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a) De la théorie à la pratique

Dans le document Habiter le toit en pente (Page 39-56)

Habiter le toit en pente est un sujet de réflexion qui met en jeu l’espace et le corps, qui peuvent permettre de remettre en question l’a priori et d’aller plus loin sur les manières de faire qu’il peut y avoir dans l’architecture de masse. Ce que nous al- lons mettre en avant c’est la réflexion apportée pour développer. Soulever des questions sur les pratiques et la sémiotique du toit en pente.

Nous allons voir pour commencer, le travail de l’architecte et théoricien de la fonction oblique qui est Claude Parent. Tout d’abord la discussion avec le père de la théorie du mouvement oblique n’a pas pu se faire, car Claude Parent est décédé le 27 février 2016. Alors que je souhaitais le rencontrer, sa fille m’a rapidement répondu au début de ce travail, qu’une rencontre avec son père ne serait pas possible car son état de santé avait chuté. Les réponses à mes questions se sont alors tournées vers les livres qu’il a pu écrire seul ou avec Paul Vérilio, ainsi que ces quelques réalisations mettant en place sa pensée. En rapport avec le toit, Claude Parent arrive à questionner des choses pertinentes que l’on retrou- vera ensuite dans l’aménagement de toits. La ques- tion de la propriété du toit dans la pratique, le toit de l’immeuble n’appartiendra pas à l’habitant du dessous mais à la copropriété. Mais aussi la question de la fluidité, de la praticité du toit en lien avec la pente, par exemple les toits de Paris sont beaucoup plus facile d’accès que ceux de Nantes, par leur matérialité, par conséquence aussi de leur pente. Une toiture en zinc est très peu pentue, alors qu’une toiture en ardoise peu avoir une pente minimale de 25%. Mais selon les régions, elle peut aussi être juste de 15 degrés, car une toiture en ardoise est reliée à la région d’utilisation, au site, à l’orientation, mais aussi à la longueur d’écoulement d’eau et du mode des fixations. Claude Parent interroge la propriété du toit pour plus précisément interroger les limites de l’espace, car pour lui l’espace ne doit pas avoir de limite, et ceci vient aussi faire le parallèle aux limites des pays et des espaces où pour lui la verticalité est le coupable.

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Pour Claude Parent rien n’est plus beau qu’un mur. C’est la première introduction architecturale, mais la création des murs par l’homme a entraîné leur séparation. « Par son existence de frontières, de murailles visibles, il a permis que les hommes ne puisse plus s’entendre. Enfaite, le mur qui était la gloire de l’homme est devenu le responsable misé- rable de toutes les fatalités, c’est pour cela que je me bats pour la fonction oblique. » Pour lui, c’est ce qui a entraîné des désastres importants dans l’histoire, comme le mur de Berlin, la frontière Etats-Unis et Mexique... Claude Parent précise sur la théorie de la fonction oblique « Je n’ai pas appelé perméabilité, mais enfaite c’est pareil c’est «Franchissement»,... on a pas le droit de faire un mur s’il n’est pas franchis- sable, parce que si vous faite un mur, vous séparez les hommes en deux. »

Pour Claude Parent, la surface oblique permet aussi de mettre en mouvement le corps et comme il le dit, dans «Vivre à l’oblique». Le parcours qui est contenant et l’habité le contenu, sont associés pour ne faire qu’un. La pente redonne aux meubles une discipline de départ. L’espace habitable possède en effet grâce à la pente, une structure préétablie, une définition spatiale, qui dirigent et orientent l’ameu- blement. Celui-ci, soumis, dominé, ne peut exister que s’il accepte de s’intégrer au lieu, dans le sens de son caractère plastique. Les pentes commandent. Elles obligent à concevoir un mobilier, non plus adossé à un mur et déplaçable abusivement, mais associé au plancher support.

Le corps intervient par une sensibilisation plus intense à la notion de gravité. Le poids de l’homme est ressenti, est exprimé, sur une pente même en station immobile, car il faut mécaniquement réali- ser un effort musculaire pour conserver dans ce cas son équilibre. Le poids devient un moteur interne. Descendre une pente déclenche une accélération, une utilisation du poids du corps dans le sens d’une perte d’équilibre constamment contrôlée, monter une rampe correspond à une retenue. La sensation d’euphorie dans la descente et d’effort dans la mon- tée sont associés au choix de ce parcours. Rien n’est neutre dans le cadre de la structure oblique alors qu’ils le sont sur le plan horizontal.

Pour Claude Parent le rapport du dessus et du dessous est important à revoir. Il a la volonté d’augmenter les surfaces communes, de créer un ensemble d’espaces libres et d’en perdre le moins possible afin que cela permette une circulation des corps et de créer des rencontres.

Claude Parent a mis en avant les qualités de la sur- face en pente afin de montrer une autre façon de faire, et permet de voir autrement les choses qu’un monde orthogonal qui s’est imposé. Il permet de voir l’espace sur et sous les toits, où la pente est reine et il dit de la prendre comme un atout et non comme une contrainte, mais au contraire, c’est alors un lieu à immerger de projets encore inconnus.

Citations extraites des 24 heures d’entretien avec Claude Parent intégrés dans l’exposition à la Cité de l’architecture et du patrimoine, «Claude Parent : l’œuvre construite, l’œuvre graphique»

film documentaire en post-production

Une co-réalisation : Clémence Denis & Marc Blume

Projet pour le Pavillon français de la Bien- nale de Venise, 1970

Photographies de Gilles Ehrmann Source: www.frac-centre.fr Images livre Vivre à l’Oblique

Source: livre Vivre à l’Oblique de CLaude Parent

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Google Earth permet de confirmer quelque chose que nous savons tous, mais que nous oublions trop souvent, c’est que les bâtiments occupent 70% des surfaces d’une ville, et leur toiture ne servent en général à rien d’autre qu’à les protéger. Une fonc- tion, certes fondamentale, mais ridicule au regard de tous les autres services qui pourraient s’y développer, notamment en matière de production d’énergies propres et renouvelables (éoliennes, solaire ...). Mais aussi l’importance que peut avoir le toit comme lieu commun qui réuni les habitants de la ville.

A l’heure du réchauffement planétaire et de la néces- sité de repenser totalement la ville et son organi- sation spatiale et énergétique, peut-on continuer à penser le futur urbain sans intégrer ces immenses surfaces que le Corbusier appelait «la cinquième façade» ?

Aujourd’hui, certains acteurs urbains, et notamment des promoteurs, inventent des modèles économiques inédits afin de valoriser les toits et y développer de nouveaux services sous forme de concessions. Pour certains d’entre eux, cette façon de faire est un premier pas vers une approche tota- lement neuve, d’aborder l’architecture et l’économie de l’immeuble.

Dans ce cas, se dirige-t-on à une vraie mutation qui, dans les années à venir, nous conduirait à repenser la ville à partir des toits ?

Le problème qui se pose pour pouvoir mettre en ac- tion ces différentes volontés, sont aussi de convaincre les architectes des bâtiments de France, de l’amélio- ration des qualités de ces logements.

Nous allons prendre quelques exemples de ce qui a été soulevé par les participant du concours.

L’espace du toit est alors un espace à pouvoir innover dans le centre ville, expérimenter de nouvelles solu- tions techniques.

L’espace habité devient aussi un paysage qui met en mouvement le corps sur les toits.

Un territoire commun pour accéder aux habi- tations, a été développé comme nous allons voir ensuite, par les étudiants, les jeunes professionnels de l’architecture, urbanistes, ingénieurs ou paysa- gistes, dans le concours pour Bordeaux mis en place par Agora.

Pour accompagner les profonds changements qui ont bouleversé Bordeaux depuis 1995, la ville a créé Agora, Biennale de Bordeaux, architecture-urba- nisme-design en 2004.

Agora a fait un appel à idées « Habiter les toits », qui invite à réfléchir sur la manière d’investir les combles perdus.. Le toit est un lieu d’aménagement pour le futur des villes, à Bordeaux en 2014. Les Étudiants et professionnels, ont joué le jeu avec parfois beaucoup d’audace.

Agora a comme thème global chaque année, la métropole de Bordeaux qui est constituée de deux grands socles : un socle minéral qui caractérise Bordeaux et le cœur de l’agglomération et un grand socle mouvant, végétal, fait d’eau et de marais. Ces deux paysages sont traversés par des lignes de trans- ports, collectifs ou individuels, qui mettent ainsi, pour le voyageur, les paysages en mouvement.

L’objectif de cet appel à idées n’était pas d’inventer de nouvelles formes de surélévation, mais de s’inter- roger sur le potentiel que peuvent représenter les espaces construits existants en termes de volumes habitables sous les toits et sur les toits. Cette trans- formation des toits de Bordeaux a pour objectif, l’amélioration de la qualité de vie dans le centre ville. Cet appel à idées, a permis de multiples visions, cer- taines plus poétiques, d’autres plus pragmatiques ou encore des visions totalement utopiques.

Chacune a permis de révéler les potentiels cachés qu’avait le toit à créer des projets. Ce travail a permis de mettre en avant un logement caracté- ristique de la ville de Bordeaux, qui est celui des échoppes bordelaises, avec leur particularité d’être des logements de ville sans étage et avec une toiture simple. Il y a certains projets qui se sont emparés de ces habitations pour faire des projets.

J’ai pu m’entretenir avec Madame Anne-Laure MONIOT, qui s’occupe de l’architecture et des patri- moines urbains en projet à Bordeaux, de la Direction de l’urbanisme, du patrimoine et des paysages , et ainsi que de la Direction Générale de la valorisation des territoires. Elle a dirigé le concours et a pu m’ex- pliquer un peu plus comment la ville de Bordeaux à amené ce sujet sur la table et quels étaient les besoins de la ville.

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Tout d’abord, elle a pu me dire que la ville a besoin d’aller de l’avant pour répondre aux besoins d’aujourd’hui, et qu’il faut faire de la ville un lieu à vivre. Le point de vue de Francesco Bandarin, Assis- tant Directeur-General Culture, UNESCO qui était aussi présent en tant que jury, dit que « Les villes, sans exception, sont des organismes vivants, toujours en transformation comme se transforment les socié- tés dans le temps. »

Les participants ont aidés à adapter le patrimoine bordelais à la vie contemporaine.

Le toit est un territoire commun comme l’ont beau- coup montrer les projets dans le concours d’idées pour Bordeaux, mais c’est aussi parfois un lieu avec espaces privés.

Les idées qui ont été présentées, ont exploré une grande variété de solutions possibles, à l’échelle de l’immeuble comme de l’îlot. Ils ont préconisé l’implantation de logements, d’activités, de parcours, de terrasses. Ils ont réinterprété les formes tradition- nelles des verrières pour des fonctions nouvelles, et même «importer» l’idée de la terrasse suspendue vénitienne, l’Altana. Il y a des essais pour rendre habi- table des espaces à travers l’ouverture de fenêtres sur les murs ou sur les toits. Cet effort d’imagination a été très productif dans le but d’orienter les dé- marches futures.

Le maire avait beaucoup aimé le projet Altana, car il mettait en avant des espaces dégagés sur les toits. Ce concours a intéressé beaucoup de monde et la ville de Bordeaux a voulu montrer au autres villes qu’il est possible de mettre en action le patrimoine des toits. Madame MONIOT m’a révélé que ce concours avait permis de faire réfléchir les acteurs de la ville de Bordeaux. Des réglementations vont être assouplies afin de pouvoir faire du toit un lieu avec un vrai potentiel à projets. Maintenant la ville connaît mieux les limites des actions possibles, les poten- tialités des espaces, les résultats fonctionnels et esthétiques. Ils ont même dans certains cas exploré les dimensions réglementaires et économiques, tout en sachant que ces aspects appartiennent plutôt à la phase opérationnelle du projet.

Sujet: planche lauréat du concours, 4 ème place «Danse des toits.» Source: www.agorabordeaux.fr Sujet: photos prise à la mairie de Bordeaux planches concours et Maire de Bordeaux avec ces conseillés Photos de Jérémie buchholtz

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Sujet: membre du jury dont Francesco Bandarin qui montre un toit avec ces mains

Photos de Jérémie buchholtz

Sujet: Lauréat 2ème prix «Sky-lab»

Source: www.agorabordeaux.fr

Sujet: Lauréat 3ème prix «Pignons sur vues»

Source: www.agorabordeaux.fr

Sujet: planche lauréat du concours, 4 ème place «Danse des toits.» Source: www.agorabordeaux.fr

Sujet: La terrasse à géométrie variable Prototype inspiré par le projet «Danse des toits.» Source: www.agorabordeaux.fr

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Cet exercice permet d’aller de l’avant, d’ima- giner la démarche suivante, qui ne peut être que celle du projet, de l’analyse de cas concrets. L’utopie, à travers la médiation de l’idée, pourra finalement descendre sur terre en forme de projet, et ouvrir une nouvelle dimension de l’urbanisme patrimonial. Donner la possibilité d’intervenir sur les toits, c’est permettre au personnes qui habitent le centre-ville de mieux y vivre, de créer un atout dans ce milieu et non des contraintes, afin qu’ils y restent et qu’ils ne partent pas en périphérie de la ville. Le projet qui l’a marqué, est le projet qui se nomme « La danse des toits ». Cela consiste à occuper les toits de manière variée, ce qui vient à changer la forme du toit.

Le premier prix s’appelle «Bordeaux augmen- té» et est en adéquation avec les attentes du jury. Ils ont pu montrer que les possibilités sont multiples selon les quartiers. Il faut prendre en considération la variété des typologies selon les situations.

Les gagnants du concours ont pu vraiment tirer partie du potentiel des toits de Bordeaux. Il ont pris le projet à l’échelle d’un îlot et considéré les particu- larités de chaque bâtiment, sa structure, mais aussi comment il s’adosse aux bâtiments voisins. Ainsi les copropriétaires pourront s’allier pour partager les frais des travaux et les habitants, bénéficier d’espaces à partager. Les gagnants ont formé un collectif de 6 architectes, nommé 13ruemadon en 2013 à Paris. De nombreuses réponses auront été présentées à la Maison de l’Architecture de Bordeaux, mais elles donnent envie d’aller plus loin qu’à l’état d’esquisse. Toutefois, c’est ce qui s’est passé pour quelques projets, comme celui qui se nomme Tétrodon, qui est un véritable espace de vie modulable et nomade, qui stimule les réflexions sur la variété des façons d’habi- ter la ville. Il y aussi un prototype du projet sélec- tionné, «La danse des toits» qui a vu le jour par des artisans de la région bordelaise. C’est une histoire à suivre pour les toits de la ville de Bordeaux, peut -être le début d’une sensibilisation pour les autres villes de France afin de faire revivre certains centre ville peu valorisés.

Après avoir vue ici des réflexions sur des villes en oblique et une ville augmentée par la pente des toits, nous allons pouvoir passer à des œuvres mani- festes, qui permettent d’interroger la vision stéréo- typée des toits et de les détourner pour accroître le langage de l’espace.

Sou Fujimoto a théorisé ses travaux qu’il a pu mener dans «Primitive Future», il montre par l’enracinement et les prémices de notre architecture, un terreau à une architecture future. Il est pour une architecture intuitive et sans contrainte. Ce que Sou Fujimoto cherche, c’est une architecture où l’espace est en relation avec le corps.

C’est ce qu’il met en avant par exemple sur le projet « Tokyo apartement », avec l’utilisation de l’archétype de la maison avec deux toits symétriques. Dans un premier temps, la construction semble être seule- ment une superposition de maisons qui sont mises de manière aléatoire. Mais ce projet compte 4 appar- tements qui ont chacun un accès différent, et donc chacun est indépendant. Ce sont des escaliers exté- rieurs qui serpentent sur les côtés et sur les toits des maisons. Dans cette réalisation, les toits sont utilisés comme accès et servent partiellement de gradin. C’est une surface comme une autre qui est soulignée par le bâtiment qui est monochrome.

Pour l’architecte, le toit est un élément pri- maire comme l’est l’abri de l’arbre, il est enraciné dans notre inconscient. Sou Fujimoto travaille aussi dans son processus de conception sur l’absence de limite entre extérieur et intérieur, toit et ciel, nature et culture… La relation des espaces entre intérieur et extérieur est mêlée. La ville et ses quartiers font partie des pièces, comme une maison. La circulation autour de ses maisons empilées permet de se bala- der comme si l’on explorait la ville.

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Ce que nous retrouvons dans le travail de Sou Fujimoto et celui de Claude Parent, c’est la volonté de créer une fluidité entre l’intérieur et l’extérieur, permettant à la pente d’être une surface comme une autre où l’on déambule. Le fait d’entremêler et d’in- terroger le toit, permet chez S. Fujimoto de travailler sur la fermeture du toit sur le ciel et sur l’enveloppe protectrice.

Il y a ici les efforts de l’architecte pour briser les idées de l’espace classique (par exemple intérieur/ extérieur) et la création de la hiérarchie. Ensuite, il y a l’élimination des choses qui séparent matériellement (murs, plafonds, etc.) comme autant que possible afin que la transparence, la perméabilité et l’entêtement deviennent les premières exigences pour lesquelles l’architecture peut devenir réelle. Le toit est au cœur de la conception de ce projet pour permettre d’inter- roger l’espace et notre vision sur l’habitat et la ville.

Nous allons voir maintenant un projet de He- rzog et DeMauron, il est différent en certains points, mais l’on retrouve dans d’autres, des similitudes, tels que l’augmentation du potentiel du toits dans l’habitat et le jeu avec un symbole culturel fort qui est détruit par un processus conceptuel qui permet de rentrer les personnes dans de nouvelles expériences à vivre.

Le travail de Herzog et De Meuron, montre aussi un cas pratique qu’ils ont théorisé. Des pièces imbriquées entre elles, un type de forme archétype, c’est une forme dans notre esprit, associée au ver- naculaire. Herzog et De Meuron utilisent une maison à deux pans afin de réaliser la VitraHaus, showroom présentant la collection de mobilier Vitra. Jacques Herzog explique que « c’est une forme intime, une forme de maison individuelle et pas d’un immeuble de bureau, d’un musée ou d’un espace public dans le sens classique donc quelque chose qui est plus informe plus modeste..., c’est aussi un peu une

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