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CHAPITRE II: ZONE D'ESPACES VERTS, ZONE NATURELLE, ZONE DE PARC

1.1 L ES OCCUPATIONS ACTUELLES ( SOURCES DE LA SITUATION DE FAIT )

1.1.2 Les autres sources

Plusieurs voies ont été explorées pour tenter d’évaluer l’occupation du sol à l’échelle de la région dans les zones d’espaces verts et les zones naturelles. Les statuts spéciaux de protection donnent une estimation intéressante du nombre ou des surfaces des sites présentant un intérêt biologique particulier. A ce stade de l’étude, nous avons pu disposer des éléments qui suivent.

1.1.2.1 Présence de réserves naturelles

En première approximation, et tant que nous ne disposions pas des surfaces des réserves naturelles, il nous a semblé intéressant de cartographier leur nombre par commune (carte II.2). Ce critère a notamment été utilisé comme première évaluation de la qualité biologique des communes lors du choix des communes à étudier dans l’approche communale.

Cette carte montre que la répartition du nombre de réserves naturelles est hétérogène : elles sont plus nombreuses dans le sud et l’est de la Région wallonne que dans le nord-ouest.

Carte II.1 - Surfaces cadastrées en terres vaines et vagues

et surfaces en zone naturelle et zone d'espaces verts (nouveau CWATUP)

N 0 10 20 30 Km

Proportion de la surface communale occupée par les zones d'espaces verts et les zones naturelles Pourcentage de la surface communale occupé par des terres vaines et vagues (2000)

Surfaces des terres vaines et vagues en hectares (2000)

Réalisation:

N. Feremans GUIDE - ULB CPDT - RW Légende

Légende Légende

Source des données de base:

Ministère des finances, administration du cadastre (2000) Institut Wallon : résultats de la digitalisation

des 23 plans de secteur wallons

Surfaces en hectares 0 - 100 100 - 200 200 - 300 300 - 700 700 - 2000

Pourcentage

< 1 1 à 2 2 à 3 3 à 4 4 à 5

> 5

Pourcentage 0 - 2.5 2.5 - 5 5 - 10 10 - 23

Carte II.2 - Critères environnementaux utilisés dans le choix des communes représentatives de la Région wallonne

Pourcentage de la surface communale occupée par des zones d'espaces verts (nouveau CWATUP) Proportion de surface communale occupée

par des zones naturelles (nouveau CWATUP)

Présence de réserves naturelles, parcs naturels, contrats de rivière et PCDN

Réalisation:

Légende

Légende Légende

0 10 20 30 Km Présence d'un contrat de rivière

Présence d'un parc naturel Présence d'un parc naturel et d'un contrat de rivière Présence d'un PCDN ou d'un CB

5 réserves naturelles 1 réserve naturelle 10 réserves naturelles

Pourcentage 0 - 0.9 1 - 2.49 2.5 - 4.9 5 - 9.9 10 - 15

Pourcentage 0 - 2.499 2.5 - 4.999 5 - 9.999 10 - 23

Proportion de la surface communale occupée par les zones d'espaces verts et les zones naturelles

20 0 20 Km

Pourcentage 0 - 2.49 2.5 - 4.9 5 - 9.9 10 - 22

20 0 20 40 Km

Présence de deux contrats de rivière

Afin de confirmer cette première impression, nous avons cartographié les surfaces consacrées dans chaque commune à ces réserves naturelles (carte II.3) (remarquons que toutes les surfaces des réserves n’étaient pas connues au moment de la cartographie et qu'il s'agit donc d'une estimation).

Les surfaces cartographiées montrent qu’il existe en effet de plus grandes surfaces consacrées aux réserves naturelles dans la partie sud de la région que dans le nord. On observe jusqu'à plus de 500 ha par commune dans les cas exceptionnels, plus fréquemment entre 50 et 500 ha. En moyenne, deux communes sur trois présentent une surface en réserve naturelle, quelle qu'en soit la taille.

Quand les surfaces sont exprimées en pourcentage de la surface communale, la différence nord-sud reste perceptible mais de manière moins flagrante. Les plus grandes proportions de surface communale situées dans des réserves se trouvent dans les Hautes-Fagnes (Jalhay, Baelen, Eupen, Malmédy, Waimes et Butgenbach) ainsi que dans trois autres communes, Rochefort, Vielsalm et Esneux, où elles dépassent 5% de la surface communale.

Sinon, on peut observer de grandes surfaces disséminées dans l'est du Condroz, en Fagne et Famenne, dans le nord de l'Ardenne ainsi qu'en région jurassique. Les communes ne présentant aucune surface protégée en réserve naturelle sont plus rares dans le sud (Ardenne notamment) que dans le nord (régions limoneuse et sablo-limoneuse).

1.1.2.2 Sites classés

Parmi les autres sources disponibles pour estimer l'occupation du sol dans les zones

«vertes» existent les sites classés par la DGATLP. Nous avons choisi parmi eux ceux qui nous paraissaient pouvoir présenter un intérêt dans le cas qui nous occupe : champ de bataille, arbre, alignement, charmille, drève, domaine, jardin, parc, lavoir populaire, puits, pompe, abreuvoir, étang, marais, mare, fagne, lande à bruyère, pelouse, tourbière, bief, forêt, chantoir, grotte, colline, coteau, rocher, vallée et autres sites naturels.

La cartographie des surfaces des sites (carte II.4) montre qu'en valeur absolue, une majorité de communes sont concernées dans l’ensemble de la Région wallonne, avec des surfaces allant jusqu'à plus de 400 ha dans une même commune.

Si l'on rapporte la surface des sites à la surface communale, les pourcentages de plus de 1% sont essentiellement concentrés dans le nord de la Région, dans le Condroz et les plateaux limoneux en particulier. L'Ardenne est assez pauvre en sites classés, ainsi que les Hautes Fagnes et la Hesbaye.

Les communes où un grand nombre de sites classés existent sont très différentes de celles où des réserves naturelles sont présentes. Les deux cartes sont même assez complémentaires, à l'exception de l'Ardenne centrale, de la Hesbaye et de la région de Tournai, qui ne présentent de grandes surfaces ni en réserves naturelles ni en sites classés.

Cependant, l'examen d'une commune en particulier (Arlon) a permis de montrer rapidement qu'un même site pouvait être couvert par les deux protections (réserve naturelle et site classé) et qu'il ne serait donc pas significatif d'étudier la somme des deux bases de données.

1.1.2.3 Importance des domaines militaires au plan de secteur

Etant donné l'intérêt scientifique et biologique que peuvent présenter certains sites militaires, nous avons également quantifié par commune les surfaces affectées en domaines militaires au plan de secteur. Les surfaces par commune (carte II.5) varient de quelques hectares à plus de 1 000. Les communes concernées sont relativement bien réparties dans toute la région wallonne.

Carte II.3 - Surfaces communales en réserves naturelles

Légende :

N Pourcentage de la surface communale

Surfaces en hectares

Réalisation:

N. Feremans Légende

Surfaces en ha

réserve(s) existant mais surface inconnue 0

0.001 - 50 50 - 100 100 - 500

> 500

% de la surface communale

réserve(s) existant mais surface inconnue 0

0.001 - 1 1 - 2 2 - 5

> 5

Carte II.4 - Sites classés parmi les monuments et sites (champ de bataille, arbre, alignement, charmille, drève, domaine, jardin, parc, lavoir populaire, puits, pompe, abreuvoir, étang, marais, mare, fagne, lande à bruyère, pelouse, tourbière, bief, forêt, chantoir, grotte, colline, coteau, rocher, vallée, autres sites naturels)

Légende :

N Pourcentage de la surface communale occupée par les sites classés

Surface des sites par commune, en hectares

Réalisation:

N. Feremans GUIDE - ULB CPDT-RW

0 10 20 30 Km

Légende

Source des données de base :

Ministère de la Région wallonne, DGATLP Surfaces en ha

0 - 50 50 - 100 100 - 200 200 - 400

> 400

Pourcentage 0 0.001 à 1 1 à 5 5 à 10

> 10

Carte II.5 - Importance des domaines militaires au plan de secteur

Légende :

N Pourcentage de la surface communale

Surface par commune en hectares

Réalisation:

Légende

Source des données de base : Surface en ha

0 0.001 - 100 100 - 1000

> 1000

Pourcentage 0 0.01 - 1 1 - 10

> 10

En pourcentage de la surface communale, la majorité des communes concernées n'atteignent pas 1%. Quelques rares exceptions dépassent le pourcent de surface communale, ou même parfois les 10 %.

Le total des surfaces affectées en zone militaire atteint 12 000 ha. Dans l’hypothèse optimiste où la moitié d'entre eux présenterait un intérêt biologique, les 6 000 hectares qu'ils représenteraient ne constitueraient que 6% des 100 000 hectares de surfaces à protéger dans le cadre de Natura 2000.