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Au moment d’être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai

pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai

pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité. J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de

leurs conséquences.

Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des

foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui

me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité. Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle

RESUME

Introduction : Le cancer est la première cause de décès en France et est une maladie qui devient

chronique. Dans l'optique d'un parcours de soins coordonné, la loi HPST et les Plans cancer placent le médecin généraliste comme acteur pivot. Cette étude évalue la perception des médecins

généralistes et des patients sur la coordination des soins des patients atteints de cancer.

Méthode : Une double étude descriptive transversale a été réalisée du 10 mars au 28 juillet 2016

auprès des 335 médecins généralistes figurant sur la fiche RCP des patients atteints de cancer colo- rectal du CHU de Bordeaux sur l'année 2014 et auprès des patients atteints de cancer colo-rectal, à l'aide d'un questionnaire envoyé par mail puis par courrier aux médecins et distribué aux patients en hôpital de jour.

Résultats : 25% des médecins ont répondu, majoritairement des hommes âgés de 53 ans, suivant

environ 30 patients atteints de cancer. Ils sont impliqués dans la prise en charge du cancer, surtout dans le dépistage (99%) et à l'exception des décisions thérapeutiques (13%). 62% ne souhaitent pas un rôle plus important. Ils sont satisfaits de la coordination des soins avec les établissements de santé bien que 90% ne connaissent pas le Dossier Communicant de Cancérologie (DCC) qui appartient au Dossier Médical Partagé, qui d'après eux n'améliore pas la coordination des soins. 25% connaissent le Réseau Régional de Cancérologie, dont ils attendent une meilleure coordination des soins, contre seulement 14% le 3C. Ils estiment ne pas être assez informés par les Plans cancer (62%).

55 patients ont répondu, dont 58% pensent que le médecin traitant a un rôle dans le suivi du cancer mais la moitié ne souhaite pas qu'il soit plus impliqué et ne le consulte pas pour des motifs relatifs au cancer.

Conclusion : Les médecins généralistes et les patients sont globalement satisfaits de la coordination

des soins du cancer colo-rectal, cette dernière restant cependant à développer.

Mots -clés : Plan cancer – médecin généraliste – coordination des soins – relation ville-hôpital – cancer colo-rectal

ABSTRACT

Introduction: Cancer is the leading cause of death in France. The general practitioner (GP) is a key

player in coordinated care pathways, the “Hospital, patients, healthcare and territories” (HPST) act, and cancer Plans. This study evaluates the perception of the Gps and the patients about care

coordination of patients with cancer.

Method: A descriptive, cross-sectional study was performed between 10 March and 28 July 2016

with the 335 GPs named on the CPR forms of patients with colorectal cancer at Bordeaux

University Hospital in 2014, and with the patients themselves. A questionnaire was distributed to the GPs by email and by post, and given to the patients at the day centre.

Results: 25% of GPs responded. Most were male with a mean age of 53 years, and were following

approximately 30 patients with cancer. The GPs were involved in the care of the patients, especially in screening (99%) and with the exception of therapeutic decisions (13%). 62% did not wish to take on a more substantial role. They were satisfied with the coordination among the healthcare

establishments, although 90% were not familiar with the Oncology Communication Dossier (DCC), part of the Shared Medical Dossier, which according to the GPs does not improve care coordination. 25% knew the Regional Oncology Network, which they expected to provide better care

coordination, compared with only 14% who knew the Oncology Coordination Centre (3C). They did not feel sufficiently informed by the Cancer Plans scheme (62%). Fifty-five patients responded, of which 58% thought their GP had a role in cancer care, but half did not wish GPs to be more involved and did not consult them regarding the issues of cancer.

Conclusion: Gps and patients are generally satisfied with the colrectal cancer care coordination,

this latter still to be developed.

Keywords: Cancer plan – general practitioner – care coordination – colorectal cancer – city-

RESUME

Introduction : Le cancer est la première cause de décès en France et est une maladie qui devient

chronique. Dans l'optique d'un parcours de soins coordonné, la loi HPST et les Plans cancer placent le médecin généraliste comme acteur pivot. Cette étude évalue la perception des médecins

généralistes et des patients sur la coordination des soins des patients atteints de cancer.

Méthode : Une double étude descriptive transversale a été réalisée du 10 mars au 28 juillet 2016

auprès des 335 médecins généralistes figurant sur la fiche RCP des patients atteints de cancer colo- rectal du CHU de Bordeaux sur l'année 2014 et auprès des patients atteints de cancer colo-rectal, à l'aide d'un questionnaire envoyé par mail puis par courrier aux médecins et distribué aux patients en hôpital de jour.

Résultats : 25% des médecins ont répondu, majoritairement des hommes âgés de 53 ans, suivant

environ 30 patients atteints de cancer. Ils sont impliqués dans la prise en charge du cancer, surtout dans le dépistage (99%) et à l'exception des décisions thérapeutiques (13%). 62% ne souhaitent pas un rôle plus important. Ils sont satisfaits de la coordination des soins avec les établissements de santé bien que 90% ne connaissent pas le Dossier Communicant de Cancérologie (DCC) qui appartient au Dossier Médical Partagé, qui d'après eux n'améliore pas la coordination des soins. 25% connaissent le Réseau Régional de Cancérologie, dont ils attendent une meilleure coordination des soins, contre seulement 14% le 3C. Ils estiment ne pas être assez informés par les Plans cancer (62%).

55 patients ont répondu, dont 58% pensent que le médecin traitant a un rôle dans le suivi du cancer mais la moitié ne souhaite pas qu'il soit plus impliqué et ne le consulte pas pour des motifs relatifs au cancer.

Conclusion : Les médecins généralistes et les patients sont globalement satisfaits de la coordination

des soins du cancer colo-rectal, cette dernière restant cependant à développer.

Discipline : Médecine générale

Mots -clés : Plan cancer – médecin généraliste – coordination des soins – relation ville-hôpital – cancer colo-rectal