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tegralite des obligations au titre du service de la dette envers le FMI

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qui normalement ne fiquraient pas dans,.les, previsions budgetaires (seuls y fitaient inclus les intergts). Toutefois, le fidget de fonctionnemept laisse anparaitre que, malgre les efforts deploy$spour(cqntenir .1p .dosequi.]ibre de la balance des

paiements, la situation ne cesse de'se degrader, II aqcyse un deficit de 1'qrdre de 687,5 millions de livres, tandis que 1 Ensemble des provisions budtj3ta:ires, y compris les depenses de developpement, 'les obligations au titr'e du service.de la dette et les apports de ressources attendues, repr£$ehte presque le double,<Je

ce chiffre, a savoir 1 115,5 millions de livres, ddnt le financement a par.tir de sources externes est toujours attendu. De ce fait le pays ne peut re"souc!re le probleme du deficit que gr§ce 3 un r^chelnnnement do la dette et a un financement exterieur de l'ordre de 4 748 millions de livres.

525. nalgrc tout le financement extSrieur et le reSchelonnement de la dette, le budget 1985/86 accuse un deficit de 1115,5 millions de livres. Pour combler ce deficit qui reprfisente 12 p. 100 du PIB, le gouvernement nepeiit avoir recours qu-a des sources essentiellement nationales. Le fjouvernement etudie en ce moment

les moyens .d^accrottre les recettes. Oe meilleur.es re*coltes en

contri!?uer a.,la solution de cesproblernes.

V. .Cqmmerce,e,xterieur, balance des paiements et dette exteYieure ; /.- \ . 526. La balance des oaiements reflete bien le genre de progenies qui se, .posent S Tticonoraije soudanaise. Bien que, chronique, en 1983, le deficit en cdmpte cOurant a baisse deplus.de moiti^, cbmparr' a celui de 1982 oD il s'Slevait i 714 millions de dollars. Cette situation s'.es.t maintenue en 1934, le deficit'ayaht augments tresl^rement, a savoir qu Ml est passe* de 318 millions a 361 millions de dollars.

On provoyait qu'en.1985, il atteindrait 721 millions de dollars.s.oit plus du double de son niveau pr^c^dent a la'suite d'une baisse de pres'de 36,6 p. 100 des

exportations autres que le coton. II est toutefois pr£vu que le deficit se

main-tiendra a son niveau, de 1984, soit environ 300 millions de,dollars. Ce,s tendances sonfla consequence de la reduction des. defenses d'importations qui sont passes de 1 715 millions de,dollars en 1982 a 1 656 millions en 1983, et les evaluations pour

1934 sont de l'ordre 1 457 millions de dollars.

527. Un mouvement inverse se dessine en ce momoht.dans le compte des opSr^tions en capita}. Au lieu d'enregistrer un exc^dent, i] a subi des baisses succeisives et

a fini par accuser en 1983 un d'ficit de 553 millions de dollars. En consequence, POM^ 19.85 la balance des paiements globale risnue d'accuser un deficit record de

1,274 millions de dollars. :; . ... ... \

528. Le fait que le secteur de la production par irrigation^ qyi fournit 60 p. 100 des exportations, n'ait pas dans 1'ensemble 6te ;touch^ par.;l,a ■s^cheresse, a permis, grSce

a une production record dfecoton,,d'accrottre les exportations. En raison de

cet €tat de choses, et avec la reduction des importations,,le drficit de la balance

cpramerciale a baisse" de 160 mill ions de dollars. Toutefois* des oaiements d1 in

visibles plus Sieves relatifs aux intcrets et Sune diminution des envois de fonds

ont entrain^ une legere deterioration du deficit du compte courant oui est

actuel-lement ^valu^ 5 361 millions de dollars. L'augmentation des sorties de devises

a contribu^ au deficit de la balance des paiements.pour 206 a 330 millions de dollars.

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529. La dette nublique exteYieure du Soudan £tait evaluSe 5 9 milliards de dollars a la fin de 1984, Le Club de Paris s'est de\iB rfiuni a trbis- reprises, Ta, reunion plus r^cente ayant eu lien en mai 1004, eh vue du r£Schelonnemont de la dette.

L'accord auquel elle a abouti, pK»voit la stabilisation du principal et des

intents e"chus en 1984, et qui decoulent des credits accord^s "ou garantis. par les nations cre*ditrices du Club de Paris. En vertu de l'accord. relatif au re^chelon-nement en 1984, 'e montant consolidr est remboursable en dix ans* avec une' periode •

de orSce de six r.ns. "f;lf' " : .'.;.'! '. ' - ' ..,

VI. Evolution sectorielle ; . .;

A. Agriculture

530. !_'agriculture est le orincinal secteur de I'Sconomie soudanaise. Plus de 80 p. 100 de la population'est'employs 5 des activites aqricoles. Ce secteur. "

fburnit 95 p. 100 des exportations et 1 'essentiel des'■■matieres;premieres utilises dans 1'industries Les terres irriqu^es renrfir.entent'12'p. 100 del'ensemble des terres cultiv^es, mais produisent environ 60 r. 100 des cultures d1exportation, notamment le coton. En 1983/84, le total des terres irrigu^es s'Glevait a 2 163 000 feddans. Par a.illeurs 15 .2.69..feddans .sont cons.aceres aux cultures

pluviales, dont 41,5 ?. 100 sont mecanises soit 36,4 p. 100 du total des terres ara bles. Les zones irriguees ont 3tc faihlement touches par la s-1cheresse de 1982-19»4, qui a surtout affects 1'agriculture pluviale. M@me dans ce cas, bien que les effets de la s5cheresse ait souvent ^t^ Catastrophiques, celle-ci a eu des

repercussions diverses selon les zones et;les cultures. Dans les zones occidentals dureinent touch^es. Les pluies tombees en une ahn£e n'ont atteint que le quart de

leur niveau normal, les rendements ont'donc chut§i;notamment ceux des cultures telles que le sorgho, le millet, le sesame, et VaraChide.

531. Le volume de la production aqricole a dans Tensemble baisse de 13,4 p. TOO en 1982/83, puis de 4,9 p. 100 en 1984. On estime qu'en 1984/85 il aura 5 nouveau baisse de 6,7 p. 100. Les r£sultats de la campagne 1985/86 sont prometteurs dans les zones a agriculture pluviale compte tenu du niveau des pluies dans ces'regions.

Avec une diminution de la production des cultures cer^alieres au cours des annees pr£ce"dentes, 1'accent est mis a present sur la production alimentaire et Ton est peut e"tre entrain de mettre au point urie crrSale a rendement exceptionne], ■ 532. Les rgsultats du secteur agricole n'ont tcutefois, oas ote nSgatifs sur toute

la ligne. La baisse de la production de coton, qui a dure" sept ans, a nris fin en 1980/81 et une nouveile tendance a e"te" amorcee em 1901/82; depuis lors, les rendet"ents n'ont cesse" d'augmenter pour atteindre en 1984/1985 leur niveau le plus Sieve

depuis dix ans. Cela a Ste rendii - possible c^rSce a la realisation d'un certain nombre de orojets de r^amgnaqement ainsi qu'S la revision des mecanismes

d'irite'res-sement-bfferts aux agriculteurs. Ce systeme consistait a annoncer a Vavance les

prix duicoton, en principe au mois de d^cembreB et a adopter un systeme individuel

de comptahilit^ au lieu d'un systeme global.

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B. Industries manufacturieres

533. Le secteur manufacturer est relativement limite" au Soudan et est essentielle-ment basS sur les, produits agricolesy la manure partie des intrants; provenant de 1 Stranger. rCes dernieres ann^es, ce secteur a particulierement souffert de la diminution des devises et de ses repercussions sur le reste de 1'gconomie, notam-ment en ce quiconcerne les penuries de carburant et d'gnergie eiectrique II en re"sulte que. la plupart des industries manufacturieres tournent a 50 p/lOO de

leur capacite instance.

534. Alors aue la balance commerciale dans ce secteur a accuse un deficit, ou au mieux s est maintenue au m§me niveau a la ftn des annSes 70 et au de"but.des annees 80, el*e a enregfstre une nette augmentation de 20 p. 100 en 1983/84 On ne nrgvpit, cependant pas de croissance pour 1984/35. L*augmentation de la

foo^oP9" S"Gn1Bre> aui est nass6e de 360 °00 tonnes en T982/B3 a 430 000 en