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SAV / Garantie

Dans le document ÉTUDE SUR LE RÉEMPLOI DES EEE MÉNAGERS (Page 62-69)

D EPOT - VENTE

SAV / Garantie

La filière de la téléphonie est celle où ce sont développées le plus de garanties et des services associés, en particulier par les acteurs spécialisés ci-dessous.

Tableau 13 : Comparatif des garanties et services associés proposés par les principaux acteurs du réemploi des téléphones usagés professionnalisation mais on peut noter les pratiques singulières suivantes :

 Priceminister propose un accompagnement sur le prix de vente des smartphones pour faire face à une tendance croissante des particuliers à les vendre trop cher. Leur fort renouvellement

34 Les entreprises qui font reconditionner leurs téléphones par des entreprises du secteur protégé (ESAT) ou adaptée (EA) peuvent bénéficier d’une réduction de leur taxe Agefiph au cas où elles n’atteignent pas les seuils d’embauche de personnes en situation de handicap.

technologique pousse certains à les revendre tous les 6 mois à des prix proches du prix d’achat qui ne trouvent pas preneur ;

 En plus de services de base (pack d’accessoires neufs, garantie 12 mois, « désimlockage ») Itancia propose des services optionnels : extension de garantie à 24 mois, réparation en 5 jours, offre de staging (personnalisation des paramètres et installations d’applications spécifiques) ;

 BackMarket cherche à structurer l’offre en France et met en relation les consommateurs avec des reconditionneurs/réparateurs dont la qualité des processus de remise en état est vérifiée.

BackMarket a une approche pédagogique envers le consommateur, qui peut par ailleurs noter le vendeur.

Les tendances de la revente et du don

Le renouvellement est encore un marché de « neuf » pour 88 % des Français (Deloitte, 2015). Cependant, la progression constante du marché de l’occasion montre un usage qui s’installe progressivement dans les habitudes des Français. Un Français sur 10 est désormais un adepte du mobile d’occasion : 12 % d’entre eux font le choix d’un smartphone de deuxième main dont :

 La majorité (10%) a récupéré son smartphone auprès de la famille ou d’un ami ;

 Les autres (2%) optent pour un achat en magasin ou sur une plateforme web.

Un smartphone d’occasion s’achète avec une remise comprise entre 20 à 70% sur le prix du neuf.

TRAITEMENT DES DECHETS

L’ensemble des acteurs interrogés dans le cadre de cette étude déclarent envoyer le flux de mobiles collectés non réemployables (donc des DEEE) vers des filières de valorisation matière. Tous les acteurs ne déclarent pas être en contrat avec un éco-organisme.

II.2.2.3 BILAN QUANTITATIF

Le bilan quantitatif présenté ci-dessous a été réalisé à partir de différentes sources (études, sondages, entretiens avec des acteurs de la filière et estimations). Certaines données de flux divergent fortement d’une source à l’autre, les résultats sont donc à interpréter avec précaution. La destination (notamment l’export) des biens réemployés n’a pas été quantifiée faute de données suffisantes. Un tableau récapitule les différentes sources et méthodes d’estimations employées visant à quantifier les stocks (exprimés en million) et les flux 2015 (exprimés en million par an) d’EEE/DEEE en ANNEXE IV.

Seuls les smartphones ont été considérés pour réaliser ce bilan car ces équipements présentent un potentiel pour le réemploi et par disponibilité des données.

Figure 25 : Estimation du stock et des flux d'équipements neufs et d'occasions sur la filière de la téléphonie en nombre de biens (téléphones uniquement)

Détails des flux réemployés à partir des gisements…

millions / an Particuliers

Entreprises, collectivités et

associations

Total

Vente ou don à un proche (sans intermédiaire) 3,9 - 3,9

Vente via site web de mise en relation (entre particuliers ou entre

particuliers et professionnels) 0,5 - 0,5

Vente ou don via un autre intermédiaire (opérateurs mobiles,

dépôts ventes, revendeurs, asset manager et brokers) 1,1 0,7 1,8

Vente ou don via un acteur de l'ESS <0,1 <0,1 0,1

Vente ou don des entreprises et collectivités aux particuliers

(employés) et associations - 0,1 0,1

Total 5,5 0,8 6,4

Derrière le flux de vente ou don à un proche, on découvre que les intermédiaires (opérateurs mobiles, dépôts ventes, revendeurs, asset manager et brokers) constitueraient le canal de réemploi principal avec plus de 2,2 millions d’équipements annuel.

On estime par ailleurs qu’environ 9,0 millions d’équipements par an seraient conservés en cas de besoin lors de l’achat d’un nouvel équipement.

Enfin 15,5 millions d’équipements seraient envoyés dans une filière de traitement : recyclage, incinération, mise en décharge. Cette filière peut être agréé ou être informelle.

Sur la base d’une valorisation à 80 euros par téléphone35, le flux réemployés peut être valorisé à environ 485 millions d’euros36. Cette manne revient en premier lieu aux vendeurs de l’EEE (entreprises et particuliers) car la vente en direct entre connaissance ou la vente via des sites web de mise en relation entre particuliers sont les canaux les plus importants. De nombreux intermédiaires (opérateurs mobiles, dépôts ventes,

35 Sur la base du retour d’expérience de plusieurs acteurs du réemploi interrogé dans le cadre de cette étude

36 Ce montant pourrait être surestimé car l’impact du don entre particuliers sur ce prix moyen n’a pas été estimé faute d’éléments.

revendeurs, asset manager et brokers) ainsi que les reconditionneurs / réparateurs tirent également profit de cette activité.

II.2.2.4 FREINS AU DEVELOPPEMENT DE LA FILIERE

Les entretiens réalisés avec les acteurs permettent de souligner que les freins au développement du réemploi de la téléphonie sont principalement d’ordre réglementaire, et technologique et certains opposent les acteurs.

Freins règlementaires : La réglementation sur les échanges transfrontaliers de produits bloque les envois de mobiles à réparer vers des pays à bas coûts.

Technologiques : Réparation complexe, augmentation permanente du besoin de puissance et d’espace de stockage, mise à jour des systèmes d’exploitation, miniaturisation, etc.

Les freins communs à chaque EEE sont présentés dans une section (cf. II.3.3. )37.

Type de frein Frein Type d’acteurs ayant relevés le

frein Economie Le développement de contrats d’engagement par le

constructeur (ex : Apple Upgrade Plan aux Etats-Unis) pourrait être le signe d’une concentration plus marquée de la collecte de smartphones auprès des constructeurs et impacter les revendeurs indépendants

NA

Réglementaire La réparation et revente des mobiles n’est pas rentable en France mais l’est dans des pays de l’Est où le coût de la main d’œuvre est moins élevé, en tenant compte de frais de transports unitaires des téléphones très faibles. Toutefois, la réglementation sur les échanges transfrontaliers de produits bloque les envois de mobiles à réparer vers les pays de l’Est.

En pratique nous comprenons que des exports ont lieu vers ces pays au mépris de la règlementation en vigueur38.

Intermédiaires / Reconditionneurs ou réparateurs (non ESS)

Règlementaire Des équipements réparés avec des pièces « non-homologuées » peuvent être identifiés comme contrefaits en raison de la vigilance des constructeurs vis-à-vis des pièces de la contrefaçon et du risque associé.

Intermédiaires / Reconditionneurs ou réparateurs (non ESS)

Règlementaire Les administrations ne décident pas toujours du devenir de leurs téléphones usagés puisqu’elles sont censées les donner au « domaine », la structure publique en charge de récupérer ce qui n’est plus utilisé pour les revendre aux enchères.

Intermédiaires / Reconditionneurs ou réparateurs (non ESS)

Règlementaire Les questions posées dans les boutiques des opérateurs ne permettent pas forcement de déterminer si les téléphones sont des produits ou déchets, notamment en raison du flou autour de ces deux notions qui pourtant impactent fortement la réglementation s’appliquant par la suite.

Reconditionneurs ou réparateurs de l’ESS

Comportemental Adéquation offre/demande : Les acheteurs / bénéficiaires demandent beaucoup de tablettes ce dont disposent rarement les acteurs de l’ESS.

Type de frein Frein Type d’acteurs ayant relevés le frein

Comportemental Certains équipements sont perçus par les consommateurs comme trop personnels pour être achetés d’occasion (ex : casques audio).

Intermédiaires / Reconditionneurs ou réparateurs (non ESS)

Comportemental La prise de conscience de la valeur des téléphones usagés a créé une opportunité financière pour les consommateurs et entreprises de l’économie traditionnelle aux dépens de l’ESS.

Distributeurs / Reconditionneurs ou réparateurs de l’ESS

Comportemental Les consommateurs manquent encore de confiance en raison d’une offre pas assez structurée, transparente et compréhensible.

Sites de mis en relation

Technologique L’acquisition de compétences sur la réparation d’un nouveau smartphone est longue notamment parce que les constructeurs ne facilitent pas l’accès aux informations techniques permettant d’apprendre à réparer les téléphones.

C’est une des raisons qui expliquent que le réemploi touche principalement les grandes marques (Apple, Samsung).

Intermédiaires / Reconditionneurs ou réparateurs (non ESS) / Reconditionneurs ou réparateurs de l’ESS

Technologique Le constructeur peut choisir de bloquer la réparation des prochaines générations de smartphones par code d’accès.

Intermédiaires / Reconditionneurs ou réparateurs (non ESS) / Reconditionneurs ou réparateurs de l’ESS

Technologique La miniaturisation rend la réparation plus complexe. Ce n’est pas encore un véritable frein mais cela pourrait rapidement le devenir.

Intermédiaires / Reconditionneurs ou réparateurs (non ESS) / Reconditionneurs ou réparateurs de l’ESS

Technologique La qualité des téléphones est en baisse à l’image de ce qu’il s’est passé sur les téléphones fixes. Ils étaient initialement

Technologique La réparation n’est pas facilitée par les constructeurs lors de la conception. Le cas le plus connu est celui des applications dont la taille augmente et n’est plus supportée par les

II.2.2.5 TENDANCES DE LA FILIERE

Le marché de la téléphonie d’occasion a explosé suite à l’arrivée de Free sur le marché de la téléphonie, à l’origine du développement depuis 2012 des offres « SIM only ». Ces offres ont considérablement impacté les modèles en place basés sur le subventionnement du mobile, réduisant en facial la perception du coût associé. Les opérateurs ont alors cherché à se différencier en proposant des offres de reprise.39 La montée en gamme des derniers modèles de smartphones (iPhone 6, Samsung Galaxy S6…) se traduit par des prix supérieurs à des ordinateurs personnels ou tablettes. Les téléphones usagés conservent ainsi une valeur de revente significative. Le consommateur peut opter pour un leasing, mais surtout il peut arbitrer pour un même budget entre un modèle plus haut de gamme d’occasion ou moyen de gamme neuf.

Selon les dires d’experts, le marché de l’occasion devrait poursuivre sa croissance du fait de l’absence de d’innovations majeures au cours des dernières années.

Selon l’étude Deloitte « Usages Mobiles 2015-A Game of Phones », le marché de l’occasion devrait continuer à progresser de quelques points en France sur les prochaines années. Le développement de

39 Usages Mobiles 2015-A Game of Phones », Deloitte, 2015

contrats d’engagement par le constructeur (ex : Apple Upgrade Plan aux Etats-Unis) pourrait être le signe d’une concentration plus marquée de la collecte de smartphones auprès des constructeurs et impacter les revendeurs indépendants. Par ailleurs, les entreprises vont aussi devoir s’interroger sur l’optimisation du coût de revient mobile et arbitrer sur le délai de renouvellement du parc au vu de paramètres économiques et de performance des appareils.39 Les constructeurs, encore peu présents en comparaison aux constructeurs d’équipements informatiques, pourraient ainsi être amenés à jouer un rôle majeur sur la filière lors des prochaines années.

Alors que le marché était initialement partagé entre les reconditionneurs/réparateurs de l’ESS et les acteurs de l’économie traditionnelle, le développement du service de reprise par les opérateurs a entrainé une pression sur les prix et les coûts fortement compétitifs aux dépens des acteurs de l’ESS. Les Ateliers du Bocage ont ainsi perdu 2 contrats de sous-traitance avec des opérateurs début janvier 2016 et ont dû licencier une cinquantaine de personnes.

La forte compétitivité du marché s’explique notamment par le fait que la reprise du mobile dans les magasins des opérateurs et sur leurs sites de rachat est accordée à l’intermédiaire en mesure de proposer le prix le plus bas. Ces derniers ont donc développé des logiciels permettant de fixer des prix compétitifs tout en garantissant la rentabilité. Les acteurs cherchent alors à réduire leurs coûts et la réparation dans des pays où le coût du travail est bas est privilégiée à une réparation locale par des acteurs de l’ESS non compétitifs.

Les référentiels autour de la préparation au réemploi des téléphones et smartphones se développent.

A titre d’illustration Ordi 2.0 est en cours de refonte pour donner naissance à Ordi 3.0, un programme, dorénavant principalement rattaché au Ministère chargé de l’ESS qui prend en compte les équipements informatiques, au sens large (PC, Smartphones, Tablettes tactiles, objets connectés …). Ceci constitue une évolution puisque le programme ne couvrait que les PC auparavant.

II.2.2.6 CONCLUSION

La filière du réemploi des équipements téléphoniques est une filière très dynamique sur laquelle de nombreux acteurs se sont positionnés. Le périmètre de l’étude est volontairement limité aux biens réemployés c’est-à-dire, la téléphonie fixe dont DECT (norme pour la téléphonie sans fil), la téléphonie mobile : smartphones et tablettes et les box internet. Les smartphones et tablettes affichent les temps de possession moyen les plus faible de tous les EEE, signe d’un taux de renouvellement extrêmement rapide en lien avec les évolutions technologiques développées dans le chapitre II.2.2.1. Le taux d’équipement en téléphone mobile, cellulaire, smartphone est de 92% alors que le taux d’équipement sur les tablettes n’est que de 46%. Ainsi, taux d’équipement élevé et temps de possession moyen faible sont deux paramètres qui induisent un gisement potentiel extrêmement important pour le smartphone. A l’inverse, à l’heure actuelle, les ménages n’étant pas encore fortement équipés en tablettes, le gisement potentiel pour le réemploi n’est pas aussi important. La demande des consommateurs reste très forte pour ces deux types de biens qu’ils utilisent beaucoup au quotidien (95,1% de taux d’utilisation sur les téléphones mobiles, cellulaire, smartphone) ce qui invite à penser que le secteur du réemploi sur cette filière devrait poursuivre une croissance soutenue.

Les caractéristiques de l’organisation de la filière sont synthétisées ci-dessous :

La filière de la téléphonie fait intervenir une variété d’acteurs intermédiaires (Asset Manager, Broker, site de mise en relation entre particuliers et professionnels) qui se positionnent généralement comme des facilitateurs de la seconde vie des équipements usagés et des garants du service fourni par les reconditionneurs / réparateurs.

o Ces acteurs captent la majorité des flux en provenance des entreprises en les achetant via des plateformes de rachat web possédées en propre ou en direct via des réponses à des appels d’offres. Ils captent également le flux en provenance des particuliers via des plateformes web ou à travers d’autres acteurs (par ex. les distributeurs).

o Ils mettent en place une offre structurée à destination du public et des entreprises. Cette offre de qualité est en mesure de concurrencer directement le marché du neuf.

La filière de la téléphonie est la filière la plus investie par les reconditionneurs / réparateurs de l’économie traditionnelle. Ces acteurs se positionnement généralement comme des industriels, dont le savoir-faire est constitutif de leur compétitivité.

o Ces acteurs s’approvisionnent généralement via des intermédiaires mais ont parfois un lien direct avec le gisement et la revente via des sites web dédiés

Les constructeurs ne sont pas en reste puisque certains ont récemment développés des activités de reconditionnement et de location (via des contrats d’engagement par exemple). Ils cherchent à capter davantage de valeur de leur produit en bénéficiant de nouvelles boucles :

o Ces acteurs peuvent s’approvisionner directement sur le marché de l’occasion grâce à des sites web dédiés ou via leur boutique physiques possédées en propre. Dans le cas de la location, à la fin du contrat, le produit est restitué au constructeur.

o Les produits sont reconditionnés puis loués à nouveau ou vendus et distribués via les canaux classiques de distribution ou via des intermédiaires (Asset manager, Broker).

Enfin les distributeurs (dont les opérateurs téléphoniques) jouent un rôle historique important et cherchent à répondre de manière pragmatique à cette nouvelle demande du marché pour des biens d’occasion :

o Ces acteurs ont développé un service de rachat des mobiles et travaillent pour cela avec des intermédiaires ainsi qu’avec des reconditionneurs / réparateurs de l’économie traditionnelle.

o Ils proposent par ailleurs à la vente des produits reconditionnés au sein de leurs boutiques en ligne ou de leurs boutiques physiques.

 Les revendeurs ainsi que les plateformes de mise en relation entre particuliers sont des acteurs par lesquelles des quantités très significatives d’équipements sont également réemployées mais dont il n’est pas utile de rappeler le fonctionnement ici car il est identique sur les autres filières.

Le bilan quantitatif conduit sur cette filière nous apprend qu’environ 6,4 millions de smartphones seraient réemployés tous les ans en France (précisions et limites méthodologiques dans le chapitre II.2.2.3). Ce chiffre est à mettre en perspective avec les 25 millions de biens neufs acheté tous les ans sur cette filière, les 15,5 millions d’équipements qui arriveraient en fin de vie et les 9 millions d’équipements qui sont conservés en cas de renouvellement lors de l’achat d’un nouvel équipement. Les marges de progression semblent donc significatives pour l’activité de réemploi.

Le marché de la téléphonie d’occasion a explosé suite à l’arrivée de Free sur le marché de la téléphonie qui a poussé les opérateurs à se différencier en proposant des offres de reprise, ainsi qu’à la montée en gamme des derniers modèles de smartphones (iPhone 6, Samsung Galaxy S6…) qui conservent ainsi une valeur de revente significative. Selon les dires d’experts, le marché de l’occasion devrait poursuivre sa croissance du fait de l’absence de d’innovations majeures au cours des dernières années. Les constructeurs, encore peu présents en comparaison aux constructeurs d’équipements informatiques, pourraient être amenés à jouer un rôle majeur sur la filière lors des prochaines années. Alors que le marché était initialement partagé entre les reconditionneurs/réparateurs de l’ESS et les acteurs de l’économie traditionnelle, le développement du service de reprise par les opérateurs a entrainé une pression sur les prix et les coûts fortement compétitifs aux dépens des acteurs de l’ESS. Les acteurs cherchent alors à réduire leurs coûts et la réparation dans des pays où le coût du travail est bas est privilégiée à une réparation locale par des acteurs de l’ESS non compétitifs.

Parmi les principaux freins spécifiques à cette filière, on note des freins règlementaires : La réglementation sur les échanges transfrontaliers bloque les envois de mobiles à réparer vers des pays à bas coûts. Ainsi que des freins technologiques : Réparation de plus en plus complexe (miniaturisation, etc.), augmentation permanente du besoin de puissance et d’espace de stockage (notamment via les mises à jour régulières des systèmes d’exploitation) réduisent le potentiel de réemploi de nombreux smartphones.

II.2.3. I

NFORMATIQUE

II.2.3.1 PRESENTATION DE LA FILIERE

PERIMETRE

Le périmètre de l’étude est volontairement limité aux biens réemployés. Cette filière regroupe les principaux équipements suivants :

Ordinateurs de bureau : ordinateur fixe, PC

Ordinateurs portables : netbooks et ultrabooks.

Moniteurs : écrans plats (sans tuners – tuners dans la filière audiovisuelle)

Accessoires informatiques : périphériques informatiques, claviers, souris

Imprimantes de bureau (non professionnelles)

Autres équipements de bureautique : télécopieur, photocopieur, scanner Précisions :

 Dans le cadre de cette étude ; les tablettes sont couvertes au sein de la filière téléphonie (II.2.2.) du fait des similitudes rencontrées.

 Les moniteurs CRT (tubes cathodiques) sont collectés mais pas réemployés en l’absence de demande pour ce type de produits.

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