’avoir un bon rendement et de régler la question de l’appauvrissement du sol, il a été recommandé aux producteurs de la Commune de pratiquer les techniques culturales à savoir la rotation et l’assolement.

Mots clés : production, Ananas Comosus, Pain de sucre, Cayenne lisse.

Abstrat

The cultivation of pineapple by its economic and food importance is experiencing harmonious development in southern Benin, particularly in the Atlantic Department where production is more concentrated. This study aims to improve the production of this culture in the commune of Allada. To do this, the number of producers surveyed is proportional to the size of the stratum (5producteurs per borough). Thus, the results of the survey showed that 48% and 52% of the administered are small producers and large producers, respectively.

Furthermore, 72% of the producers associate maize with pineapple; 60%

associate it with tomato; 52% associate it with cassava. It should also be noted that 84% of producers make pineapple monoculture and 16% crop rotation. In order to have good performance and to address the issue of soil impoverishment, it was recommended that the producers of the commune practise the techniques of rotation and cropping.

Key words: Production, Comosus pineapple, sugar loaf, smooth Cayenne.

(11)

INTRODUCTION

L’économie béninoise est essentiellement basée sur l’agriculture selon l’Institut National de la statistique et de l’Analyse Economique INSAE. Le Bénin compte 61,1% de la population rurale d’après le recensement de l’année 2002.

De ce fait, le Bénin met sur le marché plusieurs cultures de rente telles que : le coton, le palmier à huile, l’amande de l’anacardier, la papaye, la banane, l’orange etc. ; l’ananas loin d’être une panacée (remède universel) constitue une approche indéniable dans la diversification des cultures du fait des nombreuses possibilités de transformation qu’offre cette culture.

L’ananas est essentiellement cultivé dans le sud- Bénin en particulier dans le département de l’Atlantique où la production est plus concentrée. Par exemple selon TROPAGRI Consulte (1998), les Communes d’Abomey-Calavi, Allada et ZE sont reconnues comme les premières Communes productrices d’ananas dans le département de l’Atlantique.

La Commune d’Allada, lieu qui fait l’objet de notre étude est l’une des Communes productrices du département. Ainsi cette Commune participe également au développement socio-économique de la nation béninoise.

Malheureusement, le développement de cette filière et sa promotion posent aux yeux de certains producteurs une équation difficile à résoudre du fait que l’utilisation d’une même parcelle pendant plusieurs années entraîne l’appauvrissement des terres et les faibles rendements enregistrés par certains producteurs.C’est dans la logique d’apporter une contribution aussi modeste que nous avons initié le thème : « Amélioration de la Production de la culture d’ananas (d’Ananas Comosus) (L) MERR dans la Commune d’Allada au Bénin» à la fin de notre formation à l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC).

Ainsi à travers cette étude, les problèmes d’ordre technique et économique qui constituent les obstacles au développement de la filière d’ananas seront abordés.

(12)

CHAPITRE I : PROPBLEMATIQUE- OBJECTIFS- HYPOTHESES.

1.1. PROBLEMATIQUE

De nos jours, la culture de l’ananas de par son importance du point de vue économique et alimentaire connaît un développement harmonieux dans le sud du Bénin en particulier dans le département de l’Atlantique où la production est plus concentrée.

La Commune d’Allada, notre milieu d’étude est l’une des Communes du département où la culture d’ananas occupe la première place parmi les différentes activités agricoles de la localité et constitue incontestablement un atout dans le processus de développement socio-économique du Bénin et du secteur agricole en particulier.

Bien que la Commune présente des conditions agro-écologiques favorables à la culture, les producteurs de cette Commune sont confrontés à de nombreuses difficultés entravant le développement de cette filière.

Entre autre nous pouvons citer :

- La non maîtrise de la gestion du sol après une plantation ; ce qui occasionne la baisse du rendement constatée sur le terrain, par exemple pour la variété pain de sucre, au lieu d’avoir 46.980 T de fruits par hectare on en récolte que 36.540T parfois en dessous surtout dans l’Arrondissement de SEKOU.

- La non maîtrise des techniques culturales ce qui entraîne le constat suivant : non respect des densités de plantation ; l’ignorance des doses d’engrais apportées au moment opportun,

- La non planification des activités de production dans le temps et dans l’espace ; ce qui entraine l’abondance des fruits sur le marché, et occasionne la perte pour le producteur. Par exemple au lieu de vendre la quarantaine de fruits à 4000 ou 5000 francs dans la période de pénurie, on les livre entre 1500 et 2000 francs,

(13)

- Le manque d’assistance technique a montré sur le terrain les attaques des rejets et la préparation du sol mal faite : d’où l’épuisement du sol après une récolte.

- La non accessibilité au crédit agricole à long terme. Cela fait que les producteurs entretiennent difficilement leurs productions ce qui a pour résultat la petitesse des fruits qu’on observe dans nos marchés,

- La non disponibilité des intrants,

- La défectuosité des voies dans certains Arrondissements de la Commune entraîne la mévente des fruits. C’est le cas des Arrondissements d’Avakpa ; Tokpa ; Long – Agonmè, qui à cause de la dégradation des voies n’arrivent pas à écouter leurs produits,

- L’insuffisance de l’espace agricole dans certains Arrondissements, - La rareté de la main d’œuvre,

- La non maîtrise de la dose d’engrais qu’il faut appliquer à l’hectare et à chaque plant.

- La non maîtrise de nombre de fois d’engrais qu’il faut appliquer à une campagne avant l’hormonage des plants,

- La non maîtrise de la rotation et l’assolement des cultures sur un même sol pendant cinq ans.

OBJECTIF GENERAL

L’objectif Général de cette étude est d’améliorer la production de la culture d’ananas dans la Commune d’Allada.

1.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES

De façon spécifique cette étude nous permet de :

- Analyser les itinéraires techniques adoptés par les producteurs d’ananas, - Identifier les contraintes liées à la culture d’ananas,

- Proposer des solutions pour améliorer le rendement des variétés cultivées.

(14)

1.3. HYPOTHESES DE RECHERCHE

Pour atteindre les objectifs fixés pour cette étude, quelques hypothèses vont guider nos recherches :

- Les itinéraires techniques adoptés par les producteurs d’ananas ne sont pas adaptés et ne permettent pas une production rentable.

- La Commune d’Allada présente des facteurs qui favorisent la production de la culture d’ananas,

CHAPITRE II : LA REVUE DE LA LITTERATURE 2.1. CADRE DE L’ETUDE

La Commune d’Allada est située dans le département de l’Atlantique. Elle est limitée au Nord par la Commune de Toffo, au sud par la Commune de Tori-Bossito, à l’Est par la Commune de Zè et à l’Ouest par le Lac Ahémé et la rivière Couffo.

Son chef-lieu se trouve à environ 56km de Cotonou. Elle couvre une superficie totale de 500km2. (PDC, 2015)

2.2. MILIEU PHYSIQUE 2.2.1. VEGETATION

Une forêt dense originelle, mais qui a disparu en raison de la croissance démographique et des défrichements abusifs, a laissé place à la savane arborée.

Les sols sont essentiellement caractérisés par la terre de barre et une dépression marécageuse qui se prête bien aux cultures vivrières, maraîchères, fruitières ; aux palmiers à huile, à l’ananas, ainsi qu’à la caféiculture. (PDC, 2015).

2.2.2. Climat

Il est caractérisé par un climat subéquatorial avec deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches (PDC, 2015)

 Une grande saison pluvieuse d’avril en juillet et une petite saison de septembre en novembre.

(15)

 Une grande saison sèche de décembre en mars et une petite d’août à début septembre. Ce type de climat est l’un des factures qui favorisent le développement de la culture d’ananas dans la zone Sud du Bénin.

2.2.3 Pluviométrie

L’ananas est une plante très exigeante en eau. La forme et la disposition de ses feuilles permettent de collecter les moindres précipitations.

Une hauteur d’eau de 1200 à 1500 mm bien repartie tout au long de l’année lui convient.

Une déficience hydrique au cours de la floraison peut avoir par contre de graves conséquences sur le rendement.

Ainsi la pluviométrie enregistrée au cours de ces cinq dernières années dans la commune d’Allada est présentée dans le tableau 1.

Tableau 1: Pluviométrie des cinq dernières années dans la Commune d’Allada.

Années Pluviométries en (mm) Nombre de jours de pluies

2008 2061 98

2009 1277 68

2010 1578 80

2011 1186,58 64

2012 1164,36 57

Source : Rapport annuel 2008 à 2012 CARDER Atlantique

2.2.4. Température

La température moyenne annuelle est de l’ordre de 27°C et le maximum est 31°C avec humidité relative de 81% (PDC, 2015).

2.3. MILIEU HUMAIN.

La Commune d’Allada compte 84 Villages et quartiers de ville regroupés en 12 Arrondissements à savoir : Allada, Togoudo, Tokpa -Avagoudo, Long-Agonmè,

(16)

Dessa –Ahouannonzoun, Attogon, Hinvi, Ayou, Avakpa, Lissègazoun, Sékou et Agbanou. Le tableau 2 donne l’effectif de la population par Arrondissement.

Tableau 2: Population de la Commune d’Allada.

Arrondissements Nombre de Villages Population

Allada 11 14915

Togoudo 03 4059

Tokpa –Avagoudo 05 3535

Long- Agonmè 07 3492

Dessa-Ahouannonzoun 06 9131

Attogon 03 6230

Hinvi 04 3604

Ayou 11 5541

Avakpa 03 3987

Lissè-gazoun 09 11856

Sékou 12 16124

Agbanou 10 9304

Total 84 91778

Sources : Recensement Général de la population INSAE 2002.

La Commune d’Allada compte 91778 habitants repartis en 10882 ménages agricoles et 36254 personnes comme population agricole.

Les principales langues et ethnies sont : Aïzo 41% ; Fon 31% ; Toffin 15% ; Adja 5% ; Mina 3% et Nago 5% (PDC, 2015).

L’économie de la Commune d’Allada est essentiellement basée sur l’Agriculture. On y pratique la culture de maïs, de manioc, de la patate douce, de l’ananas, de bananes et d’autres cultures vivrières, maraîchères et fruitières. Cette activité absorbe 43,9% de la population totale. Les industries manufacturières

(17)

occupent 13,2% ; les entreprises BTP 4,33% ; commerce, restauration et hôtel 17,88%, Transport et Communication 3,93% ; exploitation de bois de feu, transformation des produits et d’autres Services 16,53% (PDC, 2015).

2.4. PRESENTATION DE L’ANANAS

Originaire D’Amérique du Sud, des bassins de Panama (Brésil, Nord, Argentine et de Paraguay), l’ananas est une plante dont les fruits sont bien recherchés. Selon OGOUDEDJI (1998), l’ananas béninois est une qualité très recherchée sur le marché international, et européen en particulier.

En effet, l’ananas est essentiellement cultivé pour son fruit. Le fruit très bien riche en vitamine A et B est consommé au naturel ou transformé.

Le jus de fruit peut être consommé à l’état pur ou sous forme de Sirop ; le Vin d’ananas entre dans la fabrication des boissons gazeuses et des liqueurs ; on en extrait l’acide citrique et certains produits pharmaceutiques. Les feuilles hachées à l’état frais sont utilisées dans l’alimentation du bétail. Notons aussi que la plante entière peut être réduite en farine entrant dans la composition d’aliment du bétail.

2.5. CARACTERE BOTANIQUE

L’ananas est une plante herbacée pérenne à enracinement superficiel. Son nom botanique est Ananas Comosus L. MERR. Cette plante appartient à la famille des broméliacées la plupart des espèces qui font partir de cette famille présentent une adaptation plus ou moins poussée à la sécheresse.

Son appartenance à la famille des broméliacées lui confère plusieurs de leurs caractères tels que :

- la disposition et la forme en gouttière des feuilles qui permettent de recueillir les pluies même les plus faibles et pulvérisations d’engrais ;

- la présence à la base des feuilles, des racines adventices qui absorbent l’eau ou les solutions recueillies par les feuilles ;

(18)

- la fragilité du système racinaire et la sensibilité à l’excès d’eau dans le sol ; - la grande résistance de la plante aux conditions défavorables ;

Comme toutes les plantes, l’ananas au stade adulte dispose déjà de tous ses organes constitutifs.

Elle possède un organe très court en forme de massue qui contient des réserves en amidon et un ensemble de fibres très résistantes qui rendent difficiles sa destruction mécanique : c’est la tige.

Cette tige porte des feuilles épineuses dont le nombre maximum est compris entre 70 et 80 feuilles.

Leur longueur peut dépasser 100 cm et leur largeur 7 cm. Elles permettent de juger l’état de santé de la plante. De sa vigueur et de sa croissance, ces feuilles possèdent deux types de tissus :

- Le tissu aquifère qui constitue une véritable réserve d’eau de la plante, - La mésophile qui assure la fonction chlorophyllienne.

Un prolongement simple de la tige supporte le fruit : c’est le pédoncule.

Il est préférable qu’il soit court mais de grand diamètre pour éviter la verse des fruits et des coups de soleil.

Le fruit soutenu par le pédoncule est une grappe compressée dont le poids est fonction de la taille du plant à l’induction florale et du niveau nutritif de la plante à ce stade. Il est à noter que les fleurs de l’ananas sont autostériles mais par la pollinisation croisée. Il peut avoir donc fécondation.

Le fruit est surmonté par un organe feuillé qui est la couronne. Les racines existent sous deux formes.

Les racines souterraines sont très fragiles et le moindre durcissement du sol perturbe leur croissance.

Elles sont allergiques à l’excès d’eau. Les racines aériennes prennent naissance à la base des feuilles et s’enroulent autour de la tige.

(19)

Elles jouent un rôle important dans l’absorption des engrais solides ou liquides.

La plante d’ananas comporte des rejets qui constituent la semence pour la production.

Ces rejets sont de plusieurs types :

- les bulbilles qui naissent sur le pédoncule fructifère ; - les cayeux de la base de tige ou souterrains ;

- les cayeux naissants sur la tige ;

- les happas naissants à la jonction de la tige et du pédoncule ; - la couronne se situant au sommet du fruit.

2.6. VARIETES CULTIVEES DANS LA COMMUNE D’ALLADA Deux principales variétés sont cultivées au Bénin.

La variété Abacaxi ou Pain de sucre dont les fruits ont une forme allongée et présentent une pulpe blanche et qui peut être exportée aujourd’hui (Voir Photo).

Figure 1: Variété pain de sucre.

Cliché : Faustin G. MIKO

(20)

La variété Cayenne Lisse, fruit de forme arrondie présentant une pulpe jaune (Voir Photo).

Figure 2 : Variété Cayenne lisse.

Cliché : Faustin G. MIKO 2.7. ECOLOGIE

L’ananas exige des conditions favorables pour sa bonne production.

Ces conditions se résument aux facteurs climatiques et édaphiques.

2.8. FACTEURS CLIMATIQUES 2.8.1. Températures

La température est l’élément capital qui influe sur le développement de l’ananas. La température moyenne indispensable pour la plante est de 25°C avec une amplitude journalière de 12°C. Si elle est trop basse, le développement de la plante est faible. On constate un brunissement de la chair qui lui communique un goût amer.

Lorsque la température est élevée (Supérieur à 35°C) la qualité des fruits est mauvaise.

(21)

2.8.2. Pluviométrie

L’ananas est une plante très exigeante en eau. La forme et la disposition de ses feuilles permettent de collecter les moindres précipitations.

Une hauteur d’eau de 1200 à 1500 mm bien repartie tout au long de l’année lui convient.

Une déficience hydrique au cours de la floraison peut avoir par contre de graves conséquences sur le rendement.

2.8.3. Besoin en lumière

La luminosité influe sur les rendements, la coloration de la peau et les caractères organo-leptiques de la chair (pulpe). Une diminution de 20% d’insolation diminue le rendement de 10%. Une durée de 1500 heures est considérée comme un minimum pour l’ananas.

2.8.4. Facteurs édaphiques

L’ananas exige des terres meubles, légères, bien aérées et perméables à réaction acide avec un PH optimum qui se situe entre 5,6 à 6.

Les besoins de la plante en potassium sont plus élevés parce que cet élément agit sur la qualité du fruit (teneur en sucre, acidité et saveur, coloration et remplissage du fruit).

Ainsi le rapport 1,5< <3 (C’est –à-dire pour un gramme d’azote il faut 1,5 g de potasse mais ne doit pas atteindre 3) doit être respecté au moment des apports d’engrais pour permettre en même temps la croissance du plant donc un poids acceptable du fruit et assurer la qualité de ce dernier, le magnésium est nécessaire parce qu’il entre dans la composition de chlorophylle.

2.8.5. Les itinéraires techniques de l’ananas.

Les itinéraires techniques de l’ananas sont consignés dans le tableau 3.

(22)

Tableau 3 : itinéraires techniques de la production de l’ananas (présent rapport)

Opérations Observations

Préparation du sol Elle consiste à : Défricher le champ,

Ramasser les mauvaises herbes et les bruler pour rompre le cycle de la reproduction des nématodes et autres parasites de l’ananas,

Labourer (remuer les 30à 40 cm du sol), Niveler

Parcellisation Elle consiste à diviser le champ en de petites parcelles Approvisionnement et

préparation des rejets

Les rejets peuvent avoir un poids compris entre 200 et 600g.

Les rejets provenant des parcelles infectées seront systématiquement rejetés.

Quant à la préparation elle consistera à : Trier les rejets suivants leur poids,

Les parer c’est-à –dire enlever les vieilles feuilles qui sont à la base de façon à mettre à nu les racines présentes ; les traiter par trempage dans une solution d’insecticide et fongicide ;

Piquetage et mise en terre des rejets

Le piquetage sera fait suivant les principes de lignes jumelées avec les écartements de 70cm entre les bandes et 40cm entre les lignes et 25cm entre les plantes. Ces écartements

permettront d’avoir environ 55000 plants à l’hectare pour la variété Cayenne lisse. La variété pain de sucre où ABACAXI quant à elle dont les écartements vont de 90 cm entre bandes et 60 cm entre les lignes et 30 cm entre plants sont adoptés où des lignes simples 60cm entre les lignes et 40 cm entre les plants.

Lutte contre les mauvaises herbes

Elle se fera manuellement c’est-à-dire sarclage ou chimique (herbicide).

(23)

Epandage d’engrais (6fois)

Le plan de fumure sera élaboré pour apporter à la plante les principaux éléments fertilisants dont il a besoin pour produire des fruits de bonne qualité. En effet le plant respectera les apports d’azote (N) soit 2g par plant et de potasse soit 10g par plant et de phosphore soit 1 à 2g par plant. Les engrais généralement disponible sur le marché qui permettent d’obtenir ces fertilisants sont : l’Urée, le sulfate de potasse et l’NPK.

Tous les éléments fertilisants devront être apporté deux semaines au moins avant l’induction florale. Les apports seront espacés de deux mois environ : le premier apport se fera à 6 ou 8 semaines après plantation. En période humide les engrais seront distribués à l’état solide alors qu’en période sèche se sera en liquide.

Traitement phytosanitaire

Le respect des principes de choix et de préparation du sol, du matériel végétal et la méthode de conduite des parcelles permettent de lutter efficacement contre les maladies de l’ananas : à titre préventif on peut prévoir des traitements au cas où des ennemies surgiraient. Au nombre de ces ennemies il y a le phytophtora, les nématodes, les symphyles etc.

Traitement

d’induction florale (hormonage)

Il se fera avec du carbure de calcium à raison de 1 kg de carbure de calcium à dissoudre dans 150 litres d’eau. 50-100ml de cette solution sera versé dans le cœur de chaque plant.

Comptage des fleurs et fruits

Intervient 45à 60 jours après le TIF, son exécution permet au producteur de faire des estimations de production au moins deux mois avant la date présumée de récolte. Il permet de s’engager ainsi dans les négociations du marché d’écoulement.

Ethrèlage L’éthrèlage est une opération qui consiste à passer sur les fruits qui sont déjà à maturité physiologique une solution à base

(24)

d’éthrèle pour indure une coloration jaune. Cette opération se fait 8jours avant la récolte.

Récolte et

conditionnement

La récolte et le conditionnement de l’ananas se font suivant des étapes surtout s’il s’agit des fruits à exporter. Les étapes suivantes sont respectées :

Construction de hangar, Préparation des étiquettes, La coupe des fruits,

Le parage des fruits, Le ramassage des fruits, Le trempage des fruits, Le brossage des fruits, Le tri des fruits,

Le calibrage des fruits, Le dispatching des fruits, L’étiquetage des fruits, Le marquage des cartons, La palettisation,

Le chargement des camions

Production de rejets C’est la dernière étape pour achever le ----processus de production. Elle consiste à rabattre les plants ayant produit.

Source: PDC 2015.

2.9. COMMERCIALISATION

La commercialisation de l’ananas frais au Bénin est dans l’informel. Aucun texte administratif ne régit l’organisation de cette commercialisation. Par conséquent, les prix et les dates sont fixés au gré du producteur.

Dans l’ensemble, la commercialisation n’est pas appuyée sur une organisation bien structurée. Le circuit de commercialisation au plan local basé sur l’informel est

(25)

animé par les opérateurs ou opératrices à faible moyen ; revendeurs dans les centres urbains et péri-urbains. Ce circuit qui brasse près de 80% de la population des fermes agricoles, de paysans individuels est confronté aux problèmes cruciaux de la qualité commerciale et de la régularité de l’approvisionnement du marché :

C’est le circuit traditionnel. Le deuxième circuit qui bénéficie d’une relation structuration est tourné vers l’exportation. Son champ de collecte regroupe les formes agro-commerciales et une partie de la production paysanne. A ce niveau, les opérateurs commerciales sont planifiés et sont entretenues par les moyens financiers conséquents.

Mais des difficultés existent et s’identifient à l’absence d’une structure des prix, la non satisfaction des besoins en terme quantitatif, irrégularité des expéditions, l’inconstance de la qualité, la cherté du fret, toutes les choses qui ont une incidence négative sur la compétitivité de l’ananas béninois exporté.

La Commune d’Allada l’une des Communes du Département fait partie des zones de grande production d’ananas. En effet, au cours de nos enquêtes nous avons remarqué qu’en plus des paysans producteurs d’ananas, il existe quelques opérateurs économiques qui investissent dans la production et la commercialisation ainsi que l’installation des grandes machines de transformation de cette culture.

Il est à noter que ces opérateurs économiques et quelques grands producteurs de la Communes, produisent de l’ananas pour le marché international, tel que : Certaines parties de l’Afrique comme la Libye, l’Afrique du Sud etc. et les pays Européens en général notamment la France, la Belgique et l’Allemagne en particulier.

Par ailleurs pour l’évolution de la culture dans la Commune, voici quelques résultats enregistrés par le Centre Communal de la Production Agricole dans les plans de campagne 2007-2012 dans le tableau (voir tableau suivante).

(26)

Tableau 4 : Evolution de la culture d’ananas dans la Commune d’Allada Années Superficie (en ha) Rendement (en

kg) Production (en T) Réalisation Réalisation Réalisation

2008-2009 267 59830 15975

2009-2010 53 40000 2120

2010-2011 1456,39 40000 58255,6

2011-2012 1379,93 82000 57154,8

2012-2013 1321,55 82000 57219,6

Source : (PDC, 2015)

(27)

CHAPITRE III : MATERIEL ET M ETHODES 3.1. MATERIEL

Le choix de la sélection des rejets se fait lors de la récolte, généralement quatre types de rejets et leurs modes d’adaptations selon le tableau 5 ci- après.

Tableau 5 : Description du type de rejets.

TYPE DE REJETS Cayeux de

souches

Happas Couronne Bulbilles

Durée de Cycle de production

18 mois 15-16 mois 20-22 mois 20 mois

Rapidité de

Croissance des lots

Rapidité et uniforme

Rapide mais variable d’un pied à l’autre

Lente et irrégulière

Lente et régulière

Résistance à la sécheresse

Bonne Bonne Moyenne Faible au début

du cycle Disponibilité du

matériel de plantation

Rejets disponibles dans toute l’année

Rejets disponibles dans toute l’année

Un seul rejet par cycle cultural au moment de la récolte

Plusieurs bulbilles par cycle cultural au moment de la récolte

Source : fiches techniques sur l’itinéraire technique d’ananas (MAEP : 2012)

Le choix du type de rejets dépend des objectifs du producteur et des exigences du marché. Toutefois les rejets doivent être prélevés sur des plants sains, entretenus et fréquemment traités au fongicide. Le poids d’un bon rejet doit varier entre 200-600g.

(28)

3.2. METHODES

Après la récolte des rejets, leurs ramassages et leurs dispositions à proximité des parcelles de plantation, diverses opérations concourent à la préparation des rejets.

Ainsi on procède :

- Au triage et au classement des rejets, en lots homogènes selon le poids ;

- Au parage qui consiste à enlever les feuilles sèches de la base des rejets et les parties mortes ou trop desséchées. Ce traitement met à nu les jeunes racines ce qui facilite :

La pénétration des premières racines dans le sol ; Une reprise rapide et régulière ;

Rend la désinfection contre les chenilles par trempage plus efficace ; L’élimination des œufs de fourmis et parasites.

En ce qui concerne les rejets cailleux et bulbilles, on enlèvera les écailles sur une hauteur de 2-5 cm.

Sur les couronnes on enlèvera la partie supérieure du fruit qui reste accolées avec 6-7 rangées de feuilles. Le partage est très recommandé pour les plantations de saisons sèches.

Le parage est réalisé lorsqu’on est sûr de procéder à la mise en terre dans les 24 heures qui suivent l’opération.

Le planting est l’opération de mise en terre des rejets d’ananas. Il peut se faire suivant deux modalités : la mise en terre en rangées de lignes jumelées et la mise en terre directe. Une fois des rejets préparés et disposés à côté des parcelles apprêtées pour la circonstance, on procède à l’opération de mise en terre qui consiste à introduire les rejets dans un trou creusé à l’aide de plantoir à une profondeur de 8-10 cm du sol.

On tasse légèrement la terre au pied du plan de façon à assurer un bon contact entre la tige et le sol.

La profondeur doit être réalisée en fonction de la taille du rejet pour éviter les pourritures et l’ensablement du cœur des plants. Après toutes ces opérations

(29)

interviennent les travaux d’entretien. La densité est relative à l’objectif économique du producteur et aux exigences du marché. Les différents écartements et les densités pratiquées dans la Commune sont consignés dans le tableau 6.

Tableau 6 : Les densités pratiquées dans la Commune Nombre de ligne

par rangée

Ecartement (cm)

Densité de plantation plants/ha

Ecartement entre lignes

Ecartement entre plants 2

2 3 4 2 2 2

60 40 40 30 40 40 45

30 25 30 30 20 30 30

44.400 55.000 58.700 74.000 77.000 51.300 49.300 Source : Mémento de l’agronome (4e édition).

NB : Pour la transformation industrielle la densité est 44000 à 55000 plants par hectare. Pour la vente du fruit frais la densité pratiquée est de 58000 à 77000 plants à l’hectare.

3.2.1. Méthodologie de recherche

Dans le cadre de l’étude de notre thème de recherche, la méthodologie à utiliser consistera : dans un premier temps à faire le choix de la population ; les techniques de l’échantillonnage utilisées ; les outils de collecte et d’analyse des données.

Dans un second temps, à présenter, analyser les données recueillies (dépouillement des résultats), à interpréter ces données, à tirer une conclusion et à faire des recommandations (approches de solutions).

(30)

3.2.2. Choix de la population et échantillonnage.

Au niveau de ce choix il a été question de déterminer la population cible à enquêter et de fixer le nombre d’échantillons à contacter par Arrondissement en vu d’obtenir des informations fiables concernant notre étude sur l’ananas.

De ce fait la technique d’échantillonnage utilisée est appelée un échantillonnage aléatoire stratifié.

Ainsi pour l’enquête, les différentes strates obtenues par catégorie de producteur sont utilisées pour déterminer le nombre de producteurs de chaque catégorie inclus dans l’échantillon définitif.

Ainsi les producteurs retenus pour l’étude ont été choisis suivant cet échantillonnage aléatoire stratifié.

Ce dernier consiste à diviser la population en deux strates à savoir :

 Les producteurs d’ananas cultivant de 2 à 5 ha ; ceux sont les petits producteurs ;

 Ceux emblavant de plus de 5 ha d’ananas sont les gros producteurs.

Pour la présente recherche le nombre de personnes tirées pour constituer un échantillon est proportionnel à la taille de la strate. Le nombre total de producteurs enquêtés est 30 dont 6 par Arrondissement.

(31)

Figure 3: carte de Situation de la zone d’étude

(32)

3.2.3. La pré-enquête

Dans l’optique de mieux cerner notre problématique et de mettre au point nos guides d’entrevues nous avons jugé utile une pré-enquête. A cette étape nous avons cherché à nous imprégner réellement des problèmes liés à la baisse de rendement d’ananas dans la Commune d’Allada. Pour y parvenir des contacts ont été organisés avec les producteurs d’ananas et le personnel d’encadrement technique public (CARDER).

3.2.4. Les entrevues

L’entrevue est la méthode de collecte la plus utilisée. La réalisation nécessite un guide d’entrevues.

Nous avons choisi cette méthode car elle nous permet d’explorer tous les aspects importants de la problématique et de collecter des informations pertinentes et valides auprès des populations cibles.

Cette méthode de collecte de données consiste à collecter sur la base des documents et rapports de mémoire de fin de formation sélectionnés des informations nécessaires à notre étude. Au nombre des Bibliothèques et salles de lecture visitées nous pouvons citer :

 la bibliothèque du lycée Agricole Médji de Sékou, CARDER –ATL –Lit

 le SCDA d’Allada,

 la bibliothèque d’EPAC/UAC,

 la bibliothèque de BIDOC (bibliothèque de centre de documentation de la faculté des sciences Agronomiques (FSA)

 la bibliothèque du MAEP,

 les mémoires,

 les rapports,

 les revues,

 l’internet.

(33)

3.2.5. Les observations directes.

Cette méthode nous a permis de compléter et d’enrichir les informations obtenues à partir des discutions et des échanges de connaissances avec les producteurs d’ananas de la Commune.

3.2.6. Phase exploratoire.

La première étape de cette phase a commencé par le choix des différents acteurs qui s’intéressent à la filière ananas dans la Commune d’Allada. Ce choix a été fait avec l’aide de personnes ressources identifiées.

Au cours de cette phase les entretiens individuels ont été réalisés avec les producteurs d’ananas dans la Commune d’Allada et d’autres personnes ressources comme les autorités locales, les notables etc ; Les informations collectées nous ont permis de représenter notre problématique et d’informer les unités qui ont constitué notre échange.

(34)

4.1 -RESULTATS

4.1.1. La typologie des producteurs dans la zone d’étude.

Tableau 7: La typologie des producteurs.

Arrondissements

Petits producteurs (2<X<5)

Gros producteurs

(X≥5) Superficie totale emblavée

Superficies Louées (ha)

Pourcentage des locations dans les

emblavures Nombre de

producteurs

Superficie emblavée

Nombre de producteurs

Superficie emblavée

SEKOU 3 11 2 10,5 21,5 14,5 67,44%

ALLADA 3 12,5 2 11,5 24 15,5 64,58%

LISSE-GAZOUN 2 8,5 3 18 26,5 16 60,38%

TOGOUDO 2 9 3 20,05 29,05 19,75 67,99%

AHOUANNOZOU 2 4,75 3 16 20,75 12,5 60,24%

Totale 12 45,75 13 76,05 121,8 78,25 64,24%

Fréquence% 48% 37,56 52% 62,44 - - -

Source : Enquête 2013

(35)

Le tableau 7 nous montre que 12 petits producteurs ont emblavés 45,75 ha soit un pourcentage de 37,56% et 13 gros producteurs ont emblavés 76,05ha soit un pourcentage de 62 ,44%.

Nous constatons que les producteurs de l’Arrondissement de Togoudo ont emblavé une superficie totale de 29,05ha et la superficie louée est 19,75ha soit un pourcentage de 67,58%.

Cet arrondissement parait être la zone de grande production parmi les arrondissements échantillonnés dans la commune. C’est aussi là que se trouvent concentrées la grande partie des superficies travaillées sous forme de location.

La superficie totale emblavée dans l’Arrondissement de Lissègazoun est de 26,5ha et celle louée est 16ha soit un pourcentage de 60,38%. Dans l’Arrondissement d’Allada, la superficie emblavée est 24ha et celle louée est 15,5ha soit un pourcentage de 64,58%. Dans l’Arrondissement de Sékou, la superficie totale emblavée est 21,5ha et celle louée est 14,5ha soit un pourcentage de 67,44%. Enfin dans l’Arrondissement d’Ahouannonzoun la superficie totale emblavée est de 20,75ha dont 12,5ha (60,24%) sont des terres louées.

On peut déduire de ce tableau que les producteurs ne disposent pas assez de terre pour la production d’ananas.

(36)

4.1. 2.Variété d’ananas cultivés dans la zone d’étude Tableau 8:Variétés cultivées et leurs importances.

Arrondissement

Superficie totale emblavée

(ha)

Superficie occupée par la variété pain

de sucre

Superficie occupée par la variété Cayenne lisse (ha) (ha) Importanc

e relative (ha) Importance relative

1 SEKOU 21,5 21,5 100,00% 0 0,00%

2 ALLADA 24 21 87,50% 3 12,50%

3 LISSE-GAZOUN 26,5 24,5 92,45% 2 7,55%

4 TOGOUDO 29,05 22,75 78,31% 6,3 21,69%

5 AHOUANNOZO

UN

20,75 16,25 78,31% 4,5 21,69%

Totale 121,8 106 87,03% 15,8 12,97%

Source : Enquête 2013

La variété pain de sucre est prédominante dans tous les arrondissements où notre étude a été menée. Elle représente 100% de la production dans l’arrondissement de Sékou, 92% de la production de Lissègazoun, 87% pour Allada et 78% pour Togoudo et Ahouannonzoun. Cette prédominance est essentiellement due :

 A la demande des marchés locaux et régionaux où les fruits plus sucrés donc ceux de pain de sucre sont plus appréciés ;

 Le non exigence de la variété pain de sucre au cours de son itinéraire technique de production. En effet, le pain de sucre est beaucoup plus sensible au traitement de l’induction florale et à l’apport d’engrais de synthèse que la variété Cayenne lisse.

Cependant, les usines de transformation en jus d’ananas sont les premiers demandeurs de Cayenne lisse pour la couleur jaunâtre du jus qu’il permet d’avoir.

Aussi, les fruits d’ananas destinés à l’exportation sur les marchés européens, étaient uniquement ceux de la variété Cayenne lisse jusqu’en 2005. Ce qui a

26

(37)

contribué à augmenter la production et explique aussi la prédominance de cette variété dans notre zone d’étude.

4.1.3 Les innovations techniques dans la Commune

Le tableau 9 présente les producteurs ayant reçu les appuis techniques et financiers.

Le tableau 9 nous dévoile que sur les 100% des producteurs enquêtés, 60%

ont reçu des appuis techniques de la part du CARDER ou ONG et 40% seulement des producteurs ont obtenu des financements.

Tableau 9: Les innovations techniques (matériel utilisé dans la commune d’Allada).

Source : Enquête 2013

Tableau 10 : Les producteurs ayant reçu les appuis techniques et financiers Effectif(n) Fréquence(%)

Appuis techniques (CARDER ou ONG) 18 60

Appuis financiers (crédits) 12 40

TOTAL 30 100

Source : Enquête 2013

Ce tableau nous révèle que sur les 100% des producteurs enquêtés, 60%

utilisent houe, coupe-coupe, hache et 40% font le travail avec tracteur, houe, coupe-coupe.

Matériel utilisé Effectif (n) Fréquence (%)

Houe, coupe-coupe et hache 18 60

Houe, coupe-coupe et tracteur 12 40

Total 30 100

(38)

4.1.4 Pratiques culturales : associations des cultures

Le tableau 11 présente les proportions de producteurs associant d’autres cultures.

Tableau 11 : Présente l’association des cultures avec l’ananas dans la zone d’étude.

Source : enquête 2013

Le rendement obtenu au niveau du tableau 11 est 34,75 T/ha alors que pour la culture pure le rendement obtenu est de 45,5 T/ha.

Les photos 3, 4 et 5 montrent les différentes associations des cultures.

Figure 4: Association de maïs avec ananas Paramètres

Eléments

Types d’association Rendemen t (Tonne/ha) Maïs -

Ananas

Tomate - Ananas

Manioc - Ananas Les producteurs qui pratiquent

l’association des cultures

20 18 16 34,75

Les producteurs qui ne

pratiquent pas l’association des cultures

10 12 14 45,5

Total 30 30 30 -

28

(39)

Figure 5: Association de tomate avec ananas

Figure 6: Association de manioc avec ananas

(40)

Tableau12: Calendrier de cultures des parcelles sous ananas.

Période

Type d’association Ananas -

Maïs Ananas - Tomate Ananas - Manioc

Avril

Association de maïs avec l’ananas

Association de

tomate avec l’ananas

Association de manioc par intervalle avec l’ananas

Mai

Association de maïs avec l’ananas

Association de

tomate avec l’ananas

Association de manioc par intervalle avec l’ananas

Juin

Association de maïs avec l’ananas

Association de

tomate avec l’ananas

Association de manioc par intervalle avec l’ananas

Juillet

Association de maïs avec l’ananas

Récolte Association de manioc par intervalle avec l’ananas

Août Récolte Récolte Association de manioc par

intervalle avec l’ananas Septembre Sarclage Sarclage Association de manioc par

intervalle avec l’ananas Octobre Sarclage Sarclage Association de manioc par

intervalle avec l’ananas

Novembre Sarclage Sarclage Récolte

Source : enquête 2013

Ce tableau nous montre que l’association de maïs se fait dans le mois d’Avril en Juillet et la récolte est faite en Août et le sarclage commence de Septembre en Novembre. L’Association de la tomate commence du mois d’Avril

(41)

en Juin suivi de la récolte de Juillet en Août puis le sarclage de septembre en Novembre.

L’association de manioc avec l’ananas est faite dans le mois d’Avril en Octobre suivi de la récolte en Novembre.

Les rendements

Tableau 13: Rendements des variétés d’ananas dans le temps

Années (durées) Variétés Rendements en

tonnes(t/ha)

2008-2009 Pain de sucre 40,5

Cayenne lisse 46,75

2010-2011 Pain de sucre 38,25

Cayenne lisse 41,25

2012-2013 Pain de sucre 32,75

Cayenne lisse 37,75

Source : enquête 2013

Les résultats obtenus dans le tableau 13 montrent qu’en 2009, la variété pain de sucre a un rendement de 40,5 t/ha alors que pour la variété Cayenne lisse le rendement obtenu est de 46,75t/ha.

En 2011 la variété pain de sucre à un rendement de 38,25t/ha celle de Cayenne lisse est de 37,75t/ha.

Nous constatons que les rendements des différentes variétés diminuent au fur et à mesure qu’on évolue en année.

4.1.5. L’évolution annuelle du coût de l’ananas fruit

L’évolution du prix de l’ananas fruit sur le marché local (Tokpa et Sèmè) a été étudiée auprès des producteurs enquêtés entre 2010 et 2012.

(42)

Figure 7 : Evolution des prix de l’ananas fruit sur les marchés locaux.

Les courbes annuelles de l’évolution des prix entre 2010 et 2012 présentent les mêmes allures. On observe deux périodes où les prix connaissent de pic ; il s’agit des périodes Avril-Mai et Aout-Septembre. On observe aussi deux périodes où les prix sont les plus bas : Juin-Juillet et Octobre-Novembre.

En toute vraisemblance, le pic d’Aout-Septembre est lié à la période des carêmes musulmans où la demande de fruits est très forte. Les prix connaissent une chute à la fin des carêmes (à partir d’Octobre). La seconde chute des prix intervient en Juin-Juillet. Elle semble être liée aux fortes pluies de cette période où le marché de Sèmè (le plus grand marché local d’ananas) est inondé et impraticable. Les acheteurs venant de Nigéria sont alors rares.

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septe mbre

Octobr e

Novem bre

Décem bre 2012 120000 130000 130000 140000 150000 130000 100000 140000 160000 120000 100000 120000 2011 110000 120000 120000 130000 140000 130000 120000 140000 150000 130000 120000 110000 2010 120000 130000 140000 160000 150000 130000 110000 120000 140000 120000 110000 120000 90000

100000 110000 120000 130000 140000 150000 160000 170000

Prix d'achat de 2T ou 1 bachée

(43)

Discussion

A l’issue de notre discussion avec les producteurs, il ressort qu’ils ne disposent pas d’assez de terre pour la production d’ananas. La variété Cayenne lisse pour la couleur de son jus est suscitée par les Européens et les promoteurs des usines de transformation ont porté leur choix sur cette dernière.

Mais on constate aujourd’hui que certains producteurs abandonnent la Cayenne lisse à cause de la cherté des rejets. Ainsi les promoteurs des usines de transformation ont laissé cette variété en faveur de la variété pain de sucre.

Cependant, 64% de la majorité des producteurs utilisent uniquement les outils rudimentaires et une main d’œuvre insignifiante pour leur production. Ce qui ne leur permet pas d’exploiter une grande superficie. Il est important de signaler que l’association de maïs, tomate et manioc rend long le cycle végétatif des plants d’ananas sur l’exploitation.

(44)

CONCLUSION

L’agriculture est la base de l’économie béninoise. Cette économie ne peut prendre un essor que si l’agriculture n’est diversifiée dans son ensemble.

Au terme de notre étude nous remarquons que la culture de l’ananas est confrontée à d’énormes difficultés dans le Département de l’Atlantique en général et dans la Commune d’Allada en particulier en dépit des conditions agro- écologiques favorables au développement de cette culture. La production repose sur deux modes de culture :

Il s’agit notamment de la culture non intensive qui ne bénéficie d’aucune technique de production adéquate, et la culture intensive qui s’effectue avec des techniques modernes plus appropriées.

Les facteurs les plus importants sont : le manque de sensibilisation et l’appui technique.

Nos recherches qui visent à trouver des solutions doivent être poussées encore de manière à accélérer les solutions aux problèmes que nous commençons seulement à appréhender. Il en résulte que les efforts restent à consentir quand on sait que les producteurs ne maîtrisent pas la conduite des cultures de l’ananas qui nécessitent d’importants investissements financiers et matériels. L’encadrement technique et la maîtrise des notions de gestion des sols font défaut.

(45)

SUGGESTIONS

Pour que les producteurs de l’ananas de la Commune d’Allada puissent surmonter ces difficultés auxquelles ils sont confrontées, il faudrait que nos dirigeants à quelque niveau qu’ils soient participent à la promotion de la filière par :

- Le renforcement de l’appui technique du CARDER Atlantique-Littoral en général et le CeCPA Allada en particulier dans le choix de matériel de plantation (quantité et qualité) ;

- La formation des producteurs d’ananas et organisation à leur intention des voyages d’échanges d’expérience dans les pays africains où se pratique la culture d’ananas ;

- Le renforcement de l’outillage agricole;

- L’organisation des séances de formation à l’endroit des producteurs;

- L’aménagement périodique des voies d’accès au niveau de chaque Arrondissement de la Commune pour faciliter l’écoulement des produits.

(46)

Références Bibliographiques.

Annuaire statistique 2011-2012 : Evolution de la culture d’ananas dans la Commune. Pp34-39 ;

CARDER Atlantique (2009), rapport de campagne, Pp 45-47

CARDER Atlantique-Littoral, (2008-2012) pluviométrie des cinq dernières années dans la Commune d’Allada, Pp98-100.

Dictionnaire Universel francophone, ouvrage de référence et de culture unique, œuvre à la promotion du français de demain 3è édition.

FAO (2005), L’approche filière : Analyse au prix de référence. EASYPOL Module.

INSAE (Février 2002) ; cahier des villages et quartiers de villes, Pp28-30.

INSAE : Atlas monographie des Communes du Bénin ; P 78.

L. MERR 1939 : Découvert l’ananas COMOSUS en Afrique du Sud, P 105.

MAEP (2012) Fiche technique sur l’itinéraire technique d’ananas ; Pp 20-23.

MAEP (2001), Bref aperçu sur la filière ananas, en république du Bénin, document provisoire, ministère de l’Agriculture de l’élevage et de la pêche, direction de l’Analyse, de la prévision et de la synthèse, P31.

Mémento de l’Agronome 4è édition ,1993 P 789.

OGOUDEDJI P. (1998), Analyse économique de la production et de la commercialisation de l’ananas dans la sous-préfecture d’Allada : cas des petits producteurs. Thèse d’ingénieur Agronome. FSA/UNB ;

PDC 2015 : Evolution de la culture d’ananas dans la Commune d’Allada, P 16.

PDC, 2015 : Plan de Développement Communal de 2015, SCDA Allada 2000 : Rapport annuel d’activités, P38.

TROPAGRI Consult (1998), Etude sur la filière ananas au Bénin Tome1 : synthèse du diagnostic et recommandation, P57.

(47)

ANNEXE

(48)

Annexe

FICHE D’ENQUETE Questionnaire pour la collecte des Informations.

Identification de l’enquête Nom :

Prénoms : Adresse : Village : Commune :

Au niveau des producteurs d’ananas Quelles superficies emblavez-vous ? Comment obtenez-vous les rejets ? Comment planifiez-vous vos activités ?

Quels outils agricoles utilisez-vous ? Houe, coupe-coupe, hache, pioche, tracteur, charrues ?

Avez-vous reçu des appuis techniques de la part de CARDER ou des ONG ?

Oui Non

Si oui sous quelles formes, si non quels appuis souhaiteriez-vous recevoir ? Avez-vous reçu de formation sur la production de l’ananas ?

Oui Non

Si oui lesquelles : Sont telles suffisantes ?

Souhaiteriez-vous recevoir d’autres formations ?

Avez-vous fait des sorties pour rencontrer des grands producteurs d’ananas ?

Oui Non

Si oui combien de fois et dans quelles localités ?

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Oui Non Si oui quel est le mode de règlement ? Si non quel préjudice cela vous crée-t-il ?

A quelles périodes faites-vous la plantation et à quelle densité ? 10- Quels types d’engrais utilisez-vous pour la fertilisation du sol ? NPK Urée Kcl sulfate 11 –Pendant combien d’années utilisez-vous les engrais sur la même parcelle ?

5ans 4ans 3ans 2ans 1an 12- Quelle quantité d’engrais avez-vous utilisez ?

Périodes

5ans 4ans 3ans 2ans 1an

NPK K2SO4 Kcl Urée

13- Quel est le nombre d’épandage que vous faites pendant une campagne ? 14- A quelle période faites-vous le sarclage ?

15- Quel est le nombre de sarclages ?

16-Quel a été le coût de production des campagnes suivantes : 3ans ; 2ans ; 1an ;

17- Faites-vous le traitement phytosanitaire ? Si oui quel produit.

18-Faites-vous le traitement d’induction florale ?

(50)

Si oui comment et à quelle période ? Si non pourquoi ?

19-La main d’œuvre est-elle disponible à tous moments ? Oui Non

20- Quand et comment faites-vous la récolte ?

21-Quel a été le rendement obtenu au cours des trois campagnes suivantes ? Rendement

Parcelles 5ans 3ans 1an

a b c

22- Quelle est la valeur monétaire du coût moyen d’une unité de production pendant les trois campagnes ?

23- Y-a-t-il autoconsommation ? Si oui quelle est la valeur ?

24- Sur quels marchés vendez- vous vos produits ?

Marché local ; sous région En Europe 25- Quelles sont les périodes où le prix est élevé ?

26- Quelles sont les périodes où le prix est moyen ? 27- Quelles sont les périodes où le prix est plus bas ?

28- Associez- vous d’autres cultures avec la culture d’ananas ? Si oui pourquoi ?

Si non pourquoi ?

29- Faites – vous la rotation du sol ? Oui Non 30- Faites – vous l’assolement du sol ? Oui Non

(51)

Permettant de Tracer la Courbe.

Années

Mois 2012 2011 2010

Janvier 120.000 110.000 120.000

Février 130.000 120.000 130.000

Mars 130.000 120.000 140.000

Avril 140.000 130.000 160.000

Mai 150.000 140.000 150.000

Juin 130.000 130.000 130.000

Juillet 100.000 120.000 110.000

Août 140.000 140.000 120.000

Septembre 160.000 150.000 140.000

Octobre 120.000 130.000 120.000

Novembre 100.000 120.000 110.000

Décembre 120.000 110.000 120.000

Source: Enquête 2013

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