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Suite `a cette ´etape de sauvetage de halos, une seconde estimation de la qua-

et hypoth` eses fondatrices

5- Suite `a cette ´etape de sauvetage de halos, une seconde estimation de la qua-

a la poursuite des processus d’´evolution de la galaxie abrit´ee par le halo. Ces derni`eres ´etapes pr´efigurent g´en´eralement un ´episode de fusion et sont connues pour leur instabilit´ee.

4-2- Dans la situation des halos principaux pathologiques mais isol´es, il faut se

r´ef´erer `a leur ´evolution future. En effet, comme c’est le cas dans la branche III (Fig. 3.8), il arrive que ces halos, mˆeme s’ils sont consid´er´es, `a cet instant, comme discernables d’une autre structure, il deviennent dans nombres de cas sous-halos d’un halo plus massif au pas de temps suivant. Il se peut donc que les effets d’instabilit´e, constat´es dans les sous-halos, contaminent d´ej`a la structure avant mˆeme quelle ne soit identifi´ee en tant que telle. Pour r´esoudre cette situation, les halos instables, dont l’un des 34descendants sera identifi´e comme ´etant une sous-structure, ou mieux encore, un halo principal respectant l’ensemble des crit`eres de stabilit´e, sera consid´er´e lui aussi comme sain. Il sera en quelque sorte sauv´e.

5- Suite `a cette ´etape de sauvetage de halos, une seconde estimation de la

qua-lit´e de la branche est r´ealis´ee. Pour l’exemple donn´e en figure 3.8, la valeur est report´ee `a cˆot´e de la num´erotation des branches. Cette seconde estimation est `a l’origine d’un second processus de conservation. En effet, l’ensemble des branches pr´esentant, lors de cette seconde mesure, une qualit´e Γ > 0.5, sont conserv´ees. Les halos principaux probl´ematiques qu’elles peuvent contenir sont r´ehabilit´es. Cette r´ehabilitation est marginale, elle ne concerne que tr`es peu de halos autres que ceux d´ej`a sauvegard´es par l’application des r`egles pr´ec´edentes 4-1 et 4-2. Bien entendu, les halos pr´esentant un d´efaut de masse : Macc < Mvir(ou Mf of) (r´ef´erenc´es par une croix rouge index´ee 1) sont d´efinitivement ´ecart´es de la s´election en plus de ceux identifi´es en tant que sous-structures (r´ef´erenc´es par une croix rouge index´ee 2) lors de leur apparition.

4. La valeur 3 a ´et´e fix´ee afin de conserver une grande fraction des halos principaux, tout en s’assurant que les branches les plus perturb´ees soit d´efinitivement ´elimin´ees. Ces constats ont ´et´e tir´es suite `a nos propres ´etudes visant `a faire varier le nombre de descendants analys´es entre 0 et 7.

L’application de l’ensemble de ces r`egles permet de s´electionner les branches saines consid´er´ees comme aptes `a h´eberger la formation et l’´evolution d’une galaxie. Les branches mortes sont alors consid´er´ees comme accr´etion instantan´ee de mati`ere noire, accr´etion support´ee par le halo auquel la branche est connect´ee. La grande majorit´e des branches rejet´ees par l’algorithme de s´election sont g´en´eralement de petites branches, ´evoluant sur 1, 2 ou 3 pas de temps et qui sont principalement constitu´ees de sous-structures ne respectant pas le principe de stabilit´e ´energ´etique. Il semble donc coh´erent de retirer ces courtes branches aux cœur desquelles la formation d’une galaxie aurait ´et´e mis en d´efaut par des processus gravitationnels forts et complexes.

3.4.4 Cons´equences et effets de la s´election des branches

L’algorithme d´ecrit pr´ec´edemment s´electionne, ou plus exactement retire un certain nombre de branches des arbres de fusion construits `a partir de simula-tions N-corps. Ces branches sont consid´er´ees, sous certaines hypoth`eses, comme impropres `a la formation et `a l’´evolution des galaxies. On peut alors se question-ner sur l’impact de ce rejet sur la statistique globale mais ´egalement sur l’effet de s´election engendr´e sur telle ou telle propri´et´e des halos de mati`ere noire.

Fraction de halo conserv´es en nombre, en masse

Le cadran principal de la figure 3.9(a) pr´esente la fraction, en nombre, des halos conserv´es par le processus de s´election. Les courbes noire, bleue et verte sont d´edi´ees respectivement `a la totalit´e des halos, aux halos principaux et aux sous-structures. On constate qu’une grande majorit´e des structures principales est conserv´ee lors de la s´election. Les 10% ´elimin´es sont constitu´es de deux populations distinctes. L’une d’elles regroupe les halos issus de la fragmentation pr´esentant donc un d´efaut de masse : Macc < Mf of. Ces structures sont identifi´ees en d´ebut de branche. L’alimentation en baryons sera d´eclench´ee aux pas de temps suivants, d`es lors que la masse diffuse accr´et´ee d´epassera la limite impos´ee Mlim,cdm. Les branches concern´ees sont ainsi rabot´ees de quelques pas de temps (voir branche I en Fig. 3.8). La seconde s’articule autour de quelques halos principaux dispers´es aux cœurs de branches tr`es courtes constitu´ees majoritairement de sous-structures, tr`es instables et donc rejet´ees. Dans ces cas l`a, les halos principaux ne repr´esentent qu’une ou deux ´etapes de ces br`eves histoires tourment´ees (voir branche IV en

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 13.7 6.0 3.4 2.2 1.6 1.2 0.9 0.8 0.6 0.5 f (%) redshift (1+z) Age [Gyr] all halos main sub 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 1 2 3 4 5 6 7 8 9 13.7 6.0 3.4 2.2 1.2 0.6 fraction of mass in selected halo Mfof Macc (a) 0 5 10 15 20 25 30 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 13.7 6.0 3.4 2.2 1.6 1.2 0.9 0.8 0.6 0.5 f (%) redshift (1+z) Age [Gyr] all sub selected sub (b)

Figure3.9 –Le cadran principal de la vignette gauche (a) pr´esente l’´evolution, avec le temps, de la fraction de halos conserv´es. Les trois courbes, noire, bleue et verte sont d´edi´ees respectivement `

a l’ensemble des halos, aux halos principaux et aux sous-structures. On constate que la fraction de halos principaux s´electionn´es avoisine en permanence les 90%. Les 10% ´elimin´es sont constitu´es de deux populations distinctes. La premi`ere regroupe les halos issus de la fragmentation, pr´esentant un d´efaut de masse : Macc< Mf of. La seconde s’articule autour de halos principaux dispers´es au sein de branches tr`es courtes (1-4 pas de temps) dont les membres sont tr`es rapidement identifi´es en tant que sous-structures ´energiquement tr`es instables. Les halos principaux ne repr´esentent alors qu’une ou deux ´etapes de ces branches tourment´ees. La faible fraction de sous-structures conserv´ees indique, elle, un rejet beaucoup plus important pour ce type particulier de halos. N’exc´edant jamais 70%, elle chute mˆeme `a moins de 50% `a grand d´ecalage spectral (z > 8). Les objets ´ecart´es constituent une famille de sous-structures, membres exclusifs de tr`es petites branches ´evoluant dans l’environnement proche de halos principaux plus massifs. Ces branches sont ´elimin´ees en raison de la forte influence gravitationnelle exerc´ee par les halos hˆotes, mais ´

egalement par le fait du tr`es faible taux d’accr´etion diffuse mesur´e sur ces sous-structures. On estime alors que le tr`es court temps d’´evolution, ajout´e `a la tr`es faible quantit´e de baryons pouvant ˆ

etre drain´ee jusqu’au cœur de ces sous-halos, n’est pas compatible avec la formation d’une galaxie. Ces branches seront consid´er´ees comme accr´etion instantan´ee de mati`ere noire `a l’instant de leur connexion. Le cardan int´erieur de la vignette gauche (a) indique la fraction de masse conserv´ee par le processus de s´election. Celle-ci reste `a un niveau constant proche de 80%. Les deux courbes marquent les valeurs pour deux des estimateurs, la masse instantan´ee viri´elis´ee Mvir et la masse int´egr´ee d’accr´etion Macc. Aucune diff´erence significative ne peut ˆetre relev´ee entre les deux estimateurs. La vignette de droite (a) pr´esente la fraction de sous-structures identifi´ees avant et apr`es le processus de s´election. La pr´esence d’un grand nombre de petites branches, constitu´ees int´egralement de structures instables, entraˆıne une forte diminution de la fraction de sous-structures dans les branches s´electionn´ees. Les sous-structures restantes constituent les derni`eres ´

etapes, pr´e-coalescence de branches plus stables et plus massives.

Fig. 3.8). La courbe verte du cadran principal de la figure 3.9(a), d´edi´ee `a la frac-tion de sous-structures conserv´ees, indique un rejet beaucoup plus important pour ce type particulier de halos. On constate que jamais plus de sept halos sur dix sont conserv´es, la fraction chute mˆeme `a moins de 50% `a grand d´ecalage spectral

(z > 8). Ces sous-halos expuls´es constituent un groupe, constituant exclusif de pe-tites branches d´epourvues donc de halos individualis´es (principaux) et pr´esentant un temps d’´evolution avant fusion tr`es court (1-4 pas de temps en g´en´eral). Ces sous-halos, ´evoluant dans l’environnement imm´ediat de structures plus massives, et s’´etant eux-mˆemes form´es en leurs cœurs, subissent de fortes contraintes gravi-tationnelles, raison pour laquelle ils pr´esentent majoritairement une ´energie totale positive et un spin, λ, plus ´elev´e que la population standard. En plus de ces in-stabilit´es, il s’ajoute le fait du tr`es faible, voire inexistant, taux d’accr´etion diffuse mesur´e sur ces sous-structures. Ce dernier, coupl´e `a la courte vie de ces branches, ne permet pas de drainer suffisamment de baryons pour amorcer la formation d’une galaxie. Ces branches sont rejet´ees. Le halo de mati`ere noire, dont l’´evolution est port´ee par cette branche morte, est assimil´ee `a un processus d’accr´etion instantan´ee `

a l’instant de sa connexion.

Le cadran int´erieur de la figure 3.9(a) indique la fraction en masse conserv´ee dans les branches s´electionn´ees. Le niveau est constant et affiche une valeur tr`es proche des 80%. Les 20% ´ecart´es sont principalement issus de la multitude de petites branches instables constitu´ees majoritairement de sous-structures form´ees dans l’environnement imm´ediat de halos plus massifs. Cette masse n’est pas pour autant d´efinitivement rejet´ee. Elle constitue une accr´etion de mati`ere noire se pr´esentant sous la forme de grumeaux de mati`ere assimil´ee par les halos aux-quels les branches mortes sont connect´ees. De plus, mˆeme si aucune galaxie ne pourra se former et ´evoluer le long de ces branches, le grumeau de mati`ere noire qu’elles repr´esentent drainera une masse de baryons non-structur´es dans la propor-tion dict´ee par le mod`ele d’accr´epropor-tion baryonique (voir 4.2). Les deux courbes de cette figure sont d´edi´ees `a deux des estimateurs de la masse, le premier Mvir mesu-rant la masse structur´ee et stabilis´ee identifi´ee dans le champ de densit´e, le second, Maccint´egrant la masse issue du processus d’accr´etion diffuse. Aucune diff´erence si-gnificative n’est observable entre ces deux estimateurs. Cela signifie que la s´election regroupe des structures form´ees et structur´ees, dont la masse est ´equivalente `a celle accr´et´ee, en provenance du fond, au fil du temps par les halos.

La figure 3.9(b) regroupe les ´evolutions avec le redshift (ou avec l’ˆage de l’Uni-vers) de la fraction de sous-structures identifi´ee dans les arbres, et ce avant et apr`es le processus de nettoyage. On constate ici ´egalement qu’une part non n´egligeable de la population de sous-halos est rejet´ee. A haut redshift, la fraction baisse de quelques pourcents, ≃ 2.5% → ≃ 1%. En revanche elle passe de ≃ 25% `a moins de ≃ 15% `a l’´epoque actuelle (z ≃ 0). L`a aussi, c’est la forte proportion des

petites branches, constitu´ees de sous-structures, retir´ee des arbres qui produit ce r´esultat. La population de sous-structures restante constitue les derni`eres ´etapes, pr´e-coalescence des halos. Cette sp´ecificit´e est clairement visible sur les diff´erents arbres de fusion pr´esent´es pr´ec´edemment (Figs. 3.7, 3.5 ou encore 3.1).

Fonction de masse des halos de mati`ere noire

La figure 3.10 regroupe les fonctions de masse φ(m)dm des halos de mati`ere noire mesur´ees `a trois ´epoques diff´erentes z = 0.0, ≃ 2.0 et ≃ 6.0 pour les halos principaux (cadrans sup´erieurs) et sous-halos (cadrans inf´erieurs). Ces fonctions de masse sont construites `a partir des deux estimateurs, Mvir (trac´es bleu) et Macc(trac´es vert) caract´erisant respectivement la masse stabilis´ee et l’int´egrale de l’accr´etion diffuse support´ee par la structure et l’ensemble de ses prog´eniteurs.

Pour chaque ´epoque et chaque famille de halos, on distingue la fonction de masse construite sur l’ensemble de la population (trait plein), les branches s´electionn´ees (tirets) et enfin la population de halos ´ecart´e par le processus de s´election (points). La masse de r´esolution Mf of > Mlim,cdm est mat´erialis´ee par la r´ef´erence verticale grise. Les trois fl`eches horizontales de taille croissante marquent les niveaux de den-sit´e, relatifs au volume simul´e (Vbox≃ 1503M pc3, Table 3.1), pour respectivement 10, 100 et 1000 halos.

Au travers de ces diff´erentes fonctions de masse sondant diff´erentes ´epoques, l’´emergence de structures de plus en plus massives apparaˆıt clairement. Les struc-tures de faible masse, pr´esentes au ´epoque recul´ees (z > 6), donnent progressive-ment naissance, par l’interm´ediaire des processus de fusion, `a des halos de plus en plus massifs.

Ces fonctions de masse, peuplant des r´egimes de masse de plus en plus ´elev´ee, pr´esentent, pour les halos principaux et dans ce r´egime des hautes masses M > 1012 M, une tr`es bonne consistance entre les deux estimateurs Mvir et Macc. Cela signifie que les halos massifs pr´esentent une masse stabilis´ee Mvir en par-faite ad´equation avec les quantit´es de mati`ere accr´et´ee en provenance du fond. La masse accr´et´ee par la structure au cours de son histoire est donc progressivement stabilis´ee. Ce processus de stabilisation explique l’augmentation progressive, avec le redshift, mais ´egalement entre les faibles et les hautes masses, de l’´ecart entre ces deux estimateurs. La masse accr´et´ee par une structure de faible masse `a grand redshift rejoint, dans les temps suivants, le cœur de masse stable d’une structure plus ˆag´ee et plus massive.

si--5 -4.5 -4 -3.5 -3 -2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 log 10 (dN/dlogM) [gal/dex/Mpc 3] z = 0.000 MAIN halos 10 100 1000 20 x m cdm Mvir | all Mvir | o Mvir | x Macc | all Macc | o Macc | x -5 -4.5 -4 -3.5 -3 -2.5 -2 -1.5 -1 -0.5 109 1010 1011 1012 1013 log 10 (dN/dlogM) [gal/dex/Mpc 3]

Mvir or Macc [Msun] z = 0.000 SUB halos 10 100 1000 20 x m cdm Mvir | all Mvir | o Mvir | x Macc | all Macc | o Macc | x z = 2.030 MAIN halos 10 100 1000 20 x m cdm Mvir | all Mvir | o Mvir | x Macc | all Macc | o Macc | x 109 1010 1011 1012 1013

Mvir or Macc [Msun] z = 2.030 SUB halos 10 100 1000 20 x m cdm Mvir | all Mvir | o Mvir | x Macc | all Macc | o Macc | x z = 6.143 MAIN halos 10 100 1000 20 x m cdm Mvir | all Mvir | o Mvir | x Macc | all Macc | o Macc | x 109 1010 1011 1012 1013

Mvir or Macc [Msun] z = 6.143 SUB halos 10 100 1000 20 x m cdm Mvir | all Mvir | o Mvir | x Macc | all Macc | o Macc | x

Figure 3.10 – Fonctions de masse des halos de mati`ere noire mesur´ees `a trois ´epoques diff´erentes, z = 0.0, ≃ 2.0 et ≃ 6.0, distribu´ees de gauche `a droite. Les cadrans hauts et bas sont d´edi´ees respectivement aux halos dit principaux et aux sous-structures. Pour chaque vi-gnette, les courbes bleues tracent les fonctions mesur´ees `a partir de l’estimateur Mvir, alors que les fonctions repr´esent´ees par les courbes vertes s’appuient sur l’estimateur int´egrant l’accr´etion diffuse, Macc. Les trois styles de trac´es distinguent les fonctions de masse calcul´ees sur la totalit´e des halos identifi´es (ligne pleine), des halos s´electionn´es (tirets) et des halos rejet´es (points). La r´ef´erence verticale grise marque la limite en r´esolution des halos Mf of > Mlim,cdm. Mvir et

Maccmesurant respectivement la masse stabilis´ee et la masse accr´et´ee en provenance du fond, ces deux estimateurs peuvent aboutir `a des valeurs inf´erieures `a cette limite. Les trois fl`eches grises verticales indiquent les niveaux de densit´e, relatifs au volume simul´e (Table 3.1), pour respecti-vement 10, 100 et 1000 halos. On constate que, pour les structures principales, plus le redshift diminue et plus, dans le domaine des hautes masses M > 1012 M⊙, les deux estimateurs sont consistants. La masse stabilis´ee Mvirest donc en parfaite ad´equation avec la quantit´e de mati`ere accr´et´ee. Toujours pour les halos principaux, `a plus haut redshift et ´egalement pour les masses,

M < 1012M⊙, le processus de stabilisation n’´etant pas achev´e, `a abondance fix´ee φ(m)dm, les structures pr´esentent une masse stabilis´ee plus faible que celle accr´et´ee progressivement. Enfin, pour les trois ´epoques sond´ees et les deux estimateurs, aucune diff´erence significative n’est ob-servable entre la fonction de masse issue de la s´election et celle regroupant l’ensemble des halos identifi´es. La fonction de masse des halos principaux rejet´es indique qu’ils sont majoritairement de faible masse. De plus, le fort ´ecart constat´e entre les deux estimateurs prouve que pour une abon-dance fix´ee φ(m)dm, ils pr´esentent une masse stabilis´ee beaucoup plus faible que celle accr´et´ee progressivement. Concernant les sous-structures, l’´ecart est plus significatif entre les deux esti-mateurs. La fonction de masse issue de l’estimateur Macc traduit une histoire d’accr´etion plus importante que ne le laisse apparaˆıtre la masse instantan´ee. Il s’agit de la signature des processus d’´erosion subit par ces sous-halos. Mˆeme si la diff´erence entre la fonction de masse construite sur la totalit´e des sous-halos et celle estim´ee suite `a la s´election n’est pas significative, elle demeure plus importante que celle constat´ee pour les halos principaux, surtout `a faible masse. En revanche, la constatation ne d´epend pas du choix de l’estimateur. La population des sous-structures est donc plus touch´ee par la s´election que celle des halos principaux.

gnificative n’est observable entre la fonction de masse issue de la s´election et celle regroupant l’ensemble des halos identifi´es. La fonction de masse de ces halos pa-thologiques, mat´erialis´ee en figure 3.10 (par la ligne poitill´ee) confirme la faible fraction de masse port´ee par ces halos. Une comparaison entre les deux estima-teurs indique que, pour une population de halos d’abondance φ(m)dm fix´ee, la masse accr´et´ee int´egr´ee sur l’histoire du halo Maccest plus important que ne laisse transparaˆıtre la masse instantan´ee Mvir. Cet ´ecart, aux d´etriments de Mvir, est beaucoup plus marqu´e que dans la population de halos principaux s´electionn´ee. Ceci peut signifier deux comportements. Soit l’ensemble de la masse accr´et´ee fait bien partie int´egrante de la structure mais ne respecte pas dans son int´egralit´e le crit`ere de stabilit´e. Soit une partie de cette masse, ayant appartenue `a un moment au halo n’en fait plus partie. Cette masse ayant ´et´e arrach´ee. Le caract`ere int´egral de l’estimateur Macc garde alors trace de cette accr´etion pass´ee. A contrario, Mvir

ne mesurant que la masse instantan´ee stable, il ne peut faire ´etat de cette masse. La comparaison des fonctions de masse d´edi´ees aux sous-structures pour les deux estimateurs,Mvir et Macc, d´emontre un comportement diff´erent de celui ob-serv´e pour les halos principaux. En effet, pour une abondance fix´ee φ(m)dm, l’´ecart entre les deux estimateurs est bien plus cons´equent et ce, syst´ematiquement en fa-veur de masse accr´et´ee int´egr´ee. Alors que le faible ´ecart observ´e pour les halos principaux pouvait ˆetre assimil´e `a un processus de stabilisation progressive d’une masse effectivement pr´esente dans la structure, dans le cas des sous-structures, il signe ici le r´esultat des m´ecanismes d’´erosion. Une partie de la masse ayant transit´ee