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L'action juive, l'infiltration juive, la haine juive ! Que de fois, j'ai entendu des francs-maçons, gémir de la domination que les juifs imposent aux loges, aux ateliers philosophiques, aux

conseils, aux Grands-Orients, dans tous les pays, à tous les points du triangle, comme ils disent, sur toute l'étendue du vaste monde ! Il ne m'appartient pas de démasquer cette tyrannie, an point de vue politique, ni au point de vue financier. Mais dans la pensée de Satan, la synagogue a une part immense, prépondérante. Il compte sur les juifs, pour gouverner la maçonnerie, comme il compte sur la maçonnerie, pour détruire l'Eglise de Jésus- Christ. Prolongement des clameurs du prétoire, je vous ai entendu gronder dans les sanctuaires obscurs, sous la voûte constellée des temples, sous le plafond rouge des chapitres ! C'était l'éternel cri de rage et de haine sans frein, l'éternel rugissement de l'enfer. Et il me semble que vous m'apportiez l'écho de cette foule

Hideuse et sanglante qui, massée dans l'atrium de Ponce-Pilate, hurlait devant le Juste, la phrase déicide, la phrase assassine, la phrase abominable : Tolle ! Tolle ! Crucifige Eum ! Crucifiez-le ! Crucifiez-le ! Non ! du fond de mon abîme, je ne me suis jamais associé à cette épouvantable rumeur. Et j'ai crucifié le Seigneur par mon péché multiple et persistant, j'ai repoussé avec un dégoût inénarrable, la clameur d'Israël déchu, doublée de la clameur de tout l'enfer debout et soulevé ! Et maintenant, avec le peuple fidèle, agenouillé au pied du divin Pendu dont parle Bossuet, je puis chanter, mêlant ma voix pardonnée et suppliante au chœur universel des chrétiens, le salut sublime à la croix : O crux ave, spes unica, Mundi salus et gloria, Auge piis justitiam, Reisque dona veniam ! Elle est debout, la croix, entourée de rayons, environnée de gloire ! Elle est debout, et elle a vu les vagues furibondes d'en bas, se briser en écume, à ses pieds. Le baptême l'a gravée sur nos fronts, comme un sceau ; et la pénitence l'a gravée sur notre cœur, comme un cachet ; et l'Eucharistie l'a imprimée dans notre âme, comme un talisman

! Elle est debout, la croix ! Tous les vents de l'abîme, coalisés, n'ont pu l'ébranler sur le roc immuable des âges ! Étendard sacré qui luit, à la tête des phalanges de Dieu, la croix règne, triomphe et domine. Autour d'elle se livrent les batailles, et, jamais ses soldats ne sont, vaincus.

Oh ! la meute juive, comme elle s'est ruée contre elle ! Le peuple de Dieu s'est-il donc fait le peuple de Lucifer ? Et les promesses sont-elles perdues ! Non ! le peuple de Dieu viendra un jour lui-même, s'abriter sous son ombre, et Satan ne conservera que les siens. Allez, maudits, au feu éternel ! Mais les trois Églises réunies, la triomphante, la souffrante et la militante,

chanteront le chant de la croix : Vexilla Regis prodeunt, Fulget crucis mysterium ! Avant la Révolution, la franc-maçonnerie fermait ses loges aux juifs. On en voit peu, ou on en voit point, sur les anciennes listes. Aussi, la franc-maçonnerie française n'avait-elle pas alors ce caractère

d'hostilité forcenée, qu'elle affiche de nos jours, contre l'Église et contre le Pape. Par contre, les juifs remplissaient les loges allemandes. Des loges allemandes, sortit ce mouvement de

l'Illuminisme qui devait, pendant cent années, livrer l'Europe aux bouleversements. Mais, depuis la Révolution, les juifs ont envahi les loges. L'envahissement a été progressif. Il est complet. La Kabbale a été reine dans les loges secrètes. L'esprit juif a été roi dans les ateliers symboliques. Aux savants, la Kabbale ; aux ignorants, l'esprit juif. La Kabbale dogmatise et fait de la métaphysique, la métaphysique de Lucifer. L'esprit juif dirige l'action. Et dogme juif, comme esprit juif, théorie comme réalisation, tout cela est dirigé contre l'Église catholique, apostolique et romaine, contre elle et seulement contre elle, et contre son chef visible le Pape, et contre son chef invisible le Christ. Crucifiez-le ! Crucifiez-le ! En Europe, la maçonnerie juive attaque l'Eglise, dans ses œuvres vivantes. Elle impose à la catholique Autriche, comme à la catholique Espagne, ses programmes hypocrites, en attendant qu'elle leur impose ses

programmes violents. A la France, fille aînée de l'Église, elle impose sa législation persécutrice.

Nulle loi n'est votée au Parlement, si elle n'a passé par le laminoir des suprêmes conseils, tout imprégnés de juifs et de haines juives. En Orient, elle attaque les missionnaires. Or, les

missionnaires sont la France et l'esprit de la France. Mais pour les juifs, il n'est d'autre patrie que le royaume disperse qu'ils veulent reconstruire, d'autre règne, que celui de l'Antéchrist, qu'ils attendent. En Chine, de quoi le judaïsme maçonnique accuse-t-il les missionnaires ! Il les accuse de bouleverser les idées des fils de Confucius ! Et il se trouve que des francs-maçons français, font écho à cette accusation, et osent dire que ces missionnaires français qui portent là-bas, le drapeau de la civilisation et le nom de Jésus Christ, bouleversent les idées chinoises « au détriment de l'influence française et de l'extension de notre commerce ». Cela a été dit à Paris, en loge. Allez donc, messagers héroïques de lumière et de vérité, vous qui abandonnez tout dans ce monde, patrie, famille, fortune, avenir, pour voler seuls, la croix à la main, affronter la

souffrance, la torture et la mort ! Allez ! vous détruisez l'influence française et les intérêts de notre commerce ! Martyrs, tombez sous les coups, portez la cangue, mourez chargés de

chaînes ! Doux apôtres, versez votre sang et expirez, comme votre Maître, en priant Dieu pour vos bourreaux ! Vous détruisez l'influence française et les intérêts de notre commerce ! Vous provoquez des émeutes qui « s'apaisent dans le sang », au préjudice du non de la France ! Et les juifs qui favorisent, eux, les intérêts de notre commerce - et ils s'y connaissent- les juifs, ont poussé contre les missionnaires, le cri du sang que leurs aïeux poussaient contre Jésus : Tolle ! tolle ! crucifige Eum ! Je ne puis oublier que Lemmi, en qui l'esprit juif et l'esprit maçonnique ne font qu'un, vise surtout dans ses attaques, cette société de Jésus qui a la gloire d'être la

première contre qui s'émeuvent les puissances de Lucifer, parce qu'elle est, au milieu de l'armée de l'Église, la garde impériale qui peut mourir, mais qui ne se rend pas. L'action superbe de cette vieille garde, c'est ce qu'il appelle la RESURRECTION DE LOYOLA ! La Resurezione di Lojola (discours de Lemmi à « Genova », 15 mars 1892). Les jésuites ont envoyé en Chine « les plus distingués de leurs intrigants ». La Chine qui fut autrefois pour eux « un fief taillable à merci, a empli leurs coffres des richesses de l'Orient ! Voilà ce qu'on raconte aux naïfs maçons des loges bleues. Les loges d'Hanoï et de Saïgon, ont reçu le mandat de combattre les missionnaires. Sentinelles de Lucifer, elles ont charge de réduire, en Annam et au Tonkin, l'influence des messagers de l'Évangile. Et c'est ainsi que les juifs maçons prétendent servir la patrie. Un frère intelligents mais dévoyé, disait un jour, dans une assemblée plénière de

maçons : « Nos administrateurs républicains coloniaux sont fatigués de l'intolérance des

missionnaires catholiques. Ils ont compris, comme nous mêmes, que les religions ont trop divisé les peuples, pour que nous leur demandions jamais de les unir. » Et il terminait, en souhaitant le vote d'une loi sur les biens de mainmorte, dans les colonies de l'extrême-Orient. Et alors la haine satanique des juifs se donne carrière. Les petits enfants abandonnés, que la Sainte- Enfance délivre, ne sont plus que le prétexte d'un « prétendu rachat ». Et on écrit, avec cette audace dans le mensonge, qui caractérise la haine, que les gros sous restent en Occident et que les timbres poste recueillis pour l’œuvre, servent tout simplement au commerce international des collectionneurs. Et on conclue : « Les missions religieuses brouillent les cartes, et nous payons les frais ». Alors, enfin, la haine des maçons juifs trouve un expédient original et sublime, un antidote, comme ils disent : Devinez, chrétiens ! Ils veulent fonder des missions laïques. Et prenant les noms des hardis explorateurs qui ont parcouru l'Orient, au nom de la science, ils présentent aux loges fascinées et béantes d'admiration, les Binger, les Monteil, les Mison, comme des apôtres de ces missions laïques « sur les continents inexplorés ». – « Là-bas, disent-ils, en Extrême-Orient, comme dans nos colonies, le mot d'ordre de la franc-maçonnerie doit être l'anticléricalisme raisonné ! » Vous doutez, n'est-ce pas, chrétiens, que cet

anticléricalisme, pour raisonné qu'il soit, devienne jamais raisonnable ? Et en tous cas, vous doutez que ces missions laïques accomplissent jamais les prodiges qu'accomplirent la sainte obéissance, le noble courage, la surhumaine abnégation d'un Xavier ou d'un Juan de Brito ? Un passage de Sainte-Beuve revient à ma mémoire : « Les héros à qui je m'attachais surtout, en qui je m'identifiais avec une foi passionnée et libre de crainte, c’étaient les missionnaires des Indes, les jésuites des Réductions, les humbles et hardis confesseurs des Lettres Edifiantes ! » Le grand critique, tout incrédule qu'il ait été, se serait malaisément imaginé les héros dont il parle, transformés en perturbateurs de la civilisation et de l'influence française. Il eût surtout souri de pitié, à l'idée des missions laïques remplaçant les missions religieuses. Il faut vraiment toute la naïveté, toute l'ignorance, toute la vulgarité de la masse maçonnique française, pour qu'elle en soit venue à ouïr, bouche bée et les oreilles largement ouvertes, les calembredaines épiques que lui débite la juiverie. Sont-ils donc tous également naïfs, également ignorants, également

vulgaires ? Non, hélas ! Il en est de très intelligents, de très habiles et de très instruits. Il en est qui savent ce qu'ils font. Il en est qui sont les hommes-liges volontaires, les assujettis de Satan.

Il en est qui font le mal, par amour du mal. Il en est qui, sans entraînement, sans passion, sans fureur, accomplissent sciemment l’œuvre de haine et d'injustice. Il en est qui crient : «

Crucifiez-le ! » sans l'excuse de la folie. Ne l'ont-ils pas promis à celui qu'ils appellent le Dieu-Bon ? Ne l'ont-ils pas juré dans l'exécrable serment d'obédience ? Ne sont-ils pas semblables à cet archange foudroyé, qui bat de son aile immense le lac de feu où il agonise, sans jamais pouvoir mourir, en criant à Dieu : Je ne servirai pas ! Pourtant, servir Dieu c'est régner. Nous voulons servir Dieu et servir son Église. Et nous savons que les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. Aussi, tournés vers le siège de Pierre, avec la foi du centurion et l'amour de la Madeleine, nous lui crions à notre tour : « Seigneur, à qui irions-nous ? Vous avez les paroles de la vie éternelle ! » Et à l'heure même où la bande infernale pousse son rugissement sinistre :

« Crucifiez-le ! crucifiez-e ! » à cette heure même, nous poussons notre cri d'amour, qui est un cri de victoire, un cri de certitude. Tu es Pierre ! - Tu es Petrus ! - Tu es Pierre, et c'est à toi qu'il a été dit par la bouche ineffable : Pais mes agneaux ! pais mes brebis ! Tu es Pierre, et c'est à toi qu'il a été dit par la bouche adorable et mille fois, oui, mille fois adorée : J'ai prié pour toi afin que ta foi ne défaille point ! Tu es Pierre ! Tu es Petrus !

VIII