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Chapitre I : l’enquête quantitative

2. Analyse et interprétation des enquêtes :

2.3. Analyse et interprétation du questionnaire n°1 proprement dite :

Figure 5 :

Commentaire :

2 enseignants résident dans un lieu rural d’un pourcentage de 7.14%, les 26 autres résidents les villes d’un pourcentage de 92.86%.

La majorité des enseignants réside en ville du coup ils ont plus ou moins une vision qui ne se rend pas compte des difficultés rencontrées par un élève qui habite un endroit dit rural.

Figure 6 :

Commentaire :

Les enseignants qui disent que le français est considéré comme langue étrangère dans le système éducatif algérien sont 20 d’un pourcentage de 71.43%, 6 enseignants d’un pourcentage de 21.43% pensent qu’il s’agit d’une langue seconde.

Les 2 qui restent pensent autrement d’un pourcentage de 7.14%

Presque la totalité des enseignants confirme que le français est une langue étrangère dans le système éducatif.

La minorité qui opte pour la langue seconde dit que le français existe même dans les cours des autres matières. Ceux qui pensent autrement n’ont pas précisé la raison.

- Question 2 : que pensez-vous du programme et du manuel proposé vis-à-vis du niveau des élèves ?

Réponses Nombres de réponses pourcentage

Adéquats 14 50%

Ne vont pas avec la réalité 10 35.71%

Autre 4 14.29%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

langue étrangère langue seconde autre

le statut de la langue française dans le système éducatif algérien

le statut de la langue française dans le système éducatif algérien

Figure 7 :

Commentaire :

Un nombre de 14 réponses est pour le fait que le programme et le manuel proposé pour les élèves de la 1ère année moyenne sont adéquats d’un pourcentage de 50%, il reste 10 enseignants qui estiment qu’ils ne vont pas avec la réalité autrement dit il y a un intervalle entre le niveau des élèves et ce qui est proposé comme savoir, ces instituteurs représentent le taux de 35.71%.

La minorité des 4 enseignants qui restent pensent autrement d’un pourcentage de 14.29%.

La plupart des enseignants pense que le programme y compris le manuel proposés aux élèves de la 1 AM sont abordable sauf la deuxième séquence du deuxième projet celle du phénomène naturel qui ne va pas avec la réalité selon eux car le vocabulaire est plutôt spécialisé est les termes sont scientifiques ce qui rend l’assimilation difficile si en prend en considération le niveau des apprenants.

Ceux qui disent que le programme proposé et le manuel proposé ne vont avec la réalité sur terrain accusent l’enseignement au primaire qui ne fournit pas assez de compétences linguistiques selon eux.

50%

36%

14%

ADÉQUATS NE VONT PAS AVEC LA RÉALITÉ AUTRE

le programme et le manuel scolaire par rapport au niveau des élèves sont:

le programme et le manuel scolaire par rapport au niveau des élèves sont:

- Question 3 : quelles remarques constatées au début de la tâche ? (niveau des élèves venant du primaire à l’oral)

Réponses Nombre de réponses Pourcentage

Ils savent lire et parler 2 7.14%

Ils savent lire 12 42.86%

Ils savent parler 0 0%

Ni l’un ni l’autre 14 50%

Figure 8 :

Commentaire :

12 enseignants disent que les élèves venant du primaire savent lire ce qui rend les représentations mentaux le vrai problème, ils représentent 42.86%, 14 autres voient que les élèves ne savent ni lire ni parler en français d’un pourcentage de 50%.

2 éléments questionnés pensent que les élèves savent lire et parler en français d’un pourcentage de 7.14%.

En posant cette question, nos collègues enseignants ont choisi juste trois réponses parmi les quatre possibilités.

Le 1er groupe dit qu’au début de la tâche CO/EO on constate que l’élève sait lire en précisant que ce dernier a déjà les prérequis (l’alphabet, la phonétique, la prosodie) pour pouvoir lire un énoncé plus ou moins correctement.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

ils savent lire et parler ils savent lire et parler ils savent parler ni l'un ni l'autre

les remarques constatées au début de la tâche

les remarques constatées au début de la tâche

Cependant le 2ème groupe a affirmé que l’élève ne sait ni lire ni parler en français en s’appuyant sur le fait qu’il n’a pas assez de savoirs fondamentaux linguistique qui lui permet de comprendre les consignes et à répondre aux questions et communiquer.

Or le 3ème groupe affirme que les élèves savent lire et parler en français, il faut signaler que ces deux enseignants travaillent dans un établissement privé qui inclut des élèves qui vivent plutôt aisément et ces derniers appartiennent à des familles où le français est fréquenté quotidiennement ce qui justifie leurs réponses.

- Question 4 : rencontrez-vous des difficultés durant la tâche (CO/EO) ?

Réponses Nombre de réponses Pourcentage

Oui 24 85.71%

Non 4 14.29%

Figure 9 :

Commentaire :

Un nombre de 24 professeurs d’un pourcentage de 85.71% affirme qu’ils rencontrent des difficultés durant la séance de CO/OE.

Cependant, 4 autres disent que la séance de l’oral ne leur pose pas de soucis, ils représentent 14.29% du public.

86%

14%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

oui non

des difficultés rencontrées durant la séance du CO/EO

des difficultés rencontrées durant la séance du CO/EO

Les enseignants ont dit qu’ils rencontrent des difficultés et ils ont précisé ces difficultés en : - Les élèves ne comprennent pas le thème.

- Le manque du vocabulaire.

- Le manque de concentration.

- La timidité.

- Le manque du bagage linguistique ne leurs permettent pas de s’exprimer en français.

- L’insuffisance du volume horaire consacré pour exercer cette activité.

- La surcharge du programme qui doit être fini à temps.

- Le manque d’intérêt et de la motivation des élèves.

« Les élèves, s’ils le veulent bien, peuvent toujours avoir quelque chose à dire sur le cours reçu (…) L’enseignant reste le maître au sens où c’est lui qui décide mais (…) il reçoit d’eux une masse d’idées parmi lesquelles il peut choisir celles qu’il utilisera dans le futur : les élèves donnent des idées » 30

Question 5 : quels supports didactiques utilisez-vous ?

Réponses Nombres de réponses Pourcentage

Support audio 16 57.14%

Le manuel 20 71.43%

Support image 18 64.29%

Support audio-visuel 26 92.86%

30 (ROMANO, Carlo et SALZER, Jacques, 1990 p : 219)

Figure 10 :

Commentaire :

Il faut signaler que nous avons laissé le choix aux professeurs de choisir plusieurs supports en même temps.

Le manuel est plutôt présent puisque 20 enseignants le voient comme un support utilisé pour enseigner l’oral parmi d’autres d’un pourcentage de 71.43%.

16 enseignants optent pour le support audio parmi d’autres supports d’un pourcentage de 57.14%.

18 optent pour le support image d’un pourcentage de 64.29%.

26 enseignants préfèrent le support audio-visuel d’un pourcentage de 92.86%.

Les enseignants qui optent pour le support audio-visuel précisent que l’élève se motive pour tout ce qu’est nouveau et que l’outil TICE le branche et attire son attention ce qui produit de la motivation sinon de l’intérêt de la part des apparents vis-à-vis de cette activité parce qu’elle le sort de l’ordinaire.

Ceux qui préfèrent le support image disent que tout concept doit être matérialisé par une image qui facilite l’assimilation du thème et cela enrichit les acquis des élèves en reliant chaque image et ce qu’elle signifie.

57%

71%

64%

93%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

le support audio le manuel le support image le support audio-visuel

les supports didactiques utilisés

les supports didactiques utilisés

En revanche il y en a d’autres qui se contentent du manuel qui reste la matière grise de tout savoir. Ils disent que le volume horaire ne permet pas de développer cette activité.

Le support audio est peu fréquenté puisqu’il demande plus d’intention et d’implication de la part de l’élève.

« en France aujourd’hui un élève dispose de ses camarades de classe, du professeur, du papier, d’un crayon, du manuel, du son, de l’image, et de l’ordinateur […] Le professeur peut utiliser tout ceci plus le tableau, le rétroprojecteur, les diapositives, les photocopies, la vidéo, le caméscope » 31

- Question 6 : utilisez-vous l’approche communicative ?

Réponses Nombre de réponses Pourcentage

Oui 16 57.14%

Non 12 42.86%

Figure 12 :

Commentaire :

L’approche communicative est adoptée par 16 personnes d’un taux de 57.14%, les 12 qui restent d’un pourcentage de 42.86% adoptent d’autres méthodes disant une méthode éclectique.

31 Précis de didactique, Devenir professeur de langue, Ellipses, 2005, p : 86

57%

43%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

oui non

l'utilisation de l'approche communicative

l'utilisation de l'approche communicative

Plus que la moitié affirme que l’approche communicative est indispensable pour enseigner l’oral dans une classe du FLE puisqu’elle donne plus d’importance à l’apprenant et la langue sans négliger le rôle d’enseignant qui demeure le médiateur entre ces deux derniers.

Or il y en a d’autres qui plongent en plein éclectisme qui adoptent leurs propres méthodes par rapport aux objectifs à atteindre et aux besoins linguistiques de leurs élèves.

- Question 7 : comment voyez-vous une séance parfaite ? Chaque professeur à une perspective a sa séance parfaite de l’oral :

Ils se sont mis d’accord sur le fait de construire une atmosphère qui favorisent la communication en français en donnant quelques propositions :

- Jouer de scénettes et chanter des chansons éducatives.

- Faire répéter des énoncés tout en les expliquant pour que l’élève garde ses acquis.

- Proposer des supports textuels suivis des consignes qui servent le thème traité.

- Proposer des supports images et faire une expression spontanée (libre).

- Passer par l’écoute avant de s’exprimer.

- Question 8 : évaluez-vous l’oral ?

Réponses Nombre de réponses Pourcentage

Oui 20 71.43%

Non 8 28.57%

Figure 13 :

Commentaire :

Il y a 20 enseignants qui évaluent l’oral d’un pourcentage de 71.43%, les 8 qui restent ne l’évaluent pas d’un pourcentage de 28.57%.

Les enseignants qui évaluent l’oral précisent qu’il s’agit d’une évaluation formative non caractérisée par une note. Cela en corrigeant les fautes de prononciation et d’intonation en encourageant l’auto correction entre les élèves et la prise de parole spontanée et surtout par le fait de synthétiser cette activité.

Donc l’instituteur demande à ces élèves de résumer, raconter, reformuler et d’expliquer en utilisant leurs propres mots. Finalement on rédige cela pour garder des traces et pour inciter les autres à faire la même chose.

- Question 9 : pensez-vous que le facteur social influe l’enseignement du FLE et notamment celui de l’oral ?

Réponses Nombre de réponses Pourcentage

Oui 26 92.86%

Non 2 7.14%

71%

29%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

oui non

evaluation de l'oral

evaluation de l'oral

Figure 14 :

Commentaire :

26 questionnés confirment cela d’un pourcentage de 92.86 %. 2 autres infirment cela d’un pourcentage de 7.14%.

La plupart des enseignants le pense, ils ont dit que le cadre familial et le plus pertinent : un élève qui ne parle pas le français à la maison ne va pas s’approprier d’une manière fluide.

Ce qui, infirme cela précise qu’ils enseignent des élèves qui vivent aisément.

En fait, nous ne pouvons pas nier que les problèmes subis par l’élève ou sa famille influencent sa scolarisation : la pauvreté, le manque des moyens et l’analphabétisme des parents entre autres.

- Question 10 : Pensez-vous que l’état psychique de l’élève entre en jeu ?

Réponses Nombre de réponses Pourcentage

Oui 18 64.29%

Non 10 35.71%

93%

7%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

oui non

l'influence du contexte social sur l'enseignement apprentissage du FLE et notamment celui de l'oral

l'influence du contexte social sur l'enseignement apprentissage du FLE et notamment celui de l'oral

Figure 15 :

Commentaire :

18 enseignants le confirment d’un pourcentage de 64.29%. Les 10 autres pensent autrement sans préciser la raison d’un pourcentage de 35.71%.

Les enseignants qui ont confirmé disent que les élèves n’ont pas de confiance en eux et en leurs capacités : la peur de parler et faire des fautes ce qui aura des conséquences sinon des pertes selon eux ; des camarades qui se moquent sinon l’enseignant qui blâme.

Du coup on doit les pendre en charge avec nos savoirs et savoirs faire ainsi qu’un comportement idéal pour qu’ils aiment l’enseignant ce qui représente une passerelle à l’amour de la matière ce qui leurs facilite l’appropriation.

Le rôle de l’enseignant est plutôt de faire intégrer au groupe ses élèves qui trouvent des difficultés ou qui sont timides.

- Question 11 : quelles sont les solutions proposées pour un oral du FLE bien mieux dans les classes de la 1 AM :

Nous allons constituer tout un élément à partir des réponses obtenues de cette question.

64%

36%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

oui non

l'influence de l'etat psychique des élèves sur l'enseignement apprentissage du FLE

l'influence de l'etat psychique des élèves sur l'enseignement apprentissage du FLE

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