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2 Matériel & Méthode

2.1 Populations non morbides

2.2.1 Protocole des tests

Au moment des prises de mesures, tous les sujets s’étaient déjà bien familiarisés avec les instruments expérimentaux et avec la technique d’exécution des différents tests.

Toutes les prises de mesure se rapportant à un même patient ont été effectuées dans la même journée.

Tous les tests ont été effectués la veille du début du programme intégré et répétés à la fin de celui-ci (soit au bout et à la fin de trois semaines). Les mesures de poids, taille et composition corporelle ont été prises le matin, après une nuit de jeûne.

Poids et taille - Le poids corporel et la taille ont été mesurés d’après l’Anthropometric Standardization Reference Manual (Lohmann, 1988). La taille a été mesurée par le biais d’une toise Harpenden (Holtain Ltd, UK) et le poids au moyen d’une balance électronique (Selus, Italie).

Body Mass Index (BMI) – Le BMI est le rapport entre le poids corporel exprimé en kg du sujet et la taille exprimée en mètres. La formule qui permet son calcul est la suivante : BMI = poids / taille2. Composition corporelle - On a déterminé la masse grasse (MG ou FM) et la masse maigre (MM ou FFM) totales par le biais d’une analyse par bioimpédancemétrie (BIA) aux fréquences de 1, 5, 10, 50 et 100 kHz, 0,8 mA, en utilisant un pléthysmographe d’impédance tétra-polaire (Human-IM Scan DS-Medigroup, Milan, Italie) et en se conformant aux procédures standardisées (Deurenberg, 1994). Les mesures étaient faites tôt le matin, avec le sujet couché sur le dos, les électrodes étant placées au poignet et à la cheville droites. La FM a été calculée par le logiciel relié à la BIA qui a été intégré avec les formules de Gray et al. (1989) pour les sujets adultes obèses des deux sexes.

Photo 1 : Human-IM Scan DS-Medigroup, Milan, Italie

Puissance aérobie maximale ( O2max) - On a déterminé la puissance aérobie maximale individuelle ( O2max) par le biais d’un test indirect sous-maximal sur cycloergomètre (Technogym, Gambettola, Italie), conformément à la procédure standardisée par Åstrand and Rhodal (1977).

Photo 2 : Recline XT, Technogym, Italie

Après 6 minutes d’échauffement en pédalant à 50 W (50 rpm), les sujets effectuaient 3 différents paliers, de 4 minutes chacun, à 60, 70 et 80 W (60 rpm). On interrompait le test si le sujet atteignait 75% de la FCmax théorique (220-âge). La fréquence cardiaque était lue par un cardiofréquencemètre et enregistrée sur une montre (Polar, Finlande) pour calculer la fréquence cardiaque (FC) moyenne pendant la dernière minute de chaque palier.

Photo 3 : T31C, Polar, Finlande

On a utilisé la formule double stage model de l’American College of Sport Medicine (ACSM 2000) pour évaluer la O2max et l’on notait en même temps le taux d’effort perçu (RPE, échelle de Borg, 1982).

Force maximale (1RM, une répétition maximale) - Quant à la production maximale de force, on l’a contrôlée, avant le programme et à la fin de celui-ci, au moyen de la formule de Brzycki (Mayhew, 1995) sur trois machines isotoniques différentes : Vertical Traction (VT), Chest Press (CP), Leg Press (LP) (Technogym, Gambettola, Italy). Après un échauffement (une série de 15 répétitions), le test comprenait des séries répétées de 8-10 répétitions à charge progressive, l’objectif étant d’atteindre un RPE de 8-10 (OMNI-RES, Gearhart, 2001 ; Lagally, 2006) à la fin d’une série de 8-10 répétitions.

Photo 4 : Vertical Traction, Chest Press, Leg Press, Isotonic Line, Technogym, Italie

Test de saut (CMJ, counter movement jump) - Les sujets ont effectué une série de 5 sauts successifs, dans des conditions d’effort maximal, mains aux hanches, et genoux bien pliés à 90-100° environ pendant la phase de contact au sol entre les sauts, conformément à la procédure étudiée par Bosco et al (1983). Un opérateur vérifiait la bonne exécution de l’exercice et, en cas d’échec, faisait répéter le test après 10 minutes de repos environ. Les temps de vol (Tf,j) et de contact (Tc,j) de chaque saut de la série ont été mesurés avec un chronomètre numérique (± 0,001 s) relié à un système optique d’acquisition (Optojump, Microgate, Italie) ; celui-ci était constitué de deux batteries de photocellules montées tout près l’une de l’autre (0,02 m), sur deux barres (d’1 mètre de long) placées l’une en face de l’autre, au sol, à une distance d’environ 1 m. Tous les temps de vol et de contact étaient acquis par un ordinateur qui les affichait en ligne pendant que le sujet effectuait la séance de sauts.

Photo 5 : Optojump, Microgate, Italie

Le déplacement total du centre de gravité (∆CG) pendant le vol a été obtenu pour chaque saut sur la base de :

∆CG = (g Tf,j2) / 8

où g est l’accélération de la gravité (9.81 m/s). Dans ces conditions expérimentales, la puissance mécanique spécifique moyenne de la phase de travail positive de chaque saut, exprimée par unité de masse corporelle (Wspec,j), a été calculée par le biais de la formule suivante :

Wspec,j = g2 Tf,j (Tc,j + Tf,j) / (4 Tc,j).

La puissance absolue (W,j) a ensuite été déterminée en multipliant Wspec,j par la masse corporelle du sujet. Pour chaque sujet, on a sélectionné le meilleur résultat, en termes de puissance, obtenu dans la série de 5 sauts.

Des analyses précédentes montrent que cette technique est également appropriée pour déterminer la puissance maximale (Wmax) chez les patients obèses (Lafortuna, 2002 ; Sartorio, 2003).

Framingham (évaluation des facteurs de risques liés aux maladies cardiovasculaires - coronary heart disease, CHD) – Le calcul du score a été effectué utilisant un modèle de prédiction des maladies cardiovasculaires développé par Wilson et al. (1998) qui comprend le sexe, l’âge, le poids, la taille, le BMI, le diabète, l’habitude de fumer, la tension, le cholestérol total et le cholestérol HDL. Ces variables sont considérées comme les facteurs de risque indépendants et biologiquement importants pour les CHD et le score utilisé est donc un moyen simple de prédiction des CHD pour des patients qui ne les ont pas encore contractées.

Le score est attribué selon différents classes d’âge (9 sous-groupes de 30 à 74 ans), le taux de cholestérol total (5 sous-groupes de <160 à ≥ 280 mg/dl), de HDL (5 sous-groupes de <35 à ≥60 mg/dl) et de tension (valeur systolique : 5 groupes de <120 à ≥160 mmHg ; valeur diastolique : 5 sous-groupes de <80 à ≥100 mmHg). Le diabète et l’habitude de fumer étaient évalués sur deux catégories (oui/non). Si les valeurs de tension tombaient dans deux catégories différentes, le score plus élevé était considéré.

L’existence de diabète a été évaluée en fonction du traitement médical avec insuline ou médicaments hypoglycémiques oraux, ou un taux de glucose sanguin supérieur à 140 mg/dl. On a considéré fumeurs toute personne fumant au moins une cigarette par jour pendant les derniers 12 mois. Les valeurs de tension et de cholestérol total et HDL on été considérées sans tenir compte des médicaments anti-hypertension et anti-lipidiques. La tension artérielle, pour calculer les valeurs systolique et diastolique, a été prise deux fois avec le sujet assis depuis au moins 5 minutes et la valeur moyenne a été retenue.

La prise de sang été faite le matin avec le sujet à jeun et les valeurs de cholestérol total et HDL et de glucose été mesurées immédiatement par méthode enzymatique-colorimétrique (Hitachi Instrument, Japan).

Les traitements médicaux dus à d’autres maladies étaient continués.

Protocole des tests Evaluation anthropométrique et

facteurs de risques CHD

Test des qualités aérobies Taille

Poids BMI

Composition corporelle Framingham

% de risque (CHD score)

O2max RPE

Evaluation de la force musculaire Evaluation de la puissance musculaire

1RM (LP, CP, VT) CMJ

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