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precisement dans le but de favoriser I'investissement dans les petites entreprises a forte intensite de raain-d'oeuvre. Le potentiel agricole sera utilise plus intensement

en vue de reduire la dependance du pays vis-a-vis des importations de denrees alimen-taires. En 1984, le gouvernement a adopte une strategic alimentaire rationale en vue

de stimuler la production et d'accrottre ses reserves alimentaires pour le secours

d'urgence.Le programme de developpefcent de terres arables (ALDEP), qui permet de

financer 85 p.100 des petits exploitants, sera maintenu.

III. Dgpenses interieures brutes

76. II ressort de la structure des depenses intetieures brutes en 1983-1984 qu'il

y;a eu une augmentation de 19 p. 100 de la consbtamation publique par rapport a 1982-1983.

Toutefois, sa part du PIB a baiss£ de 27,4 p. 100 a 26,3 p. 100 au coursae:la meme

p^riode. S!agissant de la consonmation privee, sa part du PIB qui etait d'environ

55 p. 100 en 1982-1983, eet restee quasi constante eh 1983-1984. En 1983-1984, ilya^

eu une baisse des stocks due k une reduction du cheptel bovin national. La formationJ ' brute de capital fixe a igalement baisse de 320,3 millions de pulais de 1982*1983 a

270,9 millions a 1983-1984^ . ' " ,

IV. Finances publiques ; ,;

77. Apres trois annees successives de deficit budgetaire* \e pays a enregistr^ en 1983-1984 et 1984-1985 des exc^dents s'^levant respectiveraent a 107 et 198,9 millions

de pulas. En ce qui conceme le budget de 1'exercice fiscal 1984-1985, le revenu total

avait et£ initialement estime a 64898 millions de pulas mais il ressort des chiffres effectifs preliminaires de la meme ann^e qufil y a d^ja une augmeiitatibn de 137,"6 mil

lions, soit un revenu total et des donations s!eleyant a 736 millions de pulas. L ,ac-croissement des recettes totales sfexpliquait par une"augmentation des recettes du

seqteur minier etj des gains realises grace a la revaluation du pula en;j^illet 1984

(5 p, 100). Pourjle seul exercice budgetaire 1984-1985, les recettes du secteu* minier,

representaient 52 p. 100 des recettes totales. ,■■•-;. : 78. Dans sa presentation c'u budget de 19B5--1936, le Ministre des finances et de la

pla-nification du j^veioppement a souiigne la necessite, a long terme, de diveraifier les

sources de revenu et, a court terme, celle de renforcer l'efficacite du r^gitae .fiscal

de le rendre R^us ad^quat et plus equitable, surtout en ce qui conceme Velevage bovin,

Certaines jnQiificatpns ont et^ introduites par I'Jncome Tax Ainendnient Bill de 1985ren ;.

ce qui cpnc;ernerJ jl^levage, i'impositxpn des femmes mariees et I'^tablissement de; la retenue h fr source. S'agissant de l'elevage, des directives ont £te introduites pour simplifier les criteres devaluation du b^tail. La pratique qui consisfait a inclure la valeur d^ certaines betes de somme (conmae les anes) au cheptel a &t& abandonnee.

79. En 1983-1984, les depenses effectives et les prets nets s'elevaient a 455 millions de pulas, Les depenses budgetaires prevues pour 1984-1985 etaient de 604 millions de pulas. Toutefois, les chiffres effectifs raontrent qu'elles ne sont que de 592 millions.

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balance des paieaents et dette ext^rieure

80. En 1584,1a glance.comerclale dii;Botswana eiait'excedentaire de 136 millions de pulas contre seulement '27,5 million, en 19S3. Cette amelioration du compte commercial, tenait a une augmentation de 13,5 p/ 100 du Prix du diamant eh dollars, ce <mi a'fait "

que la valeur des exportations est passee de 421 millions de dollars en 1983 a 4B2 mil lions de dollarsen 1984. En outre, il y a eu une depreciation ^ 14 pi' 100 du taux ^ moyen de; conversion,des revenus des exportations du diament en pula. Une revaluation de 11 p. 100 du taux de change (rand-pula) a egaletnent eu pour ef^et de reduire le coGt

des importations payees en jnilas; '"" > * < .,:•;■

81. Cependant, contrairement au compte commercial, celiii des services a accuse un' ^ solde ne-gatif de 162,7 et 202,9 millions de pulas respectivement en 1983 et en 1984.

L accroiseement des entrees au titre de b^nefices'et'de iiytdendes et d? interests ' echus a contribue a la deterioratibn du compte du commerce invisible. La balance com- ! merciale positive de 1984 a gonfle le compte courant qui, de seulement 2 millions de ":"

pul* en 1983, est passe a 64 millions en 1984. Les entrees relativement faibles de ca-pitaux en 1933 et en 1984 ont engendre un excedent global de 153 millions de pularen 1984, contre seulement;138 millions I'ann^e precedente. En toutv l^excedent de la balance des

paiementsts elevait a 165 millions de pulas en 19^4. f ;

VI. Evplution sectorielle -.

A. Alimentation et agriculture . ■ ■ . ,

82. En 1982—1QR1 <^ 1 Qfl^-i on/ i dth - ■■

,.no - , f II ,tt7:-; ;^» le EIB agncole reel a stagne a respectivement 57,6 mil^

,!"! _!.?ula^ e^ 57't ~"^ms de Pula^La secheresse grave qui .aeviscait au BotswanaD

se iusqu a Ly8«_ t.^ tnnv do mn^f^i■;#-^ n_«__iA ». __^. - * «-- «m\ .«««

?

en 1984.

83. Au cours de la campagne 1933-1984, la production alimentaire a serieusement pati de la diminution d,^ surface* cult;ive.es ^ar rapport a 1982-1983. En outre-, sur l'ensemble'

c?11:^vees' element 30 ^ ,1QQ ont produit des recoltes. La production

?\T f?^' ^ ,1QQ ont produit des recoltes. La production

ji

globale des principals culture^ (sorgho* majs,.mil, haricot, tubercules)rri'a atteint que 7 300 tonnes, soit moins de ia moitie de la recolte, par" ailleurs mediocre, de l'annee KEr"!? '.'? ?eulem!nt 13-P- W de 1« derniere, recolte normale (15.4 300 tonnes en

iy8U. Le deficit a du etre xomble par des importations alimentaires massives et par le recours a 1 assistance etrangere. Les perspectives pour la campagne 1984-1985 ne sont pas plus brillantes, encore que de bonnes ou moyennes pluies tardives soient tombees

dans quelques regions du pays, ; .

84, Le nombre des abattages de la Botswana Meat Commission est passe* de 234 000 tates

de betail en 1983 a 239 000 en 1984. Toutefois, du fait des effete combines de certaines

circonstances, les recettes de la Commission ont flechi. Le poids de carcasse par animal

apres refrigeration a chute en raison du mauvais etat dans lequel se trouveaient les

anunaux aprfes trois annees de secheresse.

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85. Le probleme de la secheresse prolongee au cours de.la deraiere decennie est devenu tres pre"occupant. En consequence, il est plus urgent que"~jamals que le {&"uvernement mette en place unmecanisme institutional permanent pour^garantir.la^capaeit^ d'actioa a long terme clu pays pour preVenir les effets de la SiSq^eresse,. notamnent 1'aggravation de la malnutrition et la dependence vis-a-vis des denx^es,aliraentaires impprt^es* En 1984,

le gouvernemertfc a elabore' une strate"gie alimeTi^aire^nationale dqnt l'objectif principal est d'accroitre la production alimentaire desterres. seches et des surfaces irriguees et de mettre en place une reserve strategique de c^rea^es suffisante. w^

B. Secteur niitiler - ■■■;vi■'-■, ■>.

86. En 1980-1981 et en 1981-1982 la production, s.'esft redressee et^st passes dei^i 462v€^illions!rde pulas (prix constants 1^79^80).a 616,5 millions en 1953-1984^dsaxu-i production 'des'niitiesie diaaiant etait plus que sajj.s^aisante et a atfceint 12,9 miilions de ca¥St& &n 1984;-sbit une augmentation de 20^ ,p. lpO par rapport, a l'annee d'avant*

Cetr accroisseifterit^tait du dans une large mesur,e a I1 augmentation de.la production-de ■ la faitie de Jwaneing qui est passe*e de 5,9 millions de carasts en 1983 a 7,5 milliaiis;

en 1984,iLa production de cuivre-nickelest passee de 4,9 0Q0 tonnes a 52 000 tonnes,! ;■■'■■:

alora qiiecelle dti charbbn demeurait constante (395 000 tonnes) au coutsk dej la meme -;1

87. D.e>match^ mondial du diamant est rest^ faible. En effet, I'augmentationode Ia-!> • production ne s'est pas traduite par une augmentation substantielle des recettes.-re : Les ventes de diamant par la Central Selling Organization avaient pratiquement stagne

(1 milliard 610 millions de dollars en 1984, contre 1 milliard 599 millions en 1983).

Si les revenus etaient elevee au cours du premier semestre 1984 (945 millions de dollars) ils devaient tomber a 665 millions de dollars au cours du second semestre, Cette situation de*cevante peut etre en partie attribute a la montee soudaine du dollar, monnaie utilisee dans les transactions, et a la baisse subsequente de la demande.

VII. Execution du nouveau Programme substantiel d'action

'88. L'organe central charge du suivi et de 1'evaluation de ce programme est le Ministere des finances et de la planification du developpement. Le Gouvernement a decide* de tenir une table ronde parralnee par le PNTJD, qui rassemblera les donateurs

et au cours de laquelle seront presentes le sixieme plan national de dSveloppement (NDP-VI) 1985-1991 et le programme d'investissement public. Le flux net de 1'assistance a des

conditions lib^rales nfa cesse de decroitre apres avoir atteint son maximum en 1982 (104 millions de dollars en 1980, 97 millions en 1981 et 101,5 millions en 1933). Par ailleurs, le Botswana a de plus en plus recours aux eraprunts a des conditions liberates et a pu mobiliser en 1983, ainsi un montant supolementaire de 18 millions a partir de sources exte"rieures.

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'III. Perspectives a moyen terme