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SOURCES: DICTIONNAIRE DES EGLISES DE FRANCE.

Dans le document Les roses flamboyantes en France (Page 190-195)

40-Coutras, portail sud.

SOURCES: DICTIONNAIRE DES EGLISES DE FRANCE.

PICARDIE Abbeville (Somme) Collégiale Saint-Wulfran Commencé en 1488, l'édifice est un des plus remarquables exemples de l'art gothique flamboyant du nord de la France, élégant et sans outrance. La façade se compose de trois étages : les trois portails bien ébrasés,

un étage avec au centre la rose sur un haut fenestrage, et les ouvertures géminées des tours, un second étage, avec au centre une galerie et des gables et deux séries de fenêtres géminées dans les tours. Chaque tour se termine par un petit clocheton coiffé en poivrière et planté à l'angle interne. La rose à remplage compliqué est inscrite avec les verrières inférieures dans une vaste accolade.

Amagne (Ardennes) Eglise Saint-Martin

Le choeur à cinq pans, avec

ses chapiteaux à feuilles et à crochets, ses formerets

colonnes à bagues, de part et d’autre de l'entrée, date du premier gothique. La nef qui possède une voûte légère en berceau, les bas-côtés, dont les ogives reposent sur des consoles armoriées ou à figures humaines, et la partie S. sont de la fin du XVe s. Le portai 1 occidental, de style flamboyant, est surmonté d'une belle rose.

Amiens (Somme) Cathédrale

La façade présente une élévation assez complexe: du fait de la hauteur du vaisseau central, la rose est placée très haut par rapport à la zone des portails et le maître d'oeuvre a dû prévoir, pour combler ce vide. deux sections horizontales d’arcatures. celle du haut constituant, comme à Paris, une galerie des rois. A l'étage inférieur, les contreforts forment une très forte saillie. Les tours

sont peu élancées car soudées entre elles par une galerie haute qui cache le haut du pignon de la nef.

Eglise Saint-Séverin Edifice flamboyant avec trois nefs et quatre travées. Grosses tours en avant-corps. Façade 0. percée d'un portail gothique surmonté d'une grande rose et précédé d'un porche à

rampants.

NORMANDIE

Andelys (Les) (Eure) Collégiale Notre-Dame Long et large vaisseau en pierre de taille et travertin muni d'un transept

et couronné par trois tours, deux en façade 0. et la troisième au-dessus du carré du transept. L’édifice remonte en grande partie au second quart du XIIle s.: le triforium, les fenêtres, les parties hautes de la façade et les voûtes des bas-côtés remaniés dans le style flamboyant au début du XVIe s. L'avant-corps de la façade comporte un portail à

double rangée de colonnettes disposées sur deux plans.

Caudebec-En-Caux (Seine- Mar. ) Eglise Notre-Dame Edifice de style flamboyant comportant trois nefs, pas

de transept, un chevet polygonal avec déambulatoire et chapelles rayonnantes.Le clocher est situé au bas de la nef. contre le bas-côté sud. Longueur: 56 m; larg.,22 m: hauteur nef sous voûte : 21 m: hauteur totale 101 m: jusqu’à la croix du clocher.

Dieppe. (Seine-Mar.) Eglise Saint-Jacques Monument long de 82m, large de 30m, haut de 20m, sous voûtes. Commencée en 1250, cette église présente toutes les variétés du gothique. Le plan est cruciforme, choeur du XIIle : voûtes et galeries du XVIe: grand portail et base de la tour du clocher: XI Ve.

Evreux. (Eure) Cathédrale C'est sans aucun doute la façade du croisillon nord qui retient davantage l'attention à cette célèbre cathédrale. Oeuvre de Jean

Cossart, elle est, par la profusion des motifs décoratifs, une des réalisations les plus

caractéristiques du style flamboyant à son dernier stade du début du XVIe s. Le

portail est surmonté d’une rose profilée derrière un vaste gable.

Fécamp,(Seine-Mar.)

Abbati ale

Abbatiale romane détruite en 1168 et remplacée par une église gothique: édifice actuel. L'église est longue de 127,50 m dans oeuvre, comprend une nef de dix travées flanquées de bas- côtés, un transept saillant surmonté à la croisée d'une haute tour-lanterne, un

choeur de trois travées terminé par un rond-point entouré d’un déambulatoire de cinq travées s'ouvrant sur autant de chapelles rayonnantes. L'impression

d’ensemble est celle d'une

grande unité. On retrouve ici un attachement aux traditions normandes auxquelles se mêlent de façon spectaculaire, des traditions anglo-normandes.

Rouen. (Seine-Mar.) Cathédrale

Dès 1509. Roland le Roux donne un axe à la grande

façade. Des panneaux de statues sont aménagés à la

fin du XIVe s., de part et

d'autre de la rose. On en retrouve encore au-dessus de la rose et encore plus bas dans le gable et les contreforts du portail. Ceux-ci, comme 1 es tourelles, saillent sur 1'ensemble de la façade, tandis que le portail est projeté dans 1'espace.

Rouen, abbatiale Saint-Ouen

C'est en 1318. que l'abbé Jean Roussel, dit Marc d'Argent. entreprit la reconstruction de l'église actuelle. La tour ducale haute de 82m sera élevée de 1490 à 1515. Les maîtres d'oeuvre, Alexandre de Berneval et son fils Colin réalisèrent les roses du transept, tandis que celle du portail 0. fut créée sous

le Cardinal Cibo. Le monument mesure 137m de longueur. La nef compte dix travées et s’élance jusqu'à 33m. La nef diffère seulement du choeur par ses

piliers ornés de dais et ses fenestrages flamboyants.

Rouen, église Saint-Mac!ou Eglise située à l'est de la cathédrale. Le monument

édifié à cet emplacement depuis le Xe s. Construit entre 1436 et 1520 sur le plan de Pierre Robin, l'édifice est un spécimen de construction d'un seul jet dans le style flamboyant. Le plan est celui d’une croix à

quatre branches presque égales. Le bâtiment mesure 47m de longueur, 25 de largeur, et haut de 40m à la

croisée de la tour-lanterne. L'église est précédée d’un

porche en arc de cercle convexe, percé de cinq baies. La nef centrale est surmontée d’un triforium aveugle et les pignons N.et S. sont percés d’un vaste fenestrage coiffé d’une

rosace.

Rouen. Saint-Vivien

Eglise rectangulaire de style flamboyant, construite

pendant les XVe et XVIe s. Chevet carré, clocher sur le côté. Porche reconstruit en 1892 dans le style du XVIe

s. Comporte trois nefs d’égale hauteur. Nef centrale de neuf travées avec colonnes couronnées

d’un chapiteau orné de feuilles frisées sous abaque

octogone.

BRETAGNE

Folgoët (Le) (Finistère) Eglise Notre-Dame.

La basilique du Folgoët, sanctuaire le plus vénéré de la Bretagne, n’est église paroissiale que depuis 1829. Le plan est en équerre, le chevet plat se prolongeant vers le S. pour former un bras de deux travées. Deux tours surmontent la façade. Le portail conserve, dans son état de mutilation, des bas-reliefs de 1'Adoration des Mages et de l'Annonce aux bergers. Son grand porche tourné vers 1'0., est avec la sacristie, plus récent que le reste de

1'édifice, quoique encore du

XVe s.

Kernascléden (Morbihan) Eglise Notre-Dame

Reine des chapelles morbihannai ses. riche par son architecture et son décor sculpté et pictural, on se demande comment une telle merveille a pu fleurir

en campagne bretonne. Construite entre 1430 et 1453, elle présente quatre

façades toutes plus

intéressantes les unes que les autres. La façade

occidentale s’élance en hauteur entre deux contreforts à niches. Le portail en tiers-point est surmonté d'une rose à l’abri d'un arc de décharge. Une balustrade escalade les rampants du toit jusqu'à la base du clocher qu'entoure une autre balustrade en encorbel1 ement. Morlaix (Finistère) Eglise Sainte-Melaine L’église, prieurécure de 1 ’abbaye de Sainte-Melaine de Rennes, a été commencée en 1489. La nef et ses deux bas-côtés forment un rectangle irrégulier, divisé

en sept travées, avec des piles cylindriques recevant en pénétration les moulures d’arcades en tiers-point. La tour qui ne fut pas terminée avant 1574 est entièrement gothique.

Pont-Croix (Finistère) église

La ville de Pont-Croix est étagée sur la rive droite du Goyen. Son église fut commencée au début du XI le

s., elle comprenait la nef actuelle avec ses bas-côtés, le transept fut remanié au

XVe s., ainsi que les quatre premières travées du choeur. Au début du XVe s.. l'on construisit au S. un porche voûté d'ogives et coiffé de trois hauts gables, un grand et deux petits, sur lesquels s'étale une véritable broderie rayonnante et flamboyante. La façade occidentale fut modifiée au XVIIle s.

Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) Cathédrale Saint-Etienne

Elle fait partie de ces églises forteresses dont l'histoire est étroitement

mêlée à celle des guerres. Cette cathédrale édifiée au Xe s. fut réparée et reconstruite jusqu'en 1460. Des fouilles ont montré que cet édifice, d’influence ligérienne. comportait un choeur à déambulatoire et

une façade 0. à deux tours. Ces dernières ont été

conservées, alors que la nef du XVI Ile s., de sept

travées s'achève par une

croisée du XlVe s. L'élévation est à trois étages, chacun étant

délimité par un bandeau. La façade 0. est très inusitée avec ses deux tours de

différente hauteur sises en avancée sur la partie centrale. L'édifice ne comporte que deux portails: un plus grand au centre, un autre plus petit à la tour gauche.

Saint-Jean-Du-Doigt (Finistère) : église Saint- Jean

L'édifice actuel, a remplacé au XVe s. un sanctuaire plus modeste, dédié à Saint- Mériadec. En plan c’est un long rectangle. auquel s’appliquent au S. un porche et une chapelle, au N. une

sacristie. La nef, à peine plus large que ses bas-côtés étonne par sa hauteur (16,20m). Le porche de décor

très sobre, est voûté d'une

croisée d'ogives à liernes et comprend à 1'étage

supérieur une chambre d’archives contenant une dédicace datant de 1513. L’étage supérieur du clocher est conçu dans la tradition du Kreisker et n’a peut-être été achevé qu’à la fin XVe

siècle.

Saint-Roi - de-Léon (Finistère) cathédrale

La nef et la façade ont été

commencées dès la seconde moitié du X11le s. Le carré du transept 1436-1439: le choeur 1439-1472. La nef haute de 16m est en pierre de Caen et forme sept travées. Un porche de trois

travées fait saillie sur le bas-côté S. Un autre porche

s'ouvre en avant de la façade. Toutes les voûtes ont des croisées d’ogives. La façade et ses deux tours quoique conçues suivant le style normand, sont en granit du pays. Le triplet à traverses qui surmonte le porche en saillie est à cet égard très typique. Les flèches, enrichies de

lucarnes et de clochetons d'angles, ont six pans ajourés de quadri lobes et des arêtes à boudins.

Léon, Chapelle du Kreisker

Rien de ce que Ton voit aujourd’hui de cet édifice n'est antérieur à 1375. La moitié orientale, sauf la tour, l'intérieur de la nef et une partie de la façade

appartiennent à la fin du XlVe s.: tout le reste, y compris la tour et les porches est du second quart du XVe s. Le plan dessine un

rectangle très irrégulier, échancré à l'un de ses angles faute de bas-côtés au N. des deux dernières travées. Le tout est orienté, mais la façade

n'est pas exactement perpendiculaire à l'axe de la nef. Les deux pignons sont ajourés de grandes fenêtres décorées de trèfles et de quintefeuilles. Des

traverses horizontales trahissent 1'influence anglaise, mais le caractère dominant du Kreisker est normand. Son admirable tour aux longues baies jumelées et sa flèche octogonale reproduisent, dans les lignes d’une sveltesse plus audacieuse, le modèle de Saint-Pierre de Caen. ILE-DE-FRANCE Paris. La Sainte-Chapelle La tradition attribue à Pierre de Montreuil la création de cette chapelle qui relève strictement de'Tart de cour". L'édifice comporte deux étages, celui

du haut étant à l'époque, réservé à la famille royale

dont il jouxtait les appartments privés, le rez- de-chaussée était destiné à

l'usage du personnel du Palais. C'est sous Charles VIII, roi de France de 1483- 1498, que fut refaite la grande rose du pignon occidental et la balustrade ornée d'un K qui la surmonte.

Paris.église Saint-Germain 1’Auxerrois

Le plan comporte une nef et un choeur, chacun de quatre travées et avec double collatéraux s'équilibrant de part et d'autre du transept. La façade principale est flanquée de tourelles

d'escalier et se termine par un fronton triangulaire. Tout le rez-de-chaussée est occupé par le porche du XVe

s. et ses annexes, les deux petites salles des Archives et du Trésor, qui surmontent

les travées d'angle. Le portail principal conserve une partie de son décor du

X11le s.: arcatures, dais et six statues des piédroits,

en plus de colonnettes et de chapiteaux.

Beauvais.(Oise) Cathédrale

C'est sous la direction de Martin Chambiges que furent

repris en 1499 les travaux

de reconstruction de cette cathédrale. Telle qu’elle se présente aujourd'hui, Beauvais se compose d'un choeur à chevet circulaire encerclé d'un déambulatoire ouvert sur sept chapelles rayonnantes. Au-devant du choeur se trouve un transept à deux collatéraux établi au XVIe s. et une seule travée de nef. Le tout n'atteint que 72,50m depuis le fond de la chapelle absidiale jusqu'au mur occidental de clôture. En façade, chacun

des trois étages est décoré extérieurement d’une balustrade.

Pontoise.(Val-d’Oise) Cathédrale Saint-Maclou

La construction de cet édifice, devenu cathédrale en 1966, s'est échelonnée du XIle au XVIe s. En 1435, on décida d'agrandir l’église et le maître d'oeuvre détruisit la façade, en construisit une nouvelle douze mètres en avant et la raccorda par deux travées supplémentaires à 1'ancienne nef. Aujourd’hui, cette nef transformée par Nicolas Lemercier, apparaît comme un monument de la dernière

époque flamboyante, avec voûtes aux clefs sculptées et piles rondes sans chapiteaux. A l'extérieur, l'édifice présente une façade flamboyante, très ouvragée, avec un portail surmonté d’un gable aigu.

Sen!is.(Oise) cathédrale De 1504 à 1511 cet édifice subit des remaniements

importants. En 1538. c'est Pierre Chambiges qui refit

la grande rose. La façade occidentale, divisée en

trois parties par de gros contreforts, imite le portail de Chartres qui est de 1175. Il offre quatre voussures en tiers-point, en retrait l'une sur l'autre, soutenues par des statues- colonnes. La façade du

transept sud porte la marque de la Renaissance, tandis que celle du côté nord est un peu plus simple et moins ornée.

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