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DES RADIO RECEPTEURS A CRISTAL MODERNES

Dans le document PROMOTION 70 (Page 79-82)

Le schéma du tuner UHF. representé à la figure 9, comporte un étage d'entrée HF et un étage mélangeur auto oscillant. Trois diodes à capacité variable BB 105 sont utilisées dans ce montage.

Le circuit d'entrée est à large bande, du type passe-haut. Les résistances montées en série avec les diodes d'accord ne sont plus négli-5eables dans la gamme UHF. Elles produisent à l"extrêmité inférieure de la gamme un affai-blissement plus important des circuits et par suite une réduction du 5ain. Afin de compenser dans une large mesure l'influence de cette résistance série, tant dans l'étage d'entrée que dans l'étage mélangeur, on a prévu une contre-rêaction capacitive sur les deux étages.

Le prélèvement des tensions de réaction sur les capacités série des diodes d'accord du circuit primaire du filtre passe-bande et du circuit oscillateur. constituées par des condensateurs

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10ifl.

de traversêe fait varier le taux de réaction dans le sens voulu en fonction de la fréquence.

Ce tuner UHF est équipé des nouveaux transistors AF279 et AF280, en boîtier plas-tique, ce qui diminue encore leur capacité propre. Les transistors sont réalisés spéciale-ment pour satisfaire aux exigences des tuners UHF accordés par diodes.

La comparaison de la courbe du gain en puissance et de celle d"un tuner classique à accord mécanique fait apparaitre une trés légère détérioration du gain et du facteur de bruit, due à la résistance en série des diodes.

Des technologies perfectionnées ont permis de réduire cette résistance aux faibles valeurs usuelles.

Tous les schémas faisant l'objet de cette étude ont été mis au point par Siemens et décrits dans Composants Electroniques Infor-mations n° 1 de 1969.

10An

FIG. 9.

DES RADIO RECEPTEURS A CRISTAL MODERNES

I

L peut être surprenant d'entendre parler de modernisme à propos de radio-récepteurs à détecteurs à cristal, ou en général à semi-conducteurs, qui sont, en fait, les héritiers des postes à détecteurs à galène des premiers temps héroiques de la radio ou plutôt, comme on disait à l'époque, de la

«T.S.F.•· Mais. en fait, ces appareils peuvent fort bien être améliorés Cl transformés, en appliquant, non seulement des principes clas-siques de montage, mais aussi des méthodes plus récentes, et des composants plus modernes.

Sous ce rapport les variantes sont exuême-ment nombreuses et presque innombrables : les systèmes proposés ont évidemment pour but d'augmenter la sensibilité des récepteurs, c'est-â-dire de permettre la réception des émissions de niveaux plus faibles ou à plus g-ande distance, et surtout d'augmenter la sélectivité, c'est-à-dire de permettre la réception d'une émission désirée sans risque de troubles par les émissions de longueurs d'onde voisines, même en • ondes moyennes •, sinon en

~ grandts ondes •·

Dans ce domaine, il est encore intéressant aussi de signaler ici deux montages particuliè rement intéressants à des titres différents.

UN RADIO-RECEPTEUR A ANTENNES EMPILEES Les résultats obtenus avec un radio-récepteur dépendent évidemment de la qualité

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des collecteurs d'ondes utilisés même si. à l'heure actuelle. les antennes sont généralement simplifiées et int.:grêes.

FIG 1

Depuis fort longtemps. on a ams1 tenté d'employer deux ou plusieurs antennes en paralléle, au lieu d'une seule, et même si l'antenne-cadre habituelle a désormais rem-placé plus au moin~ les antennes intérieures, particulièrement pour la réception des émissions locales, il est fort possible d'en employer deux au lieu d'une seule pour essayer ainsi d'amé-liorer le niveau du signal et, par suite. d'aug-menter la sensibDité du radio-récepteur.

En réalité, on ne peut pas simplement se contenter de monter deux antennes-cadres en parallèle, parce que ces deux collecteurs d'ondes doivent constituer des circuits réson-nants d'accord.

Lorsqu'on relie deux bobinages en parallèle,

on diminue, on le sait la réactance inductive totale, et l'on 11odifie donc la bande des fréquences que l'appareil permet de recevoir.

Lorsqu'on veut placer deux bobinages en parallèle, il faut modifier le type de chaque bobinage à utiliser, et doubler la réactance inductive de chaque antenne, de telle sorte que la réactance totale des deux ensembles en parallèle soit la même que celle nécessaire habituellement dans un appareil normal.

Ceci posé, le schéma du montage considéré est indiqué sur la figure 1. Il comporte simple-ment, comme on le voit, un détecteur à cristal ou plutôt une diode à semi-conducteur, qui n'exige pas de réglage, demeure stable, et a remplacé ainsi les détecteurs à galène ou cristal de silicium d'autrefois.

Les bobinages LI et L2 des antennes-cadres reliés au condensateur CI forment un circuit résonnant, qui peut être accordé sur la gamme de fréquences des émissions à recevoir.

Lorsqu'un signal est capté par Ll et L2, il est détecté par la diode D 1, qui est reliée par capacité au transistor amplificateur Q 1. Ce dernier assure très simplement un niveau suf-fisant pour actionner fortement deux écouteurs téléphoniques, sinon même un petit haut-parleur.

L'alimentation nécessaire est fournie par une batterie de 1,5 à 3 V. BI ; la résistance RI assure la polarisation du transistor Q 1, et lui permet de fonctionner comme un étage ampli-ficateur simple à basse fréquence.

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Les éléments employés pour cette construc-tion sont extrêmement simples et réduits. Le

isolé. On enroule 125 tours de fil régulièrement espacés le long des tiges, pour réaliser l'accord sur la gamme des ondes moyennes.

Les deux enroulements doivent être bobinés dans la même direction et, en ·réalisant le bobi-nage de L2, on enléve l'isolant à quelques emplacements le long de la tige, et on ménage de petites boucles, qui doivent permettre d'ef -fectuer les prises indiquées sur Je schéma. On utilise un enduit de cire ou de colle pour main-tenir le fil en place. inter-rupteur à une seule direction en série avec une des connexions de la pile d'alimentation B 1, résultats limités qui dépendent essentiellement

de l'émission elle-même que l'on veut recevoir, car le détecteur n'est précédé, en i;>rincipe, d'aucun étage d'amplification haute-frequence, qui permet d'améliorer la sensibilité et la sélec-tivité. Le récepteur classique ordinaire à cristal et à chercheur ne permet guère que de recevoir des stations locales ou très puissantes, et à l'heure actuelle, les antennes classiques très étendues et à hauteur efficace élevée ne sont plus guère en vogue.

Il est pourtant possible d'imaginer, même sans employer de tubes à vide ni de transistors, des montages perfectionnés plus sensibles et plus sélectifs, en ayant recours, bien entendu, non plus au détecteur à cristal à chercheur d'autrefois, très difficile à régler et trés instable, mais aux diodes au germanium ou plutôt au silicium indéréglables et efficaces.

Dans ces montages, on utilise, en employant des matériaux de construction de haute qualité, des circuits résonnants à coefficient de qualité ou de surtension élevé, qui permettent d'obtenir à eux seuls des résultats plusieurs fois effet, suivant le principe bien connu, d'augmen-ter la longueur d'onde d'accord, tandis que C 1 permet, au contraire, de la réduire. doit être égale approximativement à la lon&ueur totale de la tige de ferrite utilisée dans le bobinage LI. On peut employer un autre dispo-sitif, si le tambour avec le câble du cadran n'est pas utilisable. Des crochets métalliques sont collés aux extrêmités du bâtonnet de

lorsque les plaques du rotor de CI commencent à se déplacer.

Une meilleure sélectivité est assurée grâce au transformateur à haute fréquence réalisé par les bobinages L2 et L3, et couplant les circuits d'antenne au circuit d'accord principal secon-daire L3 C2.

Pour l'accord sur les • petites ondes •· on commence par utiliser 10 spires pour L2, et l'on peut même réduire ce nombre, si une sélectivité encore plus accentuée est désirée.

Le circuit d'accord secondaire principal doit jouer' deux rôles. Il constitue un systéme d'ac-cord à résonance parallèle pour la sélection de l'émission désirée, et il doit permettre d'obtenir un signal détecté à fréquence musicale d'une puissance suffisante pour actionner tout au moins, des écouteurs téléphoniques dans les

Pour obtenir une combinaison capacitive inductive dans les meilleures conditions, et pour obtenir ce coefficient élevé à toutes les fréquences, il faut prévoir des prises sur le bobinage L3, qui permettent ainsi le réglage.

Ces prises permettent également d'obtenir

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des résultats utiles dans un autre domaine. En effet, les écouteurs téléphoniques sont disposés comme une charge sur le circuit et réduisent le coefficient de surtension. Le choix des prises à l'aide du commutateur S3 permet l'adaptation du bobinage au circuit de sortie.

Les composants à utiliser sont indiques sur le schéma. CI est un conden~atcur miniature variable d'une capacite maximale de l'ordre de 250 pF et C2 un condensateur variable à deux

La bobine d'accord secondaire L3 comporte au total 80 spires par fractions de 10 ou inter-rupteur dans la position médiane ; les commu-tateurs S2 et S3 sont des commutateurs bipo-laires rotatifs à galettes à quatre positions.

Les écouteurs téléphoniques employés sont aussi sensibles que possible en haute impé-dance et, par exemple, du type à cristal.

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La transmission des documents graphiques par lignes téléphoniques, comme celle des photographies, l'utilisation ensuite des ondes herziennes comme support, ne sont, sans doute, pas nouvelles et les images publiées dans les journaux quotidiens sont ainsi II ansmises par des procedés de plus en plus perfectionnés de pbototélég,apbie, à laquelle on donne SOU\ent, en France, le nom de Bélinog,aphie, d'après le nom de son inventeur Edouard Belin.

Les Anglo-Saxons donnent aux méthodes de transmission de fac similés l'appellation dérivée de• Fax • ; les procédés de transmission électriques de fac-similés datent ainsi de plus nota-blement et constamment perfectionnés. Leur utilisation apparaît de plus en plus nécessaire depuis l'avènement des ordinateurs qui exigent la distribution d'informations de toutes sortes dans des directions multiples et avec une grande rapidité.

Grâce aux techniques modernes de commu-nication, il est devenu possible de transmettre

âes caractères avec une vitesse de 300 par

•«:onde, ou même davantage, sur des lignes .G,éphoniques ordinaires. Par contre, les nessages classiques de fac-similés qui sont rransmis à la vitesse standard de 47 mm par caractères imprimés sous la forme d'informa-tions.

Les techniques codées de !'Informatique constituent des méthodes idéales pour la transmission de nombres, de lettres, et de

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symboles conventionnt!b; mais. malgré tout, les méthodes de transmission de fac-similés demeurent encore sans rivale, lorsqu'il s'agit de transmettre des documents graphiques.

tels que des cane~ géographiques, des gra-phiques, des schémas et des photographies.

Etant donné l'augmentation continuelle des schémas, dessins et documents de toutes sortes à transmettre dans les techniques modernes, les appareils de fac-~imilés actuels otTrent un intérêt croissant.

LES PRINCIPES DE TRANSMISSION DES IMAGES

Le principe de fonctionnement électro-mécanique est simple. Dans la méthode

Les variations lumineuses sont converties en vanauons électriques correspondantes.

au fur et à mesure du balayage d'éléments serrées autour du cylindre rotatif.

Des signaux amplifiés recueillis à la sortie du système de balayage sont envoyés dans un circuit de transmission, et par l'intermédiaire normalement d'une ligne téléphonique ordi-naire, à un système de rèception

correspon-dant, qui reproduit le document. Bien entendu, les systèmes émetteur et récepteur sont syn-chronisés, de façon que l'image reçue soit identique au document transmis.

La reproduction est obtenue par l'action sur un papier photo-sensible du signal lumi-neux contrôlé par les signaux reçus, on peut aussi utiliser l'effet direct de décoloration produit par les impulsions électriques sur un papier photo-chimique traité spécialement.

L'enregistrement photo-sensible est utilisé essentiellement pour la production des images destinées à l'illustration; l'enregistrement direct, encore plus ancien et plus populaire, n'exige aucun traitement spécial.

Le papier utilisé pour effectuer l'enregistre ment direct est habituellement de l'un des deux types classiques. Le plus répandu est

un papier électrolytique contenant des pro-duits chimiques, tels que des pigments dia-LOÏques, qui noircissent le papier d'une manière permanente en correspondance avec l'intensité du signal reçu au point de contact entre le style d'enregistrement et le papier.

L'autre type de papier est électro-conducteur

el comporte une couche blanche qui devient noire, sous l'action d'un arc électrique en correspondance avec les variations du signal, lorsque le style est en contact avec lui.

Une autre méthode d'enregistrement direct, moins fréquemment utilisèe, est basée sur l'utilisation d'un style électro-magnétique, qui, littéralement, martèle l'inscription, à la d'enregistrement. Ce résultat était obtenu initialement par des impulsions de mise en phase provenant de l'émetteur. Ces impulsions sont envoyées pendant des intervalles des alimentès et asservis par le courant du secteur alternatif. ils sont maintenus en synchronisme par des moteurs synch,ones.

Si, d'un autre côté, deux extrémités éloignées d'une même installation ont des sources d'ali-mentation séparées, les moteurs d'entraînement de l'émetteur et du récepteur sont alimentés perfectionnés de façons très notables au cours de ces années récentes, au fur et à mesure des

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