40-Coutras, portail sud.
VAL-DE-LOIRE
Tours (Indre-et-Loire) Cathédrale Saint-Gatien
Travaux commencés avant 1240
et poursuivis jusqu'en 1547, chaque siècle laissant sur le monument la marque de son
style. La façade très élégante, malgré la variété de styles qu'offre la décoration, paraît
symétrique et homogène. Entre les puissants contreforts romans, habillés de niches à dais et de pinacles superposés, s’ouvrent trois portails surmontés de gables ajourés ornés de crochets. Les tours qui ont, au N.70m et au S.69m, sont couronnées d'un étage octogonal.
LIMOUSIN
Limoges (Haute-Vienne) Cathédrale Saint-Etienne La façade du croisillon nord bâtie de 1516 à 1530, est fortifiée par deux puissants
contreforts d’angles inégaux. Cette façade paraît
comme divisée en trois étages par deux galeries ajourées. Deux voussures encadrent le double portail et l'archivolte supérieure s'effile en un gable en accolade aigue terminé en acrotère, s'élançant au niveau de la grande rose. CHAMPAGNE
L’Epine (Marne) Basilique Notre-Dame
L’édifice actuel fut
entrepris entre 1405 et 1410 et terminé au XVIe s. Cette église ne porte guère la marque du flamboyant, exception faite de la
façade. Le plan traditionnel est en forme de croix latine. Quelques-unes des
fenêtres hautes ont un tracé flamboyant. La façade,
recouverte d'un décor sculpté à fleur de pierre,
est percée de trois portails. Les deux tours sont d'inégale hauteur.
Lhuître (Aube)Egl i se
Sainte-Tanche
De la construction du XIle s. il ne subsiste que les murs de fond des croisillons et le clocher surmontant la
croisée. La nef, qui a dû remplacer un vaisseau roman, fut achevée en 1508. La façade occidentale flamboyante est très riche avec une grande rose peu banale.
Rethel (Ardennes)
Eglise Saint-Nicolas
Cette église, bien que durement touchée en 1940, reste l'un des édifices les
plus remarquables du diocèse de Reims. Elle se compose de deux nefs de longueur
presque égales, flanquées chacune d'un bas-côté. La façade qui est du côté méridional, suscite l'intérêt par ses larges fenêtres flamboyantes (comme celles du chevet) et surtout par son riche portail. Le tympan est constitué par une belle rose flamboyante: une autre rose du même type domine le portail. Un pignon aux rampants sculptés de motifs végétaux règne sur
1'ensemble.
Saint-Amand-Sur-Fion (Marne).Eglise St-Amand. Le choeur fut édifié au XIIle s. et la nef actuelle
conserve encore les traces d'un premier édifice du XIle s. Cette dernière est flanquée de bas-côtés et précédée d'un porche formant galerie sur toute la façade.
L'abside à sept pans est
éclairée par trois étages de fenêtres au-dessus d'une arcature trilobée. L'abside et les croisillons voient leur élévation traduite en
style flamboyant.
Troves (Aube) Cathédrale
C'est grâce à 1'adjonction d’une travée supplémentaire
de raccordement avec la façade que cette dernière a pu être être refaite au XVIe. s. Cette façade occidentale est flamboyante.
Elle comprend trois portails aux tympans surélevés qui sont encadrés de profondes
voussures ornées de redents et de niches. Une galerie
avec balustrade ajourée joint les deux tours et domine la rose que protège une profonde archivolte à
redents en crosse.
LORRAINE
Avioth (Meuse)Egl i se Notre-Dame
L’élévation extérieure de l'église est remarquable par la densité de chacun de ses éléments, le décor qui allège certains d'entre eux, la puissance de tout ce qui assure 1'équilibre des
structures. La façade est divisée par les contreforts
qui cantonnent les tours et montent jusqu'à leur sommet.
Au-dessus du grand portail s’ouvre la rose et sur chaque tour est percée une baie à deux lancette. Un second étage se termine par le pignon de la nef entre
les tours largement ouvertes
sur toutes leurs faces et coiffées de flèches d'ardoises. Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe et Moselle) Eglise Saint-Nicolas La façade de Saint-Nicolas, volontiers comparée à celle de Toul, est toutefois fort loin d'atteindre à la savante composition de celle-ci. Elle superpose des éléments peu accusés, assez semblables les uns aux
autres. Les travaux durèrent de 1481 à 1550. L'église comporte une nef éclairée de cinq travées et flanquée de bas-côtés. L'édifice est affecté dans son axe d'une brisure si prononcée qu'elle entraîne une implantation oblique de la nef exigée probablement par des nécessités topographiques. Clarté et verticalité pourraient définir le parti architectural de 1'édifice surtout notoire à 1'intérieur.
Toul (Meurthe et Moselle) Cathédrale Saint-Etienne La beauté de la nef tient à 1'extrême simplicité d’une
à 1'apparence de légèreté communiquée aux voûtes par le même tracé aigu qu’à la cathédrale de Reims. A la dominante des verticales s'oppose la seule horizontale du bandeau longeant la coursière. Le maître d’oeuvre de l'exceptionnelle façade de Toul. s'est plu à donner un surprenant relief à toute la mouluration, se souciant peu de l'échelle humaine. Le
puissant arc qui enjambe la rose, les claustra qui. tenant lieu de balustrades, tissent leur réseau en avant des parois, offrent des effets les plus frappant. Comme dans la nef. les verticales l'emportent.
BOURGOGNE
Auxerre (Yonne) Cathédrale
Hétérogène et inachevée, la façade occidentale, vigoureusement rythmée par ses contreforts et surmontée d'un seul clocher au N., constitue un monumental triangle dû au hasard de l'interruption des travaux. C’est surtout par ses trois portails de la seconde
moitié du XIIle s. et du
début du XIVe s. que cette
façade s’impose à 1'admiration.
Clamecv (Nièvre) Collégiale Saint-Martin
Commencée au début du XIIle s. et achevée au XVIe s. cette église est de plan rectangulaire. La façade 0., où le style flamboyant déploie toutes ses
ressources ornementales, est d'une grande richesse. Les remplages de la rose et ceux des arcs-boutants, dont les culées s'érigent en tourelles, rivalisent de finesse. Le portail, commencé en 1515, s'ouvre dans une profonde embrasure. L'influence de l'école de la Loire se fait sentir dans le soubassement en bas-relief au tracé géométrique.
Lyon (Rhône) Primatiale ou cathédrale
La cathédrale Saint-Jean fut commencée vers 1165. Après une interruption, les
travaux furent repris entre 1308 et 1332. Au début du
XVIe s., le gros oeuvre était presque achevé. D'E.
en 0., la succession des