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aeveloppemeat (FED) destine a 1'extension de la centrale diesel et du reseau electrique dc laville de Malabo. Ce financement e Stg obtenu en 1934

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VII. Execution du n-ouveflu Programme substantiel

d'action _

258. Trois ans apres la presentation du programme de redressement economique aux bailleurs de fonds, les resultats obtehus sur le plan de l'assistanca extSrieure sont tres reconfortants. Le -reSchelonneraent de la dette obton-.te en 1985 dee principaux creanciers et la tnise en oeuvre effective des prcjets prioritaires du programme grace aux reactions positives d'un grand nombre

de donateurs laissent entrevoir dans Igg trois prochaines annees la rehabilitation etla relance effective de l'economie nationale. Cependant le Gouvernement doit continuer a renforcer sa credibility dans les milieux internationaux par le respect de ses engagements a l'egard de ses creanciers actuels en p.ssurrjit une gestion rigoureuse du budget de 1'Etat. Toutefois, en avril 1982 il elabora et pr^senta un programme triennal 1982-1984 a une conference internationale1 de donateurs tenue a Geneve. Ce progracne donna la priorite a 1'agriculture et

aux infrastructures socio-economiiues. '

VIII. Perspectives de deVeloppement

259. L'entree de la Guinee cquatoriale dans la zone CFA qui etait conditionn£e par.un certain nombre de mesures de restructuration du secteur public et des principales branches productives (secteur agriccle et forester'ie nbtamment) est l,a preuve d'une amorce de redressement de la situation economique du pays.

Ce dernier dispose Sgalement d'importants potentiels da ressources niturelles : boiss pStrole et minerais pclymStalliques. Ces differents facteurs appuyes par .une assistance technique et financiere substantielle devraient permettre le maintien de la croissance en 1986 au meme niveau qu'en 1985 etl'amorce d'une croissance plus vive dans un proche avenir. Les retours massifs

d'Squato-guineens qui s'Staient exile's sous l'ancien regime et les flux d5aides exterieurs enregistres cen:blent etre Ip. preuve d'un regain de confiance en laveur de la strategic et des objectifs de developpemeht definis par le Gouvernement9 la contrainte majeure'xestant le manque de personnel cjualifie.

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ETHICPIE

1 * Evolution generate de la croissance economique ! ' '

260. La campagne nationale de deVeloppement COu Zematcha) a imprime une impulsion a la reprise Economique en 1Q7K/79 et 1079/SO, periods pendant lesquelles le

taux d accroissement du PTB a cte en raoyenne de 5,4 p.' 100 par ah; ces bons

result ats sont largement atr.ribuables au secteur agricole et a 1'augment at ion

du taux d utilisation de la capacite de production.

261. Au cours de ces dernieres annees, l'economie s'est heurtee a de tres 'scr^eux obstacles comme en temoigne la baisse de 2,9 p. 100 environ par an (qtx prix

constants de 19*0) du taux d'aceroissernent du PTB reel ehtre 1^0781 et IW?/p.3 aggrade par une nouvelle baisse de 3,7 p. 100 en 1983M. La deceleration generale de la croissance econoraique s :est accentu£e en "loa^/A'S, le ptb reel ayant enregisfrre une baisse de ^S5 p. 100 Cen prix constants de 1*580). Ces mauvais resultats sont imputables au mauvais comporteraent des secteurs de production

des produirs de base et 3 en particulier, aux effets negatifs de la sechoresse

sur la production agricole et a la stagnation du secteur industrial faute d«

ressources interieures pour le financemen*: des investisseemnts.

262. Selon les statistiques officielles, le niveau general des orix raesnre par

l'indicc des prix de detail d !Addis-Abeba a963 etant 1'annee de !>ase> a auf>mGnte de 4 p. lOO^en 1^3/R3 a environ 1Q p. 100 en 10fiA/n5, les prix des denrses

aumentaires a eux seuls ayant augmente de pas raoins de 25 p, 100. A cette tv?sse conjoncture est venu s'ajouter 1'effondrement des termes de l'echange, les cours du cafe, principale recolte de rapport, ayant chute de 2" n. 100 en

par rapport au niveau de /

11 • Principaux problemes et politiques de developpement ;

263.^ l^s principales causes de la recession econoraique enregistree ces dernieres

anne'es sont la secheresse et ses repercussions sur la production agricole et

les difficultes d'utilisation de la capacite du secteur industriel dues a la

faiblesse du volume des invesfissements resultant de 1'insuffisance des efforts de mobilisation des ressources locales disponibles. Les flux de ressources

exterieures consacrees au developpement ont ete, ces dernieres annees, peu important^, la moyenne etant de fi dollars E .U. seulenient par habitant contre 20 dollars E.U. pour les autres pays africains en developpement. Outre ces problemes fondamentaux, les societes serai-publiques ("represent ant Q* p. 100 de

la production industrielle) se sont egalecient heurtees a des problemes financiers,

notamment la penurie de capital roulant et la forte accumulation de dcttes contractees aupres des banques privees.

264. Pour remedier a ces problemes, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures visant a redresser la situation economique. Le plan de developpement de 10 ans (19*4/ft5-W3/')4) a ete sub<Uvise en trois sous plans de deux3 de trois et de cinq ans (e'est-a-dire l««4/^li-10flli/%; lOAfi/a? -lQRP/«q et 19^0/00-1^^3/04) comportant des object!fs et des strategies clairement definis* le bur etant

d'assurer leur mise en oeuvre au cours de la periode consideree. Le Plan est

axe sur le redresseraent du secteur agricole, grace en partie, aux mesures insant

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h garantir des prix h 1$ production et a la vulgarisation de techniques ciilturales plur. per for mantes ,

265- En vertu d 'une mesure de liberalisation econoraique annoncee en 1W5, les homines d'affaires sont a-itoriis.es a recueillir sur le raarche" int*?rieur <1es fonds de I'ordr? de 1 ? ? millions 'do birr et d|importer les. machines et le materiel pecesaires au ■lancement ' de petites industries. Par ailleurs,, le gouverneraent a interdit 1'importation do produits de luxe, y compiiss les voitures, et a impose Aes lestrtc ':ion3 ciuanl' a 1'utilisation des carburants. Lcs mesures fiscales comportent, selon le journal officiel "Negarit Gazeta", un irapot au titre de i 'aide aux victimcs de' la ' ire mine correspondant a un raois de salaire et concernant tous les ethiopiens. Leo soctetcs privees sont tenues de verser, chaque annee, 1 p. 100 de leur chiffre d'affaires, les actionnaires I p. 100 de leurs benefices annuels, ■ tandis que les parUculie-rs et les entreprises sont tenues de verser 2 p. 100 de leur revenu annual, calcule sur la base de ldur declaration de revenu pour 1^3/84.- La secheressc a eu des ef fets devastat eurs sur l'^conomie, consequence dont la; pravite: a ete quelque peu attenuee par les efforts des pouvoirs publics er la. j^enerosi"e He la communaute Internationale. Les versements au

titrc de I'assist^nce financiers et materielle exterieure ont ete estimes a 2ftft,7

millions de: dollars. Ousnt aux pouvoirs publics1; i Is ont consacre une part non negligeable de ressources humaines et financieres aux operations de secours et aux programmes de >reinstallat ion des victimes *ie la secheresse dans des zones raoins m^naceos par re- phenomene .

^TT* Pepenses intericures

266. La .consommation represente toujours le gros des deoenses interieures. En ion4/p,.s9 cette part a legerement baisse, passant de «5l p. 100 ' du PTB en 10«3/«4 a ^7 p. 100, la cons ommat ion. privee rcpresentant, au court; des deux exercices,

*1 p. 100 du PIB. La part de l'eparq;no intericure dans'le PIR qui etalt d'environ 4,^ p* 100 en lORQ/ftl est tombee a 2,5 p. 100 en 1^2/^ avant de s'etablir a 3 p. 100 en 1*^3/H4 et 1.^4/^5. l.e volume brut des Investissements a chute pour tombor de ,19.-** p. 100 du PTS en 1««3 /**4 a envir on t,5 p. 100 en l^A/%5, principalement - en raison des difficulties eprouvees dans la mobilisation des ressources interieures et du flux des app<r-ts oxterieurs destines aux secteurs producti fs.

publ i qu.es

267. Les recettes ordinaires rxt ete sn 1W+/H5 d'environ 2 250 000 birr, soit une diminution de 0,6 p. 100 par ^apport aux renettes de l™?./"4 (2 ?17 600 birrs).

Los recettes fiscales, qui representent 75 p. 100 des recettes ordinaires, ont baisse de 17 a 16 p. 100, ce qui explique, en partie, la baisse des recettes globales.;:Par contre, les depenses globales ont augment e He 5 p. 100 en" l^4/ft5 pour atte.indre ? milliards ' 15">,4 nillicns de birr contre 3 milliards 2S3 millions en 1<>R3/J34 en r?vison des fortes pressions exercees sur le budget par les operations de secours aux vietimes de la socheresse.

268, Pour 10*4/85, le deficit budgetaire a ete estime a <*5O,4 millions de birr, soit un ;chi£fre superieur He 21 p. 100 au niveau de 1°«3/R4 C7P-!>S7 millions de birr). En: pourcentage du PTR-, ce deficit est pass4 de 7,« p. 100 en 1^83/^4 a <s,fi p. 100 en 10R4"/^f»* A l'fnstar de ce qui est arrive en 1^3/^4, ce deficit

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budgetaire a dte pour une bonne parti.e (environ 57,4 p. 100") finance a

..-s r,pens,., pu-Hqu., g.ohaleo au cours des quelques dernieres annees.

V. Commerce ^xterlaur balance deE paieaents et dette exterieure