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2 Matériel & Méthode

3.2 DEUXIEME ETUDE_EPNS vs EPP

3.2.2 Résultats à long terme : suivi

3.2.2.2 Suivi à 1 an_aspect descriptif

Variation de poids – Un an après, les deux groupes ont repris une quantité de poids corporel (EPNS : 3,0 ± 9,9% ; EPP : 0,1 ± 9,6%) comparable. Les sujets des deux groupes ont quand même réussi à maintenir un poids corporel inférieur aux valeurs qu’ils avaient avant le début du programme intégré. La figure 12 montre les changements en terme de BMI par rapport aux valeurs pré et post programme.

BMI

Figure 12 - Variation de la masse corporelle un an après la fin du programme évaluée pendant le day-hospital des sujets soumis à un entraînement non-spécifique (EPNS) et à un entraînement personnalisé (EPP).

Composition corporelle – Pendant l’année où les sujets étaient libre de suivre le régime alimentaire et le programme d’activité physique, les deux groupes ont maintenu une quantité de masse grasse (EPNS : 3,7±8,9 kg; EPP : - 1,6±7,9 kg) comparable, même si le groupe EPP a continué à en perdre contrairement au groupe EPNS qui a augmenté légèrement sa masse grasse. Au contraire seul le groupe EPP a réussi à augmenter la masse maigre. La figure 13 montre les changements en termes de masse grasse et de masse maigre par rapport aux valeurs pré et post programme.

Figure 13 – Masse grasse (panneau A) et masse maigre (panneau B) exprimée en kg, déterminées chez des sujets soumis à un entraînement non-spécifique (EPNS) et à un entraînement personnalisé (EPP) avant et après le programme de trois semaines et un an après. Les valeurs de p ne sont significative que pour les valeurs de masse maigre du groupe EPP (p<0,05).

PAR – La figure 14 montre l’intensité de la routine personnelle d’activité physique librement choisie par le patient après la sortie de l’hôpital et maintenue après 6 mois et un an après la fin du programme intégré.

Figure 14 - Auto-évaluation moyenne du niveau maintenu d’activité physique, librement choisie, pendant 1 an après la fin du programme chez des sujets soumis à un entraînement non-spécifique (EPNS) et à un entraînement personnalisé (EPP).

PAR

L’auto-évaluation du niveau maintenu d’activité physique après la fin du programme pendant l’année dans les deux groupes s’est révélée plus élevée chez les sujets du groupe EPP.

Framingham - Le tableau 36 considère les facteurs de risque liés aux maladies cardiovasculaires avant et après le programme de RMC et à 1 an après la fin du programme, les deux groupes analysés séparément, sujets soumis à un entraînement non-spécifique (EPNS) et à un entraînement personnalisé (EPP). Les modifications un an après la fin du programme de trois semaines sont significatives pour les deux groupes pour les paramètres suivants: SBP (EPNS, p<0,05 ; EPP, p<0,001), cholestérol total et HDL (EPNS, p<0,01 ; EPP, p<0,001), glucose sanguin (EPNS et EPP, p<0,01). Les valeurs de DBP et du score CHD ne sont significatives pour aucun groupe. Seules les modifications du paramètre SBP pour le groupe EPP observées avant et 1 an après la fin du programme de RMC sont significatives (p<0,01).

Aucune différence significative n’est apparue entre les deux groupes.

Tableau 36 : Variation moyenne du score CHD observée chez des sujets soumis à un entraînement non-spécifique (EPNS) et à un entraînement personnalisé (EPP) avant et après le programme de trois semaines et 1 an après la fin du programme de RMC.

EPNS ( N=15 ) EPP ( N=15 ) Pré-Post Post-FU Pré-Post Post-FU Cholestérol total (mg/dl) -19,6% +26,7% -12,4% +18,3%

Cholestérol HDL (mg/dl) -20,9% +38,8% -25,6% +39,5%

SBP (mmHg) -6,3% +13,3% -6,2% +17,0%

DBP (mmHg) -1,9% +7,5% -3,3% +9,5%

Glucose sanguin (mg/dl) -9,0% +24,2% -8,8% +22,9%

CHD score (% risque) -0,67 -1,00 -0,30 +0,88

Paramètres cardiovasculaires - La figure 15 montre la valeur moyenne de O2max déterminée chez les sujets des groupes expérimentaux avant et après le programme de réduction de la masse corporelle et 1 an après la fin du programme de RMC.

Figure 15 - Capacité aérobie maximale moyenne ( O2max) exprimée en termes absolus (panneau A) et en relation avec la masse corporelle (panneau B), déterminée chez des sujets soumis à un entraînement non-spécifique (EPNS) et à un entraînement personnalisé (EPP) avant, après le programme de trois semaines et 1 an après la fin du programme.

Aucune différence significative n’a été détectée entre les groupes en termes de valeur absolue ou spécifique (c’est-à-dire par kg de masse corporelle) de O2max, même si seuls les sujets EPP ont montré une augmentation de la O2max absolue et relative 1 an après la fin du programme. La réduction de O2max pour le groupe EPNS s’est avérée significative (p<0,05).

Force - Les valeurs moyennes de force isotonique maximale, observées chez les sujets EPP et EPNS 1 an après la fin du programme pour les trois groupes de muscles différents testés chacun au moyen d’une machine spécifique, sont reportées dans le tableau 37.

Tableau 37 - Valeurs moyennes ( ± DS) de force maximale (1-RM, kg) de trois groupes de muscles différents, testés au moyen des machines isotoniques, observées chez des sujets soumis à un entraînement non-spécifique (EPNS) et à un entraînement personnalisé (EPP) 1 an après la fin du programme.

1RM EPNS (N = 15) EPP (N = 15) Leg Press (kg) 295,6 ± 97,4 284,2 ± 70,3 Chest Press (kg) 45,3 ± 18,0 39,4 ± 14,6 Vertical Traction (kg) 90,1 ± 28,0 83,6 ± 18,0

Les deux groupes ont montré, 1 an après la fin du programme, une perte de la force 1-RM des groupes musculaires des membres inférieurs. La diminution de force n’est significative que pour le groupe EPP, celui qui s’était amélioré le plus après le programme d’entraînement personnalisé de trois semaines

VO2max absolue

(p < 0,05). Les deux groupes ont montré, au contraire, une tendance différente pour les autres groupes musculaires analysés : le groupe EPNS a augmenté la force de façon non significative, tandis que le groupe EPP a diminué son niveau de force (VT, p < 0,05 ; CP, p < ns). Toutefois, tous les sujets ont réussi a maintenir un niveau de force significativement supérieur par rapport au tout début d’entraînement (EPNS : LP, ns; CP et VT, p < 0,05; EPP : LP, CP et VT, p < 0,001). La figure 16 synthétise les variations de force provoquées par le programme et par l’arrêt du programme.

Figure 16 - Variations moyennes de la force isotonique maximale (1-RM) mesurée sur trois machines différentes (leg press, LP; chest press, CP; vertical traction, VT), observée après le programme de 3 semaines et 1 an après la fin du programme chez des sujets soumis à un entraînement non-spécifique (EPNS) et à un entraînement personnalisé (EPP).

1RM Leg Press

Puissance – trend avec N3 EPNS e N7 EPP

Figure EPNS+EPP; aucune différence significative pour les deux groupes analysés ensemble.

3.2.2.3 ANALYSE DESCRIPTIVE DES SUJETS COMPARES A EUX MEMES

Le Test de Wilcoxon pour la comparaison des ∆1 (3 semaines) et ∆3 (1 an) n’a montré de différences significatives que pour LP, ce qui signifie que les sujets ont maintenu leur acquis de ∆1 au terme des 3 semaines d’hospitalisation à la fin de l’année étudiée sauf pour LP qui a diminué (∆1 LP = 85,5 ± 69,8 ; ∆3

LP = 55,4 ± 55,8). Donc pas de modification importante en ∆3 par rapport à ∆1.

3.2.2.4 ANALYSE DESCRIPTIVE EN FONCTION DU SEXE

L’efficacité des programmes en fonction du sexe a été vérifiée pour les paramètres principaux : poids, BMI, FM, FFM, CHD score, O2max, force (LP, CP, VT).

Le tableau 38 montre les valeurs observées, avant et 1 an après la fin du programme intégré, stratifiés par sexe.

Jump Test

0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7

pre post fu

Tcj (s) Tfj (s) CG (m) A

0 500 1000 1500 2000 2500

pre post fu

Wmax (w) Fmoy (N)

B

Tableau 38 - Valeurs moyennes ( ± DS) des paramètres anthropométriques, physiologiques et liés à la santé observées chez les hommes et chez les femmes les deux programmes mélangés avant et 1 an après la fin du programme de RMC.

hommes (n = 5) femmes (n = 15) hommes (n = 5) femmes (n = 15) Le Test de Wilcoxon nous montre que : Paramètres anthropométriques

• les hommes ont tendance à gagner du poids (p=0,8)

• les hommes ont tendance à augmenter leur BMI (p=0,8)

• les hommes ont tendance à augmenter leur FM (p=0,8)

• les hommes regagnent en FFM (p<0,05) après une perte initiale Facteurs de risque

• pas de différence significative pour les deux sexes Paramètres physiologiques

• pas de différence significative pour les deux sexes pour O2max

• pour la force les hommes ont tendance à perdre la force pour LP (p=0,07)

L’analyse de ses résultas nous montre que les femmes ont maintenu les bénéfices obtenus après le programme de RMC mais ces résultats pourraient être biaisés en raison de la disparité de l’échantillon.

3.2.2.5 ETUDE DES CORRELATIONS ENTRE LE NIVEAU DACTIVITE MAINTENU (∆3 PAR) ET LA VARIATION DES PARAMETRES SUR LECHANTILLON GLOBAL

Le test de corrélation appliqué au PAR (physical activity rating) maintenu pendant 1 an a établi son influence sur les résultats successifs du follow up de poids, BMI et FM (p<0,01). Le test de corrélation a aussi permis de déterminer le sens (négatif) et la force de la liaison (-0,6). Plus le ∆3 PAR augmente et plus on note une perte de poids, BMI et FM, donc plus le sujet est actif et plus il perd du poids et de la FM.

Le programme d’entraînement suivi en hospitalisation n’a quand même pas influencé le PAR maintenu pendant 1 an.

L’influence du niveau du PAR à un an sur les principaux paramètres à long terme a été contrôlée. Le niveau de PAR influence significativement les deltas poids, BMI (p<0,05) à court terme (une tendance à été observée pour FM, p=0,06) et poids, BMI et FM à long terme (p<0,05).

3.2.2.6 DIFFERENCE ENTRE LE NIVEAU DACTIVITE DE DEPART ET LE NIVEAU DACTIVITE PENDANT LANNEE

L’augmentation d’activité par rapport au départ est significativement plus importante dans le groupe EPP (p<0,05), par contre aucune différence n’a été détectée dans le groupe EPNS. Le niveau du PAR initial des deux programmes a été contrôlé et, ne différenciant pas, les résultats finaux peuvent être comparés.

3.2.2.7 RESULTAT FINAL : DIFFERENCE A UN AN ENTRE LES PROGRAMMES

Apparemment après un an aucune différence significative apparaît pour aucun paramètre analysé, alors que le niveau d’activité est significativement différent pour le groupe EPP. Le problème vient du fait que le nombre de femmes est plus important (ce qui rejoint ce que nous avions trouvé en ∆1 où les différences de LP, CP et VT s’observaient chez les hommes). Donc les deux groupes ne sont pas comparables et il serait hasardeux d’en tirer des conclusions définitives quant à la différence d’efficacité des deux programmes.

Conclusions

• plus le PAR est élevée plus la perte de poids est importante

• le type d'activité physique ne joue pas un rôle significatif dans les variations de poids mais le niveau d'activité physique oui

CONCLUSIONS AU TERME DE LETUDE EPP VS EPNS

• AVANTAGE DU PROGRAMME EPP

» augmentation de force chez les hommes

» maintien d’un niveau supérieur d’activité physique après hospitalisation

Mais pourquoi le niveau supérieur d’activité physique ne se reflète pas sur les résultats à un an ? L’intérêt supérieur du programme EPP est surtout donné par un entraînement mieux encadré et donc plus facilement comparable.

°

QUEL AVANTAGE PORTE UN ENTRAINEMENT DE FORCE ?

1 Introduction

1.1 Problem statement

1.2 Statement of research objectives

2 Matériel & Méthode

2.1 Populations non morbides 2.2 Protocoles

2.3 Analyse statistique

3 Résultats

3.1 PREMIERE ETUDE_DEPAST 3.2 DEUXIEME ETUDE_EPNS vs EPP 3.3 TROISIEME ETUDE_A vs AF 3.4 QUATRIEME ETUDE_MI vs HI

4 Discussion

4.1 Materials and Methods discussion 4.2 Results Discussion

4.3 Conclusion

5 Bibliographie

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