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Afin d’identifier si les articles publiés dans Canadian Journal of Communication et dans Communication de 1974 à 2005 sont le résultat de recherches empiriques, fondamentales, ou le produit d’une réflexion critique sur l’une ou l’autre des méthodologies en communication. Dans le but également de :

 detecter les approches méthodologiques et les techniques d’investigation utilisées, ainsi que les sujets qui y sont abordés par les chercheurs ;

 déceler les principaux lieux de recherche où les chercheurs ont produit les articles en question;

 cerner les sources d’idées qui y sont décelables.

Notre démarche nous amène à considérer deux unités d’analyse : les articles et leurs références bibliographiques. Ces unités d’analyse ont déterminé la démarche de catégorisation visible dans la base de données, conçue ex professo, pour la saisie des données et la constitution du corpus d’analyse.

3.1.1 Composants des articles

Notre unité première d’analyse est l’article, considéré ici comme un texte de caractère scientifique, qui présente soit des résultats de recherche empirique, soit des réflexions critiques portant sur la théorie et la méthodologie. L’article est composé d’un ensemble de pages ayant en principe les mêmes éléments bibliographiques à savoir, le titre de l’article, la date de publication, le numéro du volume, la tomaison et le nom de la publication, ainsi que le(s) nom(s) de(s) auteur(s), leur(s) lien(s) institutionnel et leur département.

Ces éléments contextuels représentent un premier niveau d’analyse. Il y a en outre des variables descriptives, objet d’un autre niveau d’analyse et qui sont relatives aux contenus de l’article, tels que le type de contenus, la thématique, l’approche méthodologique et la technique d’investigation, tous recensés selon les systèmes catégoriels présentés plus loin.

3.1.2 Composants des références bibliographiques

Notre deuxième unité d’analyse est l’ensemble des références bibliographiques présentes dans chaque article publié par des chercheurs d’institutions universitaires canadiennes. Les références bibliographiques sont composées des éléments bibliographiques suivants : le titre, le(s) nom(s) de(s) auteur(s), la date, le nom du périodique (des articles référencés), et le lieu de publication (soit l’adresse web, la ville, le pays, etc.) et la maison d’édition.

3.1.3 Schéma de notre base de données et saisie des données

Les unités d’analyse précitées présentent entre elles des liens évidents, car un article ou son auteur peuvent être la référence bibliographique de plusieurs articles publiés dans les revues étudiées. Pour cette raison, nous avons opté pour la création d’une base de données relationnelle montée avec Microsoft Access. Les bases de données relationnelles présentent une organisation flexible. Elles sont formées tout simplement de tables reliées, qui permettent la gestion de bases de données volumineuses sans problème.

Le schéma de notre base de données relationnelle, ci-dessous dans la figure 2, nous renseigne sur les différentes catégories à remplir pour chaque article et chaque référence bibliographique. Une explication des catégories suit.

Figure 2 Schéma de notre base de données relationnelle

Notre base de données relationnelle est constituée par treize tables reliées. Deux d’entre elles comportent les éléments bibliographiques des articles et les références bibliographiques, tels le numéro de l’article, le numéro de la référence, le titre, la date, la tomaison, etc. Trois tables contiennent des variables relatives aux auteurs (nom, genre, lien institutionnel et département). Une autre comprend des variables relatives aux revues (titre et rédacteur en chef). Quatre comportent des variables relatives au contenu de l’article (thématique, méthode, etc.). Finalement, quatre tables contiennent des valeurs numériques (le numéro : d’article, de chercheur, de la thématique, etc.), elles favorisent les relations entre certaines tables. Il faut dire que la table relative aux éléments bibliographiques des références a été dénommée Œuvres, car elle comprend également des films, programmes de radio et télévision, etc.

Avant de procéder à l’explication des catégories, nous tenons à préciser que la saisie des données résultant de la catégorisation des articles est effectuée directement dans la base de données Access. Par la suite, ces données sont exportées dans le tabulateur Microsoft Excel pour la compilation, puis exportées de nouveau dans le logiciel SPSS pour compléter les analyses statistiques. La collecte de données, quant à elle, s’est étalée sur un période de huit mois, entre mars et octobre 2006.

Nous avons ainsi saisi et analysé les éléments bibliographiques des articles, et leurs références bibliographiques, publiés de 1974 à 2005, inclus dans les rubriques : « Articles », « Commentary », « Review Essay » et « Research in brief » du

Canadian Journal of Communication (CJC), ainsi que « Articles » et « Notes de

recherche » de Communication.

Nous avons exclu de la saisie les textes parus dans les rubriques suivantes : « Editorial », « Book reviews », « Notices », « Lettres », « Reprints », « Chronologies », « Inside cover », « Citations » et « Newsforum » du CJC, ainsi que « Présentation », « Notes de lecture », « Documents », « À signaler », « Notes d’action », « Perles et vitriol », « Dossier » de Communication, car elles contiennent des textes de vulgarisation plutôt que scientifiques, tels des documents publiés antérieurement dans les quotidiens du pays, des extraits humoristiques, des passages, des annonces, entre autres. D’ailleurs, une analyse des textes inclus dans les rubriques « Book reviews » et « Notes de lecture » pourrait nous renseigner sur les livres considérés comme importants dans le domaine. Cette analyse représente donc une piste de recherche sur ce qui pourrait et devrait être effectué à l’avenir.

Les variables comportant des valeurs numériques, telles que la tomaison, la date de publication, etc., ne nécessitent pas d’explication, et dans un souci d’alléger le texte, nous nous limitons dans ce qui suit à présenter uniquement le codage et les catégories à valeur textuelle, ainsi que les premiers résultats de leurs analyses.