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II. MILIEU D’ETUDE

2.5. Végétation

La végétation naturelle de cette zone phytogéographique d’affinité guinéo-soudanienne, est constituée par une formation de savanes boisées guinéennes (ONAB, 2013). C’est en fait une mosaïque de végétation composée de plusieurs types de savanes, dont les espèces principales sont Daniellia oliveri, Isoberlinia doka et Parkia biglobosa.

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 29 2-6-Facteurs de dégradation des ressources forestières

Des menaces graves et persistantes peuvent constituer un handicap sérieux à l’atteinte des objectifs d’aménagement et compromettent dangereusement la survie des ressources forestières. Ces menaces ont pour noms : la pression des agriculteurs, l’usage des feux tardifs de végétation, la surexploitation des produits forestiers ligneux et l’élevage des gros et petits ruminants.

2.7. Facteurs humains

La Forêt Classée d’Atchérigbé (FCA) est entourée de treize (13) hameaux et villages (Adadjagon, Adadjagon peulh, Bossigon 3, Aboudjougon, Magassa, Magassa peulh, Setto, Agbodjimè, Atèkpamigon, Ahlokpa, Zouto, Atchérigbé1 et Towéta). Il est dénombré dix-sept (17) hameaux à l’intérieur de ladite forêt. L’effectif total de la population vivant à l’intérieur de la forêt est de 678 habitants. Les femmes représentent environ 46% de cette population. La population active est en proportion assez importante (45%).

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III. MATERIEL ET METHODES D’ETUDE

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 31 3-MATERIEL ET METHODES D’ETUDE

3-1 MATERIEL D’ETUDE

Le matériel de recherche utilisé pour la réalisation de cette étude est constitué de :

 fiche d’enquête ;

 des écritoires ;

 une machine à calculer simple ;

 un appareil photo numérique pour la prise des photos ;

 des bottes pour éviter les blessures ;

 des guides d’entretien ; 3-2 METHODES D’ETUDE

La démarche méthodologique utilisée s’articule autour de la collecte des données, de leur traitement et l’analyse des résultats. La collecte des données a consisté en la recherche documentaire et l’enquête de terrain.

3-2.1. La recherche documentaire

La recherche documentaire est effectuée dans le but de cerner les contours de notre thème de recherche ; de connaître les aspects du sujet déjà abordés et de faire un bilan des acquis dans le domaine. Elle a consisté en une consultation des documents disponibles dans les bibliothèques et dans les centres de documentation tels que : la bibliothèque de l’EPAC ; le centre de documentation de la FSA ; la recherche sur internet ; la consultation des documents de l’ONAB.

3-2.2. L’enquête de terrain

Elle s’est déroulée en plusieurs étapes :

Méthode d’échantillonnage de la population

Notons ici que le choix des villages a été fait en fonction de leur proximité par rapport aux plantations. En ce qui concerne les personnes à enquêter, notons que le choix n’a pas été fait en fonction des activités menées par celles-ci. Ainsi, en fonction de la taille des villages sur

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 32 lesquels ont porté nos enquêtes, et de la taille voulue pour notre échantillon, nous avons calculé le taux d’échantillonnage en utilisant la formule suivante :

Soit T le taux d’échantillonnage. On a :

𝑇 = Taille de l′échantillon

Somme des tailles des villages enquêtés

Le tableau ci-dessous indique les personnes enquêtées et le nombre de villages parcourus : Tableau 1 : Personnes enquêtées et villages parcourus

Villages Personnes enquêtées Total Sexe Nombre

Setto M 60

F 45 105

Atchérigbé M 11

F 16 27

Zouto M 12

F 06 18

Procédure d’enquête

Elle a consisté à faire des interviews au cours desquelles des échanges libres sont fait sur la base d’une fiche d’enquête. L’entretien s’est articulé autour des points suivants :

- Les activités réservées aux populations pour la bonne marche des plantations ;

- Les activités que mènent les populations pour subvenir à leurs besoins fondamentaux ; - Les activités que mènent les populations riveraines dans les plantations ;

- Les principales raisons de leur intervention dans la gestion des plantations ;

- Les profits que les populations riveraines tirent de leur intervention dans la gestion des plantations ;

- Les pratiques proscrites par l’administration forestière à l’égard des populations afin de réussir dans les plantations ;

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 33 - La meilleure politique pour une bonne gestion des plantations.

3-2.3. Traitement des données d’enquête

Nous avons réalisé ici un dépouillement manuel des fiches d’enquête. Cela a consisté à une prise de connaissance des informations recueillies. Une codification de ces données a été donc faite dans le but de faciliter leur traitement. Ainsi avons-nous traité les données codifiées (mises sous des matrices) grâce au tableur Excel, à partir duquel les tableaux d’analyse ont été élaborés et des pourcentages calculés. Le logiciel Minitab 16 nous a également permis de réaliser quelques tests statistiques (Test de conformité de deux proportion ; Test d’indépendance Khi-deux de Pearson).

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IV. RESULTATS

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 35 4. RESULTATS

4.1. Résultats des enquêtes effectuées dans l’enceinte de la Direction Technique de l’ONAB

Ce volet des résultats nous renseigne sur des informations précises sur la cogestion des plantations forestières.

4.1.1. Motifs de l’implication des populations riveraines dans la gestion de la FCA L’implication des populations riveraines dans la gestion de la FCA est un processus conforme aux dispositions du code forestier en vigueur et participe de la volonté de l’administration forestière d’instaurer une gestion concertée des plantations domaniales. Cette approche vise à offrir aux populations riveraines parties prenantes, l’occasion d’assurer de revenus substantiels en s’intégrant dans un processus de négociation qui assure en retour une gestion pérenne de ces forêts.

Bien conduit, ce processus de gestion participatif des plantations domaniales peut à terme enclencher un développement durable à la base.

Les plantations forestières domaniales sont sources d’activités formelles et informelles intenses de la majorité des riverains. L’exploitation des produits forestiers procure des revenus importants. De même, l’aménagement des plantations forestières est source importante d’emplois pour les jeunes hommes riverains.

Les revenus substantiels que procurent les activités d’exploitation forestière effectuées par les populations riveraines structurées en Organisation Villageoise de Gestion Participative de la Forêt (OVIGEPAF), dans le cadre de la mise en œuvre de l’approche participative dans les teckeraies industrielles de l’ONAB, contribuent à l’atténuation de la pauvreté.

4.1.2. Activités réservées aux populations riveraines dans le processus de cogestion des plantations forestières

Les populations riveraines forment après l’ONAB, le principal groupe d’acteurs exploitant les ressources des plantations domaniales. Les travaux d’aménagement assurés par les organisations villageoises sont les suivants :

- débardage manuel, façonnage et vente des produits de 1ère, 2ème éclaircie ;

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 36 - exploitation et vente des rémanents issus de coupes de troisième éclaircie, d’éclaircies futaies, de coupes préparatoires et de régénération ;

- contribution à la protection des forêts (contrôle et surveillance contre les incendies et les coupes frauduleuses).

Les populations participent également à la mise en œuvre des plans d’aménagement par l’intermédiaire des différents sous – traitants qui sont des prestataires de service agréés à l’ONAB.

Les travaux d’aménagement assurés à travers la sous-traitance sont :

- fourniture de semences forestières sauf sur des parcelles planifiées à la coupe de régénération ;

- production de plants forestiers ; (Photo 1) - mise en place des plantations ;

- entretien des plantations ;

- coupes d’éclaircies et de régénérations ; - façonnage des grumes ;

- débardage des grumes - gardiennage des plantations ;

- ouverture des pare – feux périmétraux ;

Cliché : ALLAMAGBO, 2015

Photo 1 : Pépinière de Gmelina arborea d’Atchérigbé

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 37 4.1.3. Interdictions fixées par l’ONAB vis-à-vis des plantations forestières

Notons à ce niveau l’existence de trois catégories d’activités :

4.1.3.1. Activités strictement interdites

La transformation des produits ligneux exploités en charbon dans la forêt est strictement interdite. Tout four de carbonisation installé dans ou à proximité des plantations sera détruit et les coupables seront poursuivis conformément à la réglementation en vigueur.

L’exercice de la chasse est interdit sous toutes ses formes à l’intérieur des plantations forestières. Tout contrevenant s’expose aux rigueurs de la réglementation en vigueur.

Sont interdites dans les forêts de l’ONAB, les activités d’élevage suivantes : - la divagation des animaux domestiques, (Photo 2)

- la transhumance,

- le pâturage dans les parcelles ayant moins de cinq ans de régénération, - l’allumage de feux,

- la mutilation ou l’émondage des essences, même, fourragères ; - le séjour de nuit en forêt,

- le creusage de points d’eau d’abreuvement animal.

Cliché ALLAMAGBO, 2015

Photo 2 : Panneau d’interdiction de la FCA

Par contre, les pratiques de pêche susceptibles de dégrader les infrastructures de gestion forestières, telle que la pose de barrières de branchages dans les cours d’eau sont interdites.

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 38 En conséquence, toute installation agricole partout ailleurs dans les forêts de l’ONAB est strictement interdite et sera détruite.

Tout contrevenant s’expose aux rigueurs de la réglementation en vigueur.

L’exploitation dans les forêts de gravillons et de sable pour la construction et autres usages domestiques est interdite.

4.1.3.2. Activités partiellement interdites

La récolte de miel par les moyens destructeurs des essaims et utilisant le feu, la machette, la hache, etc… est interdite. Par contre, l’installation de ruchers pour l’apiculture dans des parcelles indiquées par le plan d’aménagement ou le chef secteur, est autorisée à titre gratuit moyennant délivrance d’une autorisation préalable pour tout individu ou groupe d’individus intéressés.

Pour des raisons de sécurité et pour la réussite de la gestion des plantations forestières, l’exploitation par les populations riveraines des perches et rémanents des coupes forestières est totalement concédée par l’ONAB. Ces produits peuvent être transformés sur place en perches, billes, fagots ou stères de bois de feu.

La récolte de semences forestières ou de plantules dans les forêts de l’ONAB est interdite dans les jeunes régénérations de moins de 5 ans.

L’exploitation dans les forêts de l’ONAB de produits alimentaires, médicinaux et autres à usage domestique doit être exercée conformément à la législation nationale réglementant les droits d’usage des citoyens dans les forêts classées.

L’exploitation à but lucratif des feuilles de teck est autorisée en dehors des jeunes régénérations forestières de moins de 5 ans.

Les collecteuses commerciales peuvent se faire délivrer une autorisation gratuite d’exploiter qui sécurise l’exercice de leur activité dans les plantations de l’ONAB.

4.1.3.3. Activités règlementées

Tout producteur ou productrice de semences forestières doit s’adresser au chef secteur forestier de l’ONAB pour obtenir une autorisation préalable de récolte et identifier des semenciers.

La lutte contre les déprédateurs de cultures ou d’élevage dans les centres de recasement, enclaves et espaces agro - forestiers est admise, et ce avec les moyens conformes à la réglementation à l’exception d’usage d’arme à feu.

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 39 La vaine pâture dans les forêts de l’ONAB pour les animaux d’élevages riverains est réglementée comme suit :

- Elle est libre et sans redevance quelconque, pour tout cheptel animal familial de moins de 10 têtes d’ovins, de caprins ou de bovins ;

- Elle est soumise à l’obtention d’une autorisation de paître délivrée à titre gratuit par le chef secteur forestier concerné, pour tout cheptel de plus de 10 têtes.

Les animaux pâturant en forêt doivent être gardés ou mis au piquet.

L’exploitation des produits halieutiques dans les cours d’eau situés à l’intérieur des forêts (à l’exception du Noyau Central) est permise conformément à la législation nationale en vigueur.

L’utilisation du sol forestier à des fins de production agricole par les populations locales n’est faisable que dans les parcelles prévues dans les plans d’aménagement participatif révisés conformément à l’article 32 de la loi 93-002, et selon la procédure d’exploitation des produits forestiers prévue aux Article 88 à de la présente convention.

Les populations riveraines, attributaires de parcelles pour l’exploitation agricole dans les forêts classées ou exploitants agricoles dont les champs sont limitrophes aux forêts, doivent maintenir entre leurs domaines et les plantations forestières de l’ONAB une bande de sécurité et de protection proprement désherbée entre le 15 novembre et le 15 décembre, sur une largeur de 10m tout au long de leur limite commune avec la forêt.

Les attributaires de parcelles pour l’exploitation agricole dans les forêts classées et les exploitants agricoles dont les champs sont limitrophes aux plantations forestières de l’ONAB, prennent les mesures appropriées de protection desdites plantations pour réaliser le brûlis agricole entre le 15 janvier et le 15 avril.

Ils doivent au moins en informer au préalable leurs chefs de village ou leurs responsables de COGEPAF et le chef secteur forestier concerné.

Le prélèvement d’eau dans les cours d’eau des forêts par les populations riveraines à des fins domestiques et de production agricole est autorisé selon la procédure prévue aux Article 88 à Article 90 et conformément à la réglementation nationale en vigueur.

L’exploitation des ressources forestières pour l’écotourisme, l’éducation, la culture et la recherche est ouverte aussi aux populations riveraines, aux promoteurs individuels ou institutionnels et aux centres de formation.

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 40 Elle est cependant soumise à la délivrance préalable d’une autorisation spécifique par l’ONAB suite à l’examen du projet d’activités ou d’une requête présentée par le promoteur ou organisateur.

Une redevance pour l’usage des infrastructures d’accueil installées par l’ONAB pourra être fixée selon le projet du promoteur, auquel cas une convention spécifique assortie d’un cahier des charges approprié est requise.

Pour des groupes représentant l’ensemble des populations villageoises, les conventions spécifiques et les cahiers de charges sont des documents contractuels obligatoires préalables à l’exercice de toute activité d’exploitation forestière dans les secteurs forestiers de l’ONAB.

Une autorisation d’exploiter, qui comprend aussi un résumé des principales règles à observer, est requise pour tout exploitant individuel intervenant dans les forêts de l’ONAB.

L’autorisation d’exploiter est délivrée à titre gratuit par le chef secteur forestier.

Pour chaque activité d’exploitation forestière par les populations, le délai de réalisation est défini au cahier de charges correspondant.

Tout retard dans l’exécution des activités, non motivé par les aléas naturels ou contraintes indépendantes de l’organisation des populations est sanctionné par le paiement de pénalités déterminées dans les cahiers de charge.

4.2. Résultats des enquêtes effectuées auprès des populations riveraines de la FCA

4.2.1. Caractéristiques sociodémographiques et socioéconomiques des personnes enquêtées

Le tableau 2 présente les caractéristiques sociodémographiques et socioéconomiques de notre échantillon d’étude. Sur le plan ethnique, notons que les Fons viennent en tête de liste avec une proportion de 69,33% ; ensuite viennent les Adja suivis des Mahi et des Peulh respectivement avec 08,66% 08,66% et 06%. Les adultes (35-60ans) représentent la classe d’âge la plus importante de notre échantillon d’enquête avec 35,33%, suivi des jeunes (25-35 ans) dans une proportion de 30% ; des plus jeunes (15-25 ans) dans une proportion de 29,33%, alors que les vieux (>60 ans) ne représentent que 5,33% de notre échantillon d’enquête.

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 41 Tableau 2 : Caractéristiques sociodémographiques et socioéconomiques des personnes enquêtées

Caractéristiques

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 42 Notons également que le niveau d’instruction des personnes enquêtées se présente comme suit :

Figure 4 : Diagramme montrant l’effectif des participants aux activités en fonction du niveau d’instruction

Ceci nous révèle que les populations ayant atteint le niveau supérieur dans leurs études participent très faiblement à la cogestion

4.2.2. Degré d’information des personnes enquêtées par rapport aux plantations forestières de la FCA

 La plupart (137) des personnes enquêtées ont connaissance de l’existence des plantations forestières sous gestion de l’ONAB dans leur région. Une minorité par contre n’a aucune idée de l’existence de ces plantations. (Figure 5)

Figure 5 : Proportion des riverains informés par rapport à l’existence des plantations forestières

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 43

 Des 150 personnes enquêtées, nous avons dénombré 60% qui sont au courant de l’existence dans leur région des organes de cogestion (COGEPAF et OVIGEPAF) des plantations forestières. Quant au reste, ils en n’ont aucune information. Cela se présente dans le tableau 3:

Tableau 3 : Proportion des enquêtés connaissant les organes de cogestion des plantations forestières

 Parmi les 90 personnes qui savent que des organes de gestion participative (COGEPAF et OVIGEPAF) existent dans leur région, 30% ne sont pas au courant du fait que ces organisations sont ouvertes à toute personne physique ou morale résident dans le village riverain de la FCA (Tableau 4).

Tableau 4 : Taux d’accès aux organes de gestion participative Savez-vous que les organes

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 44 4.2.3. Degré d’intervention des personnes enquêtées dans les plantations de la FCA En considérant la taille de notre échantillon (150), nous avons pu dénombrer 69 personnes qui interviennent dans les plantations de la FCA pour mener quelconque activité. 81 personnes n’ont par contre aucun rapport avec ces plantations (Figure 6).

Figure 6 : Proportion des enquêtés intervenant dans les plantations de la FCA

Intervention des personnes enquêtées dans la forêt en fonction du sexe

Les enquêtes effectuées sur le terrain nous permettent de constater que 47% des hommes enquêtés participent aux activités dans la forêt. Quant aux femmes, 45% d’elles participent aux activités dans la forêt. Cela s’observe clairement dans le tableau 5 :

Tableau 5 : Proportion d’intervention des personnes dans la forêt en fonction du sexe

Homme Femme Total

Effectif total enquêté 83 67 150

Effectif intervenant dans la forêt 39 30 69

Proportion intervenant dans la forêt

%

47 45

En considérant une marge d’erreur α=5% nous avons supposé qu’il y a une différence entre les proportions d’hommes et de femmes intervenant dans les plantations (hypothèse Ho). Le test de conformité de deux proportions nous a permis de conclure que la proportion d’hommes intervenant dans les plantations forestières est sensiblement égale à celle de femmes

54% 46%

OUI

NON

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 45 y intervenant (puisque P-value=0,787, ce qui nous a amené à réfuter l’hypothèse Ho). Il n’y a donc pas de discrimination suivant le genre (voir annexe 3).

Variation de l’effectif des intervenants dans les plantations en fonction de la classe d’âge :

En ce qui concerne le paramètre âge, notons qu’il détermine d’une manière donnée la participation ou non des riverains aux activités d’aménagement des plantations forestières. En effet, la tranche d’âges comprise dans l’intervalle [35-60[vient en tête avec une proportion de 40,57% ; ensuite les âges [15-25[ans avec une proportion de 27,53% ; les personnes ayant un âge compris entre [25-35[viennent ensuite avec une proportion de 26,08% ; quant aux personnes ayant un âge supérieur à 60 ans, elles viennent en dernière position avec une proportion de 05,79%.

Participation des riverains à la gestion et Connaissance des organes de cogestion Au cours de nos travaux, nous avons considéré deux paramètres importants et nous avons supposé que ces paramètres pourraient être dépendants l’un de l’autre (hypothèse Ho), et ceci en considérant une marge d’erreur α=5%. Il s’agit de la connaissance des organes de cogestion et l’intervention des riverains dans les plantations (Tableau 6).

Tableau 6 : Tableau montrant la participation des riverains à la gestion en fonction de la connaissance des organes de cogestion

Participation aux activités

Participe Ne participe Total Connaissance

des organes de cogestion

Connaît 56 36 92

Ne connaît 13 45 58

Total 69 81 150

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 46 Le test d’indépendance khi-deux de Pearson nous a donc permis de conclure que la participation des riverains aux activités d’aménagement des plantations forestières dépend de la connaissance des organes de cogestion (puisque P-value= 0,000 ce qui nous a permis d’accepter l’hypothèse Ho) (Annexe 4).

Intervention dans les plantations en fonction de la classe d’âge :

Le dépouillement des informations recueillies sur le terrain nous a permis de constater que les riverains participant aux activités d’aménagement sont répartis comme suit :

- 27,53% des participants ont un âge compris entre [15-25[ans ; - 26% ont un âge compris entre [25-35[ ;

- Près de 40,57% ont un âge compris entre [35-60[ ; - Près de 06% ont un âge > 60 ans.

Tableau 7 : Proportion des intervenants dans les plantations en fonction de la classe d’âge Tranche d’âge Effectif

4.2.4. Activités menées par les personnes enquêtées dans les plantations de la FCA

Les activités menées par les personnes enquêtées qui nous ont confirmé leur intervention dans les plantations de la FCA sont les suivantes :

o Sarclage ; o Piquetage ; o Jalonnage ;

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 47 o Productions des plants (pépinières) ;

Présenté et soutenu par Marius A. M. ALLAMAGBO Page 47 o Productions des plants (pépinières) ;