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Univers et cardinaux fortement inaccessibles

II. Appendice : Univers (par N. Bourbaki( ∗ ))

5. Univers et cardinaux fortement inaccessibles

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Soit𝑈un univers. D’après la condition (U.I) de la déf. 1 tout élément𝑥 de𝑈est une partie de𝑈; on a donccard(𝑥) ≤card(𝑈). Comme les cardinaux des parties de𝑈forment un ensemble bien ordonné, le cardinal

(1) 𝑐(𝑈) =sup𝑥∈𝑈card(𝑥)

existe. Notons que, pour tout cardinal𝑐 < 𝑐(𝑈), il existe un élément𝑥de𝑈tel quecard(𝑥) = 𝑐; en effet, il existe par définition𝑦 ∈ 𝑈tel que𝑐 ≤card(𝑦) ≤ 𝑐(𝑈), et l’on prend pour𝑥 une partie convenable de𝑦. Réciproquement, si𝑥 ∈ 𝑈, on acard(𝑥) < 𝑐(𝑈); en effet on a 𝒫(𝑥) ∈ 𝑈par (U.III), d’où2card(𝑥)≤ 𝑐(𝑈). Le cardinal𝑐(𝑈)a donc les propriétés suivantes : 1) Si𝑐est un cardinal< 𝑐(𝑈), on a2𝑐 < 𝑐(𝑈); en effet, si𝑥est un élément de𝑈de

cardinal𝑐, on a𝒫(𝑥) ∈ 𝑈par application de (U.III), d’où2𝑐< 𝑐(𝑈).

2) Si(𝑐𝜆)𝜆∈𝐼 est une famille de cardinaux telle que𝑐𝜆 < 𝑐(𝑈)pour tout𝜆 ∈ 𝐼et que card(𝐼) < 𝑐(𝑈), alors le cardinal somme𝛴𝜆∈𝐼𝑐𝜆est< 𝑐(𝑈). En effet soit𝑥𝜆∈ 𝑈tel quecard(𝑥𝜆) = 𝑐𝜆; quitte à remplacer 𝐼par un ensemble d’indices équipotent, on peut supposer qu’on a𝐼 ∈ 𝑈; alors l’ensemble somme des𝑥𝜆est élément de𝑈(cor.

2 de la prop. 4 dun1), ce qui démontre notre assertion.

Posons la définition suivante :

DÉFINITION 2. — Un cardinal𝑑est dit fortement inaccessible si :

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(FI.1) Si𝑐est un cardinal tel que𝑐 < 𝑑, on a2𝑐< 𝑑.

(FI.2) Si(𝑐𝜆)𝜆∈𝐼est une famille de cardinaux telle que𝑐𝜆< 𝑑pour tout𝜆 ∈ 𝐼et sicard(𝐼) < 𝑑, alors𝛴𝜆∈𝐼𝑐𝜆< 𝑑.

Exemples. — Le cardinal 0 et le cardinal infini dénombrable sont fortement inaccessibles.

Aucun cardinal fini non nul n’est fortement inaccessible. Ainsi nous venons de démontrer que l’axiome (A.6) des univers implique la relation :

(A.6) Tout cardinal est strictement majoré par un cardinal fortement inaccessible.

Inversement :

THÉORÈME 1. — La relation(𝐴.6)implique l’axiome (A.6) des univers.

En effet soit𝐴un ensemble. Il s’agit de construire un univers𝑈dont𝐴est élément.

Définissons par récurrence une suite(𝐴𝑛)𝑛≥0d’ensembles au moyen de :

(2) 𝐴0= 𝐴,𝐴𝑛+1=réunion des éléments de𝐴𝑛=ensemble des éléments de𝐴𝑛. Posons𝐵 = ⋃𝑛=0𝐴𝑛. Soit, par(𝐴.6),𝑐un cardinal fortement inaccessible tel quecard(𝐵) <

𝑐.

Il existe un ensemblebien ordonné𝐼tel quecard(𝐼) = 𝑐. Quitte à remplacer𝐼par son plus petit segment de cardinal𝑐, on peut supposer quetout segment de𝐼distinct de𝐼a un cardinal< 𝑐. Nous noteronsℰleplus petit élément de𝐼. Il résulte de l’hypothèse sur les

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segments que𝐼n’a pas de plus grand élément (sinon on l’enlèverait), donc que tout élément de𝐼admet un successeur ; pour𝛼 ∈ 𝐼, nous noterons𝑠(𝛼)lesuccesseurde𝛼

Ceci étant, définissons, par récurrence transfinie, une famille (𝐵𝛼)𝛼∈𝐼 d’ensembles au moyen de :

(3)

⎧⎪

⎨⎪

𝐵= 𝐵

𝐵𝑠(𝛼)= 𝐵𝛼∪𝒫(𝐵𝛼)

𝐵𝛼= ⋃𝛽<𝛼𝐵𝛽si𝛼n’a pas de prédécesseur.

Posons𝑈 = ⋃𝛼∈𝐼𝐵𝛼. Nous allons montrer que𝑈est l’univers cherché.

On a d’abord𝐴 ∈ 𝑈, car𝐴 = 𝐴est une partie de𝐵 = 𝐵, donc un élément de𝒫(𝐵) ⊂ 𝐵𝑠().

Notons ensuite que, pour tout𝛼 ∈ 𝐼, on a :

(4) card(𝐵𝛼) < 𝑐.

Procédons en effet par récurrence transfinie sur𝛼. C’est vrai pour𝛼 =ℰpar hypothèse. De (4) on déduitcard(𝐵𝑠(𝛼)) ≤card(𝐵𝛼)+2card(𝐵𝛼)< 𝑐 +𝑐(par (FI.1)) =𝑐(car𝑐est infini). Enfin, si𝛼n’a pas de prédécesseur, l’ensemble𝐼des𝛽 < 𝛼a un cardinal< 𝑐par construction ;

d’où (sicard(𝐵𝛽) < 𝑐pour tout𝛽 < 𝛼),card(𝐵𝛼) =card(⋃𝛽∈𝐼𝐵𝛽) ≤ 𝛴𝛽∈𝐼card(𝐵𝛽) < 𝑐 (par (FI.2)). Ceci démontre (4).

Montrons maintenant qu’on a 198

(5) card(𝑥) < 𝑐pour tout𝑥 ∈ 𝑈.

En effet, il suffit de montrer que, pour tout𝛼 ∈ 𝐼, on a «card(𝑥) < 𝑐pour tout𝑥 ∈ 𝐵𝛼».

Procédons encore par récurrence transfinie sur𝛼. C’est vrai pour𝛼 =ℰ, car, si𝑥 ∈ 𝐵 = 𝐵, il existe𝑛 ≥ 0tel que𝑥 ∈ 𝐴𝑛; d’où𝑋 ⊂ 𝐴𝑛+1 par (2),𝑥 ⊂ 𝐵etcard(𝑥) ≤ card(𝐵) < 𝑐. Le cas où𝛼n’a pas de prédécesseur est évident. Enfin, si𝑥 ∈ 𝐵𝛼et si𝛼 = 𝑠(𝛽), on a soit 𝑥 ∈ 𝐵𝛽et l’assertion «card(𝑥) < 𝑐» est vraie par récurrence, soit𝑥 ∈𝒫(𝐵𝛽), d’où𝑥 ⊂ 𝐵𝛽 et l’assertion «card(𝑥) < 𝑐» est vraie par (4).

Nous sommes maintenant en mesure de démontrer que𝑈est bien ununivers:

(U.I) Soient𝑥 ∈ 𝑈et𝑦 ∈ 𝑥. Il s’agit de montrer qu’on a𝑦 ∈ 𝑈. Autrement dit il s’agit de montrer que, pour tout𝛼 ∈ 𝐼, on a la relation :

« 𝑥 ∈ 𝐵𝛼et𝑦 ∈ 𝑥 ⟹ 𝑦 ∈ 𝐵𝛼 ».

On procède encore par récurrence transfinie sur 𝛼. C’est vrai pour𝛼 = ℰcar𝑥 ∈ 𝐵 = 𝐵implique𝑥 ∈ 𝐴𝑛pour un certain𝑛; donc, si𝑦 ∈ 𝑥, on a𝑦 ∈ 𝐴𝑛+1, d’où 𝑦 ∈ 𝐵 = 𝐵. Le passage à un élément𝛼sans prédécesseur est évident. Passons enfin de𝛼à𝑠(𝛼): si𝑥 ∈ 𝐵𝑠(𝛼)et si𝑦 ∈ 𝑥, on a, soit𝑥 ∈ 𝐵𝛼, d’où𝑦 ∈ 𝐵𝛼 ⊂ 𝐵𝑠(𝛼) par récurrence, soit𝑥 ∈𝒫(𝐵𝛼), d’où encore𝑦 ∈ 𝐵𝛼⊂ 𝐵𝑠(𝛼).

(U.II) Soient𝑥,𝑦 ∈ 𝑈. Comme la famille(𝐵𝛼)𝛼∈𝐼est croissante par (3), il existe𝛼 ∈ 𝐼tel que𝑥,𝑦 ∈ 𝐵𝛼. Alors{𝑥, 𝑦} ∈𝒫(𝐵𝛼) ⊂ 𝐵𝑠(𝛼)⊂ 𝑈.

(U.III) Soit𝑥 ∈ 𝑈. Il existe alors𝛼 ∈ 𝐼tel que𝑥 ∈ 𝐵𝛼. Il suffit donc de montrer que, pour 199

tout𝛼 ∈ 𝐼, on a la relation :

« 𝑥 ∈ 𝐵𝛼⟹𝒫(𝑥) ∈ 𝐵𝑠(𝑠(𝛼)) ».

On procède encore par récurrence transfinie sur𝛼. Si𝛼 = ℰ, on a𝑥 ∈ 𝐴𝑛pour un certain𝑛, d’où𝑦 ⊂ 𝐴𝑛+1⊂ 𝐵 = 𝐵pour toute partie𝑦de𝑥; ainsi on a𝑦 ∈𝒫(𝐵) ⊂ 𝐵𝑠()pour tout𝑦 ∈𝒫(𝑥), d’où𝒫(𝑥) ⊂ 𝐵𝑠()et𝒫(𝑥) ∈𝒫(𝐵𝑠()) ⊂ 𝐵𝑠(𝑠()), de sorte que notre assertion est vraie pour𝛼 =ℰ. Le passage à un élément𝛼sans prédécesseur est immédiat, car𝛽 < 𝛼implique alors𝑠(𝑠(𝛽)) < 𝛼. Passons enfin de𝛼à𝑠(𝛼); soit 𝑥 ∈ 𝐵𝑠(𝛼); si𝑥 ∈ 𝐵𝛼, on a𝒫(𝑥) ∈ 𝐵𝑠(𝑠(𝛼))⊂ 𝐵𝑠(𝑠(𝑠(𝛼)))par récurrence ; si𝑥 ∈𝒫(𝐵𝛼), on a𝑥 ⊂ 𝐵𝛼, d’où𝒫(𝑥) ⊂𝒫(𝐵𝛼)et𝒫(𝑥) ∈𝒫(𝒫(𝐵𝛼)) ∈ 𝐵𝑠(𝑠(𝑠(𝛼))).

(U.IV) Soit(𝑥𝜆)𝜆∈𝐾une famille d’éléments de𝑈telle que𝐾 ∈ 𝑈. Il s’agit de montrer que la réunion𝑥 = ⋃𝜆∈𝐾𝑥𝜆est élément de𝑈. Pour tout𝜆 ∈ 𝐾, choisissons un𝛼(𝜆) ∈ 𝐼tel que𝑥𝜆∈ 𝐵𝛼(𝜆). Montrons que l’ensemble𝛼(𝐾)des𝛼(𝜆)estmajorédans𝐼: en effet, s’il ne l’était pas, on aurait :

𝐼 = ⋃

𝜆∈𝐾[ℰ, 𝛼(𝜆)],

ce qui contredirait (FI.2) carcard(𝐾) < 𝑐etcard([ℰ, 𝛼(𝜆)] < 𝑐pour tout𝜆 ∈ 𝐾. Soit donc𝛽un majorant de𝛼(𝐾); on a𝑥𝜆∈ 𝐵𝛽pour tout𝜆 ∈ 𝐾car la famille(𝐵𝛼)𝛼∈𝐼est croissante. On a donc𝑥𝜆∈ 𝐵𝛽d’après ce qu’on a vu dans la démonstration de (U.I), d’où𝑥 = ⋃𝜆∈𝐾𝑥𝜆⊂ 𝐵𝛽. Par (3) il s’ensuit qu’on a𝑥 ∈ 𝐵𝑠(𝛽), d’où𝑥 ∈ 𝑈. C.Q.F.D.

DÉFINITION 3. — Soient𝑥,𝑦deux ensembles et𝑛un entier≥ 0. On dit que𝑦est un

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sant d’ordre𝑛de𝑥s’il existe une suite(𝑥𝑗)𝑗=0,…,𝑛telle que𝑥0= 𝑥,𝑥𝑛= 𝑦, et𝑥𝑗+1 ∈ 𝑥𝑗pour 𝑗 = 0, … , 𝑛 − 1.

Ainsi𝑥est le seul composant d’ordre 0 de𝑥. Les composants d’ordre 1 (resp. 2) de𝑥sont les éléments de𝑥(resp. les éléments des éléments de𝑥). On dit que𝑦est uncomposant de 𝑥s’il existe𝑛 ≥ 0tel que𝑦soit composant d’ordre𝑛de𝑥. La relation «𝑦est un composant de𝑥» est unerelation de préordre.D’après le schéma de sélection-réunion (chap. II, …) la relation «𝑦 est un composant de𝑥» est collectivisante par rapport à𝑦, de sorte que les composants de𝑥forment unensemble.

DÉFINITION 4. — Soit𝑐un cardinal. On dit qu’on ensemble𝑥est de type𝑐(resp. de type strict𝑐, de type fini) si tout les composants de𝑥ont des cardinaux≤ 𝑐(resp.< 𝑐, finis).

Exemples. — Les éléments de l’univers𝑈1(n1, ex. 2) sont tous de type fini. Si𝑐est un cardinal, et si𝑥est de type 𝑐(resp. type strict𝑐, type fini), alors tout composant de𝑥et toute partie de𝑥sont de type𝑐(resp. type strict𝑐, type fini) ; de même𝒫(𝑥)est de type2𝑐 (resp. de type strict2𝑐, de type fini). Si𝑥est de type𝑐et si𝑐 ≤ 𝑐, alors𝑥est de type𝑐. LEMME. — Soient𝑐un cardinal fortement inaccessible non dénombrable, et𝑋un ensemble

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de type strict𝑐. Alors il existe un cardinal𝑑 < 𝑐tel que𝑋soit de type𝑑.

En effet, pour tout entier𝑛, notons𝑑𝑛le cardinal de l’ensemble𝑋𝑛des composants d’ordre 𝑛de𝑋. On a 𝑑0 = 1,𝑑1 = card(𝑋) < 𝑐, et, comme𝑋𝑛 = ⋃𝑦∈𝑋𝑛−1𝑦, on en déduit, par récurrence sur𝑛et usage de (FI.2), qu’on a𝑑𝑛 < 𝑐pour tout𝑛. Alors les𝑑𝑛sont majorés par le cardinal𝑑 = 𝛴𝑗≥0𝑑𝑗, qui est< 𝑐par (FI.2) et l’hypothèse de non dénombrabilité de𝑐. Alors, si𝑌est un composant d’ordre𝑛de𝑋, on acard(𝑌 ) ≤card(𝑋𝑛+1) ≤ 𝑑. C.Q.F.D.

PROPOSITION 10. — Soient𝑈un univers et𝑐un cardinal fortement inaccessible. Alors l’en-semble𝑈des𝑥 ∈ 𝑈qui sont de type strict𝑐est un univers.

En effet, si𝑥,𝑦 ∈ 𝑈et si𝑧 ∈ 𝑥, on a évidemment𝑧 ∈ 𝑈et{𝑥, 𝑦} ∈ 𝑈. Si𝑥 ∈ 𝑈, on a card(𝑥) < 𝑐, d’oùcard(𝒫(𝑥)) < 𝑐par (FI.1) ; comme un composant de𝒫(𝑥)est, ou bien𝒫(𝑥), ou bien une partie de𝑥, ou bien un composant de𝑥, on a𝒫(𝑥) ∈ 𝑈. Enfin si(𝑥𝛼)𝛼∈𝐼 est une famille d’éléments de𝑈telle que𝐼 ∈ 𝑈, on acard(⋃𝛼𝑥𝛼) < 𝑐par (FI.2) ; comme tout composant d’ordre> 0de⋃𝛼𝑥𝛼est un composant d’un𝑥𝛼, on a bien⋃𝛼𝑥𝛼∈ 𝑈 C.Q.F.D.

Remarque sur le cardinal𝑐(𝑈). Soient𝑈un univers et𝑐(𝑈)le cardinal défini par (1). i.e.

𝑐(𝑈) =sup𝑥∈𝑈card(𝑥).

On a évidemment𝑐(𝑈) ≤card(𝑈), car, rappelons-le,𝑥 ∈ 𝑈implique𝑥 ⊂ 𝑈. Mais l’égalité

202 𝑐(𝑈) =card(𝑈)n’est pas toujours vraie. Par exemple soit(𝑥𝛼)𝛼∈𝐼une famillenon dénom-brablede symboles avec les axiomes :

«𝑥𝛼= {𝑥𝛼}pout tout𝛼 ∈ 𝐼» , «𝑥𝛼≠ 𝑥𝛽si𝛼 ≠ 𝛽»

(autrement dit𝑥𝛼est un ensemble à un seul élément, à savoir lui-même). Formons, comme dans l’ex. 2 dun1, les « mots significatifs » formés avec les symboles∅,𝑥𝛼,{, }etc Chacun désigne un ensemblefini. Soit𝑈l’ensemble de ceux-ci. On vérifie aisément que les conditions de la déf. 1 sont satisfaites, de sorte que 𝑈est ununivers. Comme les mots significatifs

sont des suites finies d’éléments d’un ensemble de cardinalcard(𝐼) + 4 = card(𝐼); on a card(𝑈) =card(𝐼)(chap. III ; en faitcard(𝑈) ≥card(𝐼)suffit, et c’est évident). D’autre part, 𝑐(𝑈)est le cardinal dénombrable, d’où𝑐(𝑈) <card(𝑈).

L’inégalité stricte𝑐(𝑈) <card(𝑈)tient à ce qu’on a introduit ici des ensembles𝑥𝛼tels que𝑥𝛼∈ 𝑥𝛼. Si on interdit des horreurs de ce genre, on obtientcard(𝑈) = 𝑐(𝑈)pour tout univers𝑈, ainsi que d’autres fort jolis résultats « ne pouvant servir à rien ». C’est ce qu’on va faire au numéro suivant.