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Consolemini ! Popule meus.

Consoletur me misericordia tua ! Lucerna Pleromatis

Lucet meis semitis.

Inclinavi cor meum, Ad tuum eloquium.

Consoletur me misericordia tua ! Eructabunt labia mea hymnum.

Concupivi salutare tuum.

Attollite portas, OEones, vestras ; Et elevamini portas Pleromatis ! Consoletur me miséricordia tua ! Amen.

L'évêque se lèvera, l'assemblée s'agenouillera. Les assistants élèveront les deux flambeau., L'évêque bénira l'assemblée, en disant : Consoletur vos Sanctissimum Pleroma, OEon Christos, OEon Sophia, et OEon Pneuma Agion ! Le chœur répondra : Amen. Pendant que le prélat se retire, le chœur chante : 1° Domina salvam fac Ecclesiam, et exaudi nos in die qua

invocaverimus te. 2° Domina salvum fac patriarcam nostrum Valentinum, et exaudi nos in die qua invocaverimus te ! 3° Domina salvos fac episcopos, et exaudi nos in die qua invocaverimus te.

3° Rituel de l' appareillamentum.

Ce rituel parut en juin 1894 : Ce symbole ne pouvant être conféré que par le patriarche, le CONSOLÉ ou la consolée doivent le lui demander dans une lettre particulière, dont voici la formule : « Un tel (une telle) prie Sa Grâce le Patriarche, de le (la) recevoir au saint

appareillamentum. La lettre devra être approuvée par l'évêque ou la Sophia du diocèse du requérant. Sa Grâce donnera avis à l'évêque, qui informera le requérant, du jour et de l'heure choisis par le chef temporel de la gnose. En aucun cas l'appareillamentum ne pourra être conféré à un pneumatique qui n'aurait pas reçu le consolamentum, au moins une fois. Au jour fixé, le consolé se rendra dans la chapelle. Il devra être vêtu de noir, tète nue et les mains liées par une bandelette blanche. L'appareillamentum ne sera jamais conféré en public. Le patriarche et le consolé seront seuls. Le consolé agenouillé dira : « Je viens ici, devant Pneuma-Agion, me déclarer coupable et déchu comme ma mère Sophia-Achamoth, et renoncer aux œuvres du Démiurge, et demander le pardon des saints Eons, par vous, Votre Grâce ! » Le patriarche, revêtu du très-auguste pallium étendra les mains sur la tête du consolé, en disant : Remittuntur tibi peccata tua quae sunt peccata mundi. Amen. Puis il étendra le pan droit du pallium sur la tête du consolé, en disant : Souvenez-vous, Notre-Dame Sophia, Notre-Dame Saint- Esprit, Notre-Dame Hédoné, de votre serviteur (votre servante) qui renonce au Démiurge, à ses pensées et à ses œuvres ! Donnez-lui un Éon protecteur qui ne le quitte jamais. Amen. Sa Grâce

prononcera ensuite, en tenant dans ses deux mains les mains liées du consolé, quelques paroles de secreto, puis déliera les mains en disant : Les Eons délient dans le Plerôme ce que je délie dans ce troisième monde du Kénôme et du vide ! Qu'Hélène-Ennoia, qu'Hédoné, que Sophia vous assistent, et soient avec vous. Recevez le baiser mystique. Sa Grâce baisera le consolé sur le front, par deux baisers, en forme de tau. Le consolé, agenouillé plus profondément, récitera les premiers versets de l’Evangile de Jean et se relèvera en disant : « Dieu est Amour ! » Puis il s'inclinera devant sa Grâce et sortira silencieusement. Le Patriarche, demeuré seul, adorera pendant un quart d'heure. Le décret du Très-Haut Synode qui a restauré la symbolique

gnostique a été rendu le 18 septembre 1892. Il est signé du patriarche, de l'évêque de Toulouse, de l'évêque de Béziers, de la Sophia de Varsovie, de l'évêque de Milan, coadjuteur du

patriarche, de l'évêque de Concorezzo, coadjuteur de l'évêque de Toulouse, de l'évêque élu d'Avignon, et contresigné par le diacre référendaire et la diaconesse référendaire. La dernière réunion du Très-Haut Synode à laquelle ait assisté le patriarche a eu lieu en septembre 1894.

Dans cette séance, le Synode décréta la publication de la catéchèse gnostique. Ses évêques se partagèrent le travail. La partie dogmatique est l’œuvre du patriarche. Nous savons que depuis sa conversion, il a fait redemander son manuscrit et défendu qu'on imprimât son travail. La catéchèse devait être publiée à des milliers d'exemplaires. A l'issue de la réunion, le patriarche assisté de la Sophia de Varsovie, de l'évêque de Toulouse et de l'évêque de Concorezzo, sacra l'évêque élu de Bordeaux et sanctionna l'élection d'un diacre à l'évêché de la Rochelle et de Saintes. Il préconisa l'évêque élu de Valence et de Montélimar. Ce prélat, esprit loyal et âme très droite, a suivi le patriarche dans sa retraite et lui a adressé sa démission. Le patriarche et

moi ignorons absolument ce qui s'est passé dans le sein de la Gnose, depuis notre départ, sauf la décision suivante, prise par le vice-président du Très-Haut Synode, évêque de Toulouse, à qui la retraite du chef de l'Assemblée laissait la haute direction de la secte gnostique. Cette décision a été publiée dans le numéro 186 du Voile d'Isis, du 16 janvier 1895.

Église Gnostique

Le patriarche gnostique, primat de l'Albigeois, vient de démissionner des hautes fonctions que le T. H. Synode lui avait confiées. Nous ne pouvons, étant donné le respect que nous professons pour la liberté de conscience, qu'approuver la grave décision que notre frère a dû prendre. Les délégués du T. H. Synode, considérant les importants services que notre frère a rendus à la cause spiritualiste, proposeront, à la prochaine convention du Synode, de lui voter des

remerciements spéciaux. En attendant cette assemblée, qui aura lieu à l'équinoxe d'automne de 1895, nos frères les évêques sont confirmés dans tous leurs pouvoirs. VINCENT, évêque de Toulouse, Vice-Président du T. H. Synode. Les services que le patriarche avait rendus à la cause spiritualiste étaient, hélas ! des services rendus à Lucifer et à son œuvre. Puisse-t-il en rendre de meilleurs et de plus méritants à la sainte Église de Dieu ! Il reste à faire connaître le rituel du sacre des évêques gnostiques.

Il n'a pas été publié.

« Quand les élus sont réunis, le patriarche et les deux évêques consécrateurs, posent à l'Élu, la question suivante : - Croyez-vous à la Très Sainte Gnose ? Acceptez-vous les deux dogmes fondamentaux de la Très Sainte Gnose ? - Acceptez-vous l'Élection et les charges qu'elle entraîne ? « Cela fait, l'Élu se place sur un siège dressé en face du trône patriarcal. Le diacre allume les deux flambeaux de cire blanche. Le patriarche, devant qui un diacre porte le Tau double, se retire, accompagné des deux évêques qui l'assistent. L'Élu se recueille et prie mentalement. Pendant l'absence des consécrateurs, la diaconesse ouvre l'Évangile de Jean et dispose sur l'autel, le sel, l'huile, la ouate, et les accessoires. L'orgue joue une marche religieuse.

Le chœur entonne le psaume Valentinien : Dixit Dominus Domine meae, sede à dextris meis.

Les Consécrateurs étant rentrés, l'Elu s'agenouille et le Patriarche prononce l'Oraison : Domine- Domina-Dea-Deus, benedicere digneris huic electo episcopo N. et gregi quae ei committitur.

Per Helenam, dominam nostram. Amen. L'oraison achevée, le premier évêque dit le Pater en grec. Le second évêque récite l'Évangile gnostique. Le Patriarche et les deux évêques s'avancent vers l'Élu et lui imposent les mains, en disant : Electe episcope N. ego, auctoritate OEonum, te sacro, te consacro, te creo et te confirmo episcopum N. (nom du siège). Ils l'embrassent. Puis ils lui font, successivement, les onctions d'huile en forme de tau, sur le front, en disant : Pleroma te sanctificet ! Sur les lèvres en disant : Pleroma te ampli ficet ! Sur le coeur, en disant :

Pleroma te magnificet ! Ils prennent les grains de sel qu'il déposent sur la langue en disant : Vos estis sal terrae. Quod si sal evanuerit, in quo salietur ! Ils lui mettent le flambeau dans la main droite, en disant : Vos estis lumen mundi. Ils lui tendent la coupe pleine d'eau, en disant : Vos estis fons aquae salientis in vitam aeternam ? Les consécrateurs retournent à leurs sièges. L'Élu vient s'agenouiller devant eux et place ses mains entre les leurs, pour prononcer le serment : Je jure entre les mains de votre Grâce et de vos Seigneuries, sur le nom redouté du très saint Plérôme, de remplir fidèlement ma charge d'évêque de N. Que Sophia et tous les Eons me soient en aide ! L'assemblée répond : Sic ! Amen ! Alors le patriarche passe le tau suspendu au

cordon de soie violette, au cou de l'évêque consacré et lui remet les gants, puis il ceint son front de l'infula, bénit l'anneau et le met à l'annulaire de la main droite du prélat. Il prononce ensuite l'homélie, donne la bénédiction patriarcale et présente l'évêque aux parfaits et aux parfaites, en disant : Je proclame N. évêque de N. L'assemblée debout répond : Fiat ! Fiat ! Puis elle

s'agenouille et reçoit la bénédiction du nouveau prélat, dont chacun va baiser l'anneau d'or.

XIV