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Au total, la situation excedentaire du solde global de la balance des paieinents constatee en 1984 avec 1462,7 millions de FRW, semble s»^tre maintenue eri 1985

avec ib35,8 millions de FRW eri raison notamment du solde exce"dentaire des

mouvements de capitaux restg au meme niveau ^uven 1984 soit 5S&0 millions de FRW.

avantageuses.

d'absorption du pays'car li."to ffi&£ S^Selai* ^ "^

qui sont tombgs de 90 p. 100 en 1981 3 51 p. 100 en 1981™ LSf*8?*11*8 co?tractgs

ameliores au cours de la periode. ne semblent 8u^re s'etre

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VI. EVOLUTION SECTORIELLE

A. Agriculture, elevage et alimentation

450.Le secteur agricole, avec en moyenne une contribution au PIB d1environ 45,5 p. 100, occupe 85 P. 100 de la population et rapports au pays plus de 60 P. 100 de ses recettes drexportatibn. Sa valeur ajoutee a ete" affectee par la secheresse qui a sevi au cours du deuxieme semestre de 1984. Apres avoir baisse de 6,6 p. 100 en 1984; cei-le-ci a crO de 3,6 p. 100 en 19S5 avec le retaur

de la pluviometrie a la normale.

451.Sur le plan de la production, les cultures vivrieres E16gumineuses et cereales notamment] ont ete les plus touchees. II en est resulte un deficit de production en hausse de pres de 14 p. 100 et une flambee des prix a la consommation. Les

cultures industriellss en dehors du pyrethre, ont^quant a elles connu une evolution plus"favorable. Elles n'ont pas souffert de la secheresse et les cours mondiaux de cc produits se sont 'generalem'ent inscrits en hausse. Ainsi les productions de the, cafe pyrethre ont "Cotitfli des taux de croissance de 15,9; 11S2 et -3,8 to.100 respectivement.

' * '

-452. Le sous.secteur de 1'elevage, apres avoir connu une baisse d'activite en 1983-1964, a marque une nette reprise attest6e par une,augmentation de la production de peaux, 6? plus de 126 p. 100 au cours de la periode sous revue.

Les exportatxons. cor-respondantes ont cru de pres de 170 p. 100.

453. Dans' 1'ensemble, la situation alimentaire au Rwanda-a 6te tres satisfaisante

malgre la secheresse de 1964. Ceci tient a la fois a la diversity des culturesvivrie ainsi qu'au succes de la strategie alimentaire tournee vers la satisfaction des

besoins locaux av"ant touts exportation.

B. nines et carrieres .

454. La valeur ajoutee des industries extractives a represente environ 1,1 p. 100 du PIB avec une quasi-stagnation entre 1983 et 1985, Lbs hausses de production amorc^es depuis 1983 se sant p^ursuivies en 1984 et 19B5 avec des taux s'etalant sntre ?.3 p.^100 pour la cassiterite et 37,6 p. 100 pour la beryl.. L'etain qui repre>ente le principal produit minier exports par le Rwanda a connu des cours en nette hausse cipnt les effets ont ete attenues par la depreciation de plus de

13 p. 100 de la livre sterling^apar rapport au franc rwandais.

C. Industrj^s manufacturieres

455. Avec 17,3 p. 1Q0 du PIB, ce secteur a connu une croissance annuelle nwyenne de 3,2.p. \00 en termas.reels entre 1963 et 1985 contre une mqyenne de 8,3 p9^1 entre 1981 et 198J3. La conjoncture industrielle est restee etroitement 116b a

celle de I1 agriculture Car les unites existantes sont essentiellernent basees

sur la transformation des produits agricoles: production de biere, traitement du cafe et du the. La fonderie d'etain mise en place ne semble pas avoir produit les effets d'entrainement escomptes en raison de la surcapacite de l'usine.

D. Autres secteurs

456. Les secteurs eau - electricite - gaz, batiments et travaux publics, et services

divers ont contribue a la formation du PIB pour respectivement 0,7; 1,8 et 33,6 P-1UJ

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p.100. Leur tgux de croissance au cours de la periode sous revue a ete de 10,6j 3,9 et 2,7 p. 100 respectivement.

VII. EXECUTION DU NOUVEAU PROGRAMME SUBSTAMTIEL D'ACTION CNPSA)

457.La Table ronde des beilleurs de fonds pour le developpement economique et social du Rwanda a ete organise du ler au 4 decembre 1' * ^ programme soumis s'inscrit dans le cadre du troisieme Plan de developpement qui represent? des investissements de l'ordre de 237 milliards d-e FRW avec une tranche prioritaire de 125 milliards de FRW dont les 62,5 p. 100 ,-etaient recherches aupres des

sources exterieures de financement. !.'allocation sectorielle de ces investissements est la suivante: 24,0 p. 100 a l'agriculture; 19,2 p0 100 a l'industrie et

l'artisanat; 19,1 p. 100 aux batiments et travaux publics, soit 62,3 p. 100 de la tranche prioritaire consacres. aux secteurs directement productifs. ;.

458* Oepuis la tenue de la table ronde et avec les nouveaux deploiements du Bureau national des projets, un effort reel a ''te fait pour ameliorer le niveau de preparation des dossiers de demonde-de financement. C'est ainsi que la

plupart ties projets qui n'ava&t pas pu■beneficier d'annonce ferme de financsment bnt ete-representes dans le cadre de commissions mixtes de cooperation bilaterale avec les principaux partcnaires d'aide. Les flux d'aide qui en ont resulte se

sont inscrit.s en legere hausBg avec cependant une stagnation autour de 153 millions de dollars E.U. de la composante octroyee a des conditions de faveur. Ceci

correspond a une legere deterioration des conditions d'oetpoi de cette aide. Au 31 decembre 19B4, I1 Aide publique au developpement [Am) dont a bene"ficie"e le Rwanda s'est chiffree a 23 millions de dollars E.U. alors que 1'aide concessionnelle venant des sources multilaterales a ete de 188 millions de dollars E.U. pour- 2 millio de dollars E.U. d'aide non-concessionnelle provenant des memes sources. En ;

1985, le flux total d'aide exterieure semble avoir stagne a son niveau de 1984.

VIII. PERSPECTIVES DE D5 VELOPPEMEiMT

459 .Le., processus d'aju.stement et de relance ds 1'economie rwandaise devrait se poursuivre en 1986 avec un PIB de 1571 millions de dollars E.U. aux prix de I960,- en hausse de J5,7 p. 100 par rapport _a celui de 1985. On noterait une

stagnation de la consommation publique induite par la politique d'austerite suivie et un accroissement de celle des menages d1environ b,7 p. 100. le taux d'epargne interieure serait de 7 p. 100 pour un taux d'investisaement de

22,6 p. 100.

460.Les principaux generateurs de cette croissance seront: l'agrieulture, les industries manufacturieres et le secteur des services avec des taux de croisgance de 6,2; 8,7 et 4rl p, 100 respectivement, L'expansion du secteur manufacturer

serait le resultat des reactions favorables des investis.seurs etraigers au nouveau Code des investissements en ce qui concerne notamment les fatilites de transfert des b^nefici^R et en matiere de change. Les perspectives de croissance de

l'economie rwandaise s'annoncer*-. elnsi tres ,favorables.

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SAO TOME-ET-PRINCIPi£

I. ' EVOLUTION GENEliALE DE LA CROISSANCE LCONOMIQUt;

Entre 1970 et 1980, le PIB (en prix constants de 1970) s'est accru a un taux moyen de 1,2 p. 100 par an, avant de commencer a decliner de 10s6 p. 100 en 1981-1982 et 5,2 p. 100 en^l9&2-19b4 pour atteindre 645,4 millions de dollars en valeur absolue en I9$4. Cette deceleration de la croissance

econoraique etait attribute au mauvais comportement de la production de cacao qui nfa cesse" de d&ciirier d^piils 1961. La baisse de la valeur ajoutee <3u , ( cacao enregisttSe eti 1981-1984 Vexplique par la baisse des cours mondiaux de ce produit. Par corisgqueht, le PIB reel devrait se contracter davantage en 1985 s la baisse devant etre de 1S5 p. 100.

II. PRINCIPAUX PROBLEMS ET POLITIQUES DE DEVELOPMENT

■!-462. Lr^c6tK>mie de Sao tom€ souffre du bouTversement provoque par i'exode

brutal, eni^fS, des colons portugais qui ont quittg le pays en laissant les plantations de cacao SI'abandon. La croissance e'conomique se tteurte ggaleraent 3 l!]exiguLt6 du marche int^rieur, S la fragility <|e lfecoiiobiie face aux fluctuations des cours mondiaux du cacao, a l^isolement gfd^raphique du a la! tnidiocrite* et S 1'irrSgularite des liaisons aerieriiies et mariticies et des t^i€comraunications, a la penurie de iaain-d'oeuvre cjualifi&e et S I1 incapacity des pouvoirs publics a faire les itlvestis's'emaits nScessaires

dans les plantations de cacao. Aucun gisement iainier n'ai'&'ti dScOuvert et le

secteur manuf tcturier est tres modeste,' tandis $ue le pQtentiel toutistique n'a pas fericbre StS exploite. Les ressources hiflieutiques sont tres import^htes, mais le s^ecteur de la'p^che demeure peu dgveldpp€.

463. II a Stg glabote lin Plan quinquennal de developpement (1986-1990) dont le principal objectif est de redresser la production du cacao et de xaoderniser le secteur !dfe la pefehe. Le gouvernement r terite^ de nationaliser les plantations privges de 'cacao et de les regrouper en 15 entreprises d'Etat. in'Etat contr,ole ggalenjeiit rfes eircuits de commercialisation de la plupart des produits 7 ^

4 bj d't l ttes en

agricoles. 4ou;s ces efforts ont pour objet d'augmenter les recettes en devises et de rediiife la d§pendance du pays a l'egard 4es apports extSriefcrs.

III. ^PEN^ES INTERIEURES ; . .: . : :

464. La^co^ommation globale qui reprgsentait 51 p. 100 du ?I5 en 1977;;esti;

passee 5 128,3 p; 100 en 1981 et n'-a desse d^ugmenter depuis. C'est airisi1' que le taux d'investissement qui est de 20 p. 100 du PIB devait etre intSgra-lement financg grSce a l?aide etrangSre. Les importations de biens et services

i,-iiiewiAiif^.#.i-**»w«-v«w os'-7'«. inn rin PTB .tdndis aue les esxportatibrisenviron 95,7 p. 100 du PIB, tdndis que les exportatibris

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financietent envirOl\Que 46»5..P- 10°- En raison de 1Eimportance de ces deficits

ommerciai, le developpecent economique demeurera tributair» Aac

apports ext§r:.eurs. ;■ ,: , ues

financier et commercial, le developpecent economique demeurera

trihutair-apports ext§r:.eurs. ;■ ; ,: ,

IV. FINANCES PUELIQUES