• Aucun résultat trouvé

1. Hétérogénéité du réseau : l’économétrie au service de la maîtrise de nouvelles sources

1.5. Robert Gibrat : « l’illumination » pour la marémotrice

« L’histoire commence un peu comme dans les contes de mère grand… » (Gibrat, 1961, p.63)

Prenant l’habitude de se rendre le dimanche matin à la Direction de l’Électricité – dont il a la charge depuis octobre 1940 – pour parcourir les dossiers classés, l’ingénieur Robert Gibrat se penche sur un vieux projet d’aménagement en Bretagne qui prend la poussière sur les étagères. « Brusquement, j’eus [NDLA Robert Gibrat] une véritable illumination » (Gibrat, 1961, p.63). C’est « sous la violence du choc et avec de pénibles battements de cœur » (Gibrat, 1961, p.64), qu’il acquiert la conviction que l’usine marémotrice de la Rance est réalisable (Picard, Beltran, et Bungener, 1983, p.179). « J’avais appris en un instant que pour toute ma vie j’étais condamné à être le défenseur de l’énergie des marées, que je pourrais jamais cesser d’y croire » (Gibrat, 1961, p.64).

Robert Gibrat est né en 1904 en terres bretonnes, à Lorient précisément. Il suit le parcours des ingénieurs thermiciens, sort X en 1925 et des Mines en 1927. Mathématicien exceptionnel, il débute son parcours professionnel en enseignant à l’École des mines de Saint-Étienne, puis démarre sa carrière ingéniérique, en tant qu’ingénieur-conseil, à la Société générale d’entreprise en 1931.

De 1931 à 1933, il participe activement aux travaux d’X-Crise en ayant pour objectif le développement de l’utilisation des mathématiques en économie (Dard, 1995, p.136). Puis, en 1933188, il adhère au mouvement politique de l’Ordre Nouveau avec

CSRSPT « Vers une conférence internationale sur la création de ressources énergétiques et matérielles nouvelles », 1956, p.7, EDF, fonds Direction Générale, Dossiers de Pierre Ailleret, AH.001, boite 891095.

187 Le lecteur intéressé pourra se référer à la troisième partie « Le tournant nucléaire 1973-1987 », p.683-

997, du troisième tome d’Histoire de l’Électricité coordonné par Henri Morsel, op. cit. Ainsi qu’à la thèse de doctorat de Sezin Topçu. (2010). L’agir contestataire à l’épreuve de l’atome Critique et gouvernement de la critique

dans l’histoire de l’énergie nucléaire en France (1968-2008). Paris : EHESS, 497 p.

188 La détermination de la chronologie repose sur les travaux de Dard, Olivier. 1999. Jean Coutrot: de

l’ingénieur au prophète. Presses Univ. Franche-Comté, 472 p. ISBN : 9782913322066, à la page p.123 ; et de

Loubet del Bayle, Jean-Louis. 2001. Les non-conformistes des années 30!: Une tentative de renouvellement de la pensée

politique française. Revue et actualisée. Seuil, 562 p. (Points). ISBN : 2020487012, à la page 113. Par ailleurs,

une version électronique de l’édition de 1969 est disponible sur le site des Classiques de l’UQÀC

http://classiques.uqac.ca/contemporains/loubet_del_bayle_jean_louis/non_conformistes_annes_30/no n_conformistes_annes_30.html

149

Robert Loustau189. Ce groupe, incarnant une des trois branches du personnalisme190, séduit l’ingénieur qu’il est grâce à l’ouvrage La Révolution nécessaire (1933), de Robert Aron et Arnaud Dandieu, et à ses analyses sur le développement du machinisme, les problèmes du travail industriel et les conséquences des progrès techniques (Loubet del Bayle, 1969 [2001], p.110).

Robert Gibrat représente la frange scientifique et technique des intellectuels composant l’Ordre Nouveau (Loubet del Bayle, 1998, p.6 et 111). Plus précisément, ses grandes compétences en mathématiques et son goût très prononcé pour l’économétrie font de lui, avec Robert Loustau, l’économiste de l’Ordre Nouveau (Loubet del Bayle, 1969 [2001], p.114 et 409). À la tête de la cellule technique191 la plus importante de l’Ordre Nouveau – la cellule économique – Gibrat est amené à présenter, sous cette responsabilité et en compagnie de Loustau, les idées de l’Ordre Nouveau à ses collègues membres d’X-Crise (Loubet del Bayle, 1969 [2001], p.113-114). Nul doute que cette diffusion des thèmes et du vocabulaire de « l’esprit 1930 » participe à ce que Loubet Del Bayle nomme, en citant le philosophe Gabriel Marcel, « une influence en pointillé » sur une partie des futurs dirigeants de l’administration et de la vie économique après 1945. Les formules plaçant les énergies au service de l’homme se sont ainsi transformées en lieux communs que l’on retrouve quasi systématiquement dans les sujets qui traitent de l’usine marémotrice de la Rance : sous la plume des journalistes et des experts192, dans les déclarations d’EDF et dans les communications du gouvernement193.

189 Robert Loustau (1899-19) X-Mines, catholique, exerce ses compétences dans le secteur sidérurgique.

Parallèlement à ses activités professionnelles, il s’intéresse aux problèmes économiques et sociaux. Il est membre d’X-Crise, puis adhère à l’Ordre Nouveau. En 1934, il participe à la rédaction de la doctrine sociale des Croix de feu (ligue nationaliste) et devient membre durant une année, 1937-1938, de comité directeur du Parti populaire français (parti de droite) – voir le débat intellectuel entre les historiens français et anglo-saxons sur le fascisme français, en particulier dans la revue Vingtième Siècle de 2007 n°95, composée des articles de Berstein, Serge. (2007). « Pour en finir avec un dialogue de sourds ». Vingtième

Siècle. Revue d’histoire. Vol. n° 95, n°3, p. 243-246 ; Soucy, Robert. (2007). « Enjeux - La Rocque et le

fascisme français ». Vingtième Siècle. Revue d’histoire. Vol. n° 95, n°3, p. 219-236 ; Winock, Michel. (2007). « En lisant Robert Soucy ». Vingtième Siècle. Revue d’histoire. Vol. n° 95, n°3, p. 237-242.

190 Le personnalisme est un mouvement intellectuel et politique non conformisme des années 1930

composés de jeunes intellectuels « non conformistes ». Il est composé de trois courants : la Jeune Droite, l’Ordre Nouveau et Esprit. Le lecteur intéressé pourra se reporter avec profit à l’article de Loubet del Bayle, Jean-Louis. (1998). « Le mouvement personnaliste français des années 1930 et sa postérité ».

Politique et Sociétés. Vol. 17, n°1-2, p. 219–237 ou à son ouvrage issue de sa thèse de doctorat (1969) Loubet

del Bayle, Jean-Louis. 2001 op.cit.

191 Les cellules techniques sont l’incarnation de la mise en pratique de la théorie de l’action de l’Ordre

Nouveau. Leur objectif réside dans l’application des principes généraux de la doctrine dans des domaines spécialisés, comme l’économie, la finance, l’urbanisme, le juridique, le médical, la politique agricole et l’enseignement.

192 Quasiment toute la presse, régionale et nationale, utilise dans ses titres une formule du type « l’énergie

des marées au service de l’homme ». C’est particulièrement visible dans les couvertures retraçant l’inauguration officielle de l’usine marémotrice en novembre 1966. Par exemple Ouest France consacre sa une à « Aujourd’hui en présence du général de Gaulle Grande première mondiale sur l’estuaire de la Rance L’énergie des marées au service de l’homme » dans son édition des samedi 26 et dimanche 27 novembre 1966, EDF, fonds Direction de s Études et Recherches, État-Major, Dossiers d’Alexis Dejou,

150

Et ce phénomène est également la conséquence de l’action de certains hommes venus de ces mouvements des années 1930. Bien que l’équipe dirigeante d’EDF n’ait pas participé officiellement à X-Crise, la présence de Robert Gibrat, auprès de Pierre Massé par exemple, a une influence doctrinale non négligeable sur la jeune EDF. Cet esprit nouveau de l’équipe de Roger Gaspard (directeur général d’EDF) est imprégné de celui des non-conformistes des années trente (Loubet del Bayle, 1969 [2001], p.470). Plus précisément, en plaçant l’homme au centre de la théorisation, l’Ordre Nouveau formalise l’idée d’une « économie au service de l’homme » (Loubet del Bayle, 1969, p.473-480). On comprend donc, d’une façon renouvelée, la démarche active d’EDF envers les énergies nouvelles. La primauté de l’individu libre induit un renversement de la situation perçue. Autrement dit, cela conduit à la sortie du primat économique. Ce dernier doit être revu afin d’être au service de l’homme, pour promouvoir son essor. Alors, toutes les possibilités de développement doivent être poursuivies car « L’homme sur la terre n’est pas un élément, une partie d’un tout, un instrument dans une symphonie. Il est une fin, un monde complet en lui-même. » (Philippe Vianney in Michel et al., 1954, p.211 cité par Loubet del Bayle, 1969 [2001], p.473-474). Cette approche doctrinale, très anthropocentrique – directement héritée de l’utilitarisme et du dualisme classique – permet d’envisager les ressources naturelles comme des énergies à maîtriser, voire à dompter, dans une optique de rentabilité maximale194. Terminologie

que l’on trouve régulièrement dans les documents archivistiques d’EDF (voir les références précédemment cités des équipes de la DER) et qui illustre l’impact intellectuel et idéologique de ces mouvements des années 1930. Le projet de la marémotrice de la Rance cristallise, quant à lui, toutes les instances autour de cette rhétorique puisqu’en sus des directions d’EDF, la presse quotidienne (régionale et nationale), la presse spécialisée et les instances gouvernementales mobilisent ces notions. L’influence personnaliste se retrouve également dans cet « anticapitalisme » (Loubet del Bayle, 1969, p.472) qui caractérise les X-Ponts de la première équipe AH.045.001, boite 852852. Ou encore le titre général, « La Rance, muselière de la mer » , du dossier d’une série d’articles rédigé par Maurice Tingaud, du quotidien Le Dauphiné Libéré, éditions du lundi 27 et du mardi 28 juin 1960, EDF, fonds Direction Générale de la Communication, AH.001.008, boite 926037.

193 Les allocutions faites par la direction d’EDF et des collectivités durant la « journée de la Rance » du 16

juin 1967 sont une illustration forte de cette « influence en pointillée » auprès d’EDF et du gouvernement. Là encore sont évoquées la « les constructeurs imposent leur domination à la mer […] dont le but final de ces efforts : la mise à disposition du courant au meilleur prix et dans les meilleures conditions de régularité […] » Bulletin d’information « Les services publics communaux et départements » de l’Association nationale des syndicats de communes, n°80 Spécial Janvier 1968, EDF, fonds Direction de l’Équipement, État-Major, AH.050.001, boite 889743.

194 Sur ce point il est important de distinguer l’influence des mouvements des années 1930 du courant,

beaucoup plus réduit et à la charnière d’Esprit et de l’Ordre Nouveau, du « personnalisme gascon » - constitué à Bordeaux dans les années 1930 par Bernard Charbonneau et Jacques Ellul – dont Loubet del Bayle, (1998, p.235) relie au développement du mouvement d’écologie politique français. On voit à quel point cette sous-branche se distingue, sur cette question des transformations technico-scientifiques, du personnalisme.

151

dirigeante d’EDF (Lanthier, 1979, p.122 et 135). En effet, il est possible de relier la diffusion de cette opposition au capitalisme – au sein de ce groupe socio-professionnel que Pierre Lanthier caractérise par la démarcation « des formes traditionnelles du capitalisme [afin de former] une sorte de technocratie qui veillerait aux destinées de la nation. » (Lanthier, 1979, p.135) – à la doctrine des mouvements des années 1930 qui promeut un refus des antagonismes, d’un côté le communisme et de l’autre le capitalisme afin de promouvoir une hypothétique « troisième voie » Loubet del Bayle, 1998, p.228). Ce qui se retrouve dans la thématique autour de l’intérêt général développée par toutes les directions. De plus, l’empreinte de « l’esprit 1930 », issue en particulier de l’Ordre Nouveau, façonne la conception d’un « planisme technocratique » pour les réalisations de l’État français (Loubet del Bayle, 1969 [2001], p.461).

152

FIGURE 21. Généalogie des mouvements des années 1930

Source : Loubet Del Bayle (1969 [2001]) op.cit., p.489 et Loubet Del Bayle (1998) op.cit., p.232

En 1940, Robert Gibrat devient directeur de l’électricité au ministère de la Production industrielle. C’est lui qui met en place la politique de rationnement et de répartition de l’électricité, au regard de la pénurie énergétique. Ce système de restriction sera en fonctionnement jusqu’en 1948. Durant sa direction au ministère, il prend l’habitude, le dimanche matin, de parcourir les vieux dossiers (Picard et al., 1983, p.179).

153

C’est ainsi qu’il tombe sur un rapport attirant particulièrement son attention : il s’agit de l’étude de Georges Boisnier195 datée de 1921 sur l’utilisation de la marée pour différents

sites de la côte nord de la Bretagne, en particulier sur l’estuaire de la Rance (Picard et al., 1983, p.179 ; Balladur et al., 1996, p.144). « Le cœur battant », Gibrat est convaincu que l’énergie marémotrice est une source sérieuse d’énergie pour la France (Picard et al., 1983, p.179). D’autant qu’elle lui semble immédiatement utilisable au regard de l’avancée des travaux de Boisnier (Balladur et al., 1996, p.144). Il voit dans le projet de la marémotrice une possible solution à la crise énergétique que traverse le pays.

Gibrat constitue alors, en 1941, une équipe composée de plusieurs entreprises de production d’électricité, pour former la Société d’études pour l’utilisation des marées – SEUM – afin d’engager immédiatement des programmes d’études. Dès 1943, la société grenobloise, Neyrpic, se voit confier les recherches sur les turbines de basses chutes, et le laboratoire dauphinois d’hydraulique, également grenoblois, réalise un modèle réduit de l’estuaire de la Rance (Picard et al., 1983, p. 180 ; Balladur et al., 1996, p. 144).

Robert Gibrat met en pause ses recherches puisqu’en avril 1942, il est nommé secrétaire d’État aux Communications, PTT et au Tourisme dans le quatrième et dernier gouvernement de Vichy. Il quitte ses fonctions sept mois plus tard, en novembre 1942, lors de l’occupation de la zone libre par l’armée allemande. Ainsi s’entame une période trouble, car les sources historiographiques ne sont pas claires sur sa collaboration. En effet, pour les annales des Mines, en particulier M. Jacques Dontot (1935-2001, X- Mines) rédacteur de sa nécrologie pour les annales, Gibrat rejoint le gouvernement Laval sous les conseils d’amis résistants. Mais il ne passe pas à la dissidence, lorsqu’en 1942 durant sa tournée d’inspection pour la voie ferrée Méditerranée-Niger, il est présent lors du débarquement des Alliés en Algérie. Toujours selon M. Dontot, Robert Gibrat serait rentré en France par loyauté envers le Maréchal Pétain, mais n’ayant pu faire valoir son avis il aurait démissionné de ses fonctions. Jacques Dontot dans sa nécrologie, ainsi qu’Henri Morsel in troisième tome de l’Histoire de l’électricité en France dans la fiche de présentation de Robert Gibrat, signalent des démarcations avec le régime de Vichy196.

Arrêté en 1944, il est condamné le 12 mars 1946 par la Haute Cour à dix ans d’indignité nationale, condamnation dont il est très vite relevé (Dontot, 1980 ; Balladur

et al., 1996, p.50). Il passe néanmoins quelques mois à la prison de Fresnes en 1945. Il

195 Georges Boisnier, X-Ponts, est l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées de la région Ille-et-Vilaine

lorsqu’il étudie l’énergie marémotrice.

196 « […] l’inlassable dévouement avec lequel durant son passage au ministère, il défendit les opprimés et

le courage exemplaire qu’il lui fallut pour tenir tête aux directives de l’occupant qu’il réprouvait […] » in Dontot, Jacques. 1980. « Un grand honnête homme du XXIe siècle Robert Gibrat (1904-1980) ». MINES

Revue des Ingénieurs.

« En août 1942, en conseil des ministres, il intervient en modérateur sur les modalités d’application du service du travail obligatoire […] in Balladur, Jean et al. Sous la direction de Morsel, Henri. 1996. Histoire

154

trouve dans cet emprisonnement le cadre propice pour réfléchir au projet de l’usine marémotrice. En évoquant cette période particulière, il dit « ça a été épatant ! Pendant un an j’ai eu la paix, j’ai pu travailler [sur la marémotrice] » in (Picard et al., 1983, p.179).

Après cet intermède gouvernemental et politique, il reprend ses activités professionnelles (Loubet del Bayle, 1969 [2001], p.534). Il devient ingénieur-conseil pour l’EDF. Dès sa nationalisation, en 1946, EDF est intéressée par les travaux de la SEUM. La situation de pénurie générale caractéristique de l’après-guerre couplée à la « loi » du doublement en 10 ans d’Ailleret conduit EDF à considérer toutes les possibilités énergétiques. La société de Gibrat est en exercice depuis déjà cinq années et les recherches exploratoires sont déjà menées puisque les tests sur modèles réduits ont eu lieu à partir de 1943 : il est donc particulièrement intéressant pour EDF d’intégrer dans le mouvement de nationalisations des anciennes sociétés, la SEUM. Elle reprend alors à sa charge la SEUM en gardant l’acronyme, mais en transformant le « s » de société pour service. Ce qui donne le service d’études pour l’utilisation des marées – SEUM –. Ce service d’étude est naturellement rattaché à la DER de Pierre Ailleret, et Robert Gibrat, en tant qu’ingénieur-conseil, en prend la tête en animant et coordonnant toutes les études197.

Mais reprendre les travaux sur la marémotrice implique de reprendre le projet avec tout ce qu’il porte d’histoire, d’enjeux et d’espoirs. Les travaux de Boisnier, sur lesquels Gibrat se base, sont déjà anciens et contiennent également un passé et des attentes avec lesquels EDF va devoir composer. Maitriser la houille bleue est un désir ancien de l’homme, mais un désir inassouvissable car ni la compréhension ni la maîtrise du phénomène n’étaient réunis. Il faut pour cela attendre que la recherche technique se renforce de la recherche scientifique : aux exploits techniques des bâtisseurs de cathédrales modernes, chaussés de bottes en caoutchouc, se couple le scientifique, en blouse blanche, de laboratoire de recherche.

Pour saisir les enjeux dont se sont emparés Robert Gibrat puis EDF à travers la SEUM pour la construction de l’usine marémotrice, il est nécessaire de revenir sur l’historique du projet d’aménagement de la Rance.

197 Note de direction IG-A, 552 du 13 mai 1954, signée par le Président Gaspard, EDF, fonds Direction

de l’Équipement, État-major, dossier de fin de mission de l’ingénieur-conseil Robert Gibrat, AH.050.001, boite 889741.

Spécial la Rance, revue interne Contacts Électriques novembre 1960, p.22, EDF, fonds Direction de la

155