Belgique, avec respectivement 2,2 et 2
f0
des importations mondiales de1962,
se situent au 8ème et 9ème rang après le Canada
(2,6 %)
et le Royaume Uni(2,5 %).
Naturellement,
le développement de la consommation n'a pas été le même dans ces différents pays. Par ailleurs, si on examine la consommation par tete d'habitant en kilo, on constate que la répartition n'est pas toutà fait la même.
Les pays nordiques viennent largement en tête depuis de nombreuses années. Sur la base des statistiques de 1962, les 12 principaux pays impor¬
tateurs sont dans l'ordre, l'Islande
(15,76 kilo),
laSuède (il),*le
Danemark(9,70 kilo)
la Finlande(8,61),
la Norvège(8,49)»
Ensuite viennent les Etats Unis(7,2)
la Belgique(5,8),
la Suisse(5,5),les
Pays-Bas(5,4),
Ia Franco(4,4),
1'Al1omagno de 1'Quest(3,98)
ot le Canada(3,95)»
L'Italie avec 2,24kilo vient en 14e position.
En ce qui concerne les Etats-Unis il convient de noter que la consommation moyenne de café vert par tête d'habitant s'est élevée à
8,24
kilos pour la période
1947-49,
puis qu'elle est tombée au niveau de 7,2 kilosau cours de la période 1957—59 qu'elle est restée pratiquement à ce niveau
idep/et/xxv/138
*page 83
«-• depuis lors. L'accroissement .es importations s'est accompagné d'un certain accroissement des stocks. Il semble donc qu'il y ait une certaine stagnation de la consommation qui n'avai crû que de 1,9
#
en 1960-61 par rapport à1959-60,
do1,3#
do1961-62
par rp port à 196O-6I ot dolr4$-
on1962-63
par rapportà 1961—62. Il ne semble cepen< ant pas possible de pronostiquer une tendance déclinante de la consommation de café aux Etats-Unis mais plutôt de passage d'un "palier" comme le fait a pu être constaté dans d'autres pays consommateurs.
En ce qui concerne : es pays de la Communauté Economique Européenne,
les importations de café no ci ssent d'y croître et bien que certains pays —
tels surtout les Pays-Bas et : 'Allemagne -aient un commerce de réexportation important, il est évident que la consommation de café se développe rapidement dans ces pays même si dans tel d'entre eux, c'est le cas de l'Union Belgo-Luxembourgeoise la consommâti< n per capita n'a pas rejoint le niveau d'avant guerre. On peut relever avec intérêt que les importations de ces pays sont passées de 471.000 tonnes
(moyenne
d'avant guerre1934-38)
à 382.000 tonnes pour la période 1951-55 puis à 576.860 tonnes en 1959 - et à 673.300 tonnesen 1962. Par rapport à la période d'avant guerre, on constate donc en 1962
un accroissement de près de 43
#
et par rapport à la seule année 1959? 1 'ac¬croissement en trois ans a été de
16,7 #
— ou encore de 4»3#
pour la seule année 1962 par rapport à 1961. Certes l'accroissement n'est pas le même selonles pays. Il a été particulièrement élevé en Italie, en Allemagne de l'Ouest,
avec par rapport à 1959? un accroissement en 1962 respectivement de 33 et 25
#•
AuxPays-Bas, l'accroissement est de plus de 24
#
- mais seulement de 5,2#
en Prance. En UEBL, après un accroissement sensible en i960 par rapport à 1959?les importations de 19.61 et 1962 ont marqué un net recul.
Il peut etre intéressant de noter au passage que la composition des importations varie selon les pays. C'est ainsi qu'au sein de la C.E.E., la part des cafés Robusta est sensiblement différente dans l'approvisionnement.
Alors qu'il représentent entre 70 et 75
#
de l'approvisionnement français,entre 25 et 32
#
-en Italie, entre 40 et 45$
au Pays-Bas, entre 20 et 35#
en UEBL, il représente par contre moins de,3
#
on Allemagne de l'Ouest.idep/et/xxv/i38
page 84
Aux Etats-Unis, l'approvisionnement en Robusta qui a nettement
progressé en raison du développement de la consommation du café soluble
représente un peu moins de
10$
del'approvisionnement
total - les Arabica du Brésil représentant près de 37$
et les Milds de Colombie 23$
du volumetotal des importations américaines.
x
X X
En considérant l'évolution des importations mondiales brutes depuis
la dernière guerre, on constate une progression extrêment importante de ces
importations puisque de 1.716.000 tonnes en 1946 elles sont passée à 2.816.000
tonnes en 1962 - soit une augmentation de 64
$
— Si on remonte plus loin dansle temps, on constate qu'en
1938,
les importations mondiales avec 1.773.000tonnes étaient légèrement supérieures aux chiffres de 1946 tandis que pour la période 1922—26, la moyenne annuelle étaient quelque peu inférieure à 1.260.000 tonnes.
3« — Consommation de café dans les pays producteurs —
L'habitude de boire du café est naturellement mieux enracinée dans les pays producteurs de longue date et l'augmentation des importations de café parallèle à la production mais moins accélérée qu'elle, a été accompagnée
d'une augmentation de la consommation dans les pays producteurs.
La consommation intérieure annuelle des pays producteurs d'Amérique Latine est
évaluée,
sur la base de l'année caféière - 1956-57 - à plus de 400.000 tonnes soit 15$
environ de leurproduction^la
consommation moyennese chiffrant à 2,7 - 2,5 kilos per capita - avec des variantes allant de 2 kilos
en Equateur, Nicaragua, Honduras à 4-3 kilos au Guatemala, Brésil - Colombie
-Cuba - Par contre, dans les pays africains et asiatiques, la consommation moyenne par habitant resteencore très faible et il apparait bien que le café
n'a pas encore trouvé sa place dans -le régime alimentaire. Cependant, il con¬
vient de noter qu'un effort récent a été entrepris dans ces pays pour
idep/et/xxv/i38.
» .page
85
développer la consommation. Cette consommation, pour l'ensemble de ces pays
afro-asiatiques, est évaluée entre 75 et 80.000 tonnes.
Ainsi pour 1?ensemble des pays producteurs, la consommation était estimée entre 5^5 et 530.000 tonnes en 1950-57» Depuis lors, la consommation intérieure aurait crû très fortement et le Secrétariat de l'Organisation
Internationale du Café a estimé qu'en 1962-63 cette consommation avait atteint
13)4 millions de sacs soit plus de 800.000 tonnes de café — l'accroissement ayant été particulièrement important en Amérique Latine.
4» - Consommation dans les pays de l'Europe orientale et les marchés nouveaux
En Europe orientale, où la consommation de café était particulière¬
ment faible déjà avant ïa dernière guerre, les importations en 1955-57
n'atteignaient que le
l/5ème
de ce volume d'avant guerre, en tenant évidemment compte des frontières nationales actuelles. La région qui constitue aujourd'hui l'Allemagne orientale et la Tchécoslovaquie était la principale région impor¬tatrice avant guerre. Depuis lors, les restrictions quantitatives et les prixde détail fixés à un niveau extrêmement élevé ont maintenu la consommation à un
niveau très bas.
Néanmoins-,
il y a dans ces pays une forte demande potentiellede café. Cette situation explique que dans le cadre de l'Accord International à court terme entre producteurs de 1959 reconduit en
i960, I96I
et 1962 et dans le cadre du nouvel Accord à long terme, un certain nombre de pays comprenant les principaux pays d'EuropeOrientale,
à l'exception de l'Alle¬magne de l'Est de la
Tchécoslovaquie,certains
pays asiatiques, tels les 2 Chines, les 2 Vietnam, les 2 Corées, Ceylan, les Philippines la Thailand et le Japon et enfin quelques pays africains et du Proche Orient aient été consi¬dérés comme marchés nouveaux et que les exportations de café à destination de
ces pays aient été placées hors contingentement.
Il est intéressait de noter que d'importants progrès ont été réalisés dans les importations de certains de ces pays et plus particulièrement sur les marchés du Japon cù les importations ont plus que doublé en 4 ans
(de
8.000 t.en I959 à 17.000 t. en