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SELECTEURS V,H_F_ ET TUNERS U.H.F

Dans le document PROMOTION 70 (Page 42-45)

r-:LA TECIIMQUE DES TÉLÉVISEURS

SELECTEURS V,H_F_ ET TUNERS U.H.F

Trés souvent, ces deux éléments sont encore séparés et relèvent de la technique bien connue : sélecteurs de canaux du type • rotac-teur »; tuner U.H.F. à accord continu ou, parfois. à touches préréglables dites • à mé-moire•· En règle générale, un sélecteur corn porte trois transistors et un tuner U.H.F.

deux.

I

Si ectair V HF

r - - ,,Mî 2,2nF - - - - .--....----1 - 1 1--- ;--.9, ~ 2-M-1 :•, 1-_ -_-_,T ~,- -l~,'~ - - - - - - -i -,~,~ :":

!

15pF T4 1

r2 33pF

212nF.

2,21n 221n

221n

1000 HQ 1,s1n

110

2;2nF T

5,6<!1 2,2nF • • 212nF

a

- - - - - - - - - - - - - - - - - - · - - - L - -

-+JOV Tuntr U.H F.

330n 560n

100/l

t an

1 1 1 1 1

1

1

. _,,, 1

100n

- - - - '

+30 V

FIG. 2. - Dans cet amplificateur F.l. (Gnmdig), le sélecre11r attaque d'abord u11 rra11sistor de couplage (T,), après lequel, et a,•am le premier étage FJ. (T ,), se trou,·e un réseau assez complexe de filtres, dom la bonde transmise pellt être modifiée grâce à quatre diodes de commutation, D, à D,, dom l'état de conductio11 est déterminé par la tension de

+ 30 V appliquée en {J<!nnane11ce et une tension re11am par la liaison m•ec le t1111er U.H .F., de - 18 V e11 position V.11.F. et de + 30 V en U.H .F. Le bloc formé par les trois étages T,, T., et T, constitue un module réglé une fois pour tolltes et amo,·,ble.

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*

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C~.:b:;t. one soluuon différente, sédui polan,ation inverse, comprise généralement enue 1.5 et 20 V : la capacité de la diode

~t maximale lorsque la polarisation est faible. et minimale lo, squ'elle atteint sa lunne superieure, le rapport CmruuCmin.

\ariant ;,uivant le type de la diode, mais étant

L'amplificateur F .I..pour ainsi dire classique est constitué par trois étages couplés entre

/fta:1.:(' d't:llllél! f f du (lpt•" cascodl! "," un trans,stor t.'11 émt!tll'lll ('(JfllntWI (T) Clll<lque 1111 dl;lLtiL;m,· trlltlSlllOf

momé t'II haH• commune. La C..t .G. llt:,ll .rnr la hase du trwuiswr T1

Bien que, théoriquement, rien ne s·opr.c:>se l'on voit dans un téléviseur à tubes. en général, à la •couverture• de toute la bande IV;V à avec quelques solutions originales chez cer-l"aide d'une diode convenablement choisie. tains constructeurs. cependant.

puisque le coefficient de recouvrement devrait C'est ainsi que l'on voit parfois le premier courbe de transmission globale facilite, dans le cas d"un bistandard français, la commut et demande quelques explications.

On sait que le gain d'un transistor varie solution, pour plusieurs raisons, mais surtout parce que la chute du gain est souvent transistor supplémentaire. par exemple.

A signaler que certains tournent la difficulté en conservant à l'entrée de l'amplificateur F.l.

un transistor p-n-p, même si tous les autres du transistor adaptateur placé entre la détec-tion et l'amplificateur vidéo à proprement ou l'oscillateur du récepteur doit fonctionne1 sur une fréquence supê, ieu, c à celle des deux

12 V

@ -12V

Fm. S. - Le monta!:e A penne/ de rompeuser rme polartsation indùirc,b/e de la di0</t' D tm mt>ltam h• poim b au mêm(' poll!lltit!I que a. Le montage B est encort? p/11~ efficace t'n ft' s,·11s. car il rt'prést>tlft• mw s1ruc1w·c en pont, comme le montre C

ou, en équi/,br,:, la dragonale a b est sans fj)~t sur la diaJ.!onale c·d. .

à rendre la base d'autaht plus positive par rapport à l'émetteur, que l'amplitude du signal reçu est plus grande. La chute de tension aux bomes de la résistance d·émetteur aug-mente donc avec le signal et la variation de tension amsi obtenue et mise à profit pou, commander un transistor, de façon à obtenir, â sa sortie, une tension dans le sens nécessaire pour le type de transistors commandés.

Les systèmes aussi simples de C.A.G.

donnent satisfaction dans les téléviseurs noir-blanc. mais ne sont guère utilisables dans des récepteurs couleurs. En effet, le défaut d'une tension de commande, dont la valeur dépend du continu de l'image est de ne pas • respecter • la temte moyenne de cette image. ce qui. dans un téléviseur noir-blanc, peut être à la rigueur toléré. car la majorité de téléspectateurs ne le remarquent même pas.

contrastes qui. répétons-le. peut être tolérée.

à la rigut:ur dans un " noi,-blanc ,,, mais devient madmissible dans un téléviseur cou-leui s. où elle fausse le rapport luminance/

ch, ominance.

On fait donc appel à des systémes de C.A.G.

plus compliqués, dits indépendants du contenu de l'image. En gros, cela consiste â n'utiliser.

pour obtenir la tension de commande. que la partie • synchro • de la modulation vidéo, en faisant appel. par exemple. à un transistor qui ne se trou,e débloqué que pendant la durée des paliers noirs (• blankings •l lignes.

lOOpF 1,5,F 2,no

est donc nécessaire. si l'on veut un rendanent acceptable, de p,évoir un dispositif adaptateur d'impédance, qui sera tout simplement un transistor monté en collecteur commun:

impédance d·entrée élevée: impédance de so1 tie faible.

En second lieu, pour effectuer la liaison entre le détecteur et ce transistor intermédiaire.

on a le choix entre une liaison par capacité ou une liaison directe. Si l'on opte pour la première, on obtient un montage très simple.

avec la pola, isation du transistor d'entrée complètement indépendante du circuit de détection. mais on ~upprimc la composante continue du signal détecté. que l'on peut sacrifier. â la rigueur. dans un télévi~cur noir-blanc, mais que l'on est obligé de • re constituer • dans un appareil couleurs.

Si la liaison entre le détecteur et le t, an-sistor d'entrée est directe, la composante continue du signal détecté modifie la pola risation du transistor d'entrée. tandis que cette dernière, à son tour. peut placer le détecteur dans un I ègimc incorrect et lui enlever, notamment. toute sensibilité. Des circuits convenablement • dimensionnés • permt:ttent d·arriver à un compromis tJés satisfabant.

mais comportent des valeurs assez critiqu.:s.

Sé-pu

HO

25,F 200pF

lnF 470

6,8kQ 120n + 100V

I

32,F

~ ••hale

0,47,F t,I< ""!'

47kl) 'H.1

Sans entrer dans les détails, nous allons essayer de faire comprendre la nature de ce défaut. Il faut penser qu'un système de C.A.G. est fait pour assurer aux étages commandés un gain aussi constant que possible en présence de variations de la tension à rentrée d'antenne. et cela pour quelque cause que ce soit : propagation, antenne, etc. O,, le signal reçu comprend deux composantes bien distinctes : la partie

• synchro •, contenant les tops lignes et trame~.

et la partie •image•· Lorsque l'amplitude de la porteuse V.H.F. (ou V.H.F.) reste cons-tante. c'est-à-dire lorsque la C.A.G. n·a aucune raison dïntervenir, seule la partie

• synchro » garde une am pl it ude également constante, tandis que celle de la partie« image• varie continuellement. en fonction de l'éclaire-ment moyen de la scène transmise.

F1<i. 6. Da11s cl>/ llmplijieu1t111r 11idéo, ,le s1r11r111re a JX'U p,-{!S cfossiqm:, le ré:c,la~~ de co111,·afï1<' .ft' fail ti J'aide lif! lu

En prenant des cas extrémes, on peut dire qu·en présence d'une porteuse d·amplitude constante. la tension de C.A.G. tend à fremer l'amplification lors de la transmission d'une scéne de plage en plein soleil. et â placer le téléviseur dans les conditions de sensibilité maximale s'il s'agit d·unc image très sombre.

Il en résulte une corn pression anormale de

rè!)IMUfll'f! R, qui modi/11t. f!n même lemps, le tmu dt• rontrl! réuc1io11 tl'ém1111eur, doue l'aspect dt! l'imu}_t'.

DETECTION ET AMPLIFICATION Le transistor en collecteur commun (on VIDEO dit aussi « cmittcr follm~e, ») est sui\ i. s'il La détection vidéo d·un téléviseur à tran

sistors s'opérc classiquement. comme dans un téléviseur à tubes. à l'aide d·une diode au germanium du type 0A90 ou analogue. et ne pose aucun problème pa, ticulier. Cepen-dant. lorsqu'il s'agit d·amplifier le signal vidéo détecté afin de lui donner l'amplitude ~ufli-santc pour module, à fond le 1ubc image, deux problèmes se p, ésentent.

Tout d·abord, on s·ape,çoit que lïmpé dance de sortie du détectcu, est rel:.ltive-ment élevée (2 à J K. ohms en g10s. pour fixer les idées). tandis q uc celle d'enù•ée du transistor amplificateur vidéo est faible, se situant généralement nutour de 50 ohms. li

Sêpar.

s·agit d·un tèléviscur noir-blanc. d'un èt:igc amplificateur vidéo à p,oprcmcnt park1. ou l'on utilise des transistors d'un type spécial.

admettant des tt:nsions de collecteur élc\écs.

de rordre de 60 à 80 V. nécessaires pour obtenir un signal vidéo d·amplitude suffi santc pour moduler à fond un tube image.

On sait en effet. que l'amplitude maximale du signal à la sortie d·un transistor (ou d·un tube) ne peut en aucun cas dépasser la \ alcur de la tension d·atimentat10n. Or. la plupart des tubes-images de d1mc:n~1on~ courante exigent un signal , idéo de quelque 100 V c. à c .. ce qui oblige à pré\01r une tension d·alimen tation de l'ordre de 120 \ qui. après la chute clans la résistance de charge. ~c I ct1 ouve

BC 108 221Q BC 172 B '2

- .

1 3,)

lli, 1500

4700 100n

• 12 V

FIG 7. - Amp/ificnmtr ridéo-lu111i11a11re d'un 1élèwse11r couleur à trumisw,~. L '<'w~e de rortie rul,YJ. q111 est à tube (EL/83) 11·es1 pas représemé sur le schéma. Seuls les étages T2 et T, apportelll un gain, T, el T~ é1a111 tle~ adt1plllte11rs dïmpétlance. Lt• s,g,,al r,dro à la sortie du dérec11111r f!SJ positif. mais il est négatif au poilll où il es1 prélt'ré pour la SiJ><wnrio,,. Il red11rie111 potitif à l'entrée de la L. à R. cl le reste jroqu'û l'entre(• de /',;111g,1 final, c·ar l'étage 7~. li l'uflt.·cte11r commun, ne l'inrcrse pas, tout comme T,.

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68nF 4,7.r

02

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IO~FI 25V

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3301Q 06

TV 12 8,21Q

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Anode

IMO

IOCHO OA85 2pF

30V 390n IOQ 3900 08 1.0

4,70

• n,sv ,11,sv

ey 103 SY 133

22n'

I

Anod,

co~ntrat1011

;•2Mn

t

fou1isat1on

FIG 9. - Trés représe111afi1•e de la œclmiquc ac/lie/le, celle base de temps lignes compre11d u11 comparateur de phase (D, D,). u11 oscillateur, 1111 , drfrer • (T,) et un transistor de puissance (l'J. Plusll?ltrs redresseurs secondaires sont associés au transfon110teur de sortie.

à 60-80 V sur le vidéo.

collecteur du transistor sence de cette dernière introduit une anénua- téristique : une partie seulement du signal

La liaison entre le transistor adaptateur d'impédance et l"étage de sortie vidéo est le plus souvent directe. sauf si l'on prévoit un potentiomètre régulateur de contraste.

On comprend dans ce cas, que la manœuvre du potentiomètre ne doit pas modifier la polarisation du transistor vidéo.

Des circuits de correction, permettant de donner à l'image un nou artistique ou un

• piqué• plus ou moins prononcé, sont très souvent prévus et font généralement appel

à la contre-réaction d"émetteur, avec des capacités en shunt • dosable• sur la résistance d'émetteur, afin de favoriser ou d"atténuer les fréquences, élevées surtout, du spectre vidéo.

Enfin, lorsqu'il s'agit d'un téléviseur entière-ment à transistors, la haute tension nécessaire au fonctionnement de l'étage de sortie vidéo est obtenue à l'aide d"un redresseur d'impul sions lignes, faisant partie du transforma teur T.H.T.

AMPLIFICATEURS VIDEO-LUMINANCE

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