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Chapitre II : l’enquête qualitative

4. Solutions et recommandations :

Or pour les autres questions les réponses se distinguent d’un enseignant à un autre.

Quant aux élèves ils se sont mis d’accord sur le fait qu’ils aiment apprendre et parler en français mais ils voient leurs niveaux en français d’une manière particulière y compris leurs supports préférés et les difficultés qu’ils rencontrent durant la séance de CO/EO.

En faisant l’étude comparative entre les énoncés produits par les trois élèves nous avons pu confirmer que le facteur social influe sur la production orale des apprenants.

CONCLUSION GENERALE

Tout d’abord la langue est conçue comme un moyen de communication, donc ce qu’on cherche à installer chez un apprenant est une compétence de communication c’est-à-dire pouvoir comprendre et produire un énoncé en s’adaptant à la situation de communication.

Cette compétence est l’objectif de tout enseignement d’une langue étrangère le français entre autres. Or pour pouvoir réussir la transmission/acquisition de cette tâche il faut fournir des moyens et des conditions.

L’Algérie comme tous les pays a défié beaucoup d’obstacles dans le but d’offrir à ses enfants un enseignement de qualité où l’enseignement des langues étrangères était parmi les premières préoccupations. C’est pourquoi le système scolaire algérien a connu plusieurs tentatives de changement et d’amélioration pour affronter les défis du vingt et unième siècle.

Ces dernières années le recours à l’oral était primordial et son rôle est apparu dans les instructions officielles.

L’oral est certes présent dans les nouveaux programmes et manuels du cycle moyen mais sa mise en œuvre en classe est encore à discuter ; les nouveaux programmes d’enseignement du français reconnaissent à l’oral le double statut de moyen et d’objet d’apprentissage.

Sa place est reconnue égale à celle de l’écrit mais sa mise en œuvre est souvent plus délicate, notamment lorsque la classe est divisée par des dimensions, par des écarts de niveau très prononcés ce qui ne parvient pas à former le groupe-classe. Il faut bien transformer l’oral mono géré par l’enseignant à un oral poly géré par tous les partenaires de la classe.

La réalisation de notre travail nous a permet de pouvoir confirmer l’influence des facteurs externes sur l’enseignement de l’oral dans une classe du FLE et de comprendre pourquoi il y a assez de disparités entre les niveaux des élèves.

La réalité de la classe est vraiment différente de la séance conçue sur les ouvrages théoriques, disant que chaque classe a ses propres spécificités.

Le fait que nos enseignants n’ont jamais eu de formation sur la didactique de l’oral est clair sur terrain puisqu’il y a de l’improvisation et non pas une séance bien structurée avec des objectifs bien précis.

Notre recherche avait comme but de confirmer nos intuitions qui nous ont amené à dire que les disparités des niveaux observées chez les élèves de la 1ère année moyenne à l’oral dans une classe du FLE sont dues :

- Aux contextes sociaux des enseignants.

- Aux contextes sociaux des élèves.

- A la situation d’apprentissage.

Dans un premier lieu nous avons confirmé notre première hypothèse en passant par une enquête, nous avons distribué un questionnaire où nous avons pu constater les différences entre les cadres sociaux des enseignants, précisant que ce questionnaire contient des questions qui s’intéressent au choix méthodologique et des supports ainsi qu’aux difficultés rencontrées et comment ils conçoivent leurs séances parfaites. Nous avons affirmé qu’il y a de l’hétérogénéité.

Ensuite, nous nous sommes intéressés aux élèves qui nous ont confirmé cette hétérogénéité mais cette fois dans leurs choix de supports et aux difficultés qui bloquent leurs enseignements apprentissages ; ce qui plaide notre intuition celle de la situation d’apprentissage qui se différent d’un enseignant à un autre et qui plait un élève mais ne pas à un autre.

Avec une enquête purement qualitative qui consiste à faire l’étude comparative des énoncés produits par trois élèves de la première année moyenne du CEM « HOUARI Abdallah », El Amria, Wilaya d’Ain Témouchent, nous avons pu confirmer que le contexte social de l’apprenant est un facteur primordial qui rend le niveau de l’élève soit bon soit moins bon en matière de l’oral.

Ce qui reste a signalé est cette attirance du genre féminin envers le français par rapport au genre masculin cela surgit au cours de notre travail, la plupart des enseignants qui ont contribué à notre recherche sont des femmes et la plupart des élèves qui maitrisent le français en parlant sont des filles.

A vrai dire la séance parfaite dans une classe du FLE si on s’intéresse à l’oral se constitue des concepts clés suivants :

La confiance, la maitrise, authenticité, médiation et autonomie.

Notre recherche venait à s’approprier à l’approche sociolinguistique de William LABOV.

Quand est ce que, on pourra rendre l’oral du FLE une matière riche qui motive et attire l’attention de tous les élèves filles et garçons, citadins et compagnons ?

Les efforts conçus sont insuffisants, ils doivent être renforcés par les matériaux audio-visuels qui sont hyper importants pour un tel enseignement.

Aussi les enseignants doivent être bien formés en pédagogie de l’oral pour transmettre un bon enseignement de l’oral.

Ce que nous pouvons constater après notre travail de recherche sur l’oral dans le

Système scolaire algérien c’est qu’ « Il faudra attendre plus d’une dizaine d’années pour que l’oral accède à une place reconnue et soit intégré dans les travaux d’équipes variées »34

34 (Comment enseigner l’oral à l’école primaire ?, Institut National de Recherche Pédagogique, coordination Claudine Garcia-Debanc et Sylvie Plane, Hatier, 2004, p : 118).

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 http://www.christiandumais.info/

 http://www.lizannelafontaine.com/

 http://www.education.gouv.fr/

ANNEXES

Conventions de transcription : Orthographe :

- Transcription en orthographe standard.

Les aménagements concernent : La ponctuation :

Aucun signe n’est employé dans le texte. Toutefois, dans certains cas, on utilise le point d’interrogation pour guider l’interprétation de l’énoncé transcrit.

Les majuscules :

On ne les utilise pas au début des prises de parole, on les conserve pour l’initiale des prénoms.

Les propos prononcés de façon insistante sont écrits en majuscules.

Prononciation

Pour certaines formes courantes (« tu », « il y a », « parce que », etc.) qui ont Plusieurs prononciations, on utilise de préférence l’orthographe standard.

On utilise l’API (alphabet phonétique international) seulement lorsque la réalisation phonétique constitue un fait pertinent (par exemple si la prononciation est corrigée par un autre locuteur).

Notation des pauses

- Les signes + ou ++ ou +++ notent une pause courte, moyenne ou longue.

Notation des formes incomplètes, inaudibles ou difficiles à interpréter - Le tiret - signale que la prononciation d’un mot est inachevée.

Exemple : il y avait des ca- canards (ca est une amorce, terminée par un tiret) - XXX indique une suite de syllabes inaudibles ou non orthographiées.

- Les barres obliques encadrent des formes pour lesquelles on hésite entre plusieurs interprétations phonétiques

Exemple :

/d’accord, d’abord/ (correspond à deux écoutes concurrentes)

Les parenthèses () signalent les cas où l’on hésite entre plusieurs transcriptions orthographiques.

Exemple :

On (n’) a pas compris (dans ce contexte, il est impossible de savoir si le ne de négation a été réalisé).

Il(s) le voi(en)t

Commentaires

- Les commentaires sont placés entre soufflets.

Repérage des locuteurs

- Le maître est le plus souvent identifié par la lettre M (pour maître) ou P (pour professeur).

- Les enfants sont identifiés par le début de leur prénom, ou par leur prénom.

- Un enfant non identifié est désigné par la lettre E (pour élève).

- Quand plusieurs enfants parlent simultanément, on utilise plusieurs fois E.

- Lorsqu’il y a un chevauchement de paroles (plusieurs locuteurs parlent en même temps), on souligne les propos.

Aménagements

Lorsque la transcription vise à attirer l’attention sur un phénomène particulier, les conventions de transcription sont aménagées de façon à mettre en évidence ce phénomène.

Ces conventions de transcription sont tirées de :

« Comment enseigner l’oral à l’école primaire ? », Claudine GARCIA-DEBANC et Sylvie PLANE, Hatier, 2004, P : 06.

Questionnaire proposé aux enseignants :

Centre universitaire d’Ain Temouchent Institut des lettres et langues étrangères

Département du français

Thème

Je vous en prie de vouloir bien m’aider à accomplir ma tâche en répondant au questionnaire proposé, et vous participerez à ce modeste travail.

Questionnaire proposé I. Informations personnelles :

Nom & prénom Age Sexe Lieu de résidence Diplôme Ancienneté

Mémoire de fin d’études : Master

Option : didactique du FLE.

Les disparités observées chez les apprenants de la 1ère année moyenne au niveau de l’oral dans une classe du FLE

II. Situation d’apprentissage :

1. Quel est le statut de la langue française dans le système éducatif algérien ? - Une langue étrangère.

- Une langue seconde.

- Autre.

Si autre précisez :

………

………

2. Que pensez-vous du programme et du manuel proposé vis-à-vis du niveau des apprenants ?

- Adéquats.

- Ne vont pas avec la réalité.

- Autre.

Précisez :

………

………..

3. Quelles remarques constatées au début de la tâche ? (niveaux des élèves venant du primaire à l’oral) :

- Ils savent lire et parler.

- Ils savent lire.

- Ils savent parler.

- Ni l’un ni l’autre.

Pourquoi ?

………

………

4. Rencontrez-vous des difficultés durant la tâche (Co, Eo) ? - Oui.

- Non.

Si oui précisez :

………

………

………

5. Quels supports didactiques utilisez-vous ? - Support audio.

- Le manuel - Support image - Support audio-visuel

6. Utilisez-vous l’approche communicative ? - Oui.

- Non.

7. Quelles méthodes bénéfiques pour l’ensemble des élèves d’après vous ?

………

………

……….

8. Evaluez-vous l’oral ? - Oui

- Non Si oui, comment ?

………

………

9. Pensez-vous que le facteur social est un élément qui influe l’enseignement apprentissage du FLE ?

- Oui - Non

Si oui, comment ?

………

………

10. Pensez-vous que l’état psychique de l’élève entre en jeu ? - Oui

- Non Si oui, comment :

………

………....

11. Solutions proposées pour un oral du FLE bien mieux dans les classes de la 1AM :

………

………

………

………

………

………

………

………

Je vous remercie infiniment pour votre coopération.

Questionnaire proposé aux apprenants :

Centre universitaire d’Ain Temouchent Institut des lettres et langues étrangères

Département du français

Thème

Je vous en prie de vouloir bien m’aider à accomplir ma tâche en répondant au questionnaire proposé, et vous participerez à ce modeste travail.

Questionnaire proposé aux apprenants

1. Aimes-tu apprendre la langue française ? - Oui.

- Non.

2. Aimes-tu parler en français ? - Oui.

- Non.

Nom & prénom Age Sexe Lieu de résidence

Mémoire de fin d’études : Master Option : didactique du FLE.

Les disparités observées chez les apprenants de la 1ère année moyenne au niveau de l’oral dans une classe du FLE

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