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Synthèse des consultations des parties prenantes avec les populations locales locales

Dans le document CADRE FONCTIONNEL (CF) (Page 38-42)

N- Monitoring Indicators

2.2. Synthèse des consultations des parties prenantes avec les populations locales locales

(57,30 %) ont été consultés du 20 février au 12 mars 2020 dans les localités de Salal (Bahr-El-Gazel Nord), de Kouba-Oulanga (Borkou), Kalaït (Ennedi Ouest), Arada (Wadi Fira) et Djedaa (Batha). Cette approche a facilité le recensement des points de vue et préoccupations des différents acteurs concernés par le projet et aussi le recueil des suggestions et recommandations qu’ils ont formulées.

2.2. Synthèse des consultations des parties prenantes avec les populations locales

2.2.1. Points discutés

Les points discutés se sont focalisés autour de : - la problématique des localités situées dans la réserve ; - les ressources naturelles tirées de la réserve et leurs usages ;

- la prise en compte du genre dans l’exploitation des ressources naturelles ; - les mesures ou activités alternatives en cas de restriction d’accès ;

- La nature des déplacements et restrictions d’accès aux ressources naturelles dans le cadre du Projet ;

- les règlement des conflits ;

- la stratégie participative pour impliquer les personnes affectées par le Projet ; - la mesures d’atténuation des impacts négatifs potentiels ;

- la divagation des animaux et le braconnage ;

- la prise en charge des pertes de cultures dues aux animaux sauvages.

2.2.2. Avis sur le projet

Les populations des localités de Salal (Bahr-el-gazel nord), de Kouba-Oulanga (Borkou),Kalaït (Ennedi Ouest), Arada (Wadi fira) et Djedaa (Batha) ont accueillis favorablement le projet. Toutefois, elles recommandent au projet d’appuyer les actions de développement communautaires (santé, éducation, eau potable, pistes d’accès, etc.) et de développer les activités alternatives à la réserve (agriculture, élevage, eau, énergie, etc.). Le recrutement de la main d’œuvre locale, tenant compte du genre et des spécificités des femmes, dans le cadre des emplois générés par le projet constitue aussi une attente forte des communautés locales.

2.2.3. Suggestions et recommandations des populations

Au niveau des populations riveraines, les recommandations formulées sont :

5 - mettre en œuvre un plan de reboisement afin de récupérer les terres dégradées ;

- encourager la pratique de l’agroforesterie

- moderniser l’agriculture et l’élevage afin d’éviter l’exploitation anarchique des ressources et la divagation des animaux ;

- créer des dépôts et de vente du gaz butane à un prix social afin d’éviter l’exploitation du bois par la communauté ;

- mettre en place des comités locaux de surveillance de la réserve afin d’éviter le braconnage et l’installation anarchique à l’intérieur de la réserve ;

- réaliser un plaidoyer pour améliorer la couverture téléphonique de la zone du projet ; ; - doter les membres du comité en téléphone mobile afin de faciliter la communication entre

les membres ;

- règlementer l’accès à la zone aux véhicules à moteurs afin d’éviter le braconnage et les accidents avec la faune ;

- mettre en œuvre un plan de formation et de renforcement de capacités des éleveurs en fauche et conservation du fourrage ;

- réaliser des petites unités de fabrique d’aliment pour bétail afin d’éviter la surcharge dans la réserve ;

- mettre en œuvre un plan de création de zone de pâture dans la zone d’intervention du projet ;Mettre en œuvre un plan d’IEC envers les populations sur les feux de brousse et de réalisation des pares feux afin d’éviter la propagation des feux dans la réserve ; ;

- Mettre en œuvre un plan de circulation des véhicules à moteur dans la réserve ;

- Mettre en œuvre un plan d’IEC et de gestion de de l’orpaillage dans la zone du projet ; - Mettre en place un plan de ballisage et de gestion des des couloirs de transhumance ; - Mettre en œuvre un plan de réalisation de haies vives afin de protéger les cultures contre

les dégâ des animaux domestiques et sauvages

- mettre en place un comité de gestion des crises regroupant les éleveurs et les agriculteurs afin de résoudre les conflits agriculteurs -éleveurs ;

- appuyer les éleveurs dans la réalisation d’enclos pour bétail

- Mettre en œuvre un plan d’indemnisation et d’accompagnement des propriétaires victime de pertes (culture et autres) dues aux animaux et ;

- mettre en place d’activités génératrices de revenus et de faire un plaidoyer pour l’installation des institutions de micro-crédit dans les départements..

- réaliser des aménagements hydroagricole dans les Ouadis en vue du développement des cultures maraîchères ;

2.3. Synthèse des rencontres avec les acteurs institutionnels 2.3.1. Avis sur le projet

Les études d’évaluation environnementale et sociale permettant d’impliquer les parties prenantes dans la gestion de la réserve sont salutaires. Le projet va offrir des opportunités de développement socioéconomique aux populations et va désenclaver la zone, d’où un espoir pour la revitalisation des villages impactés. Le projet va réorganiser et réglementer la gestion de la réserve. Tous les acteurs institutionnels à la base souhaitent le démarrage rapide des activités du projet et partagent les mêmes préoccupations de lutte anti-braconnage, de gestion rationnelle de la faune et de la flore et de l’application des textes et lois en rapport avec la gestion de la réserve. La prise en compte du genre est un souci largement partagé pour assurer l’adhésion et l’appropriation du projet par les communautés.

2.3.2. Suggestions et recommandation

6 Les recommandations pour les rencontres institutionnelles (services techniques et administratifs) sont :

- inscrire le projet dans un processus participatif et compenser les pertes du aux restrictions ;

- impliquer les communautés dans la gestion des ressources naturelles ; - publier la liste des localités situées dans la réserve ;

- baliser les limites de la réserve ;

- sensibiliser les habitants et les riverains sur leurs droits et devoirs ;

- sensibiliser et former les parties prenantes sur la gestion durables des ressources naturelles ;

- renforcer les investissements dans les énergies vertes ; - vulgariser les pratiques culturales bio ;

- stabiliser le cheptel afin d’éviter la destruction des cultures et accentuer les conflits agriculteurs éleveurs ;

- insister sur le reboisement avec des espèces locales ;

- procéder à la promotion des énergies renouvelables(, éolienne ,solaire ,bio gaz) pour l’électrification de la zone du projet ;

- mettre en œuvre un plan de modernisation et de déstockage des animaux afin d’améliorer la qualité du cheptel ;;

- appuyer les éleveurs dans la réalisation d’enclos pour bétail ;

- appuyer les agriculteurs dans la mise en place de haies vives (plants et grillage) pour la protection des champs ;

- baliser et faire respecter les couloirs de transhumance ;

- réaliser des IEC envers l’ensemble des acteurs du secteur agropastoral afin de réduire la divagation des animaux ;

- mettre en place un comité conjoint (agriculteurs et éleveurs) ; - promouvoir la stabulation des animaux ;

- réaliser des puits pastoraux en nombre suffisant pour éviter les compétition pour la ressource en eau ;

- faire un plaidoyer pour améliorer le réseau téléphonique (TIGO et Airtel) ;

- mettre en œuvre un plan d’Information Communication – Education sur la gestion du pâturage ;

- mettre en place un plan d’indemnisation des propriétaires de champs ravagés par les animaux et les éleveurs victimes d’attaque.

- rendre opérationnel et accessible le fonds de compensation des victimes de dégâts émanant des animaux sauvages ;

- impliquer tous les acteurs dans le mécanisme et de créer des comités locaux comprenant les parties prenantes ;

- désigner un point focal représentant le projet dans chaque localité de la zone du projet ;

- créer des radios communautaires et/ou étendre les réseaux téléphoniques à l’ensemble de la réserve pour faciliter la communication et la sensibilisations des parties prenantes ;

- utiliser principalement l’arabe local comme langues de communication et de sensibilisation dans la zone d’intervention du projet ;

- utiliser les services des crieurs publics et des représentants locaux (autorités coutumières et religieuses) pour la mobilisation des parties prenantes ;

- créer des pôles d’attraction (réalisation des zones de pâtures avec des infrastructures adéquates) en dehors de la zone afin de faire baisser la pression sur les ressources de la réserve;

- Réaliser des forages pour les populations afin d’éviter la consommation des eaux des oadis qui sont sources de bilharziose ;

7 - réaliser des puits pastoraux en dehors de la réserve ;.

- mettre en œuvre un plan de vulgarisation et d’accessibilité du gaz butane ; - informer et sensibiliser toutes les parties prenantes sur les restrictions ;

- Renforcer l’effectif du personnel des eaux et forêts afin pouvoir mieux gérer et surveiller la réserve ;

- baliser les limites de la réserve afin d’éviter la réalisation de nouveaux champs ; - mette en place un plan de signalisation indiquant les passages d’animaux sauvages ; - vulgariser les énergies renouvelables telle que (l’énergie solaire, éolienne, le bio gaz) afin

d’éviter les pression sur les ressources de la réserve ;

- former les services techniques sur le suivi environnemental des projets et sur procédures judiciaires en cas d’interpellation ;

- former le personnel des eaux et forêts sur la procédure judicaire en cas d’infraction ; 2.4. Synthèse des rencontres avec les femmes

2.4.1. Avis sur le projet

Selon les femmes le projet va leur offrir des opportunités pour améliorer leurs conditions de vie notamment l’accès aux microcrédits pour la réalisation des Activités Génératrices de Revenus (AGR). Le souhait des femmes est que le projet favorise la réalisation des certaines infrastructures notamment la réalisation des forages afin de réduire la corvée eau.

2.4.2. Suggestions et recommandations des femmes La synthèse des recommandations des femmes sont :

- réaliser des reboisements et vulgariser les pratiques de l’agroforesterie ;

- créer des dépôts de gaz butane et le vendre à un prix social afin d’alléger la souffrance des femmes et évier la coupe abusive du bois de chauffe ;

- facilité l’accès aux marchés nationaux et régionaux pour la vente des produits agro-pastoraux ;

- réaliser des aménagements hydroagricoles dans les Ouadis en vue du développement des cultures maraîchères qui sont des activités essentiellement pratiquées par les femmes ; - réaliser des points d’eau pour la consommation humaines afin de facilité la corvée des

femmes et des enfants ; .

- former les productrices dans la fabrique de pesticide biologique ; - former les femmes en fauche et conservation du fourrage ;

- Prévoir un systèmes de compensation pour prendre en charge les femmes victimes de pertes de cultures maraichères due aux animaux sauvage;

- facilité l’accès des femmes aux activités génératrices de revenus (embouche d’animaux domestiques, petit commerce, maraichage,…).

Synthèse des rencontres avec les jeunes

2.5. Recommandations avec les jeunes vivant des ressources de la réserve - Faire un plaidoyer auprès des entreprises pour le recrutement des jeunes dans la mise en

œuvre du projet ;

- Encourager l’installation des institutions de crédit dans la zone du projet ;

- Faire un plaidoyer auprès des institutions de crédit pour faciliter l’accès aux crédits des jeunes ;

- Lutter contre l’immigration par le financement des AGR (élevage, petit commerce, maraichage, …) pour les jeunes ;

- Sensibiliser les populations sur l’alphabétisation et la scolarisation des jeunes ;

8 - Impliquer les jeunes dans la surveillance de la réserve pour lutter contre le braconnage ; - Mettre en place un comité de lutte contre les feux de brousse impliquant les jeunes.

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