variés qui incitent les personnes à vivre sous les toits, connaître leur ressentit et leur manière de vivre à l’écart de l’agitation de la ville.
L’analyse s’orientera surtout sur l’extension créée, où le toit a une part importante dans
le centre ville de Nantes. Cela m’a permis de voir les populations qui occupent ce quartier du Bouffay. Je l’ai choisi parce qu’il est un quartier très fréquenté, il y a une forte vie nocturne, les habitants sont a proxi- mité de tout les lieux importants de Nantes. C’est un milieu urbain dense mais où ses habitants ne se connaissent pas.
Les toits à Bouffay
J’ai pu visité 3 appartements qui me per- mettent de mettre en avant la diversité des logement sous les toits. J’ai visité un logement familial, un logement de célibataire et un studio pour un jeune actif. Ce qui m’a permis de comparer les besoins et la qualité de vie.
Un logement familial :
J’ai pu faire une visite d’un appartement avec Fré- déric Evezard, agent immobilier à Vicini Nantes. Après avoir discuté de mon sujet de mémoire, il m’a alors proposé de le suivre lors d’un rendez-vous d’un appartement sous les toits en plein cœur de Nantes. Le rendez vous était fixé place du Bouffay, l’im- meuble se trouvait au 2. Le bruit de la ville est très présent avec le tram et les passants. Le logement se trouve dans un immeuble du 17ème siècle. Le rendez-vous commence avec un couple qui arrive pour visiter l’appartement. Le bien visité se trouve au dernier étage sous les combles, l’appartement est sur 3 niveaux sous les toits.
C) Les habitats per-
chés du centre de
Nantes
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Pour faire une description du logement, on peu dire d’abord, qu’il fait 135 m² au sol mais 95 m² loi Carrez donc de surface au-dessus de 1m80. Le logement se trouve au 4ème + 5ème étage, il n’y a pas d’ascenseur pour y aller. C’est un duplex traver- sant sans vis à vis qui permet à l’appartement d’être très lumineux et d’avoir une diversité de point de vue sur la ville. Il se compose de 3 chambres et possède 2 salles de bain et 2 WC avec un coin machine à laver, et un grenier. Mais il y aussi pleins de petits recoins qui font du lieu un espace de jeu pour les enfants, d’espace de lecture pour se reposer. Nous montons à pied l’escalier tortueux.
Nous arrivons à l’appartement au niveau de la porte d’entrée où il faut encore monter quelques marches. En rentrant, on arrive directement dans la cuisine ouverte sur l’espace de vie, elle fait à elle seul 67 m² et le vaste séjour est traversant EST-OUEST sur par- quet.
Qui est intéressé par ce type de bien ? J’ai voulu en savoir plus sur le type de personnes qui sont successibles d’acheter ce logement. J’ai découvert que ses personnes intéressées par cet appartement viennent de Paris. C’est un couple avec 4 enfants. Ils ont eu une opportunité pour venir travailler à Nantes, et ils ont été séduis par la ville.
« On a entendu pas mal parler de la vie agréable à Nantes, alors cela nous intéressait de venir égale- ment habiter là. La ville à l’air animée et ici on a un cadre plus agréable pour tout le monde. Mais autre- ment on connaît pas du tout la ville, on va aller rapi- dement se promener après.. »
L’appartement étant sous les toits et pas vraiment simple d’accès, ils ne semblent pas inquiétés de cela. « On est habitué à vivre dans un logement atypique, on vit déjà dans les combles à Paris, on aime en- tendre la pluie sur les velux et se sentir à l’abri sous la charpente. »
Ils habitent depuis plusieurs années sous les toits à Paris, donc cet appartement leur correspondrait plutôt bien.
« Cela ne nous dérange pas du tout de monter les étages, on aime avoir un appartement lumineux, et il nous faut un appartement avec des recoins partout.» Actuellement, c’est une colocation de 4 étudiants qui habitent ici depuis 3 ans.
L’une des colocataires est la fille du proprié- taire de l’appartement, et ce bien est à vendre car sa fille a terminé ses études à Nantes. Il y a 3 chambres, donc la 4ème personne dort dans un espace près de la près de la cuisine sur mezzanine. Cet espace pour dormir est moins intime que les autres chambres puisqu’elles sont closes.
A l’intérieur du logement les hauteurs sont variées et jamais constantes, mais les fonctions des espaces suivent ces pentes et ces lignes de char- pentes.
Au rez-de-chaussée, l’espace contient dès l’entrée une cuisine puis un lieu de vie, un espace sur mez- zanine qui se trouve dans une petite tour, un espace buanderie qui permet d’avoir le lave-linge, et la plus grande chambre de l’appartement avec sa salle de bain.
A l’étage, il y a deux chambres et une salle de bain. Une des deux chambres est plus petite que l’autre et a un espace mezzanine. Un espace couchage est sous la pente du toit et permet d’être dans un lieu cosy comme dans une cabane. L’autre chambre a plus de rangements et de place. Il y a dans le salle de bain un velux qui donne la possibilité de laisser du linge et des serviettes à sécher.
Ce logement propose des vues multiples sur la ville et chaque pièce à ses cadrages sur des lieux impor- tants comme la cathédrale, la place Bouffay, et la tour de Bretagne. « Oui la chambre à un espace pour dormir qui est super cosy » Il y a un contraste entre les petites pièces cloisonnées qui sont des pièces intimes où l’espace est le plus optimisé possible, alors que la pièce de vie est beaucoup plus libre et généreux et vient valoriser la vie et l’appropriation qui est plus variée.
Ce logement cache pleins de recoins qui sont utilisables de plusieurs manières différentes. Il y a des recoins en hauteur comme les mezzanines qui peuvent servir de lieu de lecture comme j’ai pu le constater en visitant l’appartement, mais elles peuvent aussi servir de lieu de stockage comme dans la grande chambre, de belvédère avec la vue sur la cathédrale ou encore de lieu de couchage. Chaque effet de toiture à l’extérieur permet à l’espace inté- rieur d’être varié et de créer des alcôves où être tranquille pour se reposer. Les angles variés sur la ville permettent aux personnes de se sentir immerger dans la ville de Nantes.
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La vue sur les toits est multiple, ce qui permet d’avoir des paysages nouveaux à chaque ouverture. Mais on peut malgré tout, classer en deux catégo- ries la vision des toits que l’on peut avoir ici. Il y a en premier un paysage des toits plus ouvert sur la place et sur la ligne de tram.
De l’autre, on trouve une vision plus fermée, même si l’on est au plus haut, on peut voir la cathédrale et la mer de toits. Ce deuxième paysage plus fermé rappel les photographies d’Alain Cornue qui comme lui, nous dévoilent le petit paysage qui se compose d’une multitude d’éléments. On voit des fenêtres, une vie agitée avec les oiseaux, le vent qui se prend dans les entraînes, et on imagine l’hiver, les chemi- nées qui s’animent elles aussi. Il y a même une zone de toits qui est entre les fenêtres de l’appartement qui se dessinent, c’est une sorte de surface de toits privatifs.
Il y a une sensation de protection qui est multipliée par la forme du toit. Le plus vaste et haut permet d’être un lieu de protection à l’échelle fami- liale, alors que les zones individuelles sont des pièces se trouvant chacune dans une parties différentes de la forme des toits plus restreint.
Cet habitat sous comble permet à chacun d’habiter dans un espace différent par sa taille et sa hauteur, chaque lieu à une identité et est unique. Les espaces ont été créés par le toit, mais chacun trouve sa fonc- tion. Plusieurs petits espaces en mezzanine créent des endroits confinés pour être seul, mais ils peuvent avoir des fonctions changeantes.
Qu’est qui vous manque sous les toits ?
« Si l’on pouvait avoir un extérieur, cela serait un plus mais c’est impossible de concilier les deux. Autre- ment il ne manque rien, on est tranquille, on a pas de voisin... On aime le bruit de l’eau sur les velux, se sentir à l’abri. Ce sont des logements qui ont un esprit particulier, et être sous les toits en ville c’est le meilleur endroits. On peut profiter de ce que la ville nous donne comme paysage. »
« Nous avons acheté cet appartement déjà rénové dans cet état, nous l’avions pris pour les études de notre fille qui le partage avec des colocataires. »
Des volumes valorisés :
Les surfaces sous pentes sont peintes en blancs, ce qui permet d’être lumineux et la charpente est laissée brut là où elle peut être visible. Les cloison- nements suivent l’orientation des charpentes, ce qui permet de ne pas créer des cassures visuelles et le volume global de appartement est visible. La mul- tiplication des ouverts donne une percée visuelles qui immerge l’observateur sur un vaste espace et la lumière permet d’apprécier l’ensemble sans avoir d’angles obscures.
Le problème dans cet appartement est qu’il manque d’espace de rangement intégrés.
Il y a un absence d’optimisation sous les pentes pour des placards.
Les volumes sous la toiture sont vastes, la lumière est traversante et les ouvertures sont nombreuses, ce qui permet de ne pas avoir d’ombre malgré la forme du toit qui est complexe.
Il y a un volume important à chauffer pour cet appartement mais il est équipé de plusieurs chauf- fages verticaux à eau récents. Il y en deux dans la pièce de vie, un dans la zone de la cuisine, un dans chaque chambre, et un dans chaque salle de bain, ce qui permet d’avoir une ambiance thermique égale selon chaque pièce. « L’hiver on a vraiment pas sou- vent froid, on met un pull très rarement. » Par conte l’été il peut faire chaud avec toutes les ouvertures. Les personnes sont intéressées par l’appartement car il semble bien placé dans la ville.
Les clients ont demandé s’il y avait des commerces de proximité comme ils sont habitués à les avoir sur Paris.
Plan rez de chaussée du logement avec la disposition des meubles Coupe sur le cellier avec la mézzanine qui est au dessus cellier cuisine pièce de vie sdb chambre
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Le bien que m’a fait visiter Frédéric Evezard, m’a donné la possibilité de voir que même une famille nombreuse peut habiter sous les toits. Une famille peut y vivre sans se sentir étouffer par les vo- lumes ou le manque de surface. Chacun au contraire peut avoir son cocon à lui. Une vraie suite parentale avec des espaces supplémentaires qui permettent au couple d’avoir de la place pour eux. Les autres chambres conviennent parfaitement à des enfants au vu de leur taille et leur diversité. L’aspect ludique de l’espace permet aux enfants de s’épanouir eux aussi. Il y a tout le confort pour que toute la famille puisse trouver sa place ici.
Comme ce bien n’a pas d’ascenseur il n’est pas très cher pour les volumes qu’il peut avoir. C’est un bien accessible et pas hors de prix, mais il faut aimer les contraintes que peut imposer de vivre sous les toits et ce n’est pas l’opinion de tout le monde. » Le bilan est donc, que ce bien ne convient pas au plus grand nombre comme il n’est pas le logement le plus efficace, et qu’il impose des manières de vivre. Ce logement sous les toits nous a montré une autre facette de ce que l’on a pu voir auparavant, l’avantage de pouvoir vivre sous un même toit mais en ayant chacun son espace à soi. La caractéristique architecturale de la richesse de la forme du toit, per- met ici une diversité des lieux d’appropriation. Après cette visite ; j’ai ensuite été me rendre à un îlot se trouvant accolé à la place du Bouffay. Cet îlot est juste en face de l’appartement précédem- ment visité. Il me donne la possibilité de me confron- ter là aussi à l’agitation du quartier et d’observer la diversité de personne qui y vivent pour avoir leur option et perception de leur logement sous les toits.
Plan étage du logement avec la disposition des meubles
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Nous allons voir maintenant deux logements se trouvent sur le même ilots se qui va nous permette de confonter de vision d’habiter les toits.
Plan de situation de l’ilot par rapport à la place du Bouffay
Axonométrie de l’ilot avec son territoire de toitures, qui est le paysage proche pour ses habitants.
Deuxième appartement visité, il a vue sur l’ilot et sur la rue de la Paix et du Bouffay
Premier appartement visité, il a uniquement vue sur l’interieur de l’iot
Plan de toiture de l’ilot avec la situation des logements
Plan de l’ilot avec les accès et la situation des logements
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Ronan est un jeune actif. J’ai pu le rencontrer en essayant d’entrer dans l’immeuble afin de pouvoir voir le centre de l’îlot, mais aussi pour essayer de rencontrer des personnes. J’ai pu lui exposer mon travail et il m’a expliqué qu’il vivait dans un ancien grenier et m’a invité à venir voir son appartement. Cet entretien m’a permis d’être neutre dans mes questions comme je ne connaissais pas la personne, et je n’étais pas influencé par l’expérience que j’aurais déjà pu avoir du lieu. C’était une véritable découverte. Pour avoir accès au dernier étage où se trouve son appartement, il fallait monter un escalier qui n’est plus en pierre mais en bois, ce qui crée un seuil. Le couloir où se trouve sont appartement fait apparaître la charpente et les ardoises. Le lieu est très peu isolé, il vit depuis un peu plus d’un an dans ce logement sous les combles. Il est seul à cet étage car ces voisins sont des greniers. Il ne reste pas long- temps dans le couloir car ce n’est pas le lieu le plus agréable.
«Dans le couloir, on voit jamais grand chose et il fait froid l’hiver.»
«Quand je veux faire la fête, c’est pratique je n’em- bête personne.»
«J’ai une vue dégagée»
«Cet hiver il a pas fait trop froid donc cela allait, mais c’est l’été qui est le plus dur.»
Il y a un manque d’isolation qui n’a pas été mise, de plus son absence dans le couloir, fait que l’air s’en- gouffre par le dessous des portes.
L’espace sous la pente n’est pas trop approprié par le jeune homme, car il entrepose seulement ces affaires sous la partie la plus basse.
Pour lui, habiter à proximité de tout, c’est ce qui fait de ce logement une qualité déjà importante. « Je ne suis pas loin de la gare ici, comme je travail à Angers c’est pratique, je fais l’aller/retour tous les jours mais j’ai besoin d’habiter à Nantes, c’est une super ville, il y a toujours des choses à faire et mes amis habitent ici, à Angers je ne connais personne.»
Photographies de Ronan ouvrant la porte de sont appartement et une autre mointrant le toit et l’absence d’isolation.
Photographies du couloir et une vue d’une des fenêtres de l’appartement de Ronan menant sur un troue.
Photographies de l’escalier menant à sont appartemant au dernière étage.
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Le logement est baigné de lumière grâce à deux ouvertures. La première est une vraie fenêtre sur un trou de respiration. En étant sous les toits ce trou n’est pas obscure, il lui permet de mettre des plantes et elles profitent de s’épanouir. La deuxième est un grand velux, c’est la principale ouverture qui permet de voir l’extérieur. L’appartement du jeune homme est alors orienté vers le cœur de l’îlot, ce qui lui permet d’être au calme et d’avoir un logement à l’écart de la ville.
« C’est très reposant d’être ici, quand je rentre le soir d’Angers, j’ai envie de pouvoir me sentir au calme mais à proximité de tout »
En vivant ici cela lui permet d’avoir un logement moins cher mais lumineux et au calme.
Il apprécie la tranquillité et la solitude parfois. C’est un espace suffisant pour lui.
« J’ai n’ai pas besoin de plus, plus j’ai de place plus je mets de chose alors ça me permet de me limiter et je paye pour 17m² alors que j’en ai 25 m² au sol donc je suis gagnant... »
Le logement à l’intérieur se divise en deux parties, avec le côté cuisine/salle de bain éclairé par la fenêtre sur le vide, et la deuxième partie qui est la pièce de vie où il y a le velux.
La pente est présente surtout dans la pièce de vie. Il n’y a pas eu de rangements prévus pour pouvoir optimiser l’espace. Ronan met ses sacs et ses vête- ments au fond de la sous-pente car il n’y a pas de meuble. « J’ai apporté un clic-clac, deux chaises, une table basse et une table à manger, c’est tout ce que j’avais besoin. Cela a été éprouvant à monter, mais on ne fait pas cela tous les jours...»
Sdb Cuisine
Pièce de vie
Vide d’aération
Axonométrie du logment qui met en évidence son organisation
Le bilan de ce logement d’après le locataire, est que c’est un endroit agréable à vivre sans avoir à payer trop cher de loyer, que c’est à proximité des endroits qu’il fréquente avec ses amis et qu’il profite de pouvoir être à l’écart du monde qui l’entoure...
Plan du logement avec la disposition des meubles
Coupe du logement entre intérieur et extérieur
Perspective du logement de la pièce de vie, dessin réalisé sur place
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Photographie par le grand vélux qu’e Romain a dans ca pièce de vie. C’est une vue large sur les toits de son illot et des toits de Nantes. «Une vue qui permet de rêvasser»
Photographie par le grand vélux qu’e Romain La vue montre des monument de la ville qui viennent s’immerger de
cette mer d’ardoise et ce brique.
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Didier Sanz vit seul dans son appartement sous les toits, il a plus d’une soixantaine d’années.
Monsieur Sanz est très impliqué dans la vie de l’îlot. Il fait